
L’émotion de Grégory Proment était palpable, vendredi soir, au moment de saluer les supporters messins. Photo Anthony PICORÉ
Les Messins, battus par Cherbourg (1-3), vendredi, ont effectué leur dernier tour de piste de la saison à Saint-Symphorien. Était-ce également la dernière apparition de leur capitaine ? La question reste en suspens.
L’accolade a duré plus que de coutume. Appelé par Albert Cartier a rejoindre le banc de touche à un quart d’heure du coup de sifflet final, vendredi, Grégory Proment est tombé dans les bras de son entraîneur. L’émotion des deux hommes était palpable. Tout comme celle de Gaëlle, l’épouse du capitaine messin, qui avait fait spécialement le déplacement de la région caennaise avec deux des quatre enfants du couple.
Cérémonie d’adieu ? Quelques minutes après avoir effectué un tour d’honneur en compagnie de ses partenaires, l’intéressé est volontairement resté vague : « Si je continue l’année prochaine ? Franchement, je n’en sais rien », a ainsi glissé le milieu de terrain de trente-quatre ans. Albert Cartier ne s’est pas montré plus disert, expliquant, lui aussi, qu’il n’avait « aucune idée » concernant l’avenir de son joueur tout en rappelant ses « qualités sportives et humaines. Quoi qu’il arrive, Greg avait droit à l’hommage du public à l’occasion de ce dernier match à domicile. C’est la moindre des choses après ce qu’il a amené au club cette saison ».
Et c’est debout que les 18 545 spectateurs installés dans les tribunes de Saint-Symphorien, avant-hier, ont salué le capitaine exemplaire du FC Metz, scandant son nom durant de longues minutes. « Cette ovation m’a évidemment fait plaisir », a simplement commenté le natif de Cormeilles-en-Parisis, dans le Val-d’Oise.
Entièrement dévoué à la cause messine, Grégory Proment est devenu, en l’espace d’une saison, l’un des symboles de la reconstruction de son club formateur qu’il avait quitté en 2006 dans la confusion. « Je n’ai peut-être pas fait ma meilleure saison, note-t-il, mais on a rempli l’objectif. » Celui qui consistait à retrouver la Ligue 2 et ainsi redonner un peu plus de relief à une équipe du FC Metz qui avait, selon une formule signée de son ancien coéquipier messin, Robert Pirès, « touché le fond » au détour d’une funeste soirée en Avignon il y a un peu plus d’un an.
Capitaine exemplaire
Aux côtés d’Albert Cartier, de quelques cadres et d’une jeunesse aussi fougueuse qu’inexpérimentée, Grégory Proment a ainsi endossé sans sourciller les panoplies de chef de meute, de grand frère, de vieux routard et de conseiller spécial. Au sein du vestiaire lorrain, tous, sans exception, n’ont eu de cesse de souligner l’exemplarité de leur capitaine, auteur de deux buts cette saison et toujours présent au sein du groupe même lorsqu’il était blessé.
Reste maintenant à savoir si l’ultime sortie des hommes d’Albert Cartier du côté de Boulogne, vendredi prochain en clôture du championnat, sera également la dernière de Grégory Proment sous la tunique grenat. En juin 2012, ce dernier avait paraphé un contrat d’un an plus un « si affinités ». Aujourd’hui, pas moins qu’hier, cette communion ne fait aucun doute. Mais l’homme, plus que le joueur, peut-il simplement se contenter d’une année supplémentaire crampons aux pieds ? S’inscrire dans la durée au sein de son « club de cœur » serait sans aucun doute une option correspondant mieux à son éventuel choix de vie et celui de sa famille. Seul l’intéressé connaît la réponse. Et même les plus hardis supporters messins restent, aujourd’hui, « bien perplexes » quand beaucoup ne peuvent encore se « résoudre aux adieux ».
Jean-Sébastien GALLOIS.
Pires : « Le haut niveau, c’est fini »
État civil
Né le 29 octobre 1973 à Reims (Marne). Marié, père de trois enfants (7, 5 et 2 ans).
Carrière de joueur
Footballeur professionnel de 1993 à 2011 : 228 matches en Ligue 1 (51 buts) dont 162 avec le FC Metz (43 buts) ; 198 matches en Premier League (62 buts) ; 103 matches en Liga (13 buts).
Poste : Milieu de terrain offensif.
