[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

[IroOn]

Boulogne non ? (ou alors j'ai raté un épisode ...)

[Schichko]

Selon lequipe.fr Bellaïd qui appartient toujours à Francfort va partir pour Valenciennes.

C'est pas vers Boulogne plutôt ?

[gauloiskiki]

Selon lequipe.fr Bellaïd qui appartient toujours à Francfort va partir pour Valenciennes.

C'est pas vers Boulogne plutôt ?

C'est pareil, ça reste la même famille !!

[gauloiskiki]

Ou alors c'est Lille ?

http://www.football365.fr/france/infos- ... laid.shtml

[DCD]

Je parie sur Lens !

[champ d'or]

Et Wasquehal, ils ont encore un club pro ???

Voici le lien.

http://www.lequipe.fr/Football/breves20 ... logne.html

[DCD]

Beauvais ?

[Amsalem]

Outreau.

[Séb]

Le Racing a décroché sa 4e victoire d'affilée en championnat à la Meinau. Il a pleinement profité de l'apathie lavalloise pour s'assurer un succès convaincant. Il reste relégable, mais il y a de la vie, il y a de l'espoir.


Auteur des deux premiers buts, Mamadou Bah (à gauche) a placé le Racing sur orbitre. Milovan Sikimic, l'a imité pour convertir à son tour un coup de pied arrêté de Quentin Othon sur le troisième but. (Photo DNA - Jean-Christophe Dorn)

Le Racing demeure toujours un sacré bazar, comme l'a prouvé l'absence impromptue de Bellaïd au coup d'envoi hier (voir page suivante). Le Racing ne fait décidément rien comme les autres. Mais alors que sa direction élabore un fameux projet susceptible de relancer la boutique, il a peut-être trouvé l'idée d'une équipe, la base d'une solution en se révélant efficace à la Meinau, et l'esquisse d'un salut.
D'un groupe de 27 joueurs pros désormais, dont quelques-uns perdus pour le foot, Janin s'efforce de tirer la substantifique moelle depuis l'été.
Et si tout a surtout été parfait dans le comportement de généreux visiteurs hier, il faut bien admettre que le limogé d'avant-Noël a désormais réussi à imposer une ligne directrice depuis un mois à domicile.

Quelques banderoles de
bienvenue, parfois insultantes,
ont rappelé que l'endroit
n'est en rien pacifié

Le Racing a procédé face à Laval d'une manière différente que face à Istres, Bastia et Guingamp. Elle ne s'est pas révélée la moins convaincante. Mais cela n'a pas nui au premier verdict du cycle retour. Il faut donc dire que comme Philippe Hinschberger l'a souligné : Laval « a joué en pantoufles ». Néanmoins, le Racing n'a pas pour autant entamé la joute tambour battant, les rangers au pied.
Il a semblé marcher sur des oeufs dans un premier temps, prêt à correspondre à l'ambiance feutrée de tribunes emmitouflées. Quelques banderoles de bienvenue, parfois insultantes, concoctées par les UB90 à l'adresse du nouveau propriétaire, Alain Fontenla, ont rappelé que l'endroit n'est en rien pacifié. Et, largement remanié avec le départ de Bellaïd et la blessure de Gueye, le Racing est rentré à pas de loup dans son année 2010 de L 2. Il a aussi rapidement su donner quelques coups de crocs.
Pour les rendre efficaces, Lacour, Rodrigo et les autres, loin de la tonalité baroque des coulisses, se sont appuyés sur un classicisme assumé : un bon 4-4-2 des familles avec un milieu à plat en soutien du courageux et complémentaire duo Ledy-Fauvergue. Engourdis, les Tangos ont paru ankylosés par l'environnement cotonneux matérialisé par des « ici, c'est Laval ! » proférés par la trentaine de supporteurs mayennais. S'efforçant de ne pas réveiller le visiteur, le Racing a procédé par petites touches. Et la première petite gifle a fait mouche.
En entamant un récital à la passe décisive d'un coup franc bien dosé pour la tête de Bah, Othon a fait pencher la balance du bon côté. L'affaire a ainsi été bien lancée. « On a obligé les Lavallois à se livrer, a expliqué l'entraîneur après-coup. En dépit des secousses dans l'entourage de l'équipe, je sentais l'équipe plutôt bien. Le match a été ouvert. Les Lavallois ont attaqué. Il fallait tenir ».
Les Tangos sont toutefois restés bien timorés, tout au long de la soirée, en dehors du premier quart d'heure de la 2e mi-temps quand les Strasbourgeois ont recherché leur second souffle. Cassard a remporté un duel décisif et ses partenaires ont su repartir de l'avant pour donner une tournure définitive à la tendance.

