[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

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get_up_kids
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Re: DNA du 05/11/2009 : La vérité selon Gress

Messagepar get_up_kids » 05 nov. 2009, 19:52

Bosoleclown a écrit :
A l'époque de son départ de Metz il avait traité Carlo Molinari de plus grand plouc de la terre, je pense que le plouc c'est lui. Et de loin. Vu la façon qu'il a d'asséner SES vérités, qui sont souvent des contre vérités...
C'est clair déja y'à qu'a voir comment il s'habille et surtout sa coupe de cheveux au Gilbert pour voir qui est le plouc....
A côté de lui Molinari serait presqu'une fashion victime! :)

Séb

DNA du 06/11/2009 : Ce soir ou jamais

Messagepar Séb » 06 nov. 2009, 13:53

Quand le dernier de la Ligue 2, en l'occurrence le Racing, accueille le premier non-relégable, soit le FC Istres, l'enjeu de la soirée est limpide comme de l'eau de roche. La troupe de Pascal Janin, qui reste sur deux revers logiques, doit impérativement renouer avec le succès, sous peine de s'enfoncer durablement dans le marasme.

Image
Nicolas Fauvergue, à la lutte avec le Vannetais David Martot lors de la seule soirée victorieuse de la saison, tentera de doubler le capital succès. (Photo DNA - Johanna Leguerre)

En Alsace, la campagne anti-grippe n'est pas encore entrée dans sa phase active. Au Racing, pourtant, les joueurs n'arrêtent plus de se faire administrer des piqûres de rappel. En vain. Comme dans la chanson, les Strasbourgeois ont les genoux qui sont mous, les cuisses qui se raidissent, les guiboles qui flageolent, les tibias raplapla, etc.

« Ce match a fait du mal, plus qu'on ne l'avait pensé »

A Tours (1-0), l'autre mardi, la dose prescrite pour se prémunir contre une rechute n'était visiblement pas assez forte. Trois jours plus tard, les Bleus se vautraient chez le voisin messin, sur le même score. « Contrairement à ce que j'entends, on peut toujours tomber plus bas », prévenait Stéphane Cassard dans ces même colonnes, après avoir logiquement récupéré la lanterne rouge au soir de la treizième journée.
Il faut espérer que les paroles du « sage » soient entendues par tous ses coéquipiers. Et que le douloureux souvenir d'Istres, première équipe croisée en pleine torpeur estivale pour un déconcertant massacre à l'intensité inouïe - 6-1 au premier tour de la coupe de la Ligue : jeu, set et match... - agisse comme un douloureux aiguillon. Quitte à faire passer la piqûre d'un infirmier barbu au geste bourru pour une gentille partie de plaisir.
« Ce match a fait mal, plus qu'on ne l'avait pensé sur le moment », indique Pascal Janin, qui n'était à l'époque que l'adjoint de "l'ex". Celui-ci se répand d'ailleurs ces derniers temps avec force bruit sur toutes les ondes, en estimant avec aplomb n'avoir « aucune responsabilité » dans la situation actuelle du club. C'est osé. La formule chère à Michel Audiard, concernant justement ceux qui osent tout, serait ici très appropriée...
En cette période trouble sur les bords du Krimmeri, ressasser le passé ou donner de l'importance aux matamores n'a pas de sens. L'urgence de la situation dicte une toute autre attitude. Dernier, à quatre longueurs d'Istres, le Racing doit vaincre pour ne pas basculer prématurément dans un hiver sans fin.
« Il serait de mauvais effet de ne pas prendre les trois points, dit Pascal Janin avec son flegme habituel. Une contre-performance aurait des conséquences assez fâcheuses. » C'est peu de le dire. Sans trop risquer de se tromper, on peut même affirmer que le coach ne sera plus là pour distiller ses petites phrases pondérées en cas de revers - qui serait le sixième de sa liste personnelle, le septième en y ajoutant celui, inaugural, contre Châteauroux- ce soir.
Là encore, le sort du technicien ne constitue pas la priorité. Janin le dit lui-même, « ce sont les joueurs qui ont les clés. » Pour ouvrir le verrou défensif, le trousseau alsacien n'est hélas pas adapté. Autour d'un trident formé de Gargorov, Fauvergue et Ledy, le Racing espère retrouver la bonne formule pour créer le danger sur le but adverse.

