La descente aux enfers n'est pas terminée...
5 journées 3 pts.
SC Bastia - RC Strasbourg: 1-0
Stade Armand-Cesari. Arbitre: M. Bré. Mi-Temps: 0-0. Le but: M. Robail (57e s.p.). Avertissements: Cioni (26e), Sans (68e) à Bastia; Peuget (36e) à Strasbourg.
SC BASTIA (4-4-2): Novaes - Cioni, Mary, Choplin (Sans, 50e), Harek (Cahuzac, 87e) - Moizini, Angoula, Periatambée (cap.), M. Robail - Suarez (El Azzouzi, 78e), A. Diallo. Entr: F. Hantz.
RC STRASBOURG (4-3-3): Gurtner - Donzelot, Outrebon, Sikimic, Pichot - Genghini, Peuget, Damour (cap.) - Ketkeo (Hadi, 69e), Mathlouthi, Mbongo (Correia, 69e). Entr: L. Fournier.
[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
- Fred
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
En même temps quand tu vois la compo de l'équipe strasbourgeoise, t'as l'impression que notre CFA est mieux armée.
Pour le reste, Strasbourg n'a certes que 3 points en 4 matchs, mais il faut dire que leur début de calendrier était compliqué avec des matchs à Guingamp et Bastia, et la réception de Cannes et Niort.
Pour le reste, Strasbourg n'a certes que 3 points en 4 matchs, mais il faut dire que leur début de calendrier était compliqué avec des matchs à Guingamp et Bastia, et la réception de Cannes et Niort.
Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Il n'y a pas de rencontre plus facile en NATIONAL.get_up_kids a écrit :En même temps quand tu vois la compo de l'équipe strasbourgeoise, t'as l'impression que notre CFA est mieux armée.
Pour le reste, Strasbourg n'a certes que 3 points en 4 matchs, mais il faut dire que leur début de calendrier était compliqué avec des matchs à Guingamp et Bastia, et la réception de Cannes et Niort.
Le championnat de National est un traquenard ou il est très difficile de s'en sortir.
DNA du 05/09/2010 : Très mal payé
Le Racing a montré un visage séduisant hier soir, en Corse, face à une solide équipe de Bastia. Les hommes de Fournier auraient mérité de ramener au moins le point du match nul.

La prestation de Tristan Mbongo (au centre, en blanc) et des Strasbourgeois, hier à Bastia, aurait au moins mérité le point du match nul. (Photo Nice Matin)
A ceux qui se plaignaient de ne pas voir de spectacle dans ce championnat National, on pourra désormais rétorquer que les grincheux n'avaient qu'à faire le déplacement à Bastia.
Le meilleur match, le pire résultat
Car hier soir, au stade Armand-Cesari de Furiani, le Racing a fait mieux que se défendre face à une très belle équipe corse qui n'a toujours pas perdu depuis le début de la saison et se rapproche de plus en plus de la tête du classement de National.
Et paradoxalement, c'est en réalisant ce qui est - pour l'instant - sa meilleure prestation de la saison que le Racing s'est incliné, sur le plus petit des scores, face à Bastia.
« On a été meilleurs que Bastia, il n'y a pas photo, exposait Laurent Fournier à la fin de la rencontre, je suis déçu du résultat, forcément, il ne manque qu'un but et les gars ont été héroïques, surtout vu le contexte » (*).
Dans une première mi-temps très enlevée, Mbongo est le plus prompt à se mettre en valeur. Dès l'entame, l'attaquant strasbourgeois manque d'ouvrir le score, sur une contre attaque rondement menée par Genghini.
Avec un Mathlouthi en jambes, un Peuget plus entreprenant qu'à son habitude et un Ketkéophomphone des grands soirs, ce Racing au visage séduisant se montre très dangereux.
Et se crée les meilleures occasions de cette première mi-temps « portes ouvertes », où les deux équipes présentes sur le terrain ont décidé de jouer l'offensive à tout va.
Les contres alsaciens se montrent tranchants et le SC Bastia peut s'estimer heureux d'avoir réussi à garder dans son effectif le Brésilien Novaes, décisif hier soir dans ses cages.
