Ten years after...
Publié : 12 mai 2013, 15:10
Non, il ne s’agit pas d’un hommage à Alvin Lee, récemment DCD, mais de se remémorer le mois de mai 2003, et précisément le 23 mai 2003.
Ce soir là, il fait beau, le stade St Symphorien est comble ou quasi (25913 spectateurs comptabilisés dont votre serviteur, pour une fois en TOB avec d’autres vénérables forumistes), les « groupes de supporters organisés » ont prévu tout un tas d’animations, bref c’est la fête, plutôt l’attente/l’espérance de la fête, puisqu’une victoire dans ce qui constitue le dernier match de cette saison 2002/2003 expédiera directement Metz en L1.
La victime désignée est le FC Gueugnon, équipe située dans le ventre mou du championnat, qui se déplace sans grande ambition et qui, d’ailleurs, ne fera pas illusion très longtemps, un premier but de Proment sur pénalty va enclencher la suite et ça va se terminer sur un 4/0 conclu par Jaeger.
Eh oui, Proment était là, c’est évidemment le seul grenat toujours présent aujourd’hui, enfin pas tout à fait, puisque sur le banc adverse officiait un certain Albert Cartier.
Et c’est à lui que je pensais quand j’ai rédigé ce titre qui a du faire froncer les sourcils au premier modo qui l’a lu (mais qu’est ce qu’il a encore inventé ?) , car c’est peu dire que ce ne fut pas son jour de gloire.
Le bon Albert se fit copieusement sifflé lors de l’annonce de la compo des équipes, hué lors de sa sortie des vestiaires et conspué sur son banc de touche, puis moqué au fur et à mesure que le score gonflait, car le public messin le tenait pour un des responsables, voire LE fautif number one de la relégation messine de l’année précédente après 35 ans ininterrompu de ce qui était alors la première division, mais aussi celui qui avait poussé à la roue qu’on signe des contrats mirifiques à Baticle, Meyrieu et Régis ( !) pour construire autour d’eux une équipe peut-être pas taillée pour jouer les premiers rôles en L1, mais pour « gagner quelque chose « avait pronostiqué Albert à Carlo Molinari. En fait la première conséquence a été de creuser un déficit quasi abyssal…
Et là donc 10 ans plus tard, AC devrait savourer sa « revanche » et ces instants où le stade sans doute pas à guichets fermés comme en 2003 l’ applaudira à tout le moins ou éventuellement scandera son nom !
En cette fin de saison 2003, le public a également acclamé les joueurs et le coach (JF), et le sentiment général était que le club réintégrait le rang qui lui revenait quasiment de droit, à savoir l’élite du foot hexagonal et donc cette année à l’échelon inférieur n’était qu’une parenthèse heureusement vite refermée.
Pourtant, 2 mois plus tard, on pouvait déjà se rendre compte que l’équipe qui débutait en L1 était moins forte que celle de ce mois de mai, puisque elle était amputée de son attaque, Adebayor transféré à Monaco pour équilibrer un tant soi peu les comptes et Niang à Strasbourg, le club messin étant dans l’incapacité de s’aligner sur les conditions financières proposées par le club alsacien au club troyen, « propriétaire » du joueur sénégalais.
Mais bon, se disait le supporter de base, il y a 7/8 joueurs sortis de la formation messine, Marchal, Morisot, Proment joueurs confirmés ou d’autres qui commencaient à pointer leur nez en équipe 1, Beria, Obraniak, Renouard, plus tard Signorino çà plus le talent de JF pour faire prendre la mayonnaise plus quelques joueurs recrutés « malins » (Moreno par exemple), ca devrait passer sans problème.
Même si beaucoup se doutait bien qu’une épopée genre 97/98 était peu probable, personne ne se doutait alors que Metz, du fait de sa situation financière allait en être réduit à vendre au fur et à mesure des saisons tous ses meilleurs jeunes pour simplement survivre, ce qui allait aboutir en 2012 à la relégation en National, après plusieurs années à faire l’ascenseur L1/L2.
Donc 10 ans plus tard, quelles sont les perspectives ?
Là, on peut aussi raisonnablement pensé que cette année en National n’était qu’une année de transition par ailleurs fort bien assumée (le club a toujours été dans les 3 premiers), perso, j’en avais sinon la certitude absolue, du moins une grande confiance, puisque dès le mois d’aout lors du match de CDL contre Sedan j’avais accompli le périple en vélo Haute-Marne Metz que je me suis promis de faire chaque saison où le club monte.
Financièrement, le club vient seulement d’apurer ses comptes, même « on » perd encore un peu d’argent, mais on a les bases pour repartir, même si il faudra encore vendre un ou deux joueurs (Ngbakoto est mon prono dans ce domaine), le club peut même espérer avoir des bonnes surprises avec ces transferts de « 2ème génération » (Pjanic par exemple), du coup, si sur le terrain, il y a des résultats, le club va pouvoir recommencer à grandir, mais bon, je crois qu’il va falloir être patient !