Les Bleus vont peut-être finir par se rebeller

Dans un langage dont il est peu coutumier, Janin espère même « afficher suffisamment de qualités pour tordre » une équipe provençale ragaillardie par une nette victoire contre Sedan (3-1), après trois défaites de rang.
Revenir à une longueur du premier non-relégable, animé par la farouche volonté de ne pas retomber de là où il vient, à savoir le National, s'impose comme une nécessité. Les fesses rougies par toutes les claques et les innombrables piqûres administrées jusque-là, les Bleus vont peut-être finir par se rebeller. Espérons-le, en tout cas.

Sébastien Keller

Séb

Fauvergue le messie ?

Messagepar Séb » 06 nov. 2009, 13:54

Le grand attaquant est de retour. Son entraîneur compte sur lui pour remporter le sommet des mal-lotis.


JANIN SE DÉVOILE (UN PEU).

- Une fois n'est pas coutume, Janin a dévoilé quelques-unes de ses intentions pour le 14e rendez-vous de L 2 de la saison. Il a garanti qu'il alignerait Abadie sur le côté droit de la défense, en lieu et place de Maire, titularisé à Metz. De la même manière, il compte sur l'axe Gargorov-Fauvergue en attaque, en dépit des sorties quelconques du Bulgare la semaine passée. « Il a la capacité à voir juste et à donner les ballons, explique le technicien. Encore faut-il qu'il touche les ballons pour que son talent puisse parler. » Le retour de Fauvergue, victime d'une gastro-entérite à la veille du déplacement à Metz, est vu comme une bénédiction. « Le but c'est de tordre l'adversaire et il nous faut des atouts offensifs pour donner du souci à sa défense », considère Janin. Pour le reste, on peut tabler sur du classique. Mis au repos, Gueye ne sera pas du rendez-vous de la peur. A priori, même si Brahmia reste une alternative crédible, Janin fera confiance à Ledy, « capable de jouer à divers postes », et à Bezzaz, malgré l'enchaînement de déceptions que l'international algérien inspire. Fanchone réapparaît dans le groupe.

DEUX JEUNES AU POUVOIR.

- Pour en finir avec la vilaine série de trois défaites d'affilée, Henri Stambouli n'a pas hésité à mettre Chedli, El Bahri et Mesloub au rencart pour faire place nette à Fettouhi et Nouri. Ces derniers ont saisi leur chance et Istres a gagné face à Sedan (3-1). La tendance leur est favorable pour ce soir. Pour laver l'affront de l'humiliation du mois d'août (6-1 en Provence en coupe de la Ligue), le Racing serait néanmoins inspiré de garder un oeil vigilant sur Bégéorgi. L'ailier a fait le doublé la semaine passée et avait réussi le triplé le 1er août.

Fr.N.

Séb

DNA du 07/11/2009 : Juste essentielle

Messagepar Séb » 07 nov. 2009, 08:20

Trois semaines après sa première victoire de la saison arrachée contre Vannes, le Racing a doublé la mise, hier soir à la Meinau, aux dépens d'une faible équipe istréenne (2-0). Dix-huitièmes, les hommes de Pascal Janin sortent de la zone rouge. L'espoir renaît.

Image
Nicolas Fauvergue, à la lutte avec Agassa, le gardien istréen, a signé hier le premier doublé de sa carrière. (Photo DNA - Michel Frison)

Au moment de basculer dans la trêve internationale, qui verra les équipes de Ligue 2 décrocher trois semaines durant - prochain match à Dijon le 27 novembre -, le Racing est parvenu à redresser la tête. Hier soir, Nicolas Fauvergue et les siens ont mis un terme à leur série d'insuccès, qui courait sur trois journées, pour signer leur plus large et tranquille victoire de la saison.

