Strasbourg aime les nuls....
Paris FC - RC Strasbourg: 2-2
Stade Charléty. Environ 300 spectateurs. Arbitre: M. Schmitt. Mi-Temps: 0-2. Les buts: El Hajri (83e), Ponroy (90e) pour Paris FC; Peuget (30e), M'Bongo (45e+1) pour Strasbourg. Avertissements: Afougou (62e), S. Sankharé (87e) au Paris FC; Outrebon (41e), Genghini (55e), Damour (64e), Donzelot (67e) à Strasbourg.
PARIS FC (4-3-3): Demarconnay - Lala (S. Sankharé, 20e), Clément, Ponroy, Afougou - Mirza (Vandenbossche, 46e), Roye, El Hajri - Y. Touré, Mbessa (El Hajaoui, 61e), Vincent. Entr: J-L. Vannuchi.
RC STRASBOURG (4-2-3-1): Gurtner - Donzelot, Outrebon, Sikimic, Pichot - Peuget, Marcio - Genghini (Ketkeo, 88e), Damour (cap.) (Ahoueya, 75e), M'Bongo (Ledy, 78e) - Mathlouthi. Entr: L. Fournier.
[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
- Fred
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- geo alambic
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Doivent avoir la rage ils menaient 0-2 à la pause.
-
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Ca doit faire drôle de jouer devant 300 spectateurs.
- Vicomte de Barman
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
ce qui doit surtout faire drole c'est 300 spectateurs dans un stade de plus de 20 000 places
- gincreyfirm
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Envoyé à la Ville, la presse et aux salariés:
Mesdames ,Messieurs,
Suite aux comportements des Ultras Boys 90 durant le match contre Frejus du 08 octobre 2010, nous sommes contraint de réagir fermement.
On ne laisser dire d'un propriétaire : "Casse toi" et "******" pendant tout le déroulement de la rencontre sans qu'il y de conséquences sur l'organisation et la sécurité du match.
Nous avions pourtant prévenu tous les supporteurs hier par la voix de notre directeur de sécurité , Christophe Krebs, de ne surtout pas franchir la ligne jaune.
A contrecœur mais de façon pesée et raisonnée ,nous avons donc décidé de fermer leur quart de virage pendant les 3 prochains matchs a domicile.
Si d'aventure ils viennent a manifester la même attitude d'agressivité , d'hostilité et de menace a l'encontre des propriétaires du club, nous fermerons leur tribune jusqu'à la fin de la saison.
S'il le faut et pour assurer la sécurité de notre personnel nous jouerons tous les matchs a huit clos.
Il est de notre responsabilité d'assurer la sécurité du site pour éviter qu'un drame comme celui vécu par le PSG n'ai lieu chez nous.
Aucun écart de ce genre ne peut donc être toléré dans l'enceinte de la Meinau.
Nous allons également entrer en contact avec la Municipalité , la Police ainsi que le Parquet de Strasbourg pour tenter d'enrayer ce fléau qui nuit aux intérêts du Racing , de ses joueurs,de ses salariés, des autres supporters et de l'image de la Ville de Strasbourg.
En ce qui concerne la fête des 20 ans des Ultras Boys 90 , le partenariat avec le Racing n'a plus lieu d'être.
Pour des raisons de sécurité et jusqu'à nouvel ordre, nous avons pris la décision de fermer leur local au sein du stade que nous leur mettions gracieusement a disposition
Il faut que cette minorité de supporters assument dorénavant les conséquences de leurs actes.
Cordialement
jafar Hilali
www.carousel-finance.com
Mesdames ,Messieurs,
Suite aux comportements des Ultras Boys 90 durant le match contre Frejus du 08 octobre 2010, nous sommes contraint de réagir fermement.
On ne laisser dire d'un propriétaire : "Casse toi" et "******" pendant tout le déroulement de la rencontre sans qu'il y de conséquences sur l'organisation et la sécurité du match.
Nous avions pourtant prévenu tous les supporteurs hier par la voix de notre directeur de sécurité , Christophe Krebs, de ne surtout pas franchir la ligne jaune.
A contrecœur mais de façon pesée et raisonnée ,nous avons donc décidé de fermer leur quart de virage pendant les 3 prochains matchs a domicile.
Si d'aventure ils viennent a manifester la même attitude d'agressivité , d'hostilité et de menace a l'encontre des propriétaires du club, nous fermerons leur tribune jusqu'à la fin de la saison.
