[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

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TrAxX
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar TrAxX » 21 déc. 2009, 12:21

Quel merdier ....total soutien aux supporters du racing quand meme :bieres: , en esperant que la situation s'arrange (...) ça doit etre dur a vivre pour eux tout ça

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Schichko
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Schichko » 22 déc. 2009, 00:46

Difficile de ne pas s'emméler les pinceaux dans toutes ces histoires...

Et vive le foot business hein :slip:

Séb

DNA du 22/12/2009 : Pas plus avancé

Messagepar Séb » 22 déc. 2009, 08:38

Philippe Ginestet a découvert le nouveau gérant de Racing Investissements, la société qu'il a vendue à Roman Loban - entre-temps rachetée par Alain Fontenla... - et qui contrôle le RCS. Un certain Raphaël Varone entre donc dans la triste ronde.

Image
De Loban à Fontenla, en passant par Cornelie, Isenegger (à droite) et désormais Varone, l'ex-président Ginestet - en discussion avec Fournier - est bien le seul à avoir vu tous les protagonistes du dossier. (Photo DNA - Cédric Joubert)

C'est hier, en début d'après-midi, sur un coin de table d'un grand hôtel du centre-ville strasbourgeois, que le Racing a vécu une étape cruciale dans son existence. En dépit de la saison, il faut espérer qu'elle ne sente pas trop le sapin. Mais franchement, on ne jurerait de rien.

« Ils ont l'air de prendre
les choses en main »


Au moins, Philippe Ginestet a pu goûter son départ pour quelques jours de vacances hivernales en famille sans passer par la case tribunal. La société Racing Investissements, potentiellement « en vacance de gérance » depuis jeudi faute de représentant de l'actionnaire principal lors de l'assemblée générale d'EuroRacing, a une nouvelle tête. Ce n'est pas celle d'un mandataire désigné par la justice, solution envisagée jusqu'à hier.
Elle n'est pas plus connue que les précédentes. L'identité du nouvel acteur ne contribue en rien à éclaircir la situation du club plus que centenaire. Mais voilà. « Raphaël Varone m'a présenté un pouvoir de la société FC Football Capital Ltd qui m'a racheté Racing Investissements, indique Philippe Ginestet. A priori, il travaille avec Alain Fontenla. En tout cas, il est désormais gérant de la société ».
Alain Fontenla, peut-être bloqué dans l'Eurostar sous la Manche ce week-end, toujours invisible à Strasbourg depuis une quinzaine de jours, aura donc sorti un nouveau lapin de son chapeau. Dans la foulée, son représentant du jour a fixé un rendez-vous pour l'indispensable AG d'EuroRacing. Pignatelli, Gindorf, Wendling et consorts sont convoqués le 5 janvier, soit la veille du second passage des dirigeants strasbourgeois devant la DNCG.
Pour tout dire, on n'y comprend toujours pas grand-chose faute d'interlocuteurs, faute de réponses des décisionnaires, faute d'indications données par les hommes aux manettes quant à leurs intentions. Philippe Ginestet a toutefois pu entendre de la bouche du nouveau venu que le propriétaire du club « fera face à ses obligations ».
En gros, il certifie garantir les trois millions d'euros exigés par la DNCG, le gendarme financier du foot français. « Ils ont l'air de prendre les choses en main », poursuit l'ancien président. Il reste que les promesses ne valent que pour ceux qui y croient.
« Sur le principe, en soit, ce n'est pas choquant que le nouveau propriétaire se manifeste par un représentant », explique Ginestet. Néanmoins, dans la forme, on peut tout de même trouver à redire devant l'émergence d'un quatrième homme, âgé de 43 ans, au parcours aussi nébuleux que ses acolytes (voir ci-contre).
L'agitation pourrait retomber d'un cran, mais avec une montée de fièvre assurée pour commencer 2010. « Il y a deux possibilités», souligne ainsi Ginestet, qui se dit encore «très concerné par la suite et prêt à tout faire pour aider. Soit il assume les dépenses nécessaires, soit il doit vendre ».
En gros, les réalités économiques semblent les seules en mesure d'éclairer la lanterne d'un club dans un immense flou. Propriété d'un homme débarqué à sa tête « pour la passion » il y a dix jours, le Racing n'en finit pas de surprendre.

