R.L. 19/03 : Metz part à la chasse
Publié : 19 mars 2013, 06:16
Metz part à la chasse

Auteur d’une prestation convaincante face à Fréjus, Kévin Lejeune devrait débuter la rencontre, ce soir à Amiens. Photo Pascal BROCARD
Reporté en raison des intempéries qui ont frappé la Picardie la semaine dernière, le déplacement à Amiens, ce soir, pourrait permettre aux Messins de repousser à distance respectable un candidat direct à la montée.
La saison de la chasse est ouverte en National. Depuis de très longues semaines. Avec dans le rôle du gibier, le FC Metz. Une proie qui, malgré un terrain accidenté, s’accroche à sa place sur le podium et parvient même à garder à distance respectable la meute lâchée à ses trousses. Pour autant, si le leader cristolien a déjà un pied en Ligue 2, les deux autres accessits que se partagent pour l’heure les Messins et leurs homologues du Poiré-sur-Vie restent abordables pour de nombreux braconniers. Et, hasard du calendrier, les hommes d’Albert Cartier s’apprêtent à affronter successivement deux, voire trois poursuivants lancés dans la chasse à la cour des grands : Amiens, Carquefou cette semaine et Bourg-Péronnas le 29 mars.
« Quelques jalons »
Un moment charnière de la saison ? « Intéressant et excitant en tout cas , tranche l’entraîneur lorrain. Ce suspense prouve toute l’incertitude qui plane sur ce championnat. On va déjà disputer ce match à Amiens avant de tirer la moindre conclusion. Mais c’est vrai que si l’on enchaîne deux bons résultats ce mardi et samedi, on aura sans doute posé quelques jalons. Rien ne sera fait pour autant parce qu’avec six descentes, tout le monde devra se battre jusqu’au bout. »
Et dans cette lutte de fond de la classe et du premier rang, s’offrir la tête du club à la Croix de Lorraine a toujours une saveur particulière. Le capitaine d’Amiens, une vieille connaissance du côté de Saint-Symphorien, ne dit pas autre chose : « Tout le vestiaire veut jouer contre Metz. Nous sommes même impatients », clame ainsi le bouillonnant Johann Paul. Et s’ils veulent croire encore en leur chance de montée, les Amiénois n’ont d’autre solution que de s’imposer, ce soir à la Licorne. « La pression existe , reconnaît Francis De Taddeo, l’entraîneur picard. Il nous reste encore un quart de championnat et c’est à nous de bien le gérer. Peut-être que le meilleur nous attend. Si nous l’emportons, nous récupérerons trois points non seulement sur Metz mais aussi sur le Poiré-sur-Vie. Nous n’en sommes évidemment pas là… »
Côté messin, Albert Cartier assure que ses « jeunes joueurs ont grandi ». Qu’ils « gèrent de mieux en mieux la pression, même s’il y a encore quelques piqûres de rappel ». Et l’une d’entre elles mène directement à la gestion des matches à l’extérieur. L’épine dans le pied d’une formation messine qui reste sur deux défaites loin de ses bases : à Créteil (2-0) et à Épinal (1-0). « Le contenu de ces deux rencontres a été bien différent. Mais dans les deux cas, il n’y a aucune satisfaction à en tirer puisque nous avons perdu , souligne le technicien du FC Metz. À Amiens, le contexte ressemblera à celui de la Ligue 2 avec une équipe, en terme de jeu, se rapprochant de Créteil mais qui possède aussi la générosité d’Épinal. Il nous faut donc gérer ces deux critères et être encore plus forts. »
En quête d’un succès en terrain adverse depuis le 12 janvier (victoire 2-1 à Cherbourg), Grégory Proment et ses partenaires ont pris la direction de la Picardie hier en fin d’après-midi. Pour s’imprégner de l’atmosphère. Faire quelques repérages. Pour que la prise de vue en extérieur soit du meilleur effet. Enfin…
Jean-Sébastien GALLOIS.
