
En foulant pour la première fois la pelouse de Saint-Symphorien, le 30 novembre 2012, Maxwel Cornet a réalisé « un rêve ». Photo Pascal BROCARD
Plus jeune, il ne pensait (déjà) qu’au football. Aujourd’hui, alors qu’il a à peine seize ans, Maxwel Cornet a (déjà) fait du football son métier. Voici les premières fois de l’attaquant messin. Un garçon plein d’avenir.
Son premier contact avec le sport . « Avec un ballon de foot, déjà. Dans mon quartier en Côte d’Ivoire pour commencer. Dans la cour d’école une fois arrivé en France. »
Son premier entraîneur . « Le père d’un copain à Ars-Laquenexy. J’avais huit ans. J’ai signé ma première licence, il m’a pris sous son aile et a décelé certaines qualités chez moi alors que je ne pensais qu’à m’amuser. »
Sa première paire de chaussures de foot . «Des Puma King rouge et or que mon père m’a offerts. J’avais sept ans. J’ai dormi avec… »
Son premier maillot de foot . « Le mari d’une collègue de mon père m’avait offert un maillot d’Arsenal, mais je ne l’ai jamais mis. Il était trop grand. Donc, mon premier maillot, c’est celui d’Arx-Laquenexy. »
Sa première idole . « Didier Drogba. Et c’est toujours le cas. »
Ses premiers pas au FC Metz . « J’ai été très bien accueilli, mais j’ai découvert un milieu beaucoup plus rigoureux, d’autant que j’ai vite été surclassé. Cela dit, dans mon esprit, seul comptait le plaisir de jouer. »
Son premier pote au FC Metz . « Luc Balducci. On habitait pas loin l’un de l’autre et on est vite devenu copains. Je crois qu’il joue aujourd’hui à Magny. »
Son premier titre . « Un tournoi poussins à Nantes. En plus, j’avais été élu meilleur joueur de l’épreuve. Mais ce que je retiens surtout, c’est l’ambiance avec les copains. Entre chaque match, on se retrouvait entre-nous. On s’amusait, on rigolait... »
Son premier entraînement avec les pros . « Le 12 août 2012. Une immense joie, beaucoup de plaisir. J’attendais ce moment avec impatience. Une fois sur le terrain, j’ai simplement fait ce que je sais faire. »
Son premier contact avec Albert Cartier . « Il m’a dit une chose qui m’a profondément marqué : "Le talent, c’est de reconnaître que le talent ce n’est pas encore assez". Je m’inspire de cette phrase tous les jours. »
Sa première apparition chez les pros . « C’était à Quevilly, il restait cinq minutes à jouer. Le coach m’appelle. Je lui dis, étonné : "Moi ?". Ça m’a fait un truc au cœur. C’était super… »
Son premier contrat pro . « "Sérieux, je suis pro ?" Voilà ce que je me suis répété durant quelques jours. Ce n’est que le début de l’aventure, mais ce contrat valide déjà le travail effectué durant ma formation. »
Son premier autographe . « Lors de la Danone Cup en 2008. Ça m’a fait bizarre : j’étais tout petit et les jeunes qui me demandaient de signer avaient presque le même âge que moi. . »
Sa première à Saint-Symphorien . « Un vrai bonheur. J’en rêvais. Il y a encore deux ans, je regardais Bouna ( Sarr ) ou Yéni ( N’Gbakoto ) du haut des tribunes. Là, j’étais sur le terrain avec eux. En plus je marque devant ma famille et mes amis. Le top ! »
Jean-Sébastien GALLOIS.