R.L. 21/04 : Metz : ça se précise
Publié : 21 avr. 2013, 06:33
Metz : ça se précise
Bousculé mais solide jusqu’au bout, le FC Metz a battu Rouen, hier, sur une marge minimale (1-0). La montée en Ligue 2 est imminente.

Non, le FC Metz ne s’est pas pris les pieds dans le tapis face à Rouen. Grâce, évidemment, au but signé Ngbakoto. Photo Pascal BROCARD
Deux jours après la Saint Parfait, José Jeunechamps a poursuivi son œuvre. Qu’Albert Cartier n’en prenne surtout pas ombrage mais son adjoint est en passe de devenir le porte-bonheur officiel du FC Metz. Trois matches, trois victoires. C’est propre. Ou l’immaculée conception du football quand le Belge dirige une rencontre en l’absence du patron.
L’entraîneur en chef aura purgé sa suspension la semaine prochaine et retrouvera son banc pour un déplacement à Charléty. Un déplacement qui sent bon. Ce matin, à cinq journées du verdict, les Grenats comptent quatorze unités d’avance sur le quatrième, Fréjus/Saint-Raphaël, et leur accession en Ligue 2 ne fait plus aucun doute. Seules les mathématiques contesteront cette évidence qui devrait se concrétiser définitivement avec la réception de Bastia, le 3 mai.
Avant d’atteindre cette petite délivrance, Metz aura dû se dépêtrer d’une équipe de Rouen généreuse dans l’impact, coriace à temps complet et suffisamment organisée pour donner quelques sueurs froides à son hôte, jusqu’au coup de sifflet final.
Et de sept !
Le public de Saint-Symphorien a sans doute craint, hier, de revivre le scénario colmarien (1-1), à savoir une domination nette des Mosellans anéantie en fin de rencontre par une fâcheuse propension à reculer. Cette fois, l’histoire ne s’est pas répétée et M’Fa n’y est pas complètement étranger. Le gardien a été rarement sollicité mais ses quelques interventions se sont avérées salutaires.
L’histoire de cette partie est d’abord celle d’un but qui n’aurait jamais dû rester un acte isolé. Comme souvent, il fut l’œuvre de Yéni Ngbakoto. Promu capitaine après la sortie prématurée de Proment, touché au dos (14e ), l’attaquant a trompé Mermillod d’un centre-tir entré dans les cages par la grâce d’un rebond vicieux (1-0, 40e ). Rien d’illogique au regard des occasions lorraines. Pour ne garder que les meilleures, Cirillo avait déjà manqué de débloquer son compteur en grenat à la réception d’un corner (1re ) et Sakho avait effacé le gardien sans réussir à cadrer sa frappe (3e ) en début de soirée.
Prendre les devants, Metz sait faire. Tuer un match, c’est plus compliqué. Lejeune a essayé de loin (57e ), Bourgeois s’est offert trois reprises d’affilée en vain (64e ) et Ngbakoto a raté son doublé d’une tête mal cadrée (74e ) mais rien n’y a fait. Conséquence logique : Rouen a commencé à croire en sa chance. Les Normands ont d’ailleurs été proches de l’égalisation sur une tentative de Jahier repoussée par le poteau (59e ), puis sur cette tête de Dugimont boxée par M’Fa (76e ). Leurs regrets se nicheront avant tout dans ces deux dernières occasions.
Metz, en revanche, peut savourer ce résultat qui enrichit sa série d’invincibilité. Voici sept journées que les hommes d’Albert Cartier n’ont plus perdu (cinq succès, deux nuls). Ces garçons sont en passe de reproduire leur début de saison, marqué par dix sorties sans défaite. Le contexte est sensiblement différent pourtant. A l’époque, les Grenats et leurs supporters ne savaient pas vraiment où ils mettaient les pieds. Aujourd’hui, tout le monde a compris que les Mosellans fonçaient vers la Ligue 2. Au pas de course.