L'indispensable
Fauvergue


Dire qu'il ne s'agit là que de la deuxième levée - en quatorze journées - suffit à tempérer les ardeurs, dans le carré des plus fidèles supporteurs des Bleus. Mais l'essentiel a été assuré, contre un FC Istres qui avait « tordu » le Racing le 1er août dernier, dramatique jour de rentrée, lors du premier tour de la coupe de la Ligue (6-1).
Si la claque provençale n'a pas été effacée, les hommes de Pascal Janin ont eu la lucidité de ne pas tendre l'autre joue. Pourtant, le déroulement du premier acte aurait pu laisser croire le contraire, tant les Bleus ont paru tendus par « l'enjeu, qui a pris le pas sur le jeu », comme le dit Janin.
Si redoutables l'été dernier, les attaquants provençaux, à l'image d'un Bégéorgi totalement hors sujet, ont été tendres comme des agneaux. « Notre première période a été catastrophique, déplore Henri Stambouli, le coach istréen. On a été un partenaire idéal pour une équipe fébrile. J'aurais voulu changer toute l'équipe à la pause. Au regard du manque d'enthousiasme et d'envie, il faut croire qu'on a laissé toutes nos valeurs à la maison. »
Les Bleus n'ont pas su tirer profit de l'indigence du promu. Trop maladroits, pas assez tranchants, ils proposent un triste spectacle, bégayent leur football et participent à l'ennui qui gagne les travées de la Meinau. Certes, un but injustement refusé à Gargorov pour une position de hors-jeu (19e') aurait dû décrisper l'ambiance. Mais le Racing ne met pas suffisamment de coeur à l'ouvrage pour bousculer son adversaire.
Comme souvent, c'est Nicolas Fauvergue qui extirpe les siens de l'impasse. D'une frappe décroisée, à la conclusion d'un mouvement collectif initié par Fanchone, l'attaquant prêté par Lille justifie son statut de joueur indispensable. A la demi-heure de jeu, le plus dur semble accompli.
Mais cette équipe-là peine à se débarrasser de ses vieux démons. Malgré la rentrée encourageante de Fanchone, porté disparu depuis le naufrage à Clermont (3-0), la défense s'expose au moindre courant d'air. « On a parfois manqué de sang froid dans les relances, dit Janin. Par moment on s'est affolé. On avait pourtant la possibilité de mettre deux ou trois buts de plus. Au lieu de cela, on est resté à distance de tir. »
Nicolas Fauvergue, auteur du premier doublé de sa carrière avant l'heure de jeu, ôte une grosse épine des pieds alsaciens. Intenable, l'attaquant manque le hat-trick dans la foulée sur une balle en cloche de Gargorov.

Trois semaines
de tranquillité


Les offensives strasbourgeoises, plus tranchantes, ne sont pas récompensées. Qu'importe, le Racing tient là un précieux succès qui lui permet de revenir à un point du FC Istres, premier non-relégable.
Au passage, Pascal Janin sauve sa place sur le banc et peut aborder la trêve l'esprit plus serein. L'apport d'un joker offensif, ardemment souhaité par le coach - « on a encore vu que l'on dépend trop de Nicolas », a-t-il rappelé -, pourrait permettre à cette équipe d'afficher un visage plus présentable dans les prochaines semaines.

Séb.K.

Séb

DNA du 09/11/2009 : Pour un Noël au balcon

Messagepar Séb » 09 nov. 2009, 06:42

Alors que le Championnat fait relâche jusqu'au 27 novembre, le Racing veut peaufiner durant les trois prochaines semaines son plan de bataille pour s'extirper de la zone rouge. Les cinq rencontres de L 2 programmées avant les fêtes doivent lui permettre de passer Noël au balcon.