François Namur

Séb

«Notre image est écornée»

Messagepar Séb » 22 déc. 2009, 08:39

Injoignable tout au long du week-end, tant et si bien que l'on pouvait se demander s'il n'avait pas fini par disparaître à son tour, Julien Fournier a donné signe de vie hier soir.
S'il sera ce soir dans les tribunes havraises, le PDG ne sait en revanche pas de quoi le lendemain sera fait. « A chaque jour suffit sa peine », dit l'ex-secrétaire général de l'OM, seule "nouvelle tête" dans le dossier de reprise à avoir trouvé grâce aux yeux du public alsacien. Réconforté par ces marques de soutien, l'homme remettra peut-être à plus tard l'idée de rendre son tablier dès demain.
Présent à Paris, hier, lors de l'assemblée générale de la LFP, Fournier a en tout cas pu juger de l'inquiétude suscitée par les derniers rebondissements du club auprès de ses pairs. « Aux yeux de tous, l'image du Racing est écornée, assure-t-il. J'ai bien peur qu'il faille beaucoup de temps pour la redorer. »


Séb.K.

Séb

Dirigé vers l'Est

Messagepar Séb » 22 déc. 2009, 08:40

Décidément le Racing n'a pas fini de faire couler de l'encre. Chaque jour, ou presque, apparaît un nouvel acteur dans un feuilleton qui oscille désormais entre le risible et le sordide.
Avec, à chaque fois, la même constance : le nouveau venu ne connaît rien au monde du foot et travaille généralement dans une nébuleuse nommée « finance internationale ».
Avec l'entrée en lice de Raphaël Varone, un nouvel exemple en est donné. Lié à Ralph Isenegger au sein de plusieurs entreprises basées à Genève, à Crans-Montana ou au Luxembourg, Varone ajoute une couche de mystère à une affaire déjà fort compliquée.
Varone est, entre autres, représentant de COMINCOM (entreprise de logistique), directeur d'une succursale de TPS (prestataire de service dans le domaine portuaire et financier), membre d'Interprojects (société pétrolière mise en liquidation, sise chez Isenegger) ou encore administrateur de Airbio (société de courtage et vente immobilière)... De quoi se perdre dans une liste longue comme le bras.

Qui sont les
patrons ?



Le seul point commun entrevu dans ce brouillard semble finalement être les liens de certaines de ces entreprises avec la Russie ou ses satellites, comme c'est le cas pour la COMINCOM, entreprise spécialisée dans l'organisation de transports ferroviaires en ex-URSS.
Une Russie que Me Ralph Isenegger connaît lui aussi fort bien, puisque dans son métier d'avocat, il a défendu de nombreux hommes d'affaires issus de ce pays.
Comme Pavel Borodin, soupçonné par la justice d'avoir touché des commissions lors d'un appel d'offre en vu d'une rénovation du Kremlin, dans les années 90. Ou encore Sergueï Mikhaïlov, considéré - à tort ou à raison - comme un des parrains les plus puissants de la mafia russe.
Bref, difficile de ne pas diriger son regard vers l'Est dans cette affaire. Difficile, aussi, de battre en brèche les rumeurs, de plus en plus insistantes, qui disent que les véritables patrons du Racing seraient désormais plus installés du côté de Moscou que de Genève ou de Londres.


Barbara Schuster

Séb

Des élus désarmés

Messagepar Séb » 22 déc. 2009, 08:43

La Municipalité et la CUS ont toutes les peines du monde à faire entendre leur voix dans l'évolution du Racing. Dans le fond, ils n'en ont même pas la possibilité.

Cela n'a pas manqué d'interpeller à la veille du Racing - Guingamp de vendredi dernier. Roland Ries, Maire de Strasbourg, et Jacques Bigot, Président de la CUS, ont exprimé leur préoccupation quant à la situation du club phare de la ville.


