Invaincu depuis six matches, Metz semble avoir trouvé son rythme de croisière. A confirmer lors des rendez-vous programmés d’ici à la trêve. Tour d’horizon des prochains obstacles.
Clermont
13 e avec 16 points (4 victoires, 4 nuls, 6 défaites). Metz - Clermont, le 26 novembre. L’équipe de Michel Der Zakarian a chuté. Avant de se présenter face à Nîmes, avant-hier, Clermont restait sur une série de trois matches sans défaite, agrémentée de deux victoires, à Vannes (1-2) et contre Istres (2-0). La venue de Nîmes (0-1) a interrompu l’élan d’une formation logée dans le ventre mou du classement, à cinq longueurs du premier relégable. Auteur d’un début de saison plus que difficile, Clermont a dû patienter jusqu’à la septième journée pour décrocher son premier succès, face à Strasbourg (3-0). S’il a marqué autant de buts que son prochain adversaire messin sur la totalité des quatorze matches déjà disputés (17), Clermont en a, en revanche, encaissé davantage (18 contre 15 pour Metz).
Arles-Avignon
3 e avec 24 points (6 victoires, 6 nuls, 2 défaites). Arles-Avignon - Metz, le 1 er décembre. C’est assurément LA bonne surprise de ce début de saison. Issue du National, l’équipe de Michel Estevan n’a perdu que deux fois depuis son arrivée dans l’antichambre de l’élite. Elle s’est, en parallèle, imposée à six reprises, la dernière fois pas plus tard que vendredi face à un prétendant à l’accession, Le Havre (1-0), au terme d’une semaine agitée et marquée par les soupçons de corruption dont elle fait l’objet. Ce succès a fait entrer Arles-Avignon dans le trio de tête, en troisième position, dans la roue des Normands. Sur la lancée d’une saison 2008-2009 qui l’a vu décrocher son billet pour la L2 in extremis, le FC Arles-Avignon étonne son monde. Reste à savoir s’il aura le coffre pour poursuivre sur ce rythme dans les mois à venir. Le test face à Metz devrait permettre d’avancer quelques éléments de réponse à ce sujet.
Ajaccio
12 e avec 17 points (4 victoires, 5 nuls, 5 défaites). Metz - Ajaccio, le 4 décembre. S’il est des Corses heureux cette saison, ce sont bien les Ajacciens. Loin des soucis rencontrés par leurs voisins bastiais, bons derniers, les joueurs d’Olivier Pantaloni ont négocié les quatorze premières journées sans faire trop de bruit, mais avec assez de conviction pour se tenir relativement éloigné de la zone rouge. La capacité d’Ajaccio à bien voyager y est pour beaucoup : les insulaires ont pris neuf de leurs dix-sept points loin de chez eux (3 victoires, 4 défaites). Metz est prévenu, même si son invincibilité en cours à Saint-Symphorien lui donne aujourd’hui l’avantage des pronostics.
Angers
14 e avec 16 points (4 victoires, 4 nuls, 6 défaites). Angers - Metz, le 18 décembre. Le club angevin est dans une situation comptable quasi identique à celle de Clermont. Cette ressemblance ne doit pas rassurer l’équipe de Jean-Louis Garcia : septième à l’issue du dernier exercice, Angers avait entamé le parcours suivant avec une ambition qui ne se lit pas, aujourd’hui, dans les résultats. Sa victoire face à Bastia, vendredi, lui a redonné un peu d’air. Il était temps : à la veille de la 14 e journée, Angers n’avait que 2 points d’avance sur le premier relégable guingampais.
Caen
1 er avec 31 points (9 victoires, 4 nuls, 1 défaite). Caen - Metz, le 22 décembre. Un coup de mou normand ? C’est en tout cas ce qui ressort des deux dernières apparitions caennaises. Invaincue lors des douze premières journées, l’équipe de Franck Dumas a cédé à Brest (2-0), avant d’être contrainte au nul sur ses terres par Tours (0-0), avant-hier. Signe d’une usure ou pas, cette baisse de régime intervient au bon moment pour ses poursuivants, et notamment pour Metz, qui rôde aujourd’hui à huit longueurs derrière le leader, attendu à Saint-Symphorien juste avant Noël…
L’ancien Messin Grégory Proment (à gauche) et Caen marquent le pas. Les leaders normands sont attendus à Saint-Symphorien le 22 décembre prochain. AFP
Cédric BROUT.
Publié le 08/11/2009