[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

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Toni Truand
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Toni Truand » 16 mai 2010, 21:30

C'est triste pour le Racing (et pour nous, qui n'auront plus aucun derby l'an prochain :ninja: ), mais je suis bien content pour ce gros c*on de Plessis. :bieres:
Séb a écrit :
Image
Le président Jean-Claude Plessis s’est entretenu après la rencontre avec quelques supporteurs aussi meurtris que lui… Photo Jean-François Frey


Meurtri Plessis?
Pour sa g*eule, c'est tout pas pour le Racing. Il doit au moins se battre autant les co*uilles du Racing que de ses supporters (et des supporters en général). Bref, bien fait pour sa g*ueule! :bye:

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Karl
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Karl » 16 mai 2010, 23:37

Franchement, j'ai du mal a éprouver la moindre compassion pour ce club et ce qui lui arrive actuellement. Au risque d'etre un peu direct, j'irai meme jusqu'à dire que ca me fait plutot plaisir.
Une année sans croiser Strasbourg (à moins qu'en coupe, malheureusement...), c'est au moins une année sans se faire insulter (soi-meme et sa région) par un troupeau de veaux incultes. C'est déja ca de gagné.
D'ailleurs, s'ils pouvaient déposer le bilan, ca serait encore mieux.

Tom

Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Tom » 17 mai 2010, 02:21

Même si Strasbourg est un adversaire de Metz, c'est un représentant du Grand Est qui sombre en National et je trouve ça triste.
On va être bien seul cette année en ligue2. Je préfère voir un derby contre Strasbourg avec un peu d'ambiance et de passion qu'un match dans un stade tout mort l'an prochain contre Thonon-Evian-Machin.

Séb

DNA du 17/5/2010 : Retour sur un désastre

Messagepar Séb » 17 mai 2010, 09:07

Le Racing a terminé sa saison comme il l'avait commencé : mal. Incapables de remporter le moindre succès à l'extérieur, accablés par les blessures, trop dépendants de Fauvergue, les Strasbourgeois ont affiché des lacunes rédhibitoires. Si elle ne pouvait espérer jouer la montée, cette équipe avait néanmoins les moyens, sportivement, d'éviter la catastrophe.

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Rodrigo, De Carvalho, Cassard (de g. à d.) et leurs coéquipiers resteront à jamais ceux ayant envoyé le Racing en National pour la première fois de son histoire. (Photo DNA - Laurent Réa)

DÉPART RATÉ.

- Le retour de Gilbert Gress avait fait rêver les supporters nostalgiques. L'état de grâce n'aura pas duré longtemps. La campagne de matches amicaux est poussive et le premier match officiel de la saison donne déjà le ton. Balayé à Istres le 1er août pour le premier tour de la Coupe de la Ligue (6-1), le Racing, mal préparé, n'est pas prêt.
Six jours plus tard, Châteauroux vient s'imposer à la Meinau (1-2) pour l'ouverture du championnat. Gilbert Gress quitte le navire, son adjoint Pascal Janin le remplace, sans pour autant qu'un véritable électrochoc ne se produise.

Une entame catastrophique

Le Racing récolte son premier point lors de la 3e journée à domicile face à Arles/Avignon (1-1). Mais les Strasbourgeois ne gagnent pas, malgré l'éclosion de Gueye (cinq buts lors des cinq premiers matches) et les cinq points décrochés en neuf journées les plongent déjà dans la zone rouge (lanterne rouge au soir de la 7e journée).
Il faut attendre le 16 octobre pour voir les ciel et blanc remporter leur première victoire, lors de la 10e journée, à domicile contre Vannes (1-0, but de Gueye).
Ce départ raté condamne d'emblée les espoirs de haut de tableau du Racing, obligé de lutter pendant de longues semaines pour entrevoir un coin de ciel bleu. Et c'est au beau milieu de l'hiver, le 15 janvier, que les Strasbourgeois sortent pour la première fois de la zone des relégables, à la faveur d'une victoire face à Laval (4-1).

FINISH LOUPÉ.

