En déplacement dans les Yvelines, les Messins ont l’occasion de confirmer le redressement entrevu en championnat face au Paris FC et surtout d’oblitérer leur ticket pour les trente-deuxièmes de finale.
En grandes difficultés face à Sorcy fin octobre, Ali Bamba a progressivement redressé la barre et espère contribuer à la qualification du FC Metz. Photo Pascal BROCARD
de son périple sur les terrains amateurs, entamé à Saint-Avold le 13 octobre dernier, l’étape d’aujourd’hui, face aux Mureaux (Divisoon d’honneur), est sans aucun doute la plus importante. Car ce quatrième tour de piste ouvre sur les trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France, avec, en filigrane, l’entrée en lice des clubs de Ligue 1. Et donc une possible affiche un brin plus glamour que celles au programme du FC Metz cette saison en championnat.
Outre la perspective de figurer – au moins un temps – sur l’échiquier national, une qualification dans les Yvelines permettrait également « de travailler sereinement », dixit Albert Cartier, durant les deux prochaines semaines amputées du déplacement à Bastia.
Reste à passer l’écueil des Mureaux, septièmes de leur championnat avec une seule défaite au compteur en huit rencontres. Mais le principal fait d’armes, qui doit interpeller Grégory Proment et ses partenaires, reste, à ce jour, la victoire (2-1 ap) des hommes de Dominique Gomis face au Paris FC (National) lors du sixième tour. « Au cours de cette rencontre, ils ont été dominés, explique Albert Cartier qui a décortiqué le jeu des Yvelinois à la vidéo. Mais leur force, c’est qu’ils ne renoncent jamais. Ils se battent avec un esprit jusqu’au-boutiste. »
« Gérer nos émotions »
Un trait de caractère que les Messins ont déjà pu apprécier fin octobre au détour d’une escapade meusienne. À Sorcy, le FC Metz s’était ainsi fait bousculer par une équipe de Promotion d’honneur totalement décomplexée pour finalement oblitérer, de justesse, son ticket pour le septième tour. Ce match marquait, aussi, les prémices d’un automne en pente douce… S’ils ont su éviter le coup de froid face au Paris FC, les Lorrains doivent impérativement se servir de la Coupe de France pour confirmer ce redressement. D’autant qu’une élimination face à un Division d’honneur, aussi coriace soit-elle, ferait sacrément désordre !
« On sait que le contexte sur et en dehors du terrain sera sans doute hostile, prévient l’entraîneur messin. Moi, tout ce qui m’intéresse, c’est le terrain et notre capacité à gérer nos émotions. » Autrement dit, trouver les arguments pour déjouer l’enthousiasme et l’impact d’une équipe muriautine qui « depuis quelques semaines pratique un jeu direct en s’appuyant notamment sur les qualités d’un joueur comme Teddy Meunier, un joueur ayant connu la Ligue 2 (à Rouen en 2003-2004) ».
Metz n’a plus qu’à s’inspirer de la première mi-temps réalisée lors du tour précédant à Biesheim (DH) où ils étaient parvenus à tuer un hypothétique suspense en passant cinq buts aux Alsaciens. Pour ce faire, Albert Cartier a reconduit le groupe vainqueur du Paris FC. Mais il devrait, cette fois, s’orienter vers un plus classique 4-2-3-1 (se muant à loisir en 4-3-3) avec Bouna Sarr à la baguette et le jeune Maxwel Cornet en pointe. Pour ne pas rater la marche…
Jean-Sébastien GALLOIS.
LES MUREAUX. Preira, Dumont – Traoré, Sy, Christophe Mendy, Tchonang, Costa Santos, Benichou – Bahoua (cap), Galtier, Harrouard, Mafouta, Sylla – Faty, Teddy Meunier, Twumasi, Tabar Mendy.
METZ. Carrasso – Métanire, Milan, Bamba, Bussmann – Kashi, Proment – N’Gbakoto, Sarr, Lejeune – Cornet. Remplaçants : M’Fa, Inez, Baning, N’Doye, Bourgeois.
Stade Aimé-Bergeal à Mantes-la-Ville (14h)
CA Bastia - Metz en janvier
Remis en raison du report de la rencontre de Coupe de France entre Vallières et le CA Bastia à samedi prochain, le déplacement du FC Metz en Corse s’effectuera en janvier. La FFF a proposé trois dates pour la tenue de ce match comptant pour la 17 e journée de National : lundi 14, mardi 15 ou mercredi 16 janvier. Par conséquent, Metz - Vannes, prévu le vendredi 18 janvier, devrait être décalé.