Diafra Sakho incertain
Albert Cartier a retenu un groupe de dix-sept joueurs pour le déplacement à Amiens ce soir. Un choix qui s’explique, notamment, par la petite gêne ressentie au niveau des adducteurs par Diafra Sakho, hier. « Il a été ménagé et effectuera un ultime test juste avant la rencontre », confie l’entraîneur messin qui a pris la direction de la Picardie sans avoir complètement arrêté son onze de départ.
Seules certitudes, la présence du duo Kashi-Proment à la récupération et la titularisation d’Anthony M’Fa dans les buts devant une défense où Inez (convaincant contre Fréjus) pourrait à nouveau être préféré à Guido Milan et amputée de Gaëtan Bussmann, suspendu. Si Ali Bamba, dont la dernière apparition remonte au 18 janvier (face à Vannes), tient la corde pour suppléer le défenseur vosgien dans le couloir gauche, Albert Cartier n’écartait pas, hier, la possibilité de confier cette tâche à Kévin Lejeune. Un rôle que ce dernier a déjà tenu à l’occasion de la réception de Créteil (3-1) en septembre 2012. Reste que l’ex-Tourangeau semble retrouver ses sensations au milieu du terrain comme en atteste sa récente prestation face à Fréjus. Et c’est Bouna Sarr qui pourrait alors faire les frais de ce renouveau. « J’ai aimé l’investissement et la détermination de Kévin contre Fréjus , assure son entraîneur. Évidemment, au regard de son expérience, j’attends encore plus de lui. Comme des autres et de moi-même d’ailleurs. » Lejeune à gauche, Yéni N’Gbakoto se positionnerait donc à droite, à moins que Thibaut Bourgeois ne s’y invite. Car il est de notoriété publique qu’Albert Cartier apprécie l’activité du jeune attaquant dans cette position.
Sur le front de l’attaque, le staff technique messin semblait, hier, s’acheminer vers une association Moussa Gueye - Diafra Sakho. Reste à savoir si le meilleur buteur du FC Metz (14 réalisations) sera apte au service…
J.-S. G.

Auteur d’une prestation convaincante face à Fréjus, Kévin Lejeune devrait débuter la rencontre, ce soir à Amiens. Photo Pascal BROCARD
Reporté en raison des intempéries qui ont frappé la Picardie la semaine dernière, le déplacement à Amiens, ce soir, pourrait permettre aux Messins de repousser à distance respectable un candidat direct à la montée.
La saison de la chasse est ouverte en National. Depuis de très longues semaines. Avec dans le rôle du gibier, le FC Metz. Une proie qui, malgré un terrain accidenté, s’accroche à sa place sur le podium et parvient même à garder à distance respectable la meute lâchée à ses trousses. Pour autant, si le leader cristolien a déjà un pied en Ligue 2, les deux autres accessits que se partagent pour l’heure les Messins et leurs homologues du Poiré-sur-Vie restent abordables pour de nombreux braconniers. Et, hasard du calendrier, les hommes d’Albert Cartier s’apprêtent à affronter successivement deux, voire trois poursuivants lancés dans la chasse à la cour des grands : Amiens, Carquefou cette semaine et Bourg-Péronnas le 29 mars.
