gigi57 a écrit :
Manuelisa a écrit :
Je lance ce (nouveau?) sujet pour 2 raisons :
- d'abord parce que je souhaite devenir arbitre au niveau district et ligue régionale après avoir du mettre un terme à ma "carrière" (grosse blessure),
- ensuite parce que j'ai lu beaucoup de commentaires négatifs sur le match de ce jour face à Saint-Etienne.
En tant qu'ancien joueur, j'ai ma vision de l'arbitrage, qui changera peut-être un peu après la formation que je dois suivre. Mais je souhaitais aussi connaître la vôtre, en tant que passionné du foot, ancien joueur, spécialiste (

), éducateur, arbitre vous-même, etc.
En gros, qu'attendez-vous d'un arbitre ? Que faut-il faire pour qu'il soit autant pardonné après une erreur qu'un joueur qui en commet aussi une, etc.
Merci de vos réponses, et je suis prêt bien évidemment à débattre de manière constructive avec vous toutes et tous!
Salut à toi
Pour n'y a pas de bons et de mauvais arbitres, il y'a simplement des hommes qui font le maximum pour prendre de bonnes décisions.
Sauf que la justesse d'un décision est souvent interprétée d'une façon différente en fonction de la couleur du maillot de l'équipe que le supporter lambda adule.
D'où ces conflits et ces débats sans fin.
Le problème du football, c'est la méconnaissance des règles. 90% des footeux n'y connaissent que dalle ou très peu.
Quelqu'un serait il capable de me citer les fautes passibles d'un coup franc direct/indirect ? Les motifs d'avertissement/d'exclusion.
Je vais prendre un exemple tout bête, severussss dans son post parle "de pied haut et de jeu dangereux donc pénalty."
C'est faux : Un jeu dangereux est sanctionné un coup franc indirect du moment ou la victime n'a pas été touchée. Si il y'a contact, on passe alors d'un CFI à un CFD et la faute est requalifiée non pas en jeu dangereux mais en "coup de pied à l'adversaire" (l'un des 10 fautes donnant lieu a un CFD).
Mon expérience au sifflet me fait dire que la meilleure des manières pour être respectée sur le terrain c'est d'être humain.
Un arbitre qui communique, explique certaines de ses décisions, souris, rigole avec les joueurs aura bien moins d'emmerdes qu'un arbitre qui se contente de siffler et de faire le petit gendarme.
Il faut également qu'il sache convenablement gérer ses émotions en manageant, les fortes têtes "à la gueule" mais sans faire de trop de social. (adaptabilité, prévention, répression).
Malheureusement, nos arbitres exerçant au niveau élite ne sont pas formés de la sorte. (LA DNA/DTA n'aime pas trop les gens à personnalité).
Du coup on se retrouve les dimanches avec des gars avec très peu de relationnel, froid, distant et surtout robotisés.
Vous aurez compris qu'en le soucis ne vient pas des arbitres mais de leur système de formation.
Tu veux faire carrière ? Ecoute ce que l'on te dit. Tais toi, adapte toi, mets ta personnalité de côté, passe de la pommade et soit meilleur sur le terrain que les mecs qui font comme toi.
Pour conclure le sujet, on prend souvent l'exemple de ce que l'on nomme "l'arbitrage à l'anglaise".
Etant de nature curieuse, j'ai donc tenté d'arbitrer à l'anglaise plusieurs fois.
Et une chose est sûr ! C'est que ce type d'arbitrage n'est pas compatible avec les joueurs que l'on trouve sur nos terrains.
Entre coquets, pleurnichards et râleurs, ça dégénère vite, très vite...