S'il le faut et pour assurer la sécurité de notre personnel nous jouerons tous les matchs a huit clos.
Il est de notre responsabilité d'assurer la sécurité du site pour éviter qu'un drame comme celui vécu par le PSG n'ai lieu chez nous.
Aucun écart de ce genre ne peut donc être toléré dans l'enceinte de la Meinau.
Nous allons également entrer en contact avec la Municipalité , la Police ainsi que le Parquet de Strasbourg pour tenter d'enrayer ce fléau qui nuit aux intérêts du Racing , de ses joueurs,de ses salariés, des autres supporters et de l'image de la Ville de Strasbourg.
En ce qui concerne la fête des 20 ans des Ultras Boys 90 , le partenariat avec le Racing n'a plus lieu d'être.
Pour des raisons de sécurité et jusqu'à nouvel ordre, nous avons pris la décision de fermer leur local au sein du stade que nous leur mettions gracieusement a disposition
Il faut que cette minorité de supporters assument dorénavant les conséquences de leurs actes.
Cordialement
jafar Hilali
www.carousel-finance.com
- geo alambic
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
J'aime. Y en a marre de la vulgarité constante. D'ailleurs chez nous c'est souvent le cas, y en avait un en est basse la dernière fois contre Reims il balançait que des injures. Qu'on mette ce genre d'individu dehors.
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Tu ne connais rien au contexte actuel du Racing, alors -édité, hého!
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- geo alambic
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
chris67 a écrit :Tu ne connais rien au contexte actuel du Racing, alors blabla
Ce serait sympa et intelligent que tu édulcores tes propos. De plus, tu utilises très mal une expression de notre langue puisque je ne parle pas, je tape un texte sur un clavier. Je ne vois pas le rapport avec le contexte, il y a des faits, des délits commis (ben oué on n'a pas le droit d'insulter les gens) donc je juge sur les faits qu'on me rapporte, c'est mon droit le plus strict. Tu peux ne pas être d'accord, mais ta façon de le dire est à vomir.
Par conséquent balaye devant ta porte.
L'Alsace du 12/10/2010 : Faute grave pour plessis ?
Ketkeo est à vendre
Depuis quelque temps, les dirigeants du RCS annoncent dans le milieu du foot qu’ils seront vendeurs de Billy Ketkeophomphone au prochain mercato d’hiver.

Billy Ketkeophomphone représente l’une des dernières valeurs marchandes du RCS. Le club cherche à le vendre au mercato d’hiver avant qu’il ne parte gratuitement en juin. Archives Thierry Gachon
Les informations circulent vite dans le microcosme footballistique. Confirmée par plusieurs agents bien implantés, mais aussi par des dirigeants de clubs français, celle annonçant la vente de Billy Ketkeophomphone au prochain mercato d’hiver s’est répandue comme une traînée de poudre ces derniers jours. Après avoir cédé cet été Magaye Gueye à Everton et Mamadou Bah à Stuttgart (pour un montant global de 2 millions d’euros), mais aussi prêté Quentin Othon à Châteauroux et Jean-Alain Fanchone à Arles-Avignon, le RCS a d’ores et déjà placé l’espoir franco-laotien sur la liste des joueurs transférables entre le 3 et le 31 janvier.
La raison en est simple : le jeune attaquant n’a paraphé au printemps dernier qu’un premier contrat pro d’une saison. Comme Mathlouthi (voir ci-dessus), il sera donc libre en juin et ne rapportera alors plus rien à son club formateur.
Son début de saison (3 buts, 2 passes décisives en National, 1 passe en Coupe de la Ligue) fait évidemment grimper sa cote. Mais le joueur n’est évidemment guère enclin à se précipiter. Dès le 1 er janvier, il pourra s’engager gracieusement où bon lui semble pour 2011-2012 et négocier des émoluments sans doute meilleurs - plus une prime à la signature - que si son futur club devait débourser une indemnité de transfert.
Une info qui engendre naturellement une question : comment des dirigeants peuvent-ils prétendre à la fois viser la remontée en Ligue 2 et vouloir se séparer de l’un de leurs deux joueurs les plus productifs à mi-saison ?
Supporters : la démarche de Hilali est-elle licite ? En annonçant sans en référer à personne son intention de fermer le quart de virage Nord-Ouest de la Meinau pour les trois prochains matches à domicile (nos précédentes éditions), Jafar Hilali a pris tout le monde de court. Mais n’est-il pas allé lui-même trop vite en besogne ? Sauf erreur de notre part, l’actionnaire majoritaire du RCS n’est que membre d’un directoire dirigé, pour quelques jours encore, par Jean-Claude Plessis. Et une décision de cette ampleur doit en principe recevoir l’aval de ce même directoire.
