[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

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Toni Truand
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Toni Truand » 26 mai 2010, 17:12

Macheda a écrit :
S.A.R. Aleks a écrit :
Et on parlait de Scifo à Metz? Un mec qui se propose pour aller à Strasbourg? :beurk:
Faut comprendre ta remarque dans quel sens ? Plusieurs remarques

1 - Si pour toi c'est la honte de faire coach en national. Moi je trouve que c'est la honte de rester sans club. Et puis il s'agit du plus gros budget de national, alors certes ce n'est pas Anderlecht ou l'Inter mais au final, si çà donne le même résultat que Toulouse....

2 - Si tu dis ça à cause de la rivalité régionale. Il me semble que ça a tenté un certain Joel Muller dont tu n'es pas un farouche adversaire...

3 - Il faudrait juste savoir pourquoi ça ne s'est pas fait à Metz
Je dis ça parce que les mecs proposent leurs services à tous les clubs... bon ok faut bien qu'ils bossent, mais bon, ça fait limite de la peine. Scifo a t-il aussi proposé de coacher Cuiseaux-Louhans? :ninja:
Tu te demandes si le gars va pas entrainer là ou on a bien voulu de lui, peu importe c'est ou... des fois vaut mieux aller faire le consultant sur je ne sais quelle chaine...
Un peu de dignité que diable! :-)

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Amos
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Amos » 26 mai 2010, 22:43

tonyfc a écrit :
Macheda a écrit :
3 - Il faudrait juste savoir pourquoi ça ne s'est pas fait à Metz

D'après toi :-X
Tu devais nous le dire, nan?

Séb

DNA du27/05/2010 : Plessis : « Le moral est bon »

Messagepar Séb » 27 mai 2010, 14:22

Jean-Claude Plessis se montre optimiste concernant l'avenir du Racing en National. Le président cherche à dédramatiser la situation et à rassurer employés et supporteurs. Jusque-là, tout va bien.

Que peut-il donc bien se passer, à la Meinau, depuis que la relégation a été entérinée et que les joueurs sont partis en vacances ? La réponse tient en une phrase : Jean-Claude Plessis travaille. Et ça s'entend.
L'ex-président de Sochaux active ses réseaux, rassure les sceptiques, vilipende les opposants, défend les intérêts des propriétaires londoniens et parvient même à danser des claquettes sur les ondes d'Europe 1.

« Dix millions de budget »

Pour un peu, on en oublierait presque que le Racing s'apprête à découvrir le National, niveau le plus bas qui lui a été donné de fréquenter. Pas grave, cette équipe va remonter aussi vite qu'elle est tombée, à écouter Plessis. Comment ? Avec qui ? Mystère.
L'heure est encore aux promesses. Celles-ci n'engagent de toute façon que ceux qui y croient. Même si l'exercice en cours va s'achever sur un déficit de quelque huit millions d'euros, il n'y aurait pas lieu de paniquer. Bien au contraire.
« Le moral est bon, l'ambiance est bonne », assure le président, qui dit être en train d'apporter la dernière touche au budget 2010-2011. A ce titre, le Racing serait carrément un précurseur en National, puisque les chiffres annoncés ont de quoi faire pâlir d'envie la plupart des clubs de... Ligue 2.
« Cela doit être validé demain (aujourd'hui) par notre expert comptable, mais on veut repartir avec dix millions d'euros de budget. » Soit deux fois plus qu'Évian/TG, champion cette saison en National, et dix fois plus que Luzenac.
Au-delà de l'ambition sportive, ce budget doit avant tout permettre de préserver l'emploi au sein de la structure. « Il n'y aura pas de licenciement économique, assure Plessis. On a vraiment "gratté" de partout pour faire des économies et sauver les salariés. »
Ces nobles intentions sont toutefois dépendantes d'une variable difficile à maîtriser : la vente de joueurs pour cinq millions d'euros. Une somme qui peut paraître astronomique, au regard de la valeur marchande effective.
« A Sochaux, je vendais tous les ans pour douze millions d'euros, s'insurge l'ancien salarié de Peugeot. Ne me dites pas qu'avec les seuls Gueye, Fanchone, Othon et Bah, on ne va pas y arriver ! »
Quoi qu'il en soit, les desseins de Plessis se heurtent pour l'heure à un obstacle de taille : la DNCG. Le gendarme financier du football français doit déjà auditionner le Racing et éplucher ses comptes. Le rendez-vous à Paris a été fixé le 3 juin.
« J'ai demandé un report, notamment parce que j'ai un autre rendez-vous important le même jour, précise-t-il. Mais tout devrait être réglé dans la première quinzaine de juin. »

Quid de Janin ?

