R.L 08/07 : Metz se brise les ailes
Publié : 08 juil. 2013, 07:45
Rapidement réduits à dix, les Messins ont tenu une mi-temps, hier en Autriche, face à une équipe de Salzbourg plus au point physiquement et techniquement (3-0). Le chantier est en cours.
Pour la deuxième sortie amicale de son équipe, hier face à Salzbourg, Albert Cartier avait concocté deux équipes que l’entraîneur voulait équilibrées. Au final, la formation ayant disputé les quarante-cinq premières minutes a mieux géré la situation, malgré un début de rencontre frileux.
De notre envoyé spécial à Eugendorf
Devant près de 1 500 spectateurs massés dans la tribune du sympathique stade d’Eugendorf, les Messins ont (trop) longtemps laissé le Red Bull déployer ses ailes. Dans les grandes largeurs. Le Brésilien Ramalho donnait ainsi le ton en expédiant sa reprise sur le poteau de Johann Carrasso (1re ) pendant que Sadio Mané se rappelait au bon souvenir de son ancienne équipe en servant idéalement le Péruvien Reyna dont la frappe était parfaitement captée par le gardien messin. Ce dernier a d’ailleurs été l’une des grandes satisfactions de la soirée. Car si Metz a regagné les vestiaires sur un score de 0-0, il n’y est pas étranger. Tour à tour, Mané (32e , 37e ) et Soriano (34e ) ont pu apprécier les réflexes de l’ex-Rennais.
Un brin crispés, commentant de nombreuses fautes, les Lorrains faisaient toutefois preuve d’envie malgré la fatigue accumulée par une semaine de stage intensif. À l’image de Kévin Lejeune et Bouna Sarr, très présents au milieu, ou d’un Ali Bamba propre en défense et audacieux offensivement.
Réduits à dix après la sévère exclusion de Romain Rocchi (24e ), les Messins sont ainsi peu à peu sortis de leur coquille et Diafra Sakho, très remuant devant, s’est procuré quelques occasions. Le Sénégalais s’est d’abord distingué de la tête sur un centre de Bamba (15e ) avant de choisir l’option collective avec Yves Angani au lieu de tenter sa chance (30e ). Kévin Lejeune avait également l’ouverture du score au bout du pied, mais sa frappe, après un beau numéro de Bouna Sarr, était trop écrasée (42e ).
« Beaucoup moins bien structurés »
« En première période, on a su se créer des occasions , retient Albert Cartier. Par contre, après la pause, nous ne sommes jamais vraiment parvenus à inquiéter notre adversaire. »
En effet, seul Keita, esseulé en pointe et trop discret par ailleurs, a sollicité Walke, le gardien allemand de la formation autrichienne (66e ). « Nous étions beaucoup moins bien structurés dans le jeu », poursuit l’entraîneur du FC Metz. En effet, ses joueurs ont beaucoup trop usé des passes en retrait et la jeune charnière O’Shaugnessy-Lê s’est montrée beaucoup moins sereine que celle formée par Philipps-Milan en première période (à noter que Sylvain Marchal, arrivé tardivement en stage, n’était pas sur la feuille de match). Résultat, Jakob Jantscher a fait parler sa puissance sur un coup franc excentré (1-0, 64e ) avant profiter d’une mauvaise relance de la défense messine pour envoyer un missile dans la lucarne gauche d’Anthony M’Fa (2-0, 73e ). Teigle parachevait le travail sur une action d’école (3-0, 80e ) et au milieu d’une arrière-garde lorraine bien naïve, malgré la très bonne prestation de Gaëtan Bussmann.
Certes, le Red Bull Salzbourg, qui reprend le championnat dans moins de deux semaines avant d’attaquer le tour préliminaire de la Ligue des Champions, est en avance sur sa préparation par rapport aux Messins. Mais ces derniers ont fait preuve de trop de déchets techniques pour rivaliser sur la longueur. « Le retard physique n’explique pas tout », conclut Albert Cartier autant agacé par le résultat que par « le manque de structure défensive » dont ont fait preuve ses joueurs en seconde période. Reste que ce FC Metz demeure une équipe en construction. Une équipe qui doit mettre à profit les prochaines semaines afin de consolider ses fondations.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Pour la deuxième sortie amicale de son équipe, hier face à Salzbourg, Albert Cartier avait concocté deux équipes que l’entraîneur voulait équilibrées. Au final, la formation ayant disputé les quarante-cinq premières minutes a mieux géré la situation, malgré un début de rencontre frileux.