Image
A l'image d'Yassine Bezzaz contre Istres, le Racing espère remonter la pente à grandes enjambées d'ici Noël. (Photo DNA - Michel Frison)

D'humeur égale dans la tourmente comme dans les périodes de répit, tout au moins en apparence, Pascal Janin a voulu raison garder, au lendemain de la victoire des siens contre Istres (2-0). « Je ne suis pas forcément soulagé, mais plutôt rassuré par la manière employée », disait l'entraîneur strasbourgeois, dont le sort dépendait quand même de l'issue de cette soirée.

«On a remédié à notre
impuissance en termes
d'animation offensive»


Car après deux revers de rang - contre Tours et à Metz (0-1 à chaque fois) -, l'homme à la moustache aurait certainement dû plier bagages en cas de nouvelle déconvenue face au premier non-relégable, distant de quatre longueurs au coup d'envoi.
Sur le terrain, ses hommes - tout particulièrement Nicolas Fauvergue, auteur du doublé et devenu son homme-lige -, ont donné du crédit à son discours tout en nuance.
« On ne s'était encore jamais créé autant d'occasions en quatre-vingt dix minutes, remarque-t-il. Bien sûr, l'équipe d'Istres ne semblait pas dans son assiette et était bonne à prendre sur ce match-là. Mais on a remédié à notre impuissance en termes d'animation offensive qui m'inquiétait lors des dernières rencontres. On ne peut pas être respecté par l'adversaire si on ne lui fait pas mal. »
Cette fois, les Bleus ont appuyé avec assez d'insistance sur la défense pour la faire plier, à défaut de provoquer la rupture. C'est ce que regrette Pascal Janin, conscient qu'il reste du pain sur la planche.
« Dans notre situation, même à deux à zéro, on n'est pas à l'abri, poursuit-il. Si Istres était revenu à un but, on aurait complètement paniqué. En fin de match, on a dégagé le ballon à l'emporte-pièce, alors que des relances propres nous auraient permis de développer des contres face à une équipe alors partie à l'abordage. »
Cette victoire, seulement la deuxième de la saison, permet à Janin de se « poser un peu moins de questions » et lui donne surtout du « temps pour bien travailler le contenu. »
La période de trois semaines avant la reprise du Championnat - le 27 novembre à Dijon -, agrémentée du match de Coupe de France à Biesheim, une semaine plus tôt (samedi 21 novembre à 18h), doit être propice aux ajustements, tant dans le secteur défensif que sur le front de l'attaque.
A ce titre, la « bonne rentrée de Jean-Alain » Fanchone, mis à l'écart depuis septembre et la dérouillée subie à Clermont (3-0), est encline à renforcer l'arrière-garde alsacienne. Aux abonnés absents depuis l'épisode de son transfert manqué vers Lille, le meilleur latéral gauche de L 2 l'an passé peut aussi apporter son écot à la construction du jeu.

«Faire toute une saison
seulement avec "Nico"
me paraît risqué»


La forme ascendante de Bezzaz et de Gargorov, autour de Fauvergue, constitue une autre source d'espoirs. En outre, Janin espère ardemment adjoindre un joker à son buteur, « même si c'est compliqué de trouver un bon joueur libre à cette période de l'année. »
Le constat du coach s'impose comme une évidence : « Faire toute une saison seulement avec "Nico" (Fauvergue) me paraît risqué. Le renfort devra être complémentaire, mais aussi capable de le remplacer avantageusement en cas de pépin.»
En attendant l'arrivée de l'homme providentiel, le coach espère déjà récupérer quelques joueurs actuellement à l'infirmerie. Dans l'ordre de réapparition, Stéphane Pichot sera à pied d'oeuvre ce matin. Quant aux retours de Magaye Gueye, Seïd Khiter et David Ledy, ils devraient être enregistrés au cours du mois.

«Récupérer un maximum
de points avant la trêve»


Ainsi remplumé, l'effectif strasbourgeois pourra se préparer à lancer l'assaut, lors des cinq dernières rencontres (*) de l'année. «A part Le Havre, nous rencontrerons des équipes de la seconde partie du tableau, donc a priori plus accessibles, souligne Janin. Il y a un effort à faire pour récupérer un maximum de points avant la trêve.»
Passer Noël au balcon, quelque part en milieu de tableau, après avoir fréquenté les bas-fonds, serait du meilleur effet. Cela permettrait surtout de parler d'autre chose que du maintien d'ici au printemps. Il y a un effort à faire, comme le dit Pascal Janin.