- Le Racing va connaître une période "faste" pendant deux mois. Les joueurs de Pascal Janin vont récolter 17 points en dix journées, se montrant réalistes à domicile et plutôt solides à l'extérieur (quatre matches nuls), même si le premier succès hors de la Meinau se fait toujours attendre.
Le Racing est même 11e le 15 février à la faveur de sa victoire face à Nantes (1-0). Le 19 mars, le maintien semble plus que jamais à la portée des coéquipiers de Guillaume Lacour après le succès à domicile contre Brest (1-0).
Mais le Racing s'essouffle, le poids des blessures fait son oeuvre et la défaite à Tours la semaine suivante (2-0) marque le retour des ennuis.
Lors des neuf dernières journées, l'équipe de Pascal Janin ne va prendre que six points, sans pour autant plonger dans la zone de relégation. Ce sera chose faite, au plus mauvais moment, vendredi dernier après le revers à Châteauroux qui envoie le club en National.

Impossible de se maintenir
sans gagner à l'extérieur


Bien sûr, le maintien ne s'est pas joué sur deux matches, mais on ne peut s'empêcher de penser que le Racing a loupé le coche face à Nîmes (1-1) et Le Havre (1-1) lors des deux dernières rencontres à domicile. Deux occasions manquées face à des équipes n'ayant rien à jouer et qui auraient pu (dû ?) permettre au Racing de ne pas avoir à jouer son maintien à Châteauroux.

MAUVAIS VOYAGEURS.

- Peut-on se maintenir quand on ne décroche pas le moindre succès à l'extérieur ? Le Racing a donné la réponse : non. Strasbourg est la seule équipe du championnat à n'avoir jamais gagné à l'extérieur et affiche, logiquement, le plus mauvais bilan de L 2 (avec Bastia) avec 8 points glanés hors de la Meinau, en dépit de quelques sorties convaincantes mais mal récompensées à Caen ou Brest.
Impossible, dans ces conditions, de passer une saison sereine, quand bien même le bilan du Racing à domicile est plutôt bon (7e de L 2) avec 34 points pris sur 57 possibles. Pascal Janin a d'ailleurs répété à plusieurs reprises qu'il n'avait jamais trouvé la solution pour que son équipe - manquant singulièrement de caractère - s'impose à l'extérieur.

ABSENCES.

- Elles ne peuvent pas expliquer à elles seules la piteuse saison du Racing, encore moins constituer une excuse, mais les blessures ont jalonné l'exercice 2009-2010.
Cassard en début de saison, Khiter pendant de longues semaines, Bezzaz juste avant la trêve, Pichot et Gargorov dans le sprint final, Gueye durant l'hiver, Fauvergue au printemps et lors des deux derniers matches ont ainsi cruellement fait défaut au club strasbourgeois.
Qu'en aurait-il été si Fauvergue, Bezzaz, Pichot et Gargorov, tous titulaires en puissance, avaient été en mesure de jouer ces dernières semaines ?
LA "FAUVERGUE DÉPENDANCE". - C'est un euphémisme de dire que le Racing ne présentait pas le même visage selon que Fauvergue était aligné ou non. Le joueur prêté par Lille est le seul attaquant alsacien à s'être montré efficace avec régularité (13 buts en 26 matches).

Janin : « Les joueurs ont
été très professionnels »


Ses périodes d'absence ont malheureusement illustré toutes les difficultés du Racing dans le secteur offensif (trois buts marqués en cinq matches au mois de mars quand le Nordiste s'est retrouvé sur le flanc). Les autres attaquants ciel et blanc, hormis Gueye en début de saison, ont souffert de la comparaison.
Cette équipe manquait également d'un leader technique et créatif. Seul Gargorov l'a été, mais comme à son habitude en de très rares occasions.

LOGIQUE ?

- Pour autant, cette relégation historique en National aurait dû être évitée. Jean-Claude Plessis évoquait vendredi un manque de talent. Certes, Strasbourg ne pouvait pas jouer les premiers rôles. Mais avec une grande majorité de joueurs rompus à la L 2 - Lacour, Cassard, Rodrigo, Marcos, Sikimic ou Pichot pour ne citer qu'eux -, le Racing avait les moyens, sur le terrain s'entend, d'éviter la catastrophe.
Sans établir de lien de cause à effet, c'est quand les coulisses ont semblé s'apaiser avec l'arrivée de Jean-Claude Plessis que... les résultats sportifs ont recommencé à se détériorer.
Pascal Janin, la veille du déplacement à Châteauroux, l'avait d'ailleurs souligné : « Les joueurs n'ont rien à se faire pardonner. Ils ont bien tenu durant cette saison. Leur comportement a été impeccable et ils ont fait leur métier dans des conditions très difficiles. Ils ont été très professionnels. »
C'est ainsi au plus fort de la tempête, à la fin de l'hiver, que le Racing avait redressé la barre. Un constat à en perdre la tête.