D'ici-là, Plessis entend « présenter le nouvel entraîneur aux actionnaires, c'est à eux de décider ». Quid de Pascal Janin, encore sous contrat un an ? « Je voulais le rencontrer cette semaine, mais il marie sa fille. Je le verrai donc la semaine prochaine. Son sort n'est pas scellé. »
On jurerait pourtant du contraire, puisque Plessis « entend s'appuyer sur un entraîneur qui connaît parfaitement le National ». Dans la liste des prétendants, le nom de Laurent Fournier - ex-Nîmes et Créteil, club dont il a démissionné la semaine dernière - pourrait correspondre au profil. Réponse la semaine prochaine, si tout va bien.

Séb.K.

Séb

« Obligés d'investir »

Messagepar Séb » 27 mai 2010, 14:24

Présent depuis plus de 30 ans au club, Me Nicolas Wiltberger (*) analyse la situation actuelle du Racing et y trouve... quelques raisons d'espérer.

- Beaucoup de rumeurs inquiétantes évoquent un dépôt de bilan pur et simple du club. Quel est votre opinion à ce sujet ?


- Je n'y crois pas. Les gens qui ont racheté le club vont être obligés d'investir rapidement. Pas par amour du Racing, mais parce que s'ils déposent le bilan, ils perdront les six millions d'euros qu'ils ont investi. Or ce sont des hommes d'affaires, ils feront tout pour ne pas perdre d'argent... Et pour cela, il faut faire remonter le Racing.

- Vous êtes plus optimiste que beaucoup d'autres proches du club...

- Je suis optimiste parce que les actionnaires ne sont pas fous, ce sont des financiers. Ils ont voulu faire un coup, ils l'ont raté et maintenant, ils vont essayer de se rattraper. C'est une pure logique économique.

- Et quid des repreneurs alsaciens ?

- Les acheteurs alsaciens avaient juste de quoi racheter le club, mais guère plus pour le faire fonctionner. En plus, c'est dur de s'entendre à quatre ou cinq. Ce qu'il faudrait, c'est un seul patron qui mette les moyens, mais cette personne n'existe pas en Alsace. Sauf peut-être M. Lohr, mais vu ses problèmes actuels (Lohr va licencier 150 personnes, ndlr), je comprends qu'il ne puisse pas investir.

- De combien d'argent le Racing a-t-il besoin aujourd'hui ?

- Je pense qu'il faut entre cinq et dix millions pour espérer remonter. Ça devrait suffire, parce que c'est quand même plus simple de monter de National en L 2, que de monter de L 2 en L 1.

Propos recueillis par
Ba. Sch.

(*) Nicolas Wiltberger était administrateur du Racing, avant de se retirer au début de l'année après l'arrivée de MM. Hilali et Fontenla.

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olis57
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar olis57 » 27 mai 2010, 14:36

Je souhaite bien du courage à Plessis pour trouver 5M€ (+2,5M€ avant le 30 juin) pour boucler son budget. Avec le nombre de joueurs libres et le nombre de clubs qui veulent dégraisser, les transferts, pour les joueurs moyens vont être très très difficile. Metz a, de ce côté-là, de la chance d'avoir autant de joueurs dont le contrat se termine cette année.

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champ d'or
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Re: « Obligés d'investir »

Messagepar champ d'or » 27 mai 2010, 17:41

Séb a écrit : - Je pense qu'il faut entre cinq et dix millions pour espérer remonter. Ça devrait suffire, parce que c'est quand même plus simple de monter de National en L 2, que de monter de L 2 en L 1.
C'est bizarre, j'ai lu un interview qui disait exactement le contraire, peut-être même dans ce topic.
Faudrait qu'ils se mettent d'accord les alsacos, le RCS est en pleine déchéance ou alors c'est cool d'avoir un déficit abyssal et de jouer en National ??? :hein?:

Séb

L'Alsace du 30/05/2010 : Calculs et cogitations

Messagepar Séb » 30 mai 2010, 09:50

Avant d’être reçu finalement le 10 juin par la DNCG (*), le Racing doit statuer sur le nom de son futur entraîneur d’ici la fin de semaine prochaine. Laurent Fournier devrait être celui-là.