Or, ce dernier ne s’est pas réuni et n’a pas statué sur cet épineux dossier, d’autant moins d’ailleurs que le président-délégué Christophe Cornelie, qui en est le 3 e et dernier membre, est en vacances pour une quinzaine de jours. Rappelons qu’en cas d’égalité de votes, celui du président - Plessis donc - compte double. Si Hilali persiste à vouloir les chasser du kop, les UB 90 et le Kop Ciel et Blanc pourront peut-être plaider le vice de forme.
Le Club Central des Supporters ne s’en mêle pas. Présent hier matin à l’entraînement, Jean-Marie Blum, président du Club Central des Supporters, la section la plus importante en nombre, a tenu à faire savoir qu’il ne s’associait pas à l’action des Ultra Boys contre Jafar Hilali. « Ils ont voulu le provoquer. Il a réagi. Ce qui se passe aujourd’hui entre eux, nous ne voulons pas nous en mêler. Nous ne soutenons pas l’action des UB. Mais ça ne veut pas dire pour autant que nous soutenons Jafar Hilali. »
Janin aux Prud’hommes. Encore récemment en discussion, par avocats interposés, avec les dirigeants londoniens pour trouver une solution amiable après son limogeage en juin à un an du terme de son contrat, Pascal Janin vient de saisir la juridiction prud’homale. La direction du RCS ne lui a en effet pas fait la moindre offre d’indemnisation. Comme il s’y préparait, l’ancien coach va désormais réclamer devant le Conseil des Prud’hommes son dû, mais aussi sans doute des dommages et intérêts. La somme maximale qu’il pourrait obtenir avoisine les 200 000 euros.
S.G.
Faute grave pour Plessis ?
En instance de départ, le président Jean-Claude Plessis va-t-il être licencié pour faute grave alors qu’il doit en principe négocier une séparation amiable avec Jafar Hilali jeudi à Paris ?
Personne n’a pu ou voulu confirmer la nouvelle. À quelques jours de son départ du Racing, annoncé en exclusivité dans « L’Alsace » du 3 octobre, Jean-Claude Plessis court-il le risque d’être licencié pour faute grave ? Le bruit en a couru hier en fin de matinée, sans pouvoir être vérifié.
Jafar Hilali aurait cependant confié à des proches vouloir virer son 3 e président - en dix mois seulement - pour « faute grave », en s’appuyant sur les déclarations médiatiques de Jean-Claude Plessis (notre édition de dimanche). « Pas au courant », s’est simplement borné à indiquer ce dernier, resté ce lundi à Toulouse avant de partir aujourd’hui pour Paris et d’aller assister au match du RCS à Pacy demain, « Pour l’instant, j’en reste à ce qui était prévu : nous devons discuter avec Jafar d’une séparation amiable jeudi à Paris. »
Si la situation devait se détériorer, ce licenciement pour « faute grave » viendrait s’ajouter à une liste de litiges qui ne cesse de s’allonger et pour lesquels il faudra bien un jour régler l’addition, sauf dépôt de bilan dans l’intervalle : les ex-présidents Julien Fournier et Luc Dayan, l’ancienne attachée de direction Valérie Bonjour, l’ex-préparateur physique Jean-Claude Thiry et, plus récemment, l’ex-coach Pascal Janin (voir par ailleurs). Sans parler des indemnités versées aux cinq licenciés économiques.
Depuis quelque temps, les dirigeants du RCS annoncent dans le milieu du foot qu’ils seront vendeurs de Billy Ketkeophomphone au prochain mercato d’hiver.
Billy Ketkeophomphone représente l’une des dernières valeurs marchandes du RCS. Le club cherche à le vendre au mercato d’hiver avant qu’il ne parte gratuitement en juin. Archives Thierry Gachon
Les informations circulent vite dans le microcosme footballistique. Confirmée par plusieurs agents bien implantés, mais aussi par des dirigeants de clubs français, celle annonçant la vente de Billy Ketkeophomphone au prochain mercato d’hiver s’est répandue comme une traînée de poudre ces derniers jours. Après avoir cédé cet été Magaye Gueye à Everton et Mamadou Bah à Stuttgart (pour un montant global de 2 millions d’euros), mais aussi prêté Quentin Othon à Châteauroux et Jean-Alain Fanchone à Arles-Avignon, le RCS a d’ores et déjà placé l’espoir franco-laotien sur la liste des joueurs transférables entre le 3 et le 31 janvier.