Clubs : Reims Sainte-Anne, Stade de Reims, Metz (centre de formation, 1992-1993), Metz (1993-1998), Marseille (1998-2000), Arsenal (Angleterre, 2000-2006), Villarreal (Espagne, 2006-2010), Aston Villa (Angleterre, 2010-2011).
Équipe de France : moins de 20 ans (5 sélections, 1 but), Espoirs (22 sélections, 8 buts), A (79 sélections, 14 buts).
Palmarès . En club : vainqueur de la Coupe de la Ligue (Metz, 1996); vice-champion de France (Metz, 1998; Marseille, 1999); finaliste de la Coupe UEFA (Marseille, 1999); champion d’Angleterre (Arsenal, 2002 et 2004); vainqueur de la Coupe d’Angleterre (Arsenal, 2003 et 2005); finaliste de la Ligue des Champions (Arsenal, 2006); vice-champion d’Angleterre (Arsenal, 2001, 2003 et 2005); vice-champion d’Espagne (Villareal, 2008). En sélection : vainqueur de la Coupe du monde (1998); vainqueur du championnat d’Europe (2000); vainqueur de la Coupe des Confédérations (2001, 2003).
• Robert Pirès est-il un retraité du football ? « Le très haut niveau, c’est fini. L’Europe, c’est fini. Je suis sur un projet sur un continent lointain. Donc j’attends. Mais à bientôt quarante ans, c’est normal. »
• Avez-vous envie d’évoluer au sein d’un club amateur ? « Non. »
• Quel est le pire souvenir de votre carrière ? « Perdre le titre de champion de France, que ce soit avec Metz en 1998 ou avec Marseille la saison d’après. Ce qui a fait mal aussi, c’est la défaite en finale de la Ligue des Champions avec Arsenal (2006) et celle avec Marseille en finale de la Coupe de l’UEFA (1999). »
• Votre plus forte émotion ? « Le summum a été le jour où DD (Didier Deschamps) a soulevé la Coupe du monde parce que, pour moi, c’était inimaginable quand j’étais petit. Deux ans après, tu es champion d’Europe et, derrière, on a gagné quelques trophées avec Arsenal... Étant jeune, je ne pensais pas faire une carrière comme celle-ci. »
• Envisagez-vous une carrière d’entraîneur ? « Pour l’instant, non. C’est trop de soucis, trop de travail (rires). Pour cela, il faut les diplômes et, pour le moment, ce n’est pas mon objectif. »
• Pourquoi avoir voulu tenter l’expérience en Inde ? « Le projet était bien : c’était un mini-championnat de dix semaines. J’ai bien aimé la manière dont ça s’est passé, un peu à l’américaine, à la draft. Il y avait une grande salle avec les présidents en face et chacun pouvait choisir son joueur et son entraîneur. Tout le monde connaissait le prix auquel j’avais été acheté, 605 000 €. Ça, c’était dans ma poche ! Je trouvais l’idée originale. Malheureusement, ça ne s’est pas fait. »
• Le football, en tant que joueur, vous manque-t-il ? « Il y a des moments précis où ça me manque. Comme mercredi : j’étais à Amsterdam pour suivre la finale de la Ligue Europa entre Chelsea et Benfica. »
• Supportez-vous encore d’entendre : muscle ton jeu, Robert ? « Je l’ai encore entendu à Gandrange, jeudi. C’est une phrase qui a marqué mais, moi, j’ai plutôt pris ça à la rigolade. »
• Faites-vous encore des cauchemars sur cette finale de Ligue des champions 2006 ? Voulez-vous toujours « tuer ce salopard de Lehmann » (l’Allemand avait été expulsé et Arsène Wenger avait remplacé Robert Pires pour faire entrer le gardien remplaçant) ? « C’était de l’humour. En plus, je l’ai vu il y a quinze jours. Si j’en veux à quelqu’un, c’est à l’arbitre. Sur l’action qui a suivi, Giuly récupère le ballon et marque. L’avantage aurait été bien... »
• Quelle empreinte pensez-vous avoir laissé dans le football français ? « Celle d’avoir accompli une certaine mission, d’avoir apporté ce que l’on m’avait appris au sein de l’équipe de France. Quand tu as joué 79 fois pour elle, ce n’est plus du hasard, mais du travail et de la reconnaissance. »
« Je suis dispo ! »