Sébastien Keller
(*) à Dijon (15e, 16 points), contre Bastia (20e, 9 pts), à Nîmes (9e, 20 pts), contre Guingamp (19e, 11 pts avant le match décalé de ce soir à Nantes), au Havre (2e, 24 pts)

Séb

DNA du 12/11/2009 : Juste un premier pas

Messagepar Séb » 12 nov. 2009, 15:51

Sans surprise, Strasbourg figure dans la liste des douze villes qui espèrent accueillir l'Euro-2016. Si elle a écarté hier les dossiers de Metz et de Montpellier, la Fédération française de football (FFF) n'a en revanche pas distingué les neuf "titulaires" des trois "remplaçantes". Le match ne fait que commencer.

Image
Selon cette illustration d'artiste qui figure dans le dossier de candidature, voilà ce à quoi pourrait ressembler la nouvelle Meinau. (Document remis)

C'est peu après seize heures, hier au siège parisien de la FFF, que le dossier strasbourgeois a pris un tour nouveau, passant du probable au concret. Aux côtés d'onze autres villes (*), la capitale européenne sait désormais qu'elle défendra les couleurs françaises dans le match qui l'oppose à l'Italie, la Turquie et le binôme suédo-norvégien pour l'organisation de l'Euro-2016.

Ries : « Nous n'avons
franchi qu'une demi-étape »

« C'est évidemment un sentiment de satisfaction qui domine, mais nous n'avons franchi qu'une demi-étape », relativise Roland Ries. La retenue du maire de Strasbourg s'explique essentiellement par le fait que le conseil fédéral n'a pas distingué dans les douze sites retenus les neuf qui seront titulaires.
Fatalement, trois villes "réservistes" verront le train de l'Euro partir sans elles, à condition que la France l'emporte le 28 mai 2010. Pour filer la métaphore du ballon rond, Strasbourg figure sur la feuille de match mais ne sait pas encore si elle débutera la rencontre ou prendra place sur le banc.
Sauf que dans cette compétition-là, on doute que les remplaçants aient la moindre chance de fouler le terrain de l'Euro. Mieux vaut donc gagner sa place dans les neuf avant le 15 février et la remise du dossier tricolore sur le bureau de l'UEFA.
A ce titre, Roland Ries dit n'avoir « aucune garantie » des instances fédérales mais veut croire que les « atouts de la Ville et de la région » sauront peser dans la balance à l'heure du choix.
« Avec près de 90 000 licenciés, l'Alsace est une terre de football, ajoute le maire. La tradition européenne très marquée à Strasbourg joue aussi sur la conscience collective et celle de la Fédération, j'en suis persuadé. »

Trois candidatures
conditionnées à l'aide
de l'État

Si la FFF n'a « pas raisonné en terme géographique, la preuve étant que l'Ouest manque à l'appel », selon son président Jean-Pierre Escalettes, force est de constater qu'il reste encore en lice deux villes à l'Est, après la mise à l'écart de Metz.
« Je ne pense pas que Nancy et Strasbourg soient en concurrence directe, estime Jacques Bigot, le président de la communauté urbaine (CUS). Le problème de la suppléance concerne plus des villes comme Lens et Lille, Bordeaux et Toulouse ou Marseille et Nice. Nous avons toutes nos chances. »
Plus que des rivalités régionales, il était surtout hier question du financement des projets, qu'il s'agisse de la rénovation des stades ou de la construction de nouvelles enceintes. L'arbitrage devrait d'ailleurs se jouer sur ce terrain-là, puisque trois villes ont déjà conditionné leur candidature à l'aide de l'État.
A Lille, Martine Aubry réclame 45M d'euros. A Bordeaux, Alain Juppé en demande 50. Quant à Toulouse, elle « veut que 20% des travaux, soit entre 10 et 11M d'euros, soient financés par une aide de l'État. »
Strasbourg, elle, se montre moins vindicative. Jacques Bigot rappelle que la « candidature n'a jamais été subordonnée à la participation de l'État » et privilégie « la discussion, même si l'enveloppe globale de 150M€ proposée par M. Fillon n'est pas satisfaisante. »