Image
Pas de vacances pour Jean-Claude Plessis qui travaille dur avant de passer devant la DNCG le 10 juin prochain. Archives Jean-Marc Loos

Jean-Claude Plessis lui-même ne s’y retrouve quasiment plus. Solidement assis sur la selle de son vélo quelque part dans la campagne toulousaine, le président du Racing a admis hier après-midi que le calendrier strasbourgeois lui donnait doucement le tournis. Entre l’audition du RCS par la DNCG, initialement prévue le 26 mai puis reportée au 3 juin avant d’être finalement fixée au jeudi 10 juin à Paris, l’organisation d’un conseil d’administration le 7 ou le 8 juin, son désir de définir l’identité du nouvel entraîneur du club avant la fin de semaine prochaine et la reprise de l’entraînement pour l’instant prévue le lundi 21 juin mais peut-être repoussée de quelques jours, il y a effectivement de quoi s’y perdre.

Dans cet amas de dates, une chose a néanmoins été clarifiée : le budget de la saison 2010-2011, qui tournera bien autour de 10 millions d’euros, avec l’assurance faite par Jean-Claude Plessis de ne procéder à aucun licenciement de personnel et de garder au moins les mêmes moyens pour le centre de formation. « Les économies que nous avons pu réaliser concernent essentiellement le salaire des joueurs, explique le président strasbourgeois. En Ligue 2, on a des salaires d’environ 15 000 euros. En National, 5 000 euros est un revenu mensuel plus que correct. Ça fait une grosse différence. » En attendant les arrivées de nouvelles têtes, le Racing doit d’abord vendre pour 5 millions d’euros avant le 30 juin. À ce titre, les Gueye, Bah, Othon et Fanchone sont assurés de quitter l’Alsace. « Nous avons des contacts pour eux à l’étranger, confirme Plessis. Pour l’instant, c’est encore calme mais une est chose est certaine : nous ne braderons pas nos joueurs. »

Entraîneur : Hilali va donner son avis

Sujet beaucoup moins calme, celui du poste d’entraîneur. L’éternel sursitaire Pascal Janin, qui mariait sa fille hier après-midi, a appris à se montrer patient. Alors qu’il lui reste encore une année de contrat en Alsace, le toujours coach du Racing doit rencontrer son président d’ici quelques jours. À en croire Jean-Claude Plessis, il fait partie de la « short list » de quatre noms que le patron du RCS doit présenter pour avis demain à son actionnaire majoritaire, Jafar Hilali. Le deuxième est Laurent Fournier, ancien entraîneur de Créteil et indéniable favori pour occuper le banc strasbourgeois la saison prochaine au vu de son expérience du championnat National. Les deux derniers prétendants sont Noël Tosi, actuel directeur technique du Dijon FCO, et Didier Ollé-Nicolle, ex-entraîneur de Clermont et Nice. Stéphane Ziani, ancien joueur de Nantes qui a entraîné pendant six mois Libourne Saint-Seurin en 2008 avant d’être limogé, a bien été proposé mais sa candidature ne sera pas retenue. Alex Vencel, entraîneur des gardiens du Racing en fin de contrat, poursuivra quant à lui l’aventure strasbourgeoise. « On veut continuer avec lui, promet Plessis. En tant qu’entraîneur adjoint ou entraîneur des gardiens ? Je ne sais pas encore. Le futur coach arrivera tout seul. On ne peut pas se permettre de charger encore plus la mule. On fera avec les gens qui sont au club, des professionnels de qualité. » En ces temps où les plans de rigueur sont à la mode, la ligne de conduite adoptée par le club strasbourgeois ne fait pas tâche. Reste à espérer qu’elle trouve un écho positif sur le terrain la saison prochaine.

Fabien Rouschop
(*) Direction nationale de contrôle de gestion

Séb

L'Alsace du 31/05/2010 : Un staff en gestation

Messagepar Séb » 31 mai 2010, 10:07

Laurent Fournier tient toujours la corde pour succéder à Pascal Janin au poste d’entraîneur. Il pourrait être secondé par le recruteur Jacky Canosi, promu adjoint, Alexander Vencel, reconduit comme coach des gardiens, et le jeune préparateur physique Sébastien Chinelli, jusqu’ici en poste au centre de formation.