Christian JOUGLEUX.
Bousculé mais solide jusqu’au bout, le FC Metz a battu Rouen, hier, sur une marge minimale (1-0). La montée en Ligue 2 est imminente.

Non, le FC Metz ne s’est pas pris les pieds dans le tapis face à Rouen. Grâce, évidemment, au but signé Ngbakoto. Photo Pascal BROCARD
Deux jours après la Saint Parfait, José Jeunechamps a poursuivi son œuvre. Qu’Albert Cartier n’en prenne surtout pas ombrage mais son adjoint est en passe de devenir le porte-bonheur officiel du FC Metz. Trois matches, trois victoires. C’est propre. Ou l’immaculée conception du football quand le Belge dirige une rencontre en l’absence du patron.
L’entraîneur en chef aura purgé sa suspension la semaine prochaine et retrouvera son banc pour un déplacement à Charléty. Un déplacement qui sent bon. Ce matin, à cinq journées du verdict, les Grenats comptent quatorze unités d’avance sur le quatrième, Fréjus/Saint-Raphaël, et leur accession en Ligue 2 ne fait plus aucun doute. Seules les mathématiques contesteront cette évidence qui devrait se concrétiser définitivement avec la réception de Bastia, le 3 mai.
Avant d’atteindre cette petite délivrance, Metz aura dû se dépêtrer d’une équipe de Rouen généreuse dans l’impact, coriace à temps complet et suffisamment organisée pour donner quelques sueurs froides à son hôte, jusqu’au coup de sifflet final.
Et de sept !
Le public de Saint-Symphorien a sans doute craint, hier, de revivre le scénario colmarien (1-1), à savoir une domination nette des Mosellans anéantie en fin de rencontre par une fâcheuse propension à reculer. Cette fois, l’histoire ne s’est pas répétée et M’Fa n’y est pas complètement étranger. Le gardien a été rarement sollicité mais ses quelques interventions se sont avérées salutaires.
L’histoire de cette partie est d’abord celle d’un but qui n’aurait jamais dû rester un acte isolé. Comme souvent, il fut l’œuvre de Yéni Ngbakoto. Promu capitaine après la sortie prématurée de Proment, touché au dos (14e ), l’attaquant a trompé Mermillod d’un centre-tir entré dans les cages par la grâce d’un rebond vicieux (1-0, 40e ). Rien d’illogique au regard des occasions lorraines. Pour ne garder que les meilleures, Cirillo avait déjà manqué de débloquer son compteur en grenat à la réception d’un corner (1re ) et Sakho avait effacé le gardien sans réussir à cadrer sa frappe (3e ) en début de soirée.
Prendre les devants, Metz sait faire. Tuer un match, c’est plus compliqué. Lejeune a essayé de loin (57e ), Bourgeois s’est offert trois reprises d’affilée en vain (64e ) et Ngbakoto a raté son doublé d’une tête mal cadrée (74e ) mais rien n’y a fait. Conséquence logique : Rouen a commencé à croire en sa chance. Les Normands ont d’ailleurs été proches de l’égalisation sur une tentative de Jahier repoussée par le poteau (59e ), puis sur cette tête de Dugimont boxée par M’Fa (76e ). Leurs regrets se nicheront avant tout dans ces deux dernières occasions.
Metz, en revanche, peut savourer ce résultat qui enrichit sa série d’invincibilité. Voici sept journées que les hommes d’Albert Cartier n’ont plus perdu (cinq succès, deux nuls). Ces garçons sont en passe de reproduire leur début de saison, marqué par dix sorties sans défaite. Le contexte est sensiblement différent pourtant. A l’époque, les Grenats et leurs supporters ne savaient pas vraiment où ils mettaient les pieds. Aujourd’hui, tout le monde a compris que les Mosellans fonçaient vers la Ligue 2. Au pas de course.
Christian JOUGLEUX.