R.L. 28/04 : Metz diffère son plaisir
Publié : 28 avr. 2013, 06:14
Metz diffère son plaisir

Vainqueurs à Paris, les Messins préparent un autre tour d’honneur, vendredi, à Saint-Symphorien. Photo Anthony PICORÉ.
Le FC Metz devra valider sa montée ce vendredi, à domicile, contre le CA Bastia. Sa victoire sur le terrain du Paris FC n’a pas permis d’obtenir, mathématiquement, une promotion qui ne fait plus de doute.
Vendredi soir, 20h46. But de Diafra Sakho au stade Charléty. Metz est en Ligue 2. Pour une demi-heure. Quelques buts plus tard, du côté d’Amiens et de Bastia, et les Grenats restaient en National. La première occasion d’officialiser la montée n’était pas la bonne. Les coéquipiers de Kévin Lejeune ont pourtant assuré l’essentiel, une victoire contre le Paris FC, mais les autres résultats ont différé le plaisir. Le temps d’une semaine a priori.
Metz a donc procrastiné malgré lui. Il a remis à plus tard ce qu’il aurait pu célébrer en avance. En même temps, personne ne s’en est vraiment plaint. « Au moins, on ne pourra pas se croire en vacances », suggérait Grégory Proment. « On devra être un peu plus patient , prolongeait Albert Cartier. C ’est bien aussi de concrétiser la montée chez nous. » « Et c’est mieux comme ça », entérinait Anthony M’Fa.
Rendez-vous vendredi
La fête est donc programmée vendredi soir, à Saint-Symphorien, avec un signe du destin. L’année dernière, Metz s’était rendu à Bastia le 1er mai, pour imprimer les premières lignes de son avis mortuaire en Ligue 2 (3-0), quand son hôte célébrait sa promotion dans l’élite. Un an et deux jours plus tard, le club grenat reçoit la deuxième écurie de Haute-Corse pour valider sa résurrection et empêcher le CA Bastia d’y croire encore. « Il faudra aller chercher ce point qui nous manque mais ce n’est pas un match plié d’avance », prévient Albert Cartier.
En attendant ce jour d’ascension, un retour s’impose sur cette sympathique virée parisienne. Où le club de la capitale, avec une constance bienvenue, a confirmé l’impression de faiblesse qu’il avait déjà dégagée à Saint-Symphorien. A l’aller (3-0) comme au retour (0-2), son aveu d’impuissance fut criant. L’entraîneur et le capitaine lorrains n’ont rien dit d’autre mais ils l’ont fait en mots choisis. « Globalement, on n’est pas tombé sur une équipe très agressive », a poliment relevé Cartier. « On a passé une soirée assez tranquille », abondait Proment.
Charléty était grenat
Ce voyage d’agrément aura, au moins, permis d’apprécier quelques moments savoureux. Comme le premier coup franc de Diafra Sakho, qui a coïncidé avec l’ouverture du score et prouvé que l’attaquant pouvait aussi se poser en recours décisif dans cet exercice. Sans oublier cette formidable praline de Thibaut Bourgeois, un missile de 35 mètres dans la lucarne opposée. « Un but allemand , appréciait Cartier. On avait envie qu’il marque ce genre de but. Thibaut est fait pour ça. » Le joueur, pourtant, veut seulement classer cet exploit au deuxième rang de son podium personnel. « Je préfère quand même mon but contre Caen, en Ligue 2 », a-t-il avoué.
Pour finir, il s’impose d’évoquer l’invasion grenat de Charléty. A chaque occasion messine, les tribunes ont frémi. Elles étaient peu remplies, certes, mais majoritairement mosellanes. « On s’en est rendu compte avec le but de Diafra , a reconnu Proment. On avait déjà distribué pas mal d’invitations mais c’est sympa de voir que des gens nous suivent jusqu’à Paris. » « Cela prouve aussi que le club n’est pas mort , embrayait M’Fa. Le public continue de nous supporter à travers la France. »
Cette popularité s’appréciera vraisemblablement vendredi pour la validation mathématique de la montée. Accessoirement, Metz tentera aussi de décrocher sa quatrième victoire d’affilée. Pour une neuvième sortie sans défaite.
Christian JOUGLEUX.