La raison en est simple : le jeune attaquant n’a paraphé au printemps dernier qu’un premier contrat pro d’une saison. Comme Mathlouthi (voir ci-dessus), il sera donc libre en juin et ne rapportera alors plus rien à son club formateur.
Son début de saison (3 buts, 2 passes décisives en National, 1 passe en Coupe de la Ligue) fait évidemment grimper sa cote. Mais le joueur n’est évidemment guère enclin à se précipiter. Dès le 1 er janvier, il pourra s’engager gracieusement où bon lui semble pour 2011-2012 et négocier des émoluments sans doute meilleurs - plus une prime à la signature - que si son futur club devait débourser une indemnité de transfert.
Une info qui engendre naturellement une question : comment des dirigeants peuvent-ils prétendre à la fois viser la remontée en Ligue 2 et vouloir se séparer de l’un de leurs deux joueurs les plus productifs à mi-saison ?
Supporters : la démarche de Hilali est-elle licite ? En annonçant sans en référer à personne son intention de fermer le quart de virage Nord-Ouest de la Meinau pour les trois prochains matches à domicile (nos précédentes éditions), Jafar Hilali a pris tout le monde de court. Mais n’est-il pas allé lui-même trop vite en besogne ? Sauf erreur de notre part, l’actionnaire majoritaire du RCS n’est que membre d’un directoire dirigé, pour quelques jours encore, par Jean-Claude Plessis. Et une décision de cette ampleur doit en principe recevoir l’aval de ce même directoire.
Or, ce dernier ne s’est pas réuni et n’a pas statué sur cet épineux dossier, d’autant moins d’ailleurs que le président-délégué Christophe Cornelie, qui en est le 3 e et dernier membre, est en vacances pour une quinzaine de jours. Rappelons qu’en cas d’égalité de votes, celui du président - Plessis donc - compte double. Si Hilali persiste à vouloir les chasser du kop, les UB 90 et le Kop Ciel et Blanc pourront peut-être plaider le vice de forme.
Le Club Central des Supporters ne s’en mêle pas. Présent hier matin à l’entraînement, Jean-Marie Blum, président du Club Central des Supporters, la section la plus importante en nombre, a tenu à faire savoir qu’il ne s’associait pas à l’action des Ultra Boys contre Jafar Hilali. « Ils ont voulu le provoquer. Il a réagi. Ce qui se passe aujourd’hui entre eux, nous ne voulons pas nous en mêler. Nous ne soutenons pas l’action des UB. Mais ça ne veut pas dire pour autant que nous soutenons Jafar Hilali. »
Janin aux Prud’hommes. Encore récemment en discussion, par avocats interposés, avec les dirigeants londoniens pour trouver une solution amiable après son limogeage en juin à un an du terme de son contrat, Pascal Janin vient de saisir la juridiction prud’homale. La direction du RCS ne lui a en effet pas fait la moindre offre d’indemnisation. Comme il s’y préparait, l’ancien coach va désormais réclamer devant le Conseil des Prud’hommes son dû, mais aussi sans doute des dommages et intérêts. La somme maximale qu’il pourrait obtenir avoisine les 200 000 euros.
S.G.
Faute grave pour Plessis ?
En instance de départ, le président Jean-Claude Plessis va-t-il être licencié pour faute grave alors qu’il doit en principe négocier une séparation amiable avec Jafar Hilali jeudi à Paris ?
Personne n’a pu ou voulu confirmer la nouvelle. À quelques jours de son départ du Racing, annoncé en exclusivité dans « L’Alsace » du 3 octobre, Jean-Claude Plessis court-il le risque d’être licencié pour faute grave ? Le bruit en a couru hier en fin de matinée, sans pouvoir être vérifié.
Jafar Hilali aurait cependant confié à des proches vouloir virer son 3 e président - en dix mois seulement - pour « faute grave », en s’appuyant sur les déclarations médiatiques de Jean-Claude Plessis (notre édition de dimanche). « Pas au courant », s’est simplement borné à indiquer ce dernier, resté ce lundi à Toulouse avant de partir aujourd’hui pour Paris et d’aller assister au match du RCS à Pacy demain, « Pour l’instant, j’en reste à ce qui était prévu : nous devons discuter avec Jafar d’une séparation amiable jeudi à Paris. »
Si la situation devait se détériorer, ce licenciement pour « faute grave » viendrait s’ajouter à une liste de litiges qui ne cesse de s’allonger et pour lesquels il faudra bien un jour régler l’addition, sauf dépôt de bilan dans l’intervalle : les ex-présidents Julien Fournier et Luc Dayan, l’ancienne attachée de direction Valérie Bonjour, l’ex-préparateur physique Jean-Claude Thiry et, plus récemment, l’ex-coach Pascal Janin (voir par ailleurs). Sans parler des indemnités versées aux cinq licenciés économiques.