Avec « 110M€ à notre
charge, on en fera
notre affaire »

Dans le même ton, Roland Ries n'a encore rien revendiqué mais déplore qu'« à l'évidence, la somme n'est pas à la hauteur des enjeux, au regard de l'investissement estimé à 160M€ pour la rénovation de la Meinau. »
Le sénateur-maire a surtout remarqué que les aides de l'État ne représentent « que 7% du coût d'objectif global, contre 35% lors du Mondial-1998. » De fait, il souhaite « une augmentation substantielle de l'enveloppe, histoire de se rapprocher du second pourcentage. »
Concrètement, « si l'État prend en charge quelque 50M€ dans la rénovation de la Meinau, il nous en restera toujours 110M à notre charge, et on en fera notre affaire », assure Ries. « On privilégiera le partenariat public-privé, peut-être sous forme de concession, ajoute Jacques Bigot. Charge au concessionnaire de trouver des ressources dans l'exploitation du stade. »

« Entretenir la mobilisation »

En attendant de connaître la répartition des subsides de l'État, « d'ici une semaine, quinze jours », selon Jean-Pierre Escalettes, l'élaboration du dossier puis la décision finale fin mai, Strasbourg continuera d'avancer « en temps masqué, selon Roland Ries, afin d'être fin prêts le jour J. »
D'ici-là, les élus entendent « entretenir la mobilisation avec les autres collectivités alsaciennes, les milieux économiques et sportifs. » Car, comme le répète Jacques Bigot, « il est inconcevable que Strasbourg ne soit pas à l'Euro si la France est retenue. »
Assurément, on n'a pas fini d'en parler, que ce soit dans le petit cercle des élus, autour des mains courantes des terrains de foot ou à travers la ville. Pourvu que les discussions soient enflammées jusqu'à l'été 2016.

Sébastien Keller (avec AFP)
(*) Nice, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Saint-Étienne, Lyon, Lille, Lens, Paris, Saint-Denis et Nancy

Séb

De l'EuroStadium à la rénovation

Messagepar Séb » 12 nov. 2009, 15:52

5 JUIN 2008. - Au Parlement européen, Philippe Ginestet dévoile le projet EuroStadium, enceinte de 42 000 places entièrement financée sur fonds privé, à hauteur de 250M€. L'idée d'associer le nouveau stade à la candidature française à l'Euro-2016 est pour la première fois évoquée.
10 JUIN 2008. - Auditionnée par la commission Séguin « Grand Stade 2016 » à Paris, une délégation strasbourgeoise emmenée par Roland Ries manifeste son intérêt pour accueillir l'Euro. Philippe Ginestet y présente l'EuroStadium.
4 AOUT 2008. - En marge du match Racing - Montpellier qui inaugure la saison en L 2, Frédéric Thiriez, président de la Ligue professionnelle, vient apporter son soutien à l'EuroStadium et place « la capitale de l'Europe au coeur de l'Euro. »
16 SEPTEMBRE 2008. - Le groupe britannique Hammerson est présenté par Ginestet comme l'investisseur principal du nouveau stade. L'implantation de quelque 90 000m² de surfaces commerciales adjacentes fait grincer de plus en plus de dents.
24 NOVEMBRE 2008. - La commission présidée par Philippe Séguin rend son rapport. Le projet de Strasbourg est recensé dans la catégorie "création nouvelle", au même titre que Lille, Lyon et Nice.
6 FÉVRIER 2009. - La presse est convoquée par les élus, histoire d'évoquer les avancées dans le dossier EuroStadium. MM. Ries et Bigot s'entourent de la plus grande prudence. On apprend que la décision finale interviendra « courant juillet », le coût étant revu à la hausse : 400M€.
19 JUIN 2009. - A l'occasion du passage à Strasbourg de MM. Escalettes et Thiriez, respectivement président de la FFF et de la Ligue, un plan B est pour la première fois évoqué par les élus. « Nous avons étudié la mise aux normes UEFA de la Meinau », dit Roland Ries. Il apparaît logique que l'on envisage une suite sans Hammerson. »
2 JUILLET 2009. - L'acte de décès du projet EuroStadium est promulgué. Après avoir été sollicités « à hauteur de 100M d'euros » par Hammerson, les élus strasbourgeois reprennent les affaires en main.
6 JUILLET 2009. - La candidature à l'organisation de l'Euro-2016 et la rénovation de la Meinau sont les deux principaux points mis au vote lors du conseil municipal, puis communautaire. Ils sont adoptés à l'unanimité, non sans avoir provoqué des débats passionnés.
15 SEPTEMBRE 2009. - Strasbourg est officiellement candidate après le dépôt de son dossier auprès de la FFF. L'option définitive consiste à rénover la Meinau, d'en porter la jauge à 36 000 places, pour un coût estimé à 160M€.