« Quelques jalons »
Un moment charnière de la saison ? « Intéressant et excitant en tout cas , tranche l’entraîneur lorrain. Ce suspense prouve toute l’incertitude qui plane sur ce championnat. On va déjà disputer ce match à Amiens avant de tirer la moindre conclusion. Mais c’est vrai que si l’on enchaîne deux bons résultats ce mardi et samedi, on aura sans doute posé quelques jalons. Rien ne sera fait pour autant parce qu’avec six descentes, tout le monde devra se battre jusqu’au bout. »
Et dans cette lutte de fond de la classe et du premier rang, s’offrir la tête du club à la Croix de Lorraine a toujours une saveur particulière. Le capitaine d’Amiens, une vieille connaissance du côté de Saint-Symphorien, ne dit pas autre chose : « Tout le vestiaire veut jouer contre Metz. Nous sommes même impatients », clame ainsi le bouillonnant Johann Paul. Et s’ils veulent croire encore en leur chance de montée, les Amiénois n’ont d’autre solution que de s’imposer, ce soir à la Licorne. « La pression existe , reconnaît Francis De Taddeo, l’entraîneur picard. Il nous reste encore un quart de championnat et c’est à nous de bien le gérer. Peut-être que le meilleur nous attend. Si nous l’emportons, nous récupérerons trois points non seulement sur Metz mais aussi sur le Poiré-sur-Vie. Nous n’en sommes évidemment pas là… »
Côté messin, Albert Cartier assure que ses « jeunes joueurs ont grandi ». Qu’ils « gèrent de mieux en mieux la pression, même s’il y a encore quelques piqûres de rappel ». Et l’une d’entre elles mène directement à la gestion des matches à l’extérieur. L’épine dans le pied d’une formation messine qui reste sur deux défaites loin de ses bases : à Créteil (2-0) et à Épinal (1-0). « Le contenu de ces deux rencontres a été bien différent. Mais dans les deux cas, il n’y a aucune satisfaction à en tirer puisque nous avons perdu , souligne le technicien du FC Metz. À Amiens, le contexte ressemblera à celui de la Ligue 2 avec une équipe, en terme de jeu, se rapprochant de Créteil mais qui possède aussi la générosité d’Épinal. Il nous faut donc gérer ces deux critères et être encore plus forts. »
En quête d’un succès en terrain adverse depuis le 12 janvier (victoire 2-1 à Cherbourg), Grégory Proment et ses partenaires ont pris la direction de la Picardie hier en fin d’après-midi. Pour s’imprégner de l’atmosphère. Faire quelques repérages. Pour que la prise de vue en extérieur soit du meilleur effet. Enfin…
Jean-Sébastien GALLOIS.
Diafra Sakho incertain
Albert Cartier a retenu un groupe de dix-sept joueurs pour le déplacement à Amiens ce soir. Un choix qui s’explique, notamment, par la petite gêne ressentie au niveau des adducteurs par Diafra Sakho, hier. « Il a été ménagé et effectuera un ultime test juste avant la rencontre », confie l’entraîneur messin qui a pris la direction de la Picardie sans avoir complètement arrêté son onze de départ.
Seules certitudes, la présence du duo Kashi-Proment à la récupération et la titularisation d’Anthony M’Fa dans les buts devant une défense où Inez (convaincant contre Fréjus) pourrait à nouveau être préféré à Guido Milan et amputée de Gaëtan Bussmann, suspendu. Si Ali Bamba, dont la dernière apparition remonte au 18 janvier (face à Vannes), tient la corde pour suppléer le défenseur vosgien dans le couloir gauche, Albert Cartier n’écartait pas, hier, la possibilité de confier cette tâche à Kévin Lejeune. Un rôle que ce dernier a déjà tenu à l’occasion de la réception de Créteil (3-1) en septembre 2012. Reste que l’ex-Tourangeau semble retrouver ses sensations au milieu du terrain comme en atteste sa récente prestation face à Fréjus. Et c’est Bouna Sarr qui pourrait alors faire les frais de ce renouveau. « J’ai aimé l’investissement et la détermination de Kévin contre Fréjus , assure son entraîneur. Évidemment, au regard de son expérience, j’attends encore plus de lui. Comme des autres et de moi-même d’ailleurs. » Lejeune à gauche, Yéni N’Gbakoto se positionnerait donc à droite, à moins que Thibaut Bourgeois ne s’y invite. Car il est de notoriété publique qu’Albert Cartier apprécie l’activité du jeune attaquant dans cette position.
Sur le front de l’attaque, le staff technique messin semblait, hier, s’acheminer vers une association Moussa Gueye - Diafra Sakho. Reste à savoir si le meilleur buteur du FC Metz (14 réalisations) sera apte au service…
J.-S. G.