Réelle impuissance


Le duo aux affaires en appelaient aux « actionnaires minoritaires actuels (...) pour se regrouper (et formuler) une proposition de rachat ».
Ce communiqué de presse était comme l'expression d'une réelle impuissance à influer sur la vie du club. L'évolution du foot pro a, en fait, désarmé la puissance publique dans sa gestion du haut niveau. Vice-président et adjoint aux finances à la CUS, Alain Fontanel - et non pas Fontenla -, s'est plongé dans le dossier pour tenter de trouver la parade.
Le lien qui unit la Ville et la CUS au RCS tient en une convention, reconduite presqu'automatiquement chaque année depuis 2001. Elle contient quatorze articles et la possibilité d'avoir un droit de regard et même de veto en cas de changement de propriétaire.
« Les événements récents nous ont conduit à nous y intéresser de plus près, explique l'élu. Nous avons la possibilité de mettre en cause la location du stade et disposons d'un volant de sanctions en cas de désaccord. Mais dans tous les cas, elle ne concerne que la SASP. »
Or, le processus en question ne concerne pas ce premier niveau d'actionnariat. Il ne concerne même pas le deuxième, la holding EuroRacing, mais le troisième échelon, Racing Investissements. « Juridiquement, nous n'avons aucun recours», explique Alain Fontanel.
Politiquement, la question se pose également de savoir s'il s'agit de « punir » le Racing dans son évolution. Les élus ont un levier dissuasif avec l'argent consacré au principal club strasbourgeois. En acceptant de dépenser pour des actions sociales dans les quartiers ou pour le centre de formation, ce sont globalement 1,4 millions qui sont versés au club meinovien.

«Repenser la convention»

Dans l'autre sens, entre la location du stade (280 000 euros) et la taxe sur les spectacles, 700 000 sont reversés aux collectivités publiques municipales par le Racing. « L'idéal, c'est de repenser une convention qui permettrait de défendre l'image Strasbourg avec efficacité, conclut Alain Fontanel. Mais cela est-il seulement possible ? C'est vraiment à travers une redéfinition des liens entre le foot pro et les élus locaux que viendrait la solution ».
Avec la tempête qui gagne le Racing depuis une quinzaine de jours, le besoin n'est jamais apparu aussi pressant par ici.


Fr.N.

Séb

Sortir du rouge

Messagepar Séb » 22 déc. 2009, 08:45

Le Racing, qui reste sur une victoire probante à domicile face à Guingamp, a l'occasion de se donner un peu d'air au classement et peut même s'extirper de la zone de relégation de Ligue 2. Mais cela passe par un bon résultat, ce soir, au Havre, face à un candidat déclaré à la montée.

Image
Stéphane Pichot - ici à la lutte avec Thibault Giresse - et le Racing veulent « confirmer » leur bonne forme du moment ce soir, sur le terrain du Havre. (Photo DNA - Cédric Joubert)

Le 2 mars 2007, le Racing avait fait un grand pas vers la Ligue 1 en s'imposant au stade Jules-Dechaseaux, grâce à un but du Brésilien Joao Paulo. Une victoire qui avait propulsé le Racing de Papin vers les sommets, tout en obérant définitivement les chances de montée du Havre.


Un effectif costaud


Deux ans et demi plus tard, les Strasbourgeois sont donc de retour sur cette pelouse normande qui leur avait si bien réussie. Mais au regard du classement général, peu d'observateurs se risquent, cette fois, à miser la moindre pièce sur le club alsacien.
Les Normands, 5es avec 28 points engrangés, ne nagent pas vraiment dans les mêmes eaux que les Alsaciens, 18es et relégables. Avec un effectif costaud, mêlant des « anciens » fidèles (Lesage, Ait Ben Idir, Davidas, Gillet...) et des jeunes pousses prometteuses (Fofana, Kana-Biyik...), le doyen des clubs français a, semble-t-il, bien digéré sa relégation.
Tout le contraire d'un Racing qui peine à assumer son statut de candidat à la montée depuis le début de cette saison 2009/2010 et qui semble condamné à errer dans les bas-fonds de L 2.
Présenté ainsi, le tableau est plutôt noir et ce, même sans évoquer les soucis liés à la revente du club strasbourgeois. Mais à y regarder dans les détails, on peut quand même discerner une petite lueur d'espoir.
Car hormis le bilan comptable, il y a la forme du moment. Or, depuis la démonstration face à Nantes (victoire 4-0, le 2 novembre), la machine normande s'est quelque peu grippée. Et le mois de décembre semble long pour un HAC à la recherche d'un second souffle.
Second souffle que les Strasbourgeois, de leur côté, ont peut être enfin trouvé. Ballottés en coulisses, les hommes de Pascal Janin ont su redresser la tête au moment où plus personne ne comptait vraiment sur un quelconque sursaut d'orgueil.
Mais en réalisant un match plein face à Guingamp, « le meilleur depuis le début de l'année » (dixit Janin), le Racing a enfin prouvé à ses détracteurs qu'il valait peut être mieux que cette place de relégable qui lui colle aux crampons.