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Re: DNA du 09/11/2009 : Pour un Noël au balcon

Messagepar champ d'or » 13 nov. 2009, 15:37

Séb a écrit :
«Récupérer un maximum
de points avant la trêve»


Ainsi remplumé, l'effectif strasbourgeois pourra se préparer à lancer l'assaut, lors des cinq dernières rencontres (*) de l'année. «A part Le Havre, nous rencontrerons des équipes de la seconde partie du tableau, donc a priori plus accessibles, souligne Janin. Il y a un effort à faire pour récupérer un maximum de points avant la trêve.»

(*) à Dijon (15e, 16 points), contre Bastia (20e, 9 pts), à Nîmes (9e, 20 pts), contre Guingamp (19e, 11 pts avant le match décalé de ce soir à Nantes), au Havre (2e, 24 pts)
Il y a déjà des matchs qui sentent le souffre (Bastia et Guingamp). Les strasbourgeois vont devoir se déchirer pour prendre des points contre des concurrents directs.

Après une seconde victoire ils se croient déjà en route vers le haut de tableau. Gare à la suffisance !

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Re: DNA du 09/11/2009 : Pour un Noël au balcon

Messagepar Fredfred57 » 25 nov. 2009, 15:47

champ d'or a écrit :
Séb a écrit :
«Récupérer un maximum
de points avant la trêve»


Ainsi remplumé, l'effectif strasbourgeois pourra se préparer à lancer l'assaut, lors des cinq dernières rencontres (*) de l'année. «A part Le Havre, nous rencontrerons des équipes de la seconde partie du tableau, donc a priori plus accessibles, souligne Janin. Il y a un effort à faire pour récupérer un maximum de points avant la trêve.»

(*) à Dijon (15e, 16 points), contre Bastia (20e, 9 pts), à Nîmes (9e, 20 pts), contre Guingamp (19e, 11 pts avant le match décalé de ce soir à Nantes), au Havre (2e, 24 pts)
Il y a déjà des matchs qui sentent le souffre (Bastia et Guingamp). Les strasbourgeois vont devoir se déchirer pour prendre des points contre des concurrents directs.

Après une seconde victoire ils se croient déjà en route vers le haut de tableau. Gare à la suffisance !
strasbourg thionville au prochain tour

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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Fredfred57 » 28 nov. 2009, 13:40

Le point de la médiocrité
Le Racing a été l'auteur d'un match poussif dont il ressort avec un point. Face à de quelconques Dijonnais, les Strasbourgeois se sont contentés de résister. Toujours avant-derniers, ils n'avancent pas au classement. Cela s'avère justifié. De notre envoyé spécial à Dijon
A force de s'appuyer sur son courage pour survivre, le Racing ne serait peut-être pas loin de révéler dans toute sa splendeur son manque de talent. Hier, dans le stade Gaston-Gérard, inventeur d'une réputée recette du poulet à la crème, il n'y a guère eu le loisir de se régaler. Une bouillie presqu'infâme a été affiché au menu.