Image
Pour remplacer Pascal Janin au poste d’entraîneur du RCS, Laurent Fournier reste le grand favori. Archives Jean-Marc Loos

Aujourd’hui à Paris, le président Jean-Claude Plessis rencontrera Jafar Hilali, président de Carousel Finance (actionnaire minoritaire à 15 %). En réalité, le véritable homme fort du Racing appelé à le devenir encore plus si la rumeur d’un retrait prochain et total d’Alain Fontenla, présenté depuis le 4 décembre comme le patron, se confirme.

L’objet de la discussion entre les deux hommes ? La nomination du nouvel entraîneur, puisqu’il est désormais acquis que Pascal Janin ne restera pas en poste. Certes, le toujours coach n’a pas encore été officiellement écarté. Il sera reçu cette semaine par son président qui, sans confirmer son éviction imminente, affiche au moins sa conviction : « Après la descente en National, je ne peux pas lui confier à nouveau l’équipe. Mais je lui ferai d’autres propositions. On verra s’il les accepte ou pas. »

Pour lui succéder, Laurent Fournier, qui vient de quitter Créteil, reste le grand favori (« L’Alsace » du 15 mai). L’ancien international pourrait d’ailleurs être entendu ce lundi par Hilali et Plessis, ce que ce dernier ne dément pas formellement. « Ce n’est pas sûr », corrige-t-il mollement. « Mais ce qui l’est, c’est que je veux prendre un entraîneur qui connaît le National. Je souhaite que Jafar Hilali le rencontre. Ça se fera cette semaine. »

Autour de l’ex-Parisien, qui correspond au portrait robot, le futur staff semble prendre tournure. Selon trois sources concordantes, Jacky Canosi, recruteur sous contrat jusqu’en 2012 (également entraîneur cette saison des U19 qu’il ne dirigera plus en 2010-2011), sera promu adjoint. « Ça pourrait être lui », n’élude pas le président, avant de se montrer évasif. « Mais ça peut tout aussi bien être François Keller (Ndlr : le coach de la réserve). Je n’ai rien décidé. Ce qui est sûr, c’est que nous devons tirer le maximum de nos compétences internes. J’ai dit à tout le monde que je ne voulais plus de guéguerres. »

Libre au 30 juin, l’entraîneur des gardiens Alexander Vencel sera reconduit. « Il n’a pas de souci à se faire. Nous voulons continuer avec lui », confirme Plessis. Le jeune préparateur physique du centre, Sébastien Chinelli, proche de Jacky Canosi, devrait être affecté au groupe pro, ce qui laisse planer un doute sur l’avenir de l’actuel titulaire du poste, Jean-Claude Thiry, sous la menace depuis six mois déjà.

Pas de stage d’avant-saison

Par ailleurs, le directeur du centre de formation, Jean-Marc Kuentz, reprendra en main une équipe de jeunes, à choisir à sa convenance. « Un technicien de sa qualité doit être sur le terrain », plaide le président, « J’ai maintenu, voire conforté le centre, parce que nous savons qu’il nous apportera la relève de l’équipe une. J’ai même accordé une rallonge budgétaire à Jean-Marc Kuentz pour qu’il engage un recruteur à temps plein en région parisienne. »

En coulisses, le président peaufine les derniers détails du budget 2010-2011 présenté en conseil d’administration le 8 juin, puis à la DNCG (1) le 10. « La masse salariale joueurs va baisser de plus de 1,5 million pour sauver le personnel. D’aucuns ont prétendu qu’il y aurait 35 licenciements. Nous avons travaillé pour éviter ça et arriverons à un budget honorable d’une dizaine de millions, en rognant partout ailleurs : pas de stage d’avant-saison, plus de mise au vert à l’hôtel, des voyages en train et bus surtout, seulement trois ou quatre en avion de 19 places. Je ne suis pas inquiet pour la remontée, mais elle est impérative. Sinon, le club ne pourra pas tenir une saison de plus à ce régime. »

Stéphane Godin

(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.