« En perdant, on aurait
été décroché »

« Ça fait du bien de vivre un match depuis le banc avec un peu moins de stress, a encore apprécié Janin. Même si l'expulsion de Steven en a rajouté un peu ». Le défenseur central a pris un rouge sanguin alors que tout était réglé et il s'agira sans doute de se creuser quelques méninges pour le remplacer à Avignon mardi.
Mais avec le 5e succès dans leur saison, les Strasbourgeois se sont offert un peu de répit. « En perdant, on aurait été décroché, constate encore Janin. On se rapproche de quelques équipes ».
S'ils ont réussi leur leçon de tango, ses protégés demeurent sous la ligne de flottaison. Ils continuent d'avancer avec la menace de relégation chevillée au corps. S'ils ont peut-être entr'aperçu le dégel, il leur faudra continuer à ramer pour voir le printemps et enterrer en tant que vieux souvenirs un été meurtrier et un automne à peine moins.

François Namur

[Séb]

Le meilleur joueur strasbourgeois du début de saison quitte le Racing pour Boulogne. Il a disputé son dernier match sous le maillot alsacien contre Lyon samedi dernier.


Habib Bellaïd, poutre angulaire de la défense strasbourgeoise, a disputé son dernier match en Bleu et Blanc samedi dernier, en Coupe de France, contre Lyon. (Photo DNA - Laurent Réa)


Si Pascal Janin réclame du renfort en attaque, dépendant de marge de manoeuvres financières fort étroites pour l'heure, le premier départ enregistré cet hiver dans l'effectif strasbourgeois n'est vraiment pas une bonne nouvelle.
Pilier de la défense du Racing qui s'est révélée à la hauteur pour préserver des chances de maintien dans un automne mitigé, Habib Bellaïd est sur le point de terminer sa saison à Boulogne.


« C'est la volonté du joueur »

A priori, et à moins d'un revirement de dernière minute, l'ancien international espoir, prêté au Racing par l'Eintracht Francfort, rejoindra la L 1 sans doute dès ce week-end. « C'est la volonté du joueur, souligne-t-on du côté du Racing. Et il y avait un élément juridique dans le contrat qui empêche de s'opposer à ce départ. Une solution pour compenser sera rapidement finalisée ».
Il convient néanmoins d'enrôler une pointure pour y parvenir. Immuablement titularisé depuis son arrivée, dans les derniers jours du marché d'été, le joueur formé au centre de formation strasbourgeois avait permis d'imperméabiliser une défense passoire.
Sans faire dépendre la moyenne à la seule présence du Franco-Tunisien sur le terrain, on relèvera que le Racing a encaissé 2,6 buts par match jusqu'à la 5e journée de championnat, pour baisser à 1,4 à partir du match de Nantes et sa première en Ciel et Blanc cette saison.
En dépit de la rapidité dans le processus qui a conduit à ce départ, le joueur n'a eu de cesse d'exprimer son attachement pour l'écurie strasbourgeoise. A la fin du mois d'août, la conférence de presse qui avait officialisé sa venue s'était apparentée à une régalade.
Il n'avait pas nié non plus que le président Philippe Ginestet avait « joué les Harry Potter » en le persuadant de se retrouver en Alsace. En ce sens, les dernières évolutions du club ont peut-être achevé de le convaincre de fermer la deuxième parenthèse strasbourgeoise.

Quatre mois et demi
fructueux sur le terrain

Dans tous les cas, ses derniers quatre mois et demi se sont révélés fructueux sur le terrain. Dans une équipe relégable, il a su se distinguer suffisamment pour susciter l'intérêt de Boulogne donc, mais aussi de Lille. L'assurance presque garantie d'une place de titulaire et donc d'un temps de jeu appréciable a sans doute fait pencher la balance en faveur du club de la Côte d'Opale.
Quant aux objectifs, le joueur de 23 ans ne sera pas dépaysé. 19e, à deux points de la 17e place, l'AS Boulogne est en lutte pour son maintien. Bellaïd change juste de division. Et le Racing perd gros.


François Namur