« On est venus avec beaucoup d'ambitions, on a les occasions mais on manque de réalisme, exposait avec raison Alexis Peuget. Il va falloir être plus tueur devant le but »
En première mi-temps, Bastia a toutefois aussi quelques opportunitées d'ouvrir son compteur, grâce à Diallo et Robail, les deux insulaires les plus en vue lors de ces quarante-cinq premières minutes.
« Il y a des jours comme ça... »
La deuxième mi-temps part sur les mêmes bases. Mais une faute de Pichot sur Moizini, qui avait fait une incursion dans la surface, douche l'ambiance côté alsacien. M. Bré n'a d'autre choix que de siffler un penalty, transformé par Robail avec l'aide du poteau (55e).
Le Racing pousse, mais Bastia s'accroche à sa 3e victoire de la saison. A vingt minutes de la fin de la rencontre, Laurent Fournier tente le tout pour le tout en lançant du sang neuf sur la pelouse, avec Correia et Hadji en remplacement de Mbongo et Ketkéophomphone.
Un dernier rush de Donzelot, qui sert Mathlouthi en retrait n'y fera rien. Novaes a la baraka et il est écrit que ce Racing là ne trouvera pas le chemin des filets en Corse.
« Il y a des jours comme ça... pestait Ali Mathlouthi dans les vestiaires. Franchement, sur la dernière occasion, mon tir touche deux jambes, puis finit en corner. On ne va pas se cacher derrière la malchance mais bon, c'est dommage, parce qu'on était présent dans le jeu et dans les duels. On n'aurait pas dû rentrer bredouille ».
Reste que même mal payé, le Racing est toujours en quête de sa première victoire et reste relégable, avec trois points seulement au compteur. Dura lex, sed lex...
Barbara Schuster
(*) Les Strasbourgeois ont été réveillés à 2 h du matin par une bombe agricole qui a explosé près de leur hôtel, se sont fait copieusement insultés dans les couloirs du stade et leur bus a été caillassé.

La prestation de Tristan Mbongo (au centre, en blanc) et des Strasbourgeois, hier à Bastia, aurait au moins mérité le point du match nul. (Photo Nice Matin)
A ceux qui se plaignaient de ne pas voir de spectacle dans ce championnat National, on pourra désormais rétorquer que les grincheux n'avaient qu'à faire le déplacement à Bastia.
Le meilleur match, le pire résultat
Car hier soir, au stade Armand-Cesari de Furiani, le Racing a fait mieux que se défendre face à une très belle équipe corse qui n'a toujours pas perdu depuis le début de la saison et se rapproche de plus en plus de la tête du classement de National.
Et paradoxalement, c'est en réalisant ce qui est - pour l'instant - sa meilleure prestation de la saison que le Racing s'est incliné, sur le plus petit des scores, face à Bastia.
« On a été meilleurs que Bastia, il n'y a pas photo, exposait Laurent Fournier à la fin de la rencontre, je suis déçu du résultat, forcément, il ne manque qu'un but et les gars ont été héroïques, surtout vu le contexte » (*).
Dans une première mi-temps très enlevée, Mbongo est le plus prompt à se mettre en valeur. Dès l'entame, l'attaquant strasbourgeois manque d'ouvrir le score, sur une contre attaque rondement menée par Genghini.
Avec un Mathlouthi en jambes, un Peuget plus entreprenant qu'à son habitude et un Ketkéophomphone des grands soirs, ce Racing au visage séduisant se montre très dangereux.
Et se crée les meilleures occasions de cette première mi-temps « portes ouvertes », où les deux équipes présentes sur le terrain ont décidé de jouer l'offensive à tout va.
Les contres alsaciens se montrent tranchants et le SC Bastia peut s'estimer heureux d'avoir réussi à garder dans son effectif le Brésilien Novaes, décisif hier soir dans ses cages.