Metz : que de regrets (CFA)
Sérieux pendant quatre-vingt-dix minutes, Metz pensait décrocher la victoire sur un penalty de Croizet à la 90e. Mais une tête de Gnahore à la 92e changea la donne…
Punis deux samedis de suite par Calvi (1-3), puis Amnéville (0-3), les Messins voulaient briser cette spirale négative hier soir à Ivry, 4e au coup d’envoi. Mais contre une formation francilienne aux qualités physiques indéniable, la réserve messine était promise à une soirée galère. Il n’en fut rien…
Dès les premières minutes, Ivry tentait de faire le jeu, sans parvenir toutefois à poser le pied sur le ballon. Si la première action chaude était à mettre à l’actif d’Ivry, sur un tir croisé côté droit, à l’entrée de la surface, de Lyachouti (18e ), les suivantes allaient être essentiellement lorraines. Cinq minutes après cette première alerte, Kehli dans une position identique, voyait le ballon flirter avec le poteau droit de Lejeune. A la 26e , sur un corner mal dégagé par la défense banlieusarde, Quemener héritait du cuir et d’une frappe tendue, obligeait le portier d’Ivry à une parade. Dans la foulée, Cornet de la tête n’était pas loin d’ouvrir le score (28e ). Sérieux et appliqués, les Messins continuaient leur excellente prestation du jour. Et à l’heure de jeu, Cornet semait la panique dans le côté droit de la défense de l’US Ivry, sans parvenir à trouver la faille. A la 68e minute, c’est Ivry qui n’était pas loin de réussir le coup parfait. Sur une erreur défensive, Brisset partait seul au but pour se présenter face à Didillon, ce dernier remportant son duel. Moins bien physiquement, Metz subissait alors les assauts stériles des Val-de-Marnais. Et à la 90e minute, une faute grossière dans la surface permettait à Croizet d’ouvrir le score sur penalty (0-1). Sur le coup d’envoi, Ivry partait à l’abordage et sur un dernier corner, Gnahore sautait plus haut que tout le monde pour offrir le nul aux siens (1-1, 90e + 2). Rageant !
IVRY - METZ : 1-1 (0-0)
Stade de Clerville. Arbitre : M. Tropéano. 50 spectateurs environ.
Buts pour Ivry : Gnahore (90e + 2) pour Ivry ; pour Metz : Croizet (90e sur pen.). Avertissements à Ivry : Lejeune (90e ).
IVRY : Lejeune (cap.) – Edouard (Lebrun, 81e ), Bassingha, Maxwell, Pakombe – Pastel (Gnahore, 64e ), Mahsas, Chebbi, Diene – Brisset, Lyachouti. Entraîneur : Pierre Mbappe.
METZ : Didillon – Donval, Coignard, Le, O’Shaughnessy – Sarr, Quemener (Saliu, 70e ), Bur (Sannier, 90e +1), Croizet (cap.) – Kehli, Cornet (Moukam, 88e ). Entraîneur : J. Pinot.

Vainqueurs à Paris, les Messins préparent un autre tour d’honneur, vendredi, à Saint-Symphorien. Photo Anthony PICORÉ.
Le FC Metz devra valider sa montée ce vendredi, à domicile, contre le CA Bastia. Sa victoire sur le terrain du Paris FC n’a pas permis d’obtenir, mathématiquement, une promotion qui ne fait plus de doute.
Vendredi soir, 20h46. But de Diafra Sakho au stade Charléty. Metz est en Ligue 2. Pour une demi-heure. Quelques buts plus tard, du côté d’Amiens et de Bastia, et les Grenats restaient en National. La première occasion d’officialiser la montée n’était pas la bonne. Les coéquipiers de Kévin Lejeune ont pourtant assuré l’essentiel, une victoire contre le Paris FC, mais les autres résultats ont différé le plaisir. Le temps d’une semaine a priori.
Metz a donc procrastiné malgré lui. Il a remis à plus tard ce qu’il aurait pu célébrer en avance. En même temps, personne ne s’en est vraiment plaint. « Au moins, on ne pourra pas se croire en vacances », suggérait Grégory Proment. « On devra être un peu plus patient , prolongeait Albert Cartier. C ’est bien aussi de concrétiser la montée chez nous. » « Et c’est mieux comme ça », entérinait Anthony M’Fa.
Rendez-vous vendredi
La fête est donc programmée vendredi soir, à Saint-Symphorien, avec un signe du destin. L’année dernière, Metz s’était rendu à Bastia le 1er mai, pour imprimer les premières lignes de son avis mortuaire en Ligue 2 (3-0), quand son hôte célébrait sa promotion dans l’élite. Un an et deux jours plus tard, le club grenat reçoit la deuxième écurie de Haute-Corse pour valider sa résurrection et empêcher le CA Bastia d’y croire encore. « Il faudra aller chercher ce point qui nous manque mais ce n’est pas un match plié d’avance », prévient Albert Cartier.
En attendant ce jour d’ascension, un retour s’impose sur cette sympathique virée parisienne. Où le club de la capitale, avec une constance bienvenue, a confirmé l’impression de faiblesse qu’il avait déjà dégagée à Saint-Symphorien. A l’aller (3-0) comme au retour (0-2), son aveu d’impuissance fut criant. L’entraîneur et le capitaine lorrains n’ont rien dit d’autre mais ils l’ont fait en mots choisis. « Globalement, on n’est pas tombé sur une équipe très agressive », a poliment relevé Cartier. « On a passé une soirée assez tranquille », abondait Proment.