De notre envoyé spécial à Eugendorf
Devant près de 1 500 spectateurs massés dans la tribune du sympathique stade d’Eugendorf, les Messins ont (trop) longtemps laissé le Red Bull déployer ses ailes. Dans les grandes largeurs. Le Brésilien Ramalho donnait ainsi le ton en expédiant sa reprise sur le poteau de Johann Carrasso (1re ) pendant que Sadio Mané se rappelait au bon souvenir de son ancienne équipe en servant idéalement le Péruvien Reyna dont la frappe était parfaitement captée par le gardien messin. Ce dernier a d’ailleurs été l’une des grandes satisfactions de la soirée. Car si Metz a regagné les vestiaires sur un score de 0-0, il n’y est pas étranger. Tour à tour, Mané (32e , 37e ) et Soriano (34e ) ont pu apprécier les réflexes de l’ex-Rennais.
Un brin crispés, commentant de nombreuses fautes, les Lorrains faisaient toutefois preuve d’envie malgré la fatigue accumulée par une semaine de stage intensif. À l’image de Kévin Lejeune et Bouna Sarr, très présents au milieu, ou d’un Ali Bamba propre en défense et audacieux offensivement.
Réduits à dix après la sévère exclusion de Romain Rocchi (24e ), les Messins sont ainsi peu à peu sortis de leur coquille et Diafra Sakho, très remuant devant, s’est procuré quelques occasions. Le Sénégalais s’est d’abord distingué de la tête sur un centre de Bamba (15e ) avant de choisir l’option collective avec Yves Angani au lieu de tenter sa chance (30e ). Kévin Lejeune avait également l’ouverture du score au bout du pied, mais sa frappe, après un beau numéro de Bouna Sarr, était trop écrasée (42e ).
« Beaucoup moins bien structurés »
« En première période, on a su se créer des occasions , retient Albert Cartier. Par contre, après la pause, nous ne sommes jamais vraiment parvenus à inquiéter notre adversaire. »
En effet, seul Keita, esseulé en pointe et trop discret par ailleurs, a sollicité Walke, le gardien allemand de la formation autrichienne (66e ). « Nous étions beaucoup moins bien structurés dans le jeu », poursuit l’entraîneur du FC Metz. En effet, ses joueurs ont beaucoup trop usé des passes en retrait et la jeune charnière O’Shaugnessy-Lê s’est montrée beaucoup moins sereine que celle formée par Philipps-Milan en première période (à noter que Sylvain Marchal, arrivé tardivement en stage, n’était pas sur la feuille de match). Résultat, Jakob Jantscher a fait parler sa puissance sur un coup franc excentré (1-0, 64e ) avant profiter d’une mauvaise relance de la défense messine pour envoyer un missile dans la lucarne gauche d’Anthony M’Fa (2-0, 73e ). Teigle parachevait le travail sur une action d’école (3-0, 80e ) et au milieu d’une arrière-garde lorraine bien naïve, malgré la très bonne prestation de Gaëtan Bussmann.
Certes, le Red Bull Salzbourg, qui reprend le championnat dans moins de deux semaines avant d’attaquer le tour préliminaire de la Ligue des Champions, est en avance sur sa préparation par rapport aux Messins. Mais ces derniers ont fait preuve de trop de déchets techniques pour rivaliser sur la longueur. « Le retard physique n’explique pas tout », conclut Albert Cartier autant agacé par le résultat que par « le manque de structure défensive » dont ont fait preuve ses joueurs en seconde période. Reste que ce FC Metz demeure une équipe en construction. Une équipe qui doit mettre à profit les prochaines semaines afin de consolider ses fondations.
Jean-Sébastien GALLOIS.