RL 06/07 : Sylvain Marchal : « Je n’ai pas hésité »
Publié : 06 juil. 2013, 05:28
Le FC Metz tient son défenseur central d’expérience. Sylvain Marchal s’est engagé, hier, pour les deux prochaines saisons avec son club formateur et a rejoint dans la foulée ses nouveaux partenaires en Autriche. Impressions.

Il est arrivé en Autriche hier en début de soirée après avoir paraphé son contrat en milieu de journée. Et à peine avait-il posé le pied à Maria Alm, que Sylvain Marchal a revêtu la tenue officielle du FC Metz. Après avoir salué le staff et ses nouveaux partenaires, qui achevaient leur deuxième séance d’entraînement, la nouvelle recrue messine a effectué un footing d’une demi-heure en compagnie de Geoffrey Valenne, le préparateur physique du club à la Croix de Lorraine.
De notre envoyé spécial à Maria Alm
• Vous avez sans doute connu des journées plus calmes ? (Large sourire) « C’est vrai que cette journée a été longue. Pas particulièrement pénible, mais longue… J’ai décollé de Bastia à 6h du matin pour arriver en début de soirée dans ce cadre vraiment très sympa. Je suis heureux d’avoir rejoint mes nouveaux partenaires. Maintenant, au travail ! »
• Un heureux épilogue ? « Oui. Lorsque le FC Metz m’a clairement approché, je n’ai pas hésité une seule seconde. Mais il fallait que toutes les parties trouvent un terrain d’entente. Notamment du côté de Bastia puisqu’il me restait un an de contrat. Cela a pris un peu de temps, mais les dirigeants bastiais ont accepté de me libérer. Je les en remercie. »
• Qu’est-ce qui vous a poussé à quitter un club de Ligue 1, où l’on comptait sur vous, pour rejoindre la Ligue 2 et un club messin en pleine reconstruction ? « C’est justement le challenge qu’est en train de relever le FC Metz qui me plaît. Le club, au sein duquel j’ai été formé, a connu une période particulièrement compliquée et aujourd’hui il est sur le chemin du retour. J’ai envie de participer à ce nouveau chapitre, de le vivre pleinement. D’autant que j’ai toujours suivi les performances des Messins et mon expérience me laisse à penser que le potentiel dont dispose Metz, en termes de structure et de public notamment, n’a rien à envier à d’autres formations. »
« Une grosse remise en question »
• Le fait que vous ayez sérieusement envisagé de vous installer à Metz à l’issue de votre carrière a-t-il été une motivation supplémentaire ? « Ce n’était pas forcément lié au départ, mais puisque j’ai l’occasion de combiner mes aspirations personnelles et mes ambitions sportives, c’est parfait ! »
• Vos ambitions, justement, quelles sont-elles pour ces deux prochaines saisons ? « C’est tout d’abord une grosse remise en question. La solution de facilité aurait été d’honorer ma dernière année de contrat avec Bastia. Là, quelque part, je prends un risque. Mais je le répète, j’ai vraiment envie de participer à cette aventure qu’a débuté cette nouvelle génération. Du coup, j’espère apporter ma petite expérience à ce groupe assez jeune mais au sein duquel transpire un réel potentiel. »
• À propos d’expérience, le FC Metz a perdu Grégory Proment qui avait revêtu la panoplie de grand frère auprès des plus jeunes. Pensez-vous pouvoir tenir ce rôle ? « Chacun à sa propre histoire. Je crois qu’il ne serait pas judicieux de comparer. Ce que je sais, par contre, c’est que dans une saison, on a besoin de tout le monde : les jeunes ainsi que les vieux comme moi ( rire ). On ne m’a pas recruté pour ma fougue et ma jeunesse. Donc si je peux apporter ce soupçon d’expérience… De toute façon, une saison se construit et se réussit avec un collectif. Pas avec des individualités. »
• Le fait de connaître Albert Cartier a-t-il pesé dans la balance au moment de prendre votre décision ? « C’est forcément important de connaître son entraîneur. Dans le cas d’Albert, j’apprécie tout autant l’homme que l’entraîneur. Il me reste maintenant à faire plus ample connaissance avec mes nouveaux partenaires. Je vais profiter de cette fin de stage pour commencer mon intégration. »
Jean-Sébastien GALLOIS.
Séances studieuses
Après un voyage sans ballon, jeudi, les Messins ont rechaussé les crampons hier. Sans Maxwel Cornet qui a repris la direction de Metz afin de se plonger dans ses révisions.
En effet, alors que Thomas Didillon (série S, mention Bien) et Chris Philipps (série ES, mention Assez Bien) apprenaient, dans la matinée, qu’ils étaient les heureux récipiendaires du Baccalauréat, le jeune attaquant (série STG) a été invité à passer par la case rattrapage pour… moins d’un point.
De mise au point, il en a également été question sur la superbe pelouse de Maria Alm. Albert Cartier a, en effet, donné de la voix au court des différents exercices d’attaques-défenses organisés en fin d’après-midi. Débutée sous une forte pluie, la séance, très studieuse, s’est terminée sous le soleil et sans le milieu de terrain grec, toujours à l’essai, Aristidis Soiledis. Ce dernier, très légèrement touché au quadriceps, a été préservé. Reprise des hostilités, aujourd’hui, avec deux séances au programme.