• Même en National, avez-vous suivi de près la saison du FC Metz ? « Bien entendu ! J’ai suivi de très près le duel à distance entre Créteil et Metz. Les Messins, à tous les étages, ont su faire les efforts nécessaires pour vite remonter en Ligue 2. Le tout en s’appuyant, notamment, sur les jeunes du centre de formation. C’est bien ! Quand l’accession a été mathématiquement acquise, ce fut, pour moi, un réel soulagement. »
• Voyez-vous les Messins remonter en Ligue 1 rapidement ? « Je le souhaite ! Financièrement, cela ferait du bien au club. Mais laissons déjà les dirigeants effectuer le casting pour la saison prochaine. »
• Beaucoup de supporters ont espéré que vous terminiez votre carrière à Metz. L’opportunité s’est-elle présentée ? « Oui, en janvier 2012. Mais j’ai décliné l’offre des dirigeants messins. Non pas pour une question d’argent, je tiens à le préciser ! En fait, je n’avais pas envie de connaître un éventuel échec au regard de l’image que j’ai laissé à Metz, un club où j’ai été aimé. J’ai donc estimé qu’il était important de rester sur du positif. »
• Que gardez-vous de vos années sous la tunique grenat ? « Tellement de choses ! J’ai passé six années fantastiques qui m’ont permis de progresser, de grandir grâce à des personnes comme Joël Muller ou Carlo Molinari qui m’ont fait confiance. En fait, le seul point négatif, c’est d’avoir été privé du titre de champion de France à la différence de buts ( en 1998 ). Ça, c’est horrible ! »
• De quelle manière, à l’avenir, pourriez-vous donner un coup de main à votre club formateur ? « Pourquoi pas un rôle d’ambassadeur comme c’est déjà le cas avec Arsenal ? Je l’ai déjà dit à Carlo ( Molinari ) : si le club a besoin de moi pour l’image, je suis dispo ! »
« Intimement lié au FC Metz »
« Les gens pensent que depuis que j’ai quitté Metz, j’ai tourné la page, tourné le dos au club et à la région. Ce n’est pas vrai ! Pas du tout ! Au contraire ! L’an passé quand le FC Metz est tombé en National, je vous assure que j’étais super-triste. Cela m’a fait terriblement mal au cœur de voir ce club que j’aime toucher le fond. Je ne vis plus ici, mais je reste intimement lié au FC Metz et à la Lorraine. »
« Je ne suis pas à l’aise devant la caméra... »
• Des plans précis pour votre reconversion ? Une carrière d’acteur ? « Moi, acteur ? Non, je ne suis pas à l’aise devant la caméra. Je suis actuellement consultant télé et radio. Ça me plaît beaucoup. Je ne critique jamais les joueurs. En tant qu’ancien, je sais que ça fait mal. Je préfère expliquer pourquoi untel ou untel réussit ou pas. »
• Vos relations avec la presse ? « Plutôt bonnes. Je pars du principe que les journalistes ont besoin et de moi et j’ai besoin d’eux. Je n’ai même jamais empêché un paparazzi de me photographier sur la plage. »
• Avez-vous toujours des attaches à Metz ? « Bien sûr ! J’ai souvent Carlo Molinari au téléphone et j’ai toujours gardé contact avec mes amis. J’ai même investi dans l’immobilier à Metz. »
• Vous êtes à la tête d’un empire financier. Êtes-vous d’accord pour payer plus d’impôts ? « Aujourd’hui, avec ma femme, nous avons décidé de vivre à Londres pour nos enfants, pas pour fuir le fisc. Rassurez-vous, je ne rechigne pas à payer mes impôts. J’en paie en France et en Angleterre... C’est le jeu quand tu gagnes de l’argent ! »
• Journée type, actuellement, de Robert Pires ? « C’est un marathon ! La preuve, je dois remonter à Londres pour une campagne de pub, et lundi, je dois être à Milan pour représenter Arsenal. Je ne m’ennuie jamais. »
• Quel père de famille êtes-vous ? « Plutôt souple tout en sachant être sévère quand il le faut. »
• Sans foot, qu’auriez-vous fait de votre vie ? « Je n’avais pas de plan B. Je rêvais d’être footballeur depuis mon enfance. »
• Appréhendez-vous la crise de la quarantaine ? « Pas du tout. Ni même celle de la cinquantaine. Je suis en bonne santé et je peux encore jouer en foot. Que demander de plus ? »
« Paris, un beau champion »