« Il faudra réaliser une bonne
série pour s'en sortir »


« Notre situation reste délicate et on sait qu'il faudra réaliser une bonne série pour s'en sortir, expose le défenseur Stéphane Pichot, mais on a montré un état d'esprit positif face à Guingamp. Il faut confirmer ».
Des propos que Pascal Janin, qui va pouvoir compter sur les retours de Bellaïd et Fauvergue (lire ci-dessous), approuve forcément. « Il faut faire en sorte que mes joueurs puissent enchaîner et bien entendu, je vais leur demander de renouveler face au Havre la performance réalisée la semaine passée. Il faut être dans le droit fil de Guingamp », précise l'entraîneur alsacien.
L'enjeu, en tous cas, est de taille. Car en cas de victoire ce soir, le Racing pourrait - pour la première fois depuis le mois d'août -, sortir enfin de cette maudite zone rouge. Et offrir ainsi un cadeau de Noël bienvenu à ses supporteurs en ces temps plus que troublés.

Barbara Schuster

Séb

Le retour des tauliers

Messagepar Séb » 22 déc. 2009, 08:47

Pascal Janin peut compter sur les retours de Nicolas Fauvergue et Habib Bellaïd, deux des cadres de son équipe, pour ce dernier match de l'année.

DÉCEMBRE NOIR

- Le mois de décembre ne sourit pas aux Normands. Après une défaite chez le voisin caennais, un nul face à Châteauroux et une nouvelle défaite à Clermont, le HAC est descendu du podium. Et compte une seule victoire lors des cinq dernières rencontres (1-0, face à Ajaccio).

RETOURS.

- Pascal Janin, qui a dû composer avec de nombreuses absences vendredi dernier pour la réception de Guingamp, peut compter sur un groupe plus étoffé pour ce dernier déplacement de l'année. « Je préfère avoir le choix », se réjouit le coach.
Car si Emil Gargorov, incertain toute la semaine, est bel et bien forfait, Janin récupère Fauvergue et Bellaïd, qui ont tous deux purgé leur match de suspension.
« Ils devraient reprendre leur place », énonce le technicien, qui a choisi de partir en Normandie avec un groupe de 17 joueurs en raison de quelques incertitudes. « Milovan Sikimic, Steven Pelé et Jérémy Abadie se sont plaints de douleurs cette semaine », ajoute à ce sujet le coach.

UNE ÉQUIPE DE QUALITÉ.

- A la question de savoir si ce déplacement était un test probant pour se troupes, Pascal Janin répond par l'affirmative. « Le Havre est une équipe qui a les qualités pour être dans les trois premiers, estime l'entraîneur strasbourgeois. Actuellement, elle a un coup de moins bien, mais c'est réellement une équipe de haut de tableau, avec un bon bloc défensif et une belle maîtrise collective sur l'aspect offensif ».

ABSENTS.

- Cédric Daury, le coach du Havre, doit se passer de Fofana, le jeune milieu offensif en pleine bourre, qui purge un match de suspension. L'autre absence de marque est celle d'Hassane Alla, qui est toujours blessé.

Ba. Sch.

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Chabala
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Chabala » 22 déc. 2009, 23:31

Le Havre 3 - 0 Strasbourg

Séb

DNA du 23/12/2009 : Retombés dans leurs travers

Messagepar Séb » 23 déc. 2009, 08:29

Le Racing voulait enchaîner avec une deuxième victoire d'affilée, pour passer la trêve hors de la zone de relégation. Mais deux minutes de panique en début de seconde période ont été fatales aux Strasbourgeois, qui ont complètement sombré ensuite. Dur, dur, dur...