Simon Giovannini

Séb

L'Alsace du 17/05/2010 : Courbis, homme de l’ombre

Messagepar Séb » 17 mai 2010, 09:12

Pour ne pas ajouter à la chienlit ambiante, « L’Alsace » a, ces dernières semaines, volontairement passé sous silence les déchirements des coulisses. Aujourd’hui que le désastreux verdict sportif est tombé avec la relégation en National, il est temps de rétablir certaines vérités. Premier épisode d’une série intitulée « L’enfer du décor » : le rôle occulte de Rolland Courbis.

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Rolland Courbis, qui figure toujours sur la liste des potentiels successeurs de Pascal Janin, a joué un rôle de conseiller occulte ces dernières semaines. Jusqu’à élaborer une équipe de départ avant le déplacement crucial à Châteauroux. Archives Jean-François Frey

L’information a filtré la veille, mais elle paraît alors trop surréaliste pour être exploitée noir sur blanc. Le mardi 9 mars, Alain Fontenla, propriétaire « officiel » du Racing, mais en réalité homme de paille de Jafar Hilali, le président de Carousel Finance, est l’invité de RMC dans l’émission « Coach Courbis » animée par l’ex-entraîneur de Bordeaux, Marseille et Montpellier. Le trader tourangeau y arrive avec une idée en tête qu’il va mettre à exécution sans en mesurer les conséquences. Ou plutôt l’inconséquence.

Alors que le RCS a, en deux mois, relevé la tête (14 e alors, avec 4 points d’avance sur la zone rouge), l’actionnaire majoritaire béotien sème une fois de plus le trouble en proposant en direct un poste de consultant à un technicien sorti de prison un mois plus tôt (1). L’intéressé, approché les jours précédents, mime la surprise. « Pourquoi pas ? », finit-il par lâcher du bout des lèvres.

Depuis, son influence sur la vie du Racing ne s’est jamais démentie. Après la défaite à Istres le vendredi 9 avril (2-0), Hilali est catégorique : Courbis prendra l’équipe en main dès le lundi. Jean-Claude Plessis dissuade son actionnaire et le convainc d’attendre le résultat contre Dijon à la Meinau. D’autant que le bourreau du RCS avec Montpellier en mai 2009 est consigné dans la cité héraultaise avec un bracelet électronique de surveillance. Le succès face aux Bourguignons le 16 avril (3-1) offrira un énième sursis à Pascal Janin et, au Racing, six points d’avance sur le premier relégable à cinq journées de la fin.

Ces derniers temps, alors que la situation sportive s’était de nouveau détériorée, le président se demandait s’il n’avait pas eu tort de s’opposer au limogeage d’un coach qu’il avait conforté quinze jours plus tôt (le 1 er avril) pour 2010-2011.

Quand Courbis appelle Lacour

Aussi, lorsque Hilali renoue avec Courbis le fil d’un dialogue jamais vraiment rompu, Plessis se garde-t-il d’intervenir. Il échange même avec le technicien (2). Le mercredi 5 mai, à 48 h d’un rendez-vous capital contre Le Havre à la Meinau, « Coach Courbis » appelle Guillaume Lacour. Relais de Pascal Janin dans le vestiaire et sur le terrain, le capitaine est impliqué malgré lui. Pour ne pas se mettre en porte-à-faux et éviter une énième crise, il demandera le silence radio sur l’information. « L’Alsace », qui en a eu vent, respectera son souhait. « Courbis m’a appelé un quart d’heure », ne dément-il pas à l’époque. « Il m’a passé ce coup de fil parce que les dirigeants le lui avaient demandé. Il s’est contenté de choses simples que je devais répercuter auprès du groupe. Il n’est pas entré dans les détails sur le plan tactique, mais m’a conseillé de dire à mes partenaires de jouer le plus simplement et le plus sereinement possible. »

À 800 km de distance, Courbis joue ainsi les conseillers occultes. Mardi, sur l’insistance des propriétaires londoniens, il élabore un onze de départ pour le dernier match. Jean-Claude Plessis le soumet à Pascal Janin et lui suggère d’entrer en contact avec son confrère. Toujours droit dans ses bottes, le coach refuse catégoriquement.