Séb

Le chant des départs

Messagepar Séb » 31 mai 2010, 10:10

Avant de renforcer l’équipe, les dirigeants du RCS cherchent surtout « à dégraisser le mammouth. »

Même si les deux néo-pros, Alexi Peuget et Billy Ketkeophomphone, n’ont pas encore paraphé leur contrat d’un an – c’est imminent -, le Racing compte ce matin 19 pros. Dont certains à des niveaux de rétribution incompatibles avec le « standing » d’un club de National.

Les dirigeants cherchent donc en priorité à caser ceux-là. Le premier à emprunter la porte de sortie pourrait bien être Franck Dja Djedje, déjà prêté cette saison à Vannes. Sous contrat jusqu’en 2012, l’ex-Grenoblois, que le VOC aimerait conserver, mais qui semble inaccessible aux finances morbihannaises, est dans le viseur de l’Olympiakos Volou, champion de D 2 grecque promu en D 1. « Il y a un contact », ne nie-t-il pas, « mais j’ai aussi d’autres pistes. J’ai obtenu du Racing de pouvoir résilier sans contrepartie si je trouve un point de chute. » Selon nos informations, Dja Djedje pourrait s’envoler aujourd’hui ou demain pour découvrir les installations du club de la ville de Volos, désireux de lui faire une offre sur trois saisons.

L’autre prêté de 2009-2010, Ali Mathlouthi, à qui il reste un an de bail, ne devrait pas non plus revenir. Arles-Avignon, avec qui le jeune attaquant a décroché l’accession en L 1, aimerait le conserver. Le Racing espère en retirer un petit bonus. L’affaire est en discussions.

Le reste se limite à des prises d’informations, certes nombreuses. Saint-Etienne et Auxerre sont une nouvelle fois venus aux nouvelles la semaine passée pour Magaye Gueye. Les Stéphanois gardent aussi un œil sur Mamadou Bah. L’international guinéen, déjà suivi par le club turc de Manisaspor (14 e de D 1), vient également d’être approché par Bolton (14 e de Premier League). Autre contact en Angleterre : celui de Loïc Damour avec Birmingham (9 e de Premier League). « J’ai des touches, dont celle-là, mais rien de ferme », tempère le jeune milieu de terrain. « Pour l’instant, j’attends surtout de savoir si je vais disputer l’Euro des 19 ans en Normandie (du 18 au 30 juillet). Une sélection changerait certainement la donne. »

Des bonus pour 700000 euros

Comme l’Angleterre, la Grèce pourrait être une destination en vogue cet été pour les Strasbourgeois. Jean-Alain Fanchone est courtisé par l’Olympiakos Le Pirée. Le club crétois d’Ergotelis Hiraklion (11 e de D 1 grecque) et Xanthi (13 e) ont inscrit le Brésilien Marcos sur leurs tablettes. Mais ce dernier, lié au RCS jusqu’en 2012, jouit d’une bonne cote dans le Golfe (Qatar ou Arabie Saoudite). Rodrigo a été proposé à Neuchâtel Xamax, mais le niveau de sa rémunération – sur deux années encore — et sa saison moyenne en Alsace constituent un frein.

Rappelons que le Racing doit vendre pour environ 2 millions avant le 30 juin pour équilibrer ses comptes 2009-2010. De ce point de vue, une bonne nouvelle lui est déjà parvenue : les bonus insérés dans les transferts de Renaud Cohade à Valenciennes (en cas de maintien en L 1), Grégory Paisley à Nice (pour le même motif) et Ahmed Kantari à Brest (pour une montée en L 1) feront tomber ces prochains jours pas loin de 700000 euros dans son escarcelle.

S.G.

Séb

DNA du 31/05/2010 : La vérité de juin

Messagepar Séb » 31 mai 2010, 10:18

Les belles promesses de Jean-Claude Plessis, président du Racing, devront connaître un prolongement concret dans les premiers jours de juin. L'avenir du club, sportivement relégué en National, et à plus forte raison du football de haut niveau à Strasbourg, en dépendent.

Image
Magaye Gueye (à droite, ici à la lutte avec le Dijonnais Morisot), international espoir et auteur d'un début de saison prometteur, fait partie des quatre joueurs susceptibles de rapporter cinq millions d'euros au Racing. (Photo DNA - Cédric Joubert)

Depuis maintenant deux semaines, le discours de Jean-Claude Plessis n'a pas varié d'un iota. Sur la petite ritournelle de « je vais bien, tout va bien, je suis gai, tout me plaît », le président du Racing semble vivre hors du monde et de la ville, dans sa tour d'ivoire de la Meinau.