L'alsace du 12/10/2010 : Racing : Ali Mathlouthi, prolongati
Racing : Ali Mathlouthi, prolongation rejetée
La DNCG (1) a récemment refusé d’homologuer la prolongation de contrat qu’avait signée le meilleur buteur strasbourgeois fin août. Le joueur en a été informé par l’UNFP (2) qu’il avait sollicitée.

Ali Mathlouthi pensait être sous contrat au Racing jusqu’en juin 2011. Ce n’est plus le cas, la DNCG ayant refusé d’homologuer sa prolongation de contrat. Archives Jean-Marc Loos
À chaque jour, sa découverte. Alors que la prolongation de contrat d’Ali Mathlouthi semblait appartenir au passé, elle a discrètement refait surface en milieu de semaine dernière lorsque l’attaquant strasbourgeois a appris que la DNCG avait refusé de l’homologuer. Le Franco-Tunisien avait paraphé son nouveau bail de deux ans (contre un précédemment) le 30 août et s’inquiétait ces jours-ci de ne pas avoir confirmation de sa validation. « Je suis plusieurs fois allé voir les dirigeants. Ils m’ont toujours répondu qu’ils n’avaient pas de retour. J’avais signé pour un an de plus, avec revalorisation dans tous les cas de figure, mais plus importante en cas de remontée en Ligue 2 que de 2 e saison en National. Ce nouveau bail était aussi assorti d’une clause de départ si le club restait au 3 e niveau. Face à cette absence de réponse, j’ai pris l’initiative de contacter l’UNFP, laquelle a appelé la Ligue de Football Professionnel. Mercredi, lors du déjeuner organisé à la Meinau avec les responsables de l’UNFP (Ndlr : les ex-pros messins Sylvain Kastendeuch, coprésident national, et David Terrier, responsable depuis deux ans du secteur Nord-Est), ces derniers m’ont appris que ma prolongation avait été rejetée depuis quelque temps par la DNCG. »
Plutôt agacé de n’en avoir pas été averti par ses dirigeants, Mathlouthi file alors, à la sortie du repas annuel de l’UNFP, discuter directement avec le propriétaire Jafar Hilali, présent ce jour-là, et le directeur sportif Jean-Luc Witzel. « J’étais énervé. Parce que si j’ai signé cette prolongation fin août plutôt que de partir ailleurs, c’est parce que nous nous étions mis d’accord et que j’avais envie de le faire. Par choix personnel aussi. Pour prouver à tout le monde ici que je peux jouer numéro 9, marquer des buts et apporter à l’équipe. Mon avenir que je pensais assuré pour les deux prochaines années ne l’est plus. Dans le foot, on n’est jamais à l’abri d’une blessure et pouvoir me projeter sur les deux prochaines années m’avait libéré d’un poids. Hilali et Witzel m’ont dit de ne pas m’inquiéter, que ma prolongation serait représentée devant la DNCG lors de la prochaine audition du club le 15 novembre et qu’il n’y avait pas de raison qu’elle ne soit pas homologuée à cette date (Ndlr : en réalité, l’audition de fin d’année du RCS devant le gendarme financier de la Ligue n’a pas encore été fixée). J’attends donc. »
Libre de signer ailleurs dès janvier
Le meilleur buteur du RCS (déjà 5 buts officiels, dont 4 en National) admet néanmoins que la nouvelle lui « a mis un petit coup au moral la semaine dernière. En plus, ne pas avoir marqué contre Fréjus, alors que j’ai eu deux occasions, a ajouté à ma frustration. Tous ces problèmes qui s’accumulent, ça fait beaucoup, même si les soucis extérieurs au groupe ne me perturbent pas. Je m’occupe de ce que je dois faire sur le terrain. Mes coéquipiers aussi. Quand un match commence, nous sommes onze sur la pelouse. Nous n’allons pas nous cacher derrière les soubresauts des coulisses. À Arles aussi, il y a eu des problèmes et ça ne nous a pas empêchés de monter la saison passée en Ligue 1. »
En attendant que sa prolongation soit réexaminée, Mathlouthi est donc de nouveau en fin de bail en juin 2011. Il pourra alors quitter le RCS sans indemnité de transfert. Il est même libre de s’engager ailleurs dès janvier pour 2011-2012. « Les clubs qui me suivaient cet été me suivent toujours. Je sais que je peux signer dans un autre club dès début 2011 pour la saison suivante. On va bien voir ce qui se passera le 15 novembre. Je n’ai pour l’instant qu’une préoccupation : continuer à faire de bons matches. »
Cet épisode n’en confirme pas moins que le club bas-rhinois reste plus que jamais sous l’étroite surveillance de la DNCG. À un mois de son prochain rendez-vous avec elle, ce n’est guère rassurant.