Image
David Ledy (en blanc) et les Strasbourgeois ont payé au prix fort une entame de seconde période catastrophique. (Photo Maxppp)

De notre envoyée spéciale au Havre

Hier soir, dans un stade Jules-Deschaseaux glacial et qui sonnait un peu creux, l'enjeu était simple pour le Racing : « Confirmer ». Tel était en effet le mot qui revenait sur toutes les lèvres à quelques heures du coup d'envoi.
Car le RCS avait, une nouvelle fois, la possibilité d'enchaîner un deuxième succès consécutif après sa belle prestation face à Guingamp vendredi dernier.


« On a explosé »


Encore fallait-il l'emporter face au Havre, tout de même 5e de cette Ligue 2. Las, quatre-vingt-dix minutes plus tard, les Normands avaient offert « trois points sous le sapin » à leur public - comme c'était réclamé sur une banderole dans le kop havrais - et s'étaient remis dans le sens de la marche, alors que le Racing est plus que jamais plongé dans le doute.
« J'espérais qu'on puisse réaliser un deuxième match plein après Guingamp, mais on a fait une seule mi-temps et ensuite on a explosé », résumait Pascal Janin dès la fin de la rencontre.
Ambitieux, le coach avait pourtant mis en place un 4-3-3 avec le trident Gueye-Fauvergue-Ledy pour animer l'attaque. En début de rencontre, ce choix plutôt offensif du coach strasbourgeois s'avère payant, puisque le Racing s'offre, dès l'entame, une série improbable de... cinq corners consécutifs.
Mais après un premier quart d'heure clairement alsacien, ce sont les Normands qui commencent à remontrer le bout de leur nez. Lesage, positionné en soutien de Diallo, se montre le plus incisif et profite des accélérations de Mendes, côté droit, pour faire la différence. Face aux flèches havraises, le Racing commence alors à reculer.

« Deux buts qui tuent
le match »


De quoi provoquer des frissons au sein de la délégation d'Ultra Boys 90 qui avait fait le déplacement, les supporters alsaciens voyant à plusieurs reprises des ballons filer sous le nez de Cassard. Mais à chaque fois, un pied de Sikimic, une jambe de Bellaïd ou une tête de Rodrigo écartent le danger.
A la mi-temps, le public havrais gronde déjà au vu du score nul et vierge. Un mécontentement qui ne va pas durer. Car dès le retour sur le terrain, les Havrais mettent le turbo et en deux minutes, les Strasbourgeois craquent complètement.
Le premier but de Diallo, au terme d'un bon de travail de Lesage, fait replonger le Racing dans ses travers. Deux minutes plus tard, une défense strasbourgeoise en pleine panique encaisse un second but, sur un tir dévié de Aït Ben Idir.
« On vient ici avec de la volonté, les bons ingrédients. On est sérieux en première mi-temps et en deuxième, on prend rapidement deux buts qui tuent le match. C'est rageant », estime un Nicolas Fauvergue un peu abattu.
Après « ce coup pris sur la tête » (dixit Janin), les Alsaciens, décidément malheureux, vont même boire le calice jusqu'à la lie, en inscrivant, tous seuls comme des grands, un but à leur propre gardien après un coup-franc léché de Bonnet.

« Pour l'instant,
rien n'avance »


« La première mi-temps a été convenable, analysait Pascal Janin à l'issue du match. On a même fait une très bonne entame et inquiété les Havrais, en maîtrisant le jeu. Mais à la reprise, en deux minutes, une petite absence dans l'axe, sur le premier but et une balle détournée, sur le deuxième, ont tout gâché ».
Gâché, c'est le mot. Car ce matin, le Racing est toujours relégable. Pascal Janin, inquiet par la médiocre prestation de son secteur offensif, a une nouvelle fois souligné que « la suite de la saison va dépendre du mercato. Il faut des renforts offensifs. Mais vu la situation du club, pour l'instant, rien n'avance ».
Et surtout pas l'équipe strasbourgeoise, belle et bien engluée au fond de classement de cette Ligue 2...

Barbara Schuster


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