[RL du 04/06] Albert Baning : clap de fin
Publié : 04 juin 2013, 06:52
Albert Baning : clap de fin
Première recrue de l’été 2012, Albert Baning ne poursuivra pas son aventure avec le FC Metz selon nos informations. Après une première partie de saison plombée par les blessures, le milieu de terrain camerounais est apparu à quinze reprises (7 titularisations) en championnat. Par ailleurs, une décision quant à l’avenir messin (ou non) d’Ali Bamba devrait rapidement tomber, alors que les discussions se poursuivent concernant Bruno Cirillo et Grégory Proment.
José Pinot : « L’expérience nous a fait défaut »
Alors que les pros vont retrouver la Ligue 2 en août prochain, l’équipe réserve descend, quant à elle, d’un échelon et évoluera en CFA 2. Le point avec son entraîneur, José Pinot.
Malgré une seconde partie de saison satisfaisante, l’équipe réserve du FC Metz n’est finalement pas parvenue à sauver sa place en CFA. Comment expliquez-vous ce difficile épilogue ? « On savait dès le départ que ce championnat serait compliqué, notamment au regard de la très grande jeunesse de l’effectif composé d’une majorité de U19. Il s’agit de joueurs encore en phase d’apprentissage opposés, chaque week-end, à des adversaires de vingt-cinq, vingt-huit ans, dont beaucoup sont passés par des centres de formations. Par ailleurs, même s’il n’est pas question de se retrancher derrière cette excuse, nous avons été handicapés par de nombreuses blessures. De toute façon, en règle générale, les réserves professionnelles souffrent au sein de ce championnat. Une preuve ? Valenciennes, Auxerre, Nancy, Saint-Étienne, Caen, Lorient ou encore Le Havre évolueront également en CFA 2 à la reprise. »
• Avec un peu de recul, quel bilan tirez-vous de cet exercice 2012-2013 ? « N’oublions pas qu’en raison de la refonte des championnats nationaux, quatre équipes étaient concernées par la descente. Dans un championnat classique, avec deux relégations, nous aurions obtenu notre maintien ( Metz termine 16e devant Compiègne et Valenciennes ). Cela dit, c’est clairement une entame catastrophique qui a plombé notre saison (l es Messins n’ont obtenu leur premier succès qu’à la 13re jour née ). Et si nous sommes parvenus à redresser la barre après la trêve, mathématiquement c’était devenu trop compliqué. Globalement, dans le jeu, nous n’étions pas loin des autres équipes. Mais nous avons manqué d’efficacité, multiplié les petites erreurs et pas toujours su faire preuve de maîtrise comme en témoignent les nombreux buts encaissés en toute fin de match. Bref, l’expérience nous a fait défaut. »
« On s’est serré les coudes »
• À vos yeux, est-ce un handicap d’avoir une équipe réserve en CFA 2 alors que les pros retrouvent la Ligue 2, soit trois divisions en dessous ? « Nous avons déjà connu cette situation ( en 2009-2010 ). Au quotidien, cela ne change rien puisque le but de l’équipe réserve est de promouvoir les jeunes issus du centre de formation, de peaufiner leur apprentissage afin, qu’à terme, ils puissent être laissés à la disposition des pros. Après, concernant la compétition proprement dite, j’imagine que le niveau sera plus relevé que ces dernières années en raison de cette fameuse refonte des championnats. Ce n’est pas parce qu’on avait survolé le championnat il y a trois ans ( 25 victoires, 5 nuls, 1 défaite ) que ce sera à nouveau le cas. Au contraire ! Car la différence entre le CFA et le CFA 2 sera, je pense, minime. Mais les joueurs ont désormais un vécu, une expérience commune. Ils vont encore progresser. »
• Cela implique-t-il des bouleversements au niveau du centre de formation ? « Absolument pas ! Si, pour l’équipe pro, la descente en National s’est apparentée à une phase de transition, ce n’est pas du tout le cas du centre de formation. Rien n’a changé. En fait, si : les liens entre toutes les entités du club se sont un peu plus resserrés. On s’est serré les coudes. Encore plus fort. Mais l’objectif reste le même : amener nos jeunes vers l’équipe première. Nous travaillons cet apprentissage toute la semaine en remettant les compteurs à zéro chaque lundi. »
• Cette saison, quelques-uns ont d’ailleurs tiré leur épingle du jeu… « Tout à fait. C’est une réelle satisfaction de voir certains s’être imposés au sein du groupe professionnel, pendant que d’autres arrivent au terme de leur cycle de formation avec un contrat pro à la clé ( Philipps, Didillon, Lê… ).