« On est venus avec beaucoup d'ambitions, on a les occasions mais on manque de réalisme, exposait avec raison Alexis Peuget. Il va falloir être plus tueur devant le but »
En première mi-temps, Bastia a toutefois aussi quelques opportunitées d'ouvrir son compteur, grâce à Diallo et Robail, les deux insulaires les plus en vue lors de ces quarante-cinq premières minutes.
« Il y a des jours comme ça... »
La deuxième mi-temps part sur les mêmes bases. Mais une faute de Pichot sur Moizini, qui avait fait une incursion dans la surface, douche l'ambiance côté alsacien. M. Bré n'a d'autre choix que de siffler un penalty, transformé par Robail avec l'aide du poteau (55e).
Le Racing pousse, mais Bastia s'accroche à sa 3e victoire de la saison. A vingt minutes de la fin de la rencontre, Laurent Fournier tente le tout pour le tout en lançant du sang neuf sur la pelouse, avec Correia et Hadji en remplacement de Mbongo et Ketkéophomphone.
Un dernier rush de Donzelot, qui sert Mathlouthi en retrait n'y fera rien. Novaes a la baraka et il est écrit que ce Racing là ne trouvera pas le chemin des filets en Corse.
« Il y a des jours comme ça... pestait Ali Mathlouthi dans les vestiaires. Franchement, sur la dernière occasion, mon tir touche deux jambes, puis finit en corner. On ne va pas se cacher derrière la malchance mais bon, c'est dommage, parce qu'on était présent dans le jeu et dans les duels. On n'aurait pas dû rentrer bredouille ».
Reste que même mal payé, le Racing est toujours en quête de sa première victoire et reste relégable, avec trois points seulement au compteur. Dura lex, sed lex...
Barbara Schuster
(*) Les Strasbourgeois ont été réveillés à 2 h du matin par une bombe agricole qui a explosé près de leur hôtel, se sont fait copieusement insultés dans les couloirs du stade et leur bus a été caillassé.
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Marcos a été qualifié par la LFP il me semble.
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Re: DNA du 05/09/2010 : Très mal payé
La vache, il arbitre en National désormais M. Bré?!Séb a écrit : M. Bré n'a d'autre choix que de siffler un penalty, transformé par Robail avec l'aide du poteau (55e).
Toujours pareil les accueils en Corse, mais ça choque personne ça.Séb a écrit : Les Strasbourgeois ont été réveillés à 2 h du matin par une bombe agricole qui a explosé près de leur hôtel, se sont fait copieusement insultés dans les couloirs du stade et leur bus a été caillassé.
Sinon pour parler de larticle en général, on notera que ce qui a de bien quand c'est la m**** en coulisse, c'est que du coup tout le monde semble bien plus indulgent avec les joueurs sur le terrain.
Parce que Strasbourg est quand même 19ème de National après 5 journées, et la presse semble ne relever que les bonnes choses sur le terrain.
L'Alsace du 07/09/2010 : Pascal Camadini, entre cauchemar et
Pascal Camadini, entre cauchemar et Colmar
La direction du RCS, qui souhaite se séparer du coordinateur sportif corse, tente de l’écœurer en multipliant les brimades. Dernier exemple en date : elle lui a refusé d’aller superviser Colmar le week-end dernier contre Bayonne. Le staff en avait pourtant fait la requête avant le derby contre les SRC ce samedi (14 h 45) à la Meinau.

Pascal Camadini n’a pas le sourire en ce moment : censé être coordinateur sportif, il est « mis au placard » par la direction, qui souhaite s’en séparer. Archives Jean-Marc Loos
Son sort a été scellé dès l’arrivée des nouveaux propriétaires londoniens. Pourtant, depuis sa nomination fin mars, le président Jean-Claude Plessis a tout tenté pour sauver le soldat Pascal Camadini, dans le collimateur de la direction anglaise pour avoir été au service de son ami Philippe Ginestet. Mais rien n’y a fait.
Reçu le 8 juillet (notre édition du 10) par le président délégué Christophe Cornelie qui lui a indiqué la porte de sortie, le coordinateur sportif, sous contrat jusque fin août 2011, refuse de partir sans le paiement de son année. Cornelie lui a bien proposé 30 000 euros pour solde de tout compte. Mais le Bastiais de naissance a décliné l’offre.