Une parfaite anti-publicité
pour le football



Entre le 15e et le 19e de la L 2, on pouvait craindre de s'ennuyer. Eh bien ça n'a pas manqué ! Dijonnais et Strasbourgeois n'ont pas varié dans la manière de procéder. Dès que le ballon est récupéré, il s'est agi de l'envoyer loin et fort devant. Et le torrent de déchets, qui a englouti les rares intentions techniques, n'a pas laissé le loisir de beaucoup s'enthousiasmer.
« Heureusement que Bellaïd et Pelé ont répondu présent, a fini par souffler, à peine soulagé, Pascal Janin, dans les couloirs du stade bourguignon. Le secteur défensif m'a donné satisfaction mais il va peut-être finir par s'essouffler. » Il reste en tout cas sur de bonnes bases avec trois buts encaissés en sept matches de L 2 depuis début octobre.
Les intentions de préserver le point du match nul apparaissaient sans doute légitimes au coup d'envoi. Avec trois points grattés en sept déplacements dans sa besace au coup d'envoi, le Racing n'avait pas de quoi faire le malin, évidemment. Il en compte un quatrième ce matin.
« Si on prend un point à chaque déplacement, je ne dirais pas non », rappelle l'entraîneur strasbourgeois. Mais il a aussi été décroché au terme d'un match d'une extrême pauvreté. Et le niveau de l'adversité ne manque pas d'ajouter à la contrariété.
Au final, le Dijon - Strasbourg du week-end s'est révélé une parfaite anti-publicité pour le football. Pour le camp alsacien, il n'y a pas de quoi évacuer l'angoisse qui entoure son club-phare depuis le début de la saison.
Non seulement, il demeure à une inconfortable avant-dernière place. Accessoirement, il a perdu en cours de route l'élément, le seul, par qui le danger était susceptible d'arriver hier. Il faut espérer que Fauvergue se rétablisse bien vite.
Zarour s'est consacré à son "fracassage" en bonne et due forme. Et le grand attaquant strasbourgeois n'a pas passé la mi-temps. « J'ai vite joué sur une jambe, je ne comprends pas pourquoi l'arbitre n'a rien sifflé alors que j'ai été victime d'une béquille au niveau de la fesse », a souligné le sacrifié.
Le problème, c'est qu'une fois son attaquant demeuré au vestiaire, le Racing a paru d'une impuissance rare. Un petit vent de panique a même commencé à souffler dès lors qu'il a accepté de jouer le rôle du cow-boy retranché dans un camp assiégé par les Indiens.
« On n'a pas à être désabusé par le style de jeu, explique encore Nicolas Fauvergue. On commence à s'y habituer. Le coach demande de jouer direct. » Le problème, c'est qu'il n'y a plus eu personne pour attraper les ballons. Le Racing en a été quitte pour prier de ne pas prendre de but, son incapacité à développer une once d'idée de contre étant susceptible de nourrir une forme de désespoir.

« Le secteur offensif
est un ton en-dessous »


« On aurait pu être plus concentré, on a été coupable de maladresses et d'un manque de justesse dans le jeu, a encore constaté Janin. J'ai déjà mis l'accent sur ce point-là. Le secteur offensif est un ton en-dessous. » Et resurgit donc à nouveau l'ombre d'un joker qui n'en finit pas de se faire attendre.
« On est au pied du mur, on n'aura pas le droit à l'erreur », considère Stéphane Pichot à l'heure de penser au rendez-vous de mardi. La venue de Bastia, le dernier, correspond à un impératif de victoire et à l'occasion de prouver que ce Racing, infoutu de gagner à l'extérieur, n'est pas destiné à demeurer éternellement parmi les plus mauvais.


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