• Quel championnat vous a le plus marqué ? « L’Angleterre. C’est un championnat rigoureux, intense, avec de l’impact. En plus, avec Arsenal, on jouait tous les trois jours. J’ai eu une adaptation difficile mais Arsène Wenger m’a apporté sa sérénité, son calme. »
• Vous sentez-vous proche d’un joueur en activité ? « Plutôt Franck Ribéry. On a joué à Metz, on avait un peu le même style, on jouait à gauche, on aime dribbler, on a mis quelques buts et on portait le même numéro. »
• Quel regard posez-vous sur le PSG et la Ligue 1 ? « Paris a atteint son objectif et c’est normal. Personne ne pouvait arrêter cette machine. Pour moi, c’est un beau champion. En plus, il va permettre de mieux médiatiser la Ligue 1, un championnat très dur. Les gens ont tendance à penser que c’est facile… »
• Sentez-vous des différences entre votre génération et la nouvelle ? « Les mentalités. Les jeunes veulent jouer et gagner beaucoup d’argent tout de suite alors qu’ils n’ont rien prouvé. En mon temps, il fallait prouver pour gagner de l’argent. »
• Un avis sur le comportement des Bleus à l’Euro ? « Quand tu représentes ton pays, il y a des comportements à éviter. Pour certains, c’est la continuité d’un passé assez lourd. C’est une éducation aussi. Je crois qu’il faut essayer de leur pardonner et leur parler surtout. »
• Avez-vous toujours une pensée émue pour Raymond Domenech ? « Non. Il a gâché ma fin de carrière chez les Bleus. Je ne tiens pas spécialement à le croiser mais si ça se fait, je lui serrerai la main. Je suis bien élevé. En plus, il détient un record. C’est le sélectionneur qui est resté le plus longtemps. Faudra m’expliquer… »
L’interview décalée
http://www.republicain-lorrain.fr/sport ... ew-decalee
• Votre rêve de gosse ? « Devenir footballeur professionnel. »
• Votre plus grosse bêtise ? « J’ai pris la voiture de mon père alors que je n’avais pas encore le permis. Aujourd’hui, je ne sais pas s’il est au courant d’ailleurs. »
• Un regret dans votre vie ? « J’en ai plusieurs, ils sont sportifs. Remporter le titre avec Metz, cela aurait été quand même pas mal. »
• À l’aise dans quelles fringues ? « Je m’adapte. En ce moment, c’est plutôt le costume. Le jean a tendance à rester à la maison. »
• Ce que vous détestez dans le football ? « Le football a évolué et la mentalité des jeunes joueurs avec. Détester, le mot est fort mais ça ne me plaît pas. »
• Un sport féminin te passionne-t-il ? « Le beach-volley ! »
• Votre qualité première en dehors des stades ? « Je suis gentil. J’ai été éduqué comme ça et je finirai sans doute comme ça. »
• Votre vilain défaut ? « Je suis têtu, comme beaucoup de Portugais. »
• Ce que vous ne supportez pas chez les autres ? « La jalousie. En France, on est des spécialistes. »
• Ce qui vous fait rire ? « J’aime aller voir des spectacles. Et je suis très bon public. Il ne m’en faut pas beaucoup. »
• Ce qui vous énerve dans le monde ? « Ma réponse ne va rien changer au monde mais beaucoup de choses m’énervent : les enfants maltraités, les femmes maltraitées, qu’elles n’aient pas non plus de liberté d’expression dans certains pays, les guerres, la faim… »
• Robert Pirès lors d’un jour de vacances ou de repos ? « Ma réponse tient en quatre lettres : rien. Je ne fais rien ! »
• Un livre de chevet ? « Ça n’engage que moi mais j’aime bien les livres de Marc Lévy. Je trouve qu’ils sont toujours passionnants. »
• Concert, théâtre ou cinéma ? « Je suis très concerts en ce moment. En même temps, c’est facile quand on habite à Londres. En une semaine, je viens de voir Pink et Beyoncé. D’ailleurs, Pink c’était énorme. »
• Amoureux, vous offrez quoi ? « Je n’attends pas la Saint-Valentin pour offrir des fleurs à ma femme. »
Le champion du cœur