Depuis, les avocats des deux parties ont tenté de négocier une séparation amiable. En vain. Du coup, les nouveaux patrons - excepté Plessis qui a décidé de ne plus s’en mêler, comme il ne se mêlait déjà plus des licenciements économiques de huit salariés (1) - ont donc changé de stratégie. Jusqu’ici chargé de l’observation des adversaires de l’équipe pro en National, le coordinateur sportif mène depuis quelques jours une mission d’évaluation au centre de formation. Ce qui veut à la fois tout et rien dire. En d’autres termes, il est au placard.
Désormais au contact quotidien de Jean-Marc Kuentz, directeur du centre, et François Keller, entraîneur de la réserve, avec lesquels il n’entretient pas les meilleures relations, le Bastiais a eu la surprise de devoir se rendre l’autre week-end à la rencontre de CFA 2 entre la réserve de Troyes et l’équipe 3 de l’AJ Auxerre, adversaire des stagiaires du RCS avant-hier (0-0). « Que va faire Camadini à Troyes pour voir la réserve auxerroise ? Je croyais que la priorité était la remontée de l’équipe pro, pas de la réserve », ironisait l’autre jour un proche de l’équipe fanion.
Pire encore : alors que Laurent Fournier en avait émis le souhait, la direction a refusé au coordinateur l’autorisation d’assister samedi à Colmar - Bayonne (0-1) en prévision du derby contre les SRC à la Meinau en fin de semaine. Au prétexte que ça ne relevait pas de ses nouvelles attributions. Il est donc allé voir jouer les U 13 et U 15 du club.
Au mépris de l’intérêt sportif
En réalité, que lui est-il reproché ? Outre ses accointances avec Philippe Ginestet, des émoluments plutôt confortables accordés par l’ex-propriétaire avant la cession du club. Réfractaire à l’idée de sortir le carnet de chèques pour honorer un contrat qu’elle n’a pas signé, la direction londonienne use donc de méthodes qui ne l’honorent pas, dans la droite ligne d’une gestion humaine plus que contestable. Pour pousser vers la déprime et la sortie le Corse, elle va jusqu’à faire la démonstration qu’elle est prête à se tirer une balle dans le pied. En clair, à desservir le groupe sportif. Le seul qui, par ses résultats, peut la sortir de l’ornière financière - 7,4 millions d’euros investis depuis décembre pour un club de National - dans laquelle elle a déjanté.
Sur ce dossier éminemment sensible, Laurent Fournier s’en tient à un strict droit de réserve : « Voyez avec la direction ! » Quant à Pascal Camadini, il se contente depuis des mois, à chaque fois qu’on le croise, d’un « Bonjour ! » discret qui - ceux qui le connaissent le savent - n’invite pas à poursuivre la conversation. Le coordinateur sportif a importé la légendaire omerta corse à la Meinau, conscient de jouer son avenir et celui de sa famille. « Si les dirigeants strasbourgeois croient pouvoir avoir Pascal comme ça, ils se trompent lourdement », faisait remarquer, samedi à Furiani, l’un de ses vieux amis bastiais, informé de la situation.
48 rangs perdus en deux ans et demi
Voilà donc comment le Racing, relégable ce matin, a choisi de se passer, avant le crucial derby de samedi, de l’analyse technique d’un type riche de 16 années de professionnalisme et, toutes compétitions confondues, de près de 500 matches. Un entêtement presque risible venant d’une direction totalement ignorante des choses du foot avant d’y mettre les pieds en décembre et qui, contre toute logique sportive et financière, préfère l’envoyer voir l’équipe 3 d’Auxerre à 350 km que les SRC à 75.
L’affaire fera sans doute encore sourire une planète foot qui n’en finit plus de se gausser d’un RCS ne sachant décidément plus comment se distinguer. Ah si ! Par un chiffre cruel : depuis sa victoire au Mans, alors 4 e, le 1 er mars 2008 (1-0), le club strasbourgeois, 11 e ex aequo de Ligue 1 ce soir-là, a perdu 48 rangs dans la hiérarchie hexagonale. Deux ans et demi plus tard, il est 19 e de National. Ce n’est pas du pessimisme. Juste du réalisme.