Cela semble bien
utopique, pour ne pas
dire déraisonnable


En voulant présenter un budget excessivement ambitieux de « dix à onze millions d'euros » histoire « d'éviter tout licenciement économique », Plessis semble surtout vouloir caresser l'opinion dans le sens du poil. Tout cela semble en tout cas bien utopique, pour ne pas dire déraisonnable, dans une division amateur où les gros bras n'ont jamais fonctionné avec plus de la moitié du budget annoncé.
On passera aussi brièvement sur les espoirs grandiloquents de vente de joueurs « pour cinq millions d'euros ». Les Gueye, Bah, Fanchone ou Othon sont certes jeunes et dotés d'un potentiel prometteur - las, tous ne l'ont pas confirmé cette saison, loin s'en faut -, il faudra aller chercher « avec les dents », comme dirait un autre président, les clubs susceptibles de mettre autant d'argent dans un contexte globalement frileux.
Qu'importe. Plessis tente de se montrer convaincant. En ce début de semaine, il veut rencontrer Pascal Janin et nommer, dans la foulée, un nouvel entraîneur. Ou alors garder le technicien à la moustache, puisque celui-ci dispose encore d'un an de contrat. En cas de rupture, il faudra bien payer des indemnités. Bof, Plessis ne doit pas être à quelques milliers d'euros près...

Ries : « Nous ne disposons
d'aucun élément pour
savoir où le club se situe »


Mais le bel enthousiasme de l'ex-cadre de Peugeot n'est pas partagé par tous. Du côté de la place de l'Étoile, siège de la communauté urbaine et de la Ville, les réticences sont grandes. La situation bancale du club plus que centenaire, dont les actuels dirigeants ne peuvent toutefois être tenus pour seuls responsables, laisse même craindre le pire concernant la candidature strasbourgeoise à l'Euro-2016. A quoi bon reconstruire un stade pour une équipe en carton ?
Cette question, le maire Roland Ries a dû se la poser ces derniers jours. « Au moment de poser notre candidature, nous avions une équipe en Ligue 2, aux portes de la Ligue 1, même, a rappelé le maire vendredi dernier après l'attribution à la France de l'organisation de l'Euro. Aujourd'hui, nous sommes en National. Le modèle économique de 2009 n'est plus valable. On ne peut plus considérer, dans l'immédiat, le Racing comme un acteur et un partenaire financier dans cette opération. »
Si l'on excepte le Stade de France, qui n'a pas de club résident, les onze autres villes candidates voient en effet leur équipe jouer en Ligue 1. A Strasbourg, on en est loin. Les mauvaises langues diront même que le Racing est aujourd'hui plus proche d'un dépôt de bilan pur et simple.
« C'est une hypothèse qu'il ne faut pas exclure, même si personne ne la souhaite, ajoutait l'autre jour Roland Ries. En fait, nous ne disposons d'aucun élément permettant de savoir où le club se situe. C'est pour cette raison que j'ai gelé la subvention de 900 000 euros. Si les choses venaient à mal tourner, on me reprocherait de dépenser l'argent public. »
Comme tout le monde, le premier magistrat attend que le brouillard se lève sur la Meinau. A ce titre, l'audition du Racing le 10 juin devant la DNCG (*) sera déterminante. « Nous sommes suspendus à cette décision, confirme Roland Ries. L'entrevue était prévue le 3 juin, mais je crois que les dirigeants ont obtenu un délai de grâce. Je compte beaucoup sur cet "arbitre" pour y voir plus clair. »
D'ici-là, toutes les sorties verbales, fussent-elles croustillantes, de Jean-Claude Plessis seront à prendre au conditionnel. Car si le gendarme financier du football français venait à retoquer les desseins de Fontenla, Hilali et consorts, le haut niveau en termes de ballon rond aurait vécu dans la capitale européenne. Et, partant, les rêves de participer à la fête de l'Euro-2016 seraient certainement emportés au fond du caniveau.
Après des semaines de déclarations fracassantes, d'annonces ronflantes et de vaines promesses, dans un cacophonie grand-guignolesque, le mois de juin sera celui de la vérité. Il sera alors toujours temps de voir renaître une once d'espoir ou du pleurer devant l'ampleur du désastre.

Séb.K.
(*) Direction nationale du contrôle de gestion


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