« C’est scandaleux »

Jeudi, à la veille du baisser de rideau à Châteauroux, P. Janin prend la parole devant ses hommes avant l’entraînement. Il les informe que sa direction a tenté de lui imposer les choix d’un autre entraîneur et leur dévoile son refus. Il justifie alors son intervention par une unique préoccupation : qu’ils ne l’apprennent pas par la bande, d’autant qu’un joueur est déjà au parfum. Depuis plus d’une semaine, Guillaume Lacour ne s’est pourtant ouvert à aucun coéquipier de son échange téléphonique avec Courbis.

« Au début, nous n’avons d’ailleurs pas très bien compris ce que le coach voulait dire », témoigne un Racingman, « Milovan (Sikimic) a dû lui demander d’être plus précis. C’est là qu’il nous a parlé de Courbis. Guillaume a alors révélé avoir été approché. »

Dans le vestiaire, certains sont révoltés par la manière. « Quand j’ai entendu ça, je suis tombé sur le c** », confie un autre. « Vous vous rendez compte ? Utiliser de tels procédés à 48 h d’un match décisif pour la survie du club, c’est effrayant et lamentable. Si les dirigeants étaient persuadés que le coach n’était pas capable de remplir sa mission, il valait mieux qu’ils le virent plutôt que d’employer ces méthodes susceptibles de le fragiliser. Ça se fait dans tous les clubs du monde et c’est la règle du jeu dans le foot. Mais ce qu’ils ont fait là, c’est scandaleux. »

Voilà donc dans quelles conditions abracadabrantesques le Racing a préparé le match du désastre. En agissant dans son dos d’abord, puis en tentant sur la fin de l’associer à une démarche pour laquelle il n’avait pas été consulté, les dirigeants ont scié la branche sur laquelle leur entraîneur (3) était assis. Pour le résultat que l’on sait. Ça n’explique pas tout, mais ça en dit long. Les prochains épisodes de « L’enfer du décor » compléteront la chronique d’une descente annoncée.

Stéphane Godin
(1) Il a passé cinq mois en prison dans l’affaire des transferts frauduleux de l’OM entre 1997 et 1999.
(2) Dans son bureau lors d’un entretien individuel avec « L’Alsace » le jeudi 13 mai, Plessis reconnaîtra avoir eu Courbis au téléphone, en éludant la teneur de leurs discussions.
(3) Pascal Janin a refusé de commenter nos informations. Une position compréhensible à l’heure où son avenir se joue en coulisses.

Séb

Un effectif coupé en deux

Messagepar Séb » 17 mai 2010, 09:14

Sur quelles bases le Racing peut-il espérer repartir en National ? Financièrement, le budget 2010-2011 reste à élaborer. Sur le terrain, l’équipe est à repenser entièrement.

Image
Rodrigo, un des plus gros salaires de l’effectif, est encore sous contrat jusqu’en 2012. Mais son avenir est certainement ailleurs qu’à Strasbourg. Archives Jean-Marc Loos

C’était vendredi à Châteauroux. Un pansement sur le côté gauche du front, après s’être fait poser cinq ou six points de suture pour un coude de coude reçu durant le match, Milovan Sikimic cherchait vainement à comprendre. « Cette relégation en National me marquera à vie », lâchait-il avec une infinie tristesse dans la voix.

Sous contrat jusqu’en 2011, le défenseur central, qui a aussi vu plonger son autre club de cœur, Guingamp, doit regagner la Serbie pour quelques vacances. En principe, il sera Strasbourgeois la saison prochaine. En principe seulement.

Car avec le plongeon en National, le club va devoir opérer des coupes sombres. Le désormais caduc budget de Ligue 2 prévoyait une réduction de la masse salariale joueurs d’environ 1,5 million. À l’échelon du dessous, ce poste budgétaire devra être divisé par deux. « Ce ne sont pas les salariés de base qui souffriront le plus », déclarait le président Jean-Claude Plessis dans notre édition d’hier. « Nous avons surtout moyen d’agir sur la masse salariale des pros. » À ce titre, la législation est simple : une relégation entraîne une baisse des salaires de 20 %. Plus éventuellement pour les joueurs qui accepteraient une réduction encore plus sensible de leurs émoluments.