Stéphane Godin
(1) Le président du Racing a déjà perdu il y a quelques jours son assistante, Valérie Bonjour, licenciée pour faute grave et dont le cas va désormais se régler devant la juridiction prud’homale.
La direction du RCS, qui souhaite se séparer du coordinateur sportif corse, tente de l’écœurer en multipliant les brimades. Dernier exemple en date : elle lui a refusé d’aller superviser Colmar le week-end dernier contre Bayonne. Le staff en avait pourtant fait la requête avant le derby contre les SRC ce samedi (14 h 45) à la Meinau.
Pascal Camadini n’a pas le sourire en ce moment : censé être coordinateur sportif, il est « mis au placard » par la direction, qui souhaite s’en séparer. Archives Jean-Marc Loos
Son sort a été scellé dès l’arrivée des nouveaux propriétaires londoniens. Pourtant, depuis sa nomination fin mars, le président Jean-Claude Plessis a tout tenté pour sauver le soldat Pascal Camadini, dans le collimateur de la direction anglaise pour avoir été au service de son ami Philippe Ginestet. Mais rien n’y a fait.
Reçu le 8 juillet (notre édition du 10) par le président délégué Christophe Cornelie qui lui a indiqué la porte de sortie, le coordinateur sportif, sous contrat jusque fin août 2011, refuse de partir sans le paiement de son année. Cornelie lui a bien proposé 30 000 euros pour solde de tout compte. Mais le Bastiais de naissance a décliné l’offre.
Depuis, les avocats des deux parties ont tenté de négocier une séparation amiable. En vain. Du coup, les nouveaux patrons - excepté Plessis qui a décidé de ne plus s’en mêler, comme il ne se mêlait déjà plus des licenciements économiques de huit salariés (1) - ont donc changé de stratégie. Jusqu’ici chargé de l’observation des adversaires de l’équipe pro en National, le coordinateur sportif mène depuis quelques jours une mission d’évaluation au centre de formation. Ce qui veut à la fois tout et rien dire. En d’autres termes, il est au placard.
Désormais au contact quotidien de Jean-Marc Kuentz, directeur du centre, et François Keller, entraîneur de la réserve, avec lesquels il n’entretient pas les meilleures relations, le Bastiais a eu la surprise de devoir se rendre l’autre week-end à la rencontre de CFA 2 entre la réserve de Troyes et l’équipe 3 de l’AJ Auxerre, adversaire des stagiaires du RCS avant-hier (0-0). « Que va faire Camadini à Troyes pour voir la réserve auxerroise ? Je croyais que la priorité était la remontée de l’équipe pro, pas de la réserve », ironisait l’autre jour un proche de l’équipe fanion.
Pire encore : alors que Laurent Fournier en avait émis le souhait, la direction a refusé au coordinateur l’autorisation d’assister samedi à Colmar - Bayonne (0-1) en prévision du derby contre les SRC à la Meinau en fin de semaine. Au prétexte que ça ne relevait pas de ses nouvelles attributions. Il est donc allé voir jouer les U 13 et U 15 du club.
Au mépris de l’intérêt sportif
En réalité, que lui est-il reproché ? Outre ses accointances avec Philippe Ginestet, des émoluments plutôt confortables accordés par l’ex-propriétaire avant la cession du club. Réfractaire à l’idée de sortir le carnet de chèques pour honorer un contrat qu’elle n’a pas signé, la direction londonienne use donc de méthodes qui ne l’honorent pas, dans la droite ligne d’une gestion humaine plus que contestable. Pour pousser vers la déprime et la sortie le Corse, elle va jusqu’à faire la démonstration qu’elle est prête à se tirer une balle dans le pied. En clair, à desservir le groupe sportif. Le seul qui, par ses résultats, peut la sortir de l’ornière financière - 7,4 millions d’euros investis depuis décembre pour un club de National - dans laquelle elle a déjanté.