Il est arrivé en Autriche hier en début de soirée après avoir paraphé son contrat en milieu de journée. Et à peine avait-il posé le pied à Maria Alm, que Sylvain Marchal a revêtu la tenue officielle du FC Metz. Après avoir salué le staff et ses nouveaux partenaires, qui achevaient leur deuxième séance d’entraînement, la nouvelle recrue messine a effectué un footing d’une demi-heure en compagnie de Geoffrey Valenne, le préparateur physique du club à la Croix de Lorraine.
De notre envoyé spécial à Maria Alm
• Vous avez sans doute connu des journées plus calmes ? (Large sourire) « C’est vrai que cette journée a été longue. Pas particulièrement pénible, mais longue… J’ai décollé de Bastia à 6h du matin pour arriver en début de soirée dans ce cadre vraiment très sympa. Je suis heureux d’avoir rejoint mes nouveaux partenaires. Maintenant, au travail ! »
• Un heureux épilogue ? « Oui. Lorsque le FC Metz m’a clairement approché, je n’ai pas hésité une seule seconde. Mais il fallait que toutes les parties trouvent un terrain d’entente. Notamment du côté de Bastia puisqu’il me restait un an de contrat. Cela a pris un peu de temps, mais les dirigeants bastiais ont accepté de me libérer. Je les en remercie. »
• Qu’est-ce qui vous a poussé à quitter un club de Ligue 1, où l’on comptait sur vous, pour rejoindre la Ligue 2 et un club messin en pleine reconstruction ? « C’est justement le challenge qu’est en train de relever le FC Metz qui me plaît. Le club, au sein duquel j’ai été formé, a connu une période particulièrement compliquée et aujourd’hui il est sur le chemin du retour. J’ai envie de participer à ce nouveau chapitre, de le vivre pleinement. D’autant que j’ai toujours suivi les performances des Messins et mon expérience me laisse à penser que le potentiel dont dispose Metz, en termes de structure et de public notamment, n’a rien à envier à d’autres formations. »
« Une grosse remise en question »
• Le fait que vous ayez sérieusement envisagé de vous installer à Metz à l’issue de votre carrière a-t-il été une motivation supplémentaire ? « Ce n’était pas forcément lié au départ, mais puisque j’ai l’occasion de combiner mes aspirations personnelles et mes ambitions sportives, c’est parfait ! »
• Vos ambitions, justement, quelles sont-elles pour ces deux prochaines saisons ? « C’est tout d’abord une grosse remise en question. La solution de facilité aurait été d’honorer ma dernière année de contrat avec Bastia. Là, quelque part, je prends un risque. Mais je le répète, j’ai vraiment envie de participer à cette aventure qu’a débuté cette nouvelle génération. Du coup, j’espère apporter ma petite expérience à ce groupe assez jeune mais au sein duquel transpire un réel potentiel. »
• À propos d’expérience, le FC Metz a perdu Grégory Proment qui avait revêtu la panoplie de grand frère auprès des plus jeunes. Pensez-vous pouvoir tenir ce rôle ? « Chacun à sa propre histoire. Je crois qu’il ne serait pas judicieux de comparer. Ce que je sais, par contre, c’est que dans une saison, on a besoin de tout le monde : les jeunes ainsi que les vieux comme moi ( rire ). On ne m’a pas recruté pour ma fougue et ma jeunesse. Donc si je peux apporter ce soupçon d’expérience… De toute façon, une saison se construit et se réussit avec un collectif. Pas avec des individualités. »
• Le fait de connaître Albert Cartier a-t-il pesé dans la balance au moment de prendre votre décision ? « C’est forcément important de connaître son entraîneur. Dans le cas d’Albert, j’apprécie tout autant l’homme que l’entraîneur. Il me reste maintenant à faire plus ample connaissance avec mes nouveaux partenaires. Je vais profiter de cette fin de stage pour commencer mon intégration. »
Jean-Sébastien GALLOIS.
Séances studieuses
Après un voyage sans ballon, jeudi, les Messins ont rechaussé les crampons hier. Sans Maxwel Cornet qui a repris la direction de Metz afin de se plonger dans ses révisions.
En effet, alors que Thomas Didillon (série S, mention Bien) et Chris Philipps (série ES, mention Assez Bien) apprenaient, dans la matinée, qu’ils étaient les heureux récipiendaires du Baccalauréat, le jeune attaquant (série STG) a été invité à passer par la case rattrapage pour… moins d’un point.
De mise au point, il en a également été question sur la superbe pelouse de Maria Alm. Albert Cartier a, en effet, donné de la voix au court des différents exercices d’attaques-défenses organisés en fin d’après-midi. Débutée sous une forte pluie, la séance, très studieuse, s’est terminée sous le soleil et sans le milieu de terrain grec, toujours à l’essai, Aristidis Soiledis. Ce dernier, très légèrement touché au quadriceps, a été préservé. Reprise des hostilités, aujourd’hui, avec deux séances au programme.