En tout cas, une chose est certaine : vendredi prochain, 10 ans après, la météo sera nettement moins bonne qu’en 2003 !
Ce soir là, il fait beau, le stade St Symphorien est comble ou quasi (25913 spectateurs comptabilisés dont votre serviteur, pour une fois en TOB avec d’autres vénérables forumistes), les « groupes de supporters organisés » ont prévu tout un tas d’animations, bref c’est la fête, plutôt l’attente/l’espérance de la fête, puisqu’une victoire dans ce qui constitue le dernier match de cette saison 2002/2003 expédiera directement Metz en L1.
La victime désignée est le FC Gueugnon, équipe située dans le ventre mou du championnat, qui se déplace sans grande ambition et qui, d’ailleurs, ne fera pas illusion très longtemps, un premier but de Proment sur pénalty va enclencher la suite et ça va se terminer sur un 4/0 conclu par Jaeger.
Eh oui, Proment était là, c’est évidemment le seul grenat toujours présent aujourd’hui, enfin pas tout à fait, puisque sur le banc adverse officiait un certain Albert Cartier.
Et c’est à lui que je pensais quand j’ai rédigé ce titre qui a du faire froncer les sourcils au premier modo qui l’a lu (mais qu’est ce qu’il a encore inventé ?) , car c’est peu dire que ce ne fut pas son jour de gloire.
Le bon Albert se fit copieusement sifflé lors de l’annonce de la compo des équipes, hué lors de sa sortie des vestiaires et conspué sur son banc de touche, puis moqué au fur et à mesure que le score gonflait, car le public messin le tenait pour un des responsables, voire LE fautif number one de la relégation messine de l’année précédente après 35 ans ininterrompu de ce qui était alors la première division, mais aussi celui qui avait poussé à la roue qu’on signe des contrats mirifiques à Baticle, Meyrieu et Régis ( !) pour construire autour d’eux une équipe peut-être pas taillée pour jouer les premiers rôles en L1, mais pour « gagner quelque chose « avait pronostiqué Albert à Carlo Molinari. En fait la première conséquence a été de creuser un déficit quasi abyssal…
Et là donc 10 ans plus tard, AC devrait savourer sa « revanche » et ces instants où le stade sans doute pas à guichets fermés comme en 2003 l’ applaudira à tout le moins ou éventuellement scandera son nom !
En cette fin de saison 2003, le public a également acclamé les joueurs et le coach (JF), et le sentiment général était que le club réintégrait le rang qui lui revenait quasiment de droit, à savoir l’élite du foot hexagonal et donc cette année à l’échelon inférieur n’était qu’une parenthèse heureusement vite refermée.
Pourtant, 2 mois plus tard, on pouvait déjà se rendre compte que l’équipe qui débutait en L1 était moins forte que celle de ce mois de mai, puisque elle était amputée de son attaque, Adebayor transféré à Monaco pour équilibrer un tant soi peu les comptes et Niang à Strasbourg, le club messin étant dans l’incapacité de s’aligner sur les conditions financières proposées par le club alsacien au club troyen, « propriétaire » du joueur sénégalais.
Mais bon, se disait le supporter de base, il y a 7/8 joueurs sortis de la formation messine, Marchal, Morisot, Proment joueurs confirmés ou d’autres qui commencaient à pointer leur nez en équipe 1, Beria, Obraniak, Renouard, plus tard Signorino çà plus le talent de JF pour faire prendre la mayonnaise plus quelques joueurs recrutés « malins » (Moreno par exemple), ca devrait passer sans problème.
Même si beaucoup se doutait bien qu’une épopée genre 97/98 était peu probable, personne ne se doutait alors que Metz, du fait de sa situation financière allait en être réduit à vendre au fur et à mesure des saisons tous ses meilleurs jeunes pour simplement survivre, ce qui allait aboutir en 2012 à la relégation en National, après plusieurs années à faire l’ascenseur L1/L2.
Donc 10 ans plus tard, quelles sont les perspectives ?
Là, on peut aussi raisonnablement pensé que cette année en National n’était qu’une année de transition par ailleurs fort bien assumée (le club a toujours été dans les 3 premiers), perso, j’en avais sinon la certitude absolue, du moins une grande confiance, puisque dès le mois d’aout lors du match de CDL contre Sedan j’avais accompli le périple en vélo Haute-Marne Metz que je me suis promis de faire chaque saison où le club monte.
Financièrement, le club vient seulement d’apurer ses comptes, même « on » perd encore un peu d’argent, mais on a les bases pour repartir, même si il faudra encore vendre un ou deux joueurs (Ngbakoto est mon prono dans ce domaine), le club peut même espérer avoir des bonnes surprises avec ces transferts de « 2ème génération » (Pjanic par exemple), du coup, si sur le terrain, il y a des résultats, le club va pouvoir recommencer à grandir, mais bon, je crois qu’il va falloir être patient !
En tout cas, une chose est certaine : vendredi prochain, 10 ans après, la météo sera nettement moins bonne qu’en 2003 !