Initialement reporté vendredi à 11h, le match entre Mantes et Metz se tenait finalement bien hier après-midi au stade Aimé Bergeal de Mantes. Après avoir battu Lens samedi dernier (4-1), les Lorrains souhaitaient continuer leur marche en avant sur le terrain du 3e. Pour cela, José Pinot bénéficiait de renforts de poids avec les présences des joueurs du groupe professionnel Johann Carrasso, Albert Baning, Olivier Cassan, Samy Kehli et Alhassane Keita. Excepté le dernier, tous étaient titulaires au coup d’envoi.
Sur un terrain plus que limite les Yvelinois tentaient de faire le jeu, notamment par Preira en pointe. Mais ce dernier écrasait trop ses frappes aux 27e et 33e mn pour mettre Carrasso en danger. Trois minutes plus tôt, ce sont les Grenats qui avaient été tout proches d’ouvrir le score. Sur un centre de Baning côté droit, le gardien évaluait mal sa sortie et passait au travers. Personne n’était là pour reprendre…
Les deux formations n’étaient guère plus inspirées après la pause. Et il fallait attendre la 80e minute de jeu pour voir une occasion franche pour le FC Mantois. Côté droit, Barry distillait un excellent centre au point de pénalty pour Tayeb. Ce dernier reprenait le ballon de la tête pour envoyer le cuir juste au-dessus de la barre transversale d’un Carrasso vigilant.
Julien LEDUC.
C’était un 17 mars...
1964 : Songo’o, l’enfant de Yaoundé
Ses dégagements aux poings sensationnels sont encore dans toutes les mémoires. Spectaculaire et efficace, Jacques Songo’o était adoré par Saint-Symphorien et ses supporters. Le gardien camerounais porta notamment le FC Metz vers les sommets en ajoutant la Coupe de la Ligue en 1996 au palmarès du club grenat, qu’il fréquenta durant trois saisons de 1993 à 1996. Il y repassera de 2001 à 2003 pour faire notamment profiter de son expérience aux gardiens plus jeunes du club à la Croix de Lorraine. Né un 17 mars 1964 à Sakbayémé, Songo’o fut formé au pays au Canon Yaoundé. Deux Coupe d’Afrique des nations au palmarès en 1988 et 2002 avec le Cameroun et un titre de champion d’Espagne en 2000 avec le Deportivo La Corogne font du portier à l’incroyable détente l’un des gardiens les plus titrés des Lions Indomptables où il étrennera ses 46 sélections entre 1984 et 2002.

Jacques Songo’o. Photo RL