L’histoire entre le FC Metz et Robert Pirès a été trop belle pour qu’elle appartienne à un passé révolu. La réalité « fabuleuse », vécue par ce héros de Saint-Symphorien, est devenue une légende dont on se délecte au quotidien. Oui, le sang grenat coule plus que jamais dans les veines de ce futur quadragénaire bon pied, bon œil, cœur en bandoulière. Car le n°7 des années glorieuses du club mosellan, malgré la conquête des sommets et le summum de la popularité atteint, est resté fidèle à sa nature. Londres, Milan, Paris ? Peu importe… Metz est ancré au plus profond de son être de mec gentil, sympa, ouvert. Robert Pirès appartient à cette catégorie de vrais champions qui n’oublient pas, qui savent tout de la signification du mot fidélité, qui allient avec talent l’humilité et un palmarès haut de gamme. Le football, au travers de ce personnage pétri de simplicité, mène à tout. Surtout au citoyen qui trouve normal de payer des impôts, à l’homme investi dans des œuvres caritatives, au père de famille trois fois comblé, au coéquipier exemplaire. Robert Pirès, ou l’histoire d’un adolescent « loin de s’imaginer une telle carrière », sans cesse en train d’avouer une totale reconnaissance envers ceux qui l’ont construit : de ses parents aux dirigeants en passant par ses entraîneurs. Sachant jongler avec les mots comme avec un ballon, il vante l’évidence avec un sourire chaleureux pour expliquer pourquoi il a réussi et pourquoi il charme encore autant son monde : « Le travail, l’éducation, le respect » On est loin du sportif écervelé ou du m’as-tu-vu d’une étouffante peoplemania.
Metz sans solution (CFA)
Condamnée à une descente en CFA2 la saison prochaine, la réserve messine a livré une prestation correcte, hier soir, du côté d’Aubervilliers (6e ). Dominateur dans le jeu, Aubervilliers attendait la dixième minute pour se créer une première occasion franche avec un tir en pivot de Boulila : vigilant, Didillon écartait le ballon en corner. Dans une rencontre peu emballante, Metz mettait le nez à la fenêtre. Moukan tentait sa chance à l’entrée de la surface (24e ), mais Essome de la jambe écartait le danger. Pénalisés par les sorties sur blessures de Niakaté (25e ) et Essome (37e ), les banlieusards continuaient à tenir le ballon. Ils finissaient par faire sauter le verrou lorrain juste avant le repos. Zelmati se trouvait esseulé sur le côté droit : le n°10 tentait sa chance d’une reprise de volée croisée. Puissante, sa frappe ne laissait aucune chance à un Didillon excellent auparavant (1-0, 45e ).
Au retour des vestiaires, les Messins affichaient un meilleur visage. Si la réussite n’était pas au rendez-vous, Cornet (55e ) ou encore Bur (58e ) n’étaient pas loin de trouver la faille. Trois minutes plus tard, Metz frôlait la correctionnelle sur un coup franc de Boulila sur la barre (61e ). C’était là la dernière véritable occasion franche.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : réception à l’Hôtel de Ville de Metz dans la matinée, suivie du coup d’envoi de la Graoully Cup (tournoi international U12) sur différents sites. Aujourd’hui : repos. Demain : repos. Mardi : une séance d’entraînement à 15h. Mercredi : une séance à 10h. Jeudi : une séance à 9h30 ; départ pour Boulogne à 15h. Vendredi : Boulogne - Metz à 20h. Samedi : décrassage à 9h30.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Cherbourg (37e journée de National), vendredi 17 mai : 1-3. Prochain match : Boulogne - Metz (38e et dernière journée), vendredi 24 mai à 20h.
À l’infirmerie. Après s’être entraînés à part la semaine dernière, Moussa Gueye (cuisse), Samy Kehli (ischio-jambiers) et Ahmed Kashi (cheville) pourraient retrouver le groupe mardi avant le dernier déplacement de la saison à Boulogne.
Suspendu. Aucun.
Buteurs. En National : Sakho ( 19 buts ) ; Ngbakoto ( 11 ) ; Keita ( 7 ) ; Bourgeois ( 5 ) ; Bussmann, Gueye ( 4 ) ; Sarr ( 3 ) ; Kehli, Proment ( 2 ) ; Cornet, Lejeune, Mané (transféré à Salzbourg), N’Doye ( 1 ).