Première recrue de l’été 2012, Albert Baning ne poursuivra pas son aventure avec le FC Metz selon nos informations. Après une première partie de saison plombée par les blessures, le milieu de terrain camerounais est apparu à quinze reprises (7 titularisations) en championnat. Par ailleurs, une décision quant à l’avenir messin (ou non) d’Ali Bamba devrait rapidement tomber, alors que les discussions se poursuivent concernant Bruno Cirillo et Grégory Proment.
José Pinot : « L’expérience nous a fait défaut »
Alors que les pros vont retrouver la Ligue 2 en août prochain, l’équipe réserve descend, quant à elle, d’un échelon et évoluera en CFA 2. Le point avec son entraîneur, José Pinot.
Malgré une seconde partie de saison satisfaisante, l’équipe réserve du FC Metz n’est finalement pas parvenue à sauver sa place en CFA. Comment expliquez-vous ce difficile épilogue ? « On savait dès le départ que ce championnat serait compliqué, notamment au regard de la très grande jeunesse de l’effectif composé d’une majorité de U19. Il s’agit de joueurs encore en phase d’apprentissage opposés, chaque week-end, à des adversaires de vingt-cinq, vingt-huit ans, dont beaucoup sont passés par des centres de formations. Par ailleurs, même s’il n’est pas question de se retrancher derrière cette excuse, nous avons été handicapés par de nombreuses blessures. De toute façon, en règle générale, les réserves professionnelles souffrent au sein de ce championnat. Une preuve ? Valenciennes, Auxerre, Nancy, Saint-Étienne, Caen, Lorient ou encore Le Havre évolueront également en CFA 2 à la reprise. »
• Avec un peu de recul, quel bilan tirez-vous de cet exercice 2012-2013 ? « N’oublions pas qu’en raison de la refonte des championnats nationaux, quatre équipes étaient concernées par la descente. Dans un championnat classique, avec deux relégations, nous aurions obtenu notre maintien ( Metz termine 16e devant Compiègne et Valenciennes ). Cela dit, c’est clairement une entame catastrophique qui a plombé notre saison (l es Messins n’ont obtenu leur premier succès qu’à la 13re jour née ). Et si nous sommes parvenus à redresser la barre après la trêve, mathématiquement c’était devenu trop compliqué. Globalement, dans le jeu, nous n’étions pas loin des autres équipes. Mais nous avons manqué d’efficacité, multiplié les petites erreurs et pas toujours su faire preuve de maîtrise comme en témoignent les nombreux buts encaissés en toute fin de match. Bref, l’expérience nous a fait défaut. »
« On s’est serré les coudes »
• À vos yeux, est-ce un handicap d’avoir une équipe réserve en CFA 2 alors que les pros retrouvent la Ligue 2, soit trois divisions en dessous ? « Nous avons déjà connu cette situation ( en 2009-2010 ). Au quotidien, cela ne change rien puisque le but de l’équipe réserve est de promouvoir les jeunes issus du centre de formation, de peaufiner leur apprentissage afin, qu’à terme, ils puissent être laissés à la disposition des pros. Après, concernant la compétition proprement dite, j’imagine que le niveau sera plus relevé que ces dernières années en raison de cette fameuse refonte des championnats. Ce n’est pas parce qu’on avait survolé le championnat il y a trois ans ( 25 victoires, 5 nuls, 1 défaite ) que ce sera à nouveau le cas. Au contraire ! Car la différence entre le CFA et le CFA 2 sera, je pense, minime. Mais les joueurs ont désormais un vécu, une expérience commune. Ils vont encore progresser. »
• Cela implique-t-il des bouleversements au niveau du centre de formation ? « Absolument pas ! Si, pour l’équipe pro, la descente en National s’est apparentée à une phase de transition, ce n’est pas du tout le cas du centre de formation. Rien n’a changé. En fait, si : les liens entre toutes les entités du club se sont un peu plus resserrés. On s’est serré les coudes. Encore plus fort. Mais l’objectif reste le même : amener nos jeunes vers l’équipe première. Nous travaillons cet apprentissage toute la semaine en remettant les compteurs à zéro chaque lundi. »
• Cette saison, quelques-uns ont d’ailleurs tiré leur épingle du jeu… « Tout à fait. C’est une réelle satisfaction de voir certains s’être imposés au sein du groupe professionnel, pendant que d’autres arrivent au terme de leur cycle de formation avec un contrat pro à la clé ( Philipps, Didillon, Lê… ).