Pour 15 des 32 pros, la question ne se pose pas. Les prêtés Seïd Khiter (Valenciennes) et Nicolas Fauvergue (Lille) repartiront dans leurs clubs respectifs, même s’ils n’y effectueront sans doute qu’une escale. Les trois gardiens Stéphane Cassard, Régis Gurtner et Kévin Sommer, mais aussi Jérémy Abadie, Simon Zenke, Yassine Bezzaz, Steven Pelé, Romain Gasmi, Armand N’Djama, Albert Baning, Romain Dedola, Arnaud Maire et Basile De Carvalho sont en fin de contrat. « Il y aura pour certains des propositions de prolongation, mais sûrement pas au même tarif », annonçait Plessis avant le match fatal à Châteauroux, dans la perspective d’un maintien en L 2. Alors, en National…

Encore faudra-t-il que les joueurs ciblés (parmi eux, Arnaud Maire et sans doute Albert Baning) acceptent d’évoluer au 3 e niveau.

19 encore sous contrat

En théorie (1), Milovan Sikimic (2011), David Ledy (2011), Stéphane Pichot (2011), Victor Correia (2011), Guillaume Lacour (2011), Ali Mathlouthi (2011, qui revient de son prêt à Arles-Avignon où il a participé à l’accession en L 1), Boubacar Kébé (2012), Mamadou Bah (2012), Emil Gargorov (2012), Magaye Gueye (2012), Marcos (2012), Rodrigo (2012), Franck Dja Djedje (2012, de retour de Vannes où le RCS assumait la moitié de son salaire), Quentin Othon (2013), Loïc Damour (2013), Jean-Alain Fanchone (2013) et Farez Brahmia (2013) sont censés faire partir de l’aventure. Ou plutôt de la galère. À ces dix-sept-là s’ajoutent les deux néo-pros, Billy Ketkeophomphone (2011) et Alexi Peuget (2011).

Mais avec la descente, les Bleus les mieux rémunérés seront invités à aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. Ils en ont tous envie. Mais trouveront-ils preneur ? D’autres seront vendus pour équilibrer les comptes 2009-2010 et atténuer par anticipation l’onde de choc provoquée par une saison en National. Mamadou Bah, Loïc Damour, Magaye Gueye, Jean-Alain Fanchone et Quentin Othon, derniers rescapés, avec Brahmia, de l’époque Marc Keller – Jacky Duguépéroux, sont pratiquement les seuls à représenter une valeur marchande.

Et après ? « On trouvera des joueurs », ne cesse de répéter Jean-Claude Plessis. Pour bâtir une équipe capable de remonter ? C’est une autre histoire.

S.G.
(1) Entre parenthèses, l’année de fin de contrat des Strasbourgeois.

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Julius
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Julius » 17 mai 2010, 10:13

Le Racing ne jouera peut-être pas en National la saison prochaine, mais peut-être bien en CFA...
Le club a un trou de trésorerie à hauteur de 8 Millions d'€ à combler avant son passage devant la DNCG...

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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Dark 5.7 » 17 mai 2010, 14:28

incroyable l'histoire avec Courbis! :gne:
la saison de tous les maux pour Strasbourg, décidemment...

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Julius
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Julius » 17 mai 2010, 14:36

Dark 5.7 a écrit :incroyable l'histoire avec Courbis! :gne:
la saison de tous les maux pour Strasbourg, décidemment...
Et il parait que ce n'est que le début...
Apparemment, le journal l'Alsace aurait plusieurs "anecdotes" assez croustillantes dans les placards (non révélés à l'heure où le Racing pouvait encore se maintenir)...

Ce matin par exemple, on apprenait à la radio de la bouche d'un actionnaire minoritaire que plusieurs joueurs en fin de contrat au club ont appris fin mars qu'ils pouvaient aller voir ailleurs si l'herbe était plus verte... De quoi entamer sérieusement la motivation de certains joueurs à se battre sur le terrain...

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Bosoleclown
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Bosoleclown » 17 mai 2010, 14:51

Dark 5.7 a écrit :incroyable l'histoire avec Courbis! :gne:
la saison de tous les maux pour Strasbourg, décidemment...
+1 :gne:


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