Charléty était grenat
Ce voyage d’agrément aura, au moins, permis d’apprécier quelques moments savoureux. Comme le premier coup franc de Diafra Sakho, qui a coïncidé avec l’ouverture du score et prouvé que l’attaquant pouvait aussi se poser en recours décisif dans cet exercice. Sans oublier cette formidable praline de Thibaut Bourgeois, un missile de 35 mètres dans la lucarne opposée. « Un but allemand , appréciait Cartier. On avait envie qu’il marque ce genre de but. Thibaut est fait pour ça. » Le joueur, pourtant, veut seulement classer cet exploit au deuxième rang de son podium personnel. « Je préfère quand même mon but contre Caen, en Ligue 2 », a-t-il avoué.
Pour finir, il s’impose d’évoquer l’invasion grenat de Charléty. A chaque occasion messine, les tribunes ont frémi. Elles étaient peu remplies, certes, mais majoritairement mosellanes. « On s’en est rendu compte avec le but de Diafra , a reconnu Proment. On avait déjà distribué pas mal d’invitations mais c’est sympa de voir que des gens nous suivent jusqu’à Paris. » « Cela prouve aussi que le club n’est pas mort , embrayait M’Fa. Le public continue de nous supporter à travers la France. »
Cette popularité s’appréciera vraisemblablement vendredi pour la validation mathématique de la montée. Accessoirement, Metz tentera aussi de décrocher sa quatrième victoire d’affilée. Pour une neuvième sortie sans défaite.
Christian JOUGLEUX.
Metz : que de regrets (CFA)
Sérieux pendant quatre-vingt-dix minutes, Metz pensait décrocher la victoire sur un penalty de Croizet à la 90e. Mais une tête de Gnahore à la 92e changea la donne…
Punis deux samedis de suite par Calvi (1-3), puis Amnéville (0-3), les Messins voulaient briser cette spirale négative hier soir à Ivry, 4e au coup d’envoi. Mais contre une formation francilienne aux qualités physiques indéniable, la réserve messine était promise à une soirée galère. Il n’en fut rien…
Dès les premières minutes, Ivry tentait de faire le jeu, sans parvenir toutefois à poser le pied sur le ballon. Si la première action chaude était à mettre à l’actif d’Ivry, sur un tir croisé côté droit, à l’entrée de la surface, de Lyachouti (18e ), les suivantes allaient être essentiellement lorraines. Cinq minutes après cette première alerte, Kehli dans une position identique, voyait le ballon flirter avec le poteau droit de Lejeune. A la 26e , sur un corner mal dégagé par la défense banlieusarde, Quemener héritait du cuir et d’une frappe tendue, obligeait le portier d’Ivry à une parade. Dans la foulée, Cornet de la tête n’était pas loin d’ouvrir le score (28e ). Sérieux et appliqués, les Messins continuaient leur excellente prestation du jour. Et à l’heure de jeu, Cornet semait la panique dans le côté droit de la défense de l’US Ivry, sans parvenir à trouver la faille. A la 68e minute, c’est Ivry qui n’était pas loin de réussir le coup parfait. Sur une erreur défensive, Brisset partait seul au but pour se présenter face à Didillon, ce dernier remportant son duel. Moins bien physiquement, Metz subissait alors les assauts stériles des Val-de-Marnais. Et à la 90e minute, une faute grossière dans la surface permettait à Croizet d’ouvrir le score sur penalty (0-1). Sur le coup d’envoi, Ivry partait à l’abordage et sur un dernier corner, Gnahore sautait plus haut que tout le monde pour offrir le nul aux siens (1-1, 90e + 2). Rageant !
IVRY - METZ : 1-1 (0-0)
Stade de Clerville. Arbitre : M. Tropéano. 50 spectateurs environ.
Buts pour Ivry : Gnahore (90e + 2) pour Ivry ; pour Metz : Croizet (90e sur pen.). Avertissements à Ivry : Lejeune (90e ).
IVRY : Lejeune (cap.) – Edouard (Lebrun, 81e ), Bassingha, Maxwell, Pakombe – Pastel (Gnahore, 64e ), Mahsas, Chebbi, Diene – Brisset, Lyachouti. Entraîneur : Pierre Mbappe.
METZ : Didillon – Donval, Coignard, Le, O’Shaughnessy – Sarr, Quemener (Saliu, 70e ), Bur (Sannier, 90e +1), Croizet (cap.) – Kehli, Cornet (Moukam, 88e ). Entraîneur : J. Pinot.