Sur ce dossier éminemment sensible, Laurent Fournier s’en tient à un strict droit de réserve : « Voyez avec la direction ! » Quant à Pascal Camadini, il se contente depuis des mois, à chaque fois qu’on le croise, d’un « Bonjour ! » discret qui - ceux qui le connaissent le savent - n’invite pas à poursuivre la conversation. Le coordinateur sportif a importé la légendaire omerta corse à la Meinau, conscient de jouer son avenir et celui de sa famille. « Si les dirigeants strasbourgeois croient pouvoir avoir Pascal comme ça, ils se trompent lourdement », faisait remarquer, samedi à Furiani, l’un de ses vieux amis bastiais, informé de la situation.
48 rangs perdus en deux ans et demi
Voilà donc comment le Racing, relégable ce matin, a choisi de se passer, avant le crucial derby de samedi, de l’analyse technique d’un type riche de 16 années de professionnalisme et, toutes compétitions confondues, de près de 500 matches. Un entêtement presque risible venant d’une direction totalement ignorante des choses du foot avant d’y mettre les pieds en décembre et qui, contre toute logique sportive et financière, préfère l’envoyer voir l’équipe 3 d’Auxerre à 350 km que les SRC à 75.
L’affaire fera sans doute encore sourire une planète foot qui n’en finit plus de se gausser d’un RCS ne sachant décidément plus comment se distinguer. Ah si ! Par un chiffre cruel : depuis sa victoire au Mans, alors 4 e, le 1 er mars 2008 (1-0), le club strasbourgeois, 11 e ex aequo de Ligue 1 ce soir-là, a perdu 48 rangs dans la hiérarchie hexagonale. Deux ans et demi plus tard, il est 19 e de National. Ce n’est pas du pessimisme. Juste du réalisme.
Stéphane Godin
(1) Le président du Racing a déjà perdu il y a quelques jours son assistante, Valérie Bonjour, licenciée pour faute grave et dont le cas va désormais se régler devant la juridiction prud’homale.
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
C'est Marcio.Dark 5.7 a écrit :Marcos a été qualifié par la LFP il me semble.

Marcos est parti à Troyes où il ne s'en sort pas mal d'ailleurs.
- Hooper
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Jocelyn Ahoueya qualifié
http://www.francefootball.fr/FF/breves2 ... lifie.html
http://www.francefootball.fr/FF/breves2 ... lifie.html
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Victoire du RC Strasbourg contre leur voisin alsaciens Colmar. 2-O à Domicile !! Il ne sont plus relèguable après cette victoire mais 13ème à 1 points du 1er relèguable ! On diarit que ca va un peu mieux pour eux lol !
Quand bien même si mon Grand-Père aurait vu l'écroulement de Club, il se serait retourner dans sa tombe grand fan qu'il était du RCS
! Cepandant ne le blâmer pas, car c'est Grace à lui que j'ai été pour la 1er fois voir un match de Metz à St-Symphorien
...
Je m'en souviens encore de ce match c'etait en 1995-96 l'année ou Metz à gagner la coupe de la Ligue (j'avais 9 ans) et surtout du score qu'il avait eu cette soirée la 3-2 pour les messins
(pluie de buts pour mon bapteme de St-Symphorien qui plus est avec une victoire de FC Metz dans le derby contre Strasbourg). Franck Sauzée avait fait un doublé pour le Racing Club de Strasbourg et Pouget,Zitelli et Pires avait marquer pour le FC Metz ... C'etait du Lourd à l'époque les derbis de l'EST
... AAhh nostalgie du passé lol ! J'espere au moins que je ne verais pas ce genre de Derby en National mais plutot en L1 dans 2 ou 3 ans !
Quand bien même si mon Grand-Père aurait vu l'écroulement de Club, il se serait retourner dans sa tombe grand fan qu'il était du RCS


Je m'en souviens encore de ce match c'etait en 1995-96 l'année ou Metz à gagner la coupe de la Ligue (j'avais 9 ans) et surtout du score qu'il avait eu cette soirée la 3-2 pour les messins


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