Stéphane Godin
(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue
(2) Union nationale des footballeurs professionnels.
La DNCG (1) a récemment refusé d’homologuer la prolongation de contrat qu’avait signée le meilleur buteur strasbourgeois fin août. Le joueur en a été informé par l’UNFP (2) qu’il avait sollicitée.
Ali Mathlouthi pensait être sous contrat au Racing jusqu’en juin 2011. Ce n’est plus le cas, la DNCG ayant refusé d’homologuer sa prolongation de contrat. Archives Jean-Marc Loos
À chaque jour, sa découverte. Alors que la prolongation de contrat d’Ali Mathlouthi semblait appartenir au passé, elle a discrètement refait surface en milieu de semaine dernière lorsque l’attaquant strasbourgeois a appris que la DNCG avait refusé de l’homologuer. Le Franco-Tunisien avait paraphé son nouveau bail de deux ans (contre un précédemment) le 30 août et s’inquiétait ces jours-ci de ne pas avoir confirmation de sa validation. « Je suis plusieurs fois allé voir les dirigeants. Ils m’ont toujours répondu qu’ils n’avaient pas de retour. J’avais signé pour un an de plus, avec revalorisation dans tous les cas de figure, mais plus importante en cas de remontée en Ligue 2 que de 2 e saison en National. Ce nouveau bail était aussi assorti d’une clause de départ si le club restait au 3 e niveau. Face à cette absence de réponse, j’ai pris l’initiative de contacter l’UNFP, laquelle a appelé la Ligue de Football Professionnel. Mercredi, lors du déjeuner organisé à la Meinau avec les responsables de l’UNFP (Ndlr : les ex-pros messins Sylvain Kastendeuch, coprésident national, et David Terrier, responsable depuis deux ans du secteur Nord-Est), ces derniers m’ont appris que ma prolongation avait été rejetée depuis quelque temps par la DNCG. »
Plutôt agacé de n’en avoir pas été averti par ses dirigeants, Mathlouthi file alors, à la sortie du repas annuel de l’UNFP, discuter directement avec le propriétaire Jafar Hilali, présent ce jour-là, et le directeur sportif Jean-Luc Witzel. « J’étais énervé. Parce que si j’ai signé cette prolongation fin août plutôt que de partir ailleurs, c’est parce que nous nous étions mis d’accord et que j’avais envie de le faire. Par choix personnel aussi. Pour prouver à tout le monde ici que je peux jouer numéro 9, marquer des buts et apporter à l’équipe. Mon avenir que je pensais assuré pour les deux prochaines années ne l’est plus. Dans le foot, on n’est jamais à l’abri d’une blessure et pouvoir me projeter sur les deux prochaines années m’avait libéré d’un poids. Hilali et Witzel m’ont dit de ne pas m’inquiéter, que ma prolongation serait représentée devant la DNCG lors de la prochaine audition du club le 15 novembre et qu’il n’y avait pas de raison qu’elle ne soit pas homologuée à cette date (Ndlr : en réalité, l’audition de fin d’année du RCS devant le gendarme financier de la Ligue n’a pas encore été fixée). J’attends donc. »
Libre de signer ailleurs dès janvier
Le meilleur buteur du RCS (déjà 5 buts officiels, dont 4 en National) admet néanmoins que la nouvelle lui « a mis un petit coup au moral la semaine dernière. En plus, ne pas avoir marqué contre Fréjus, alors que j’ai eu deux occasions, a ajouté à ma frustration. Tous ces problèmes qui s’accumulent, ça fait beaucoup, même si les soucis extérieurs au groupe ne me perturbent pas. Je m’occupe de ce que je dois faire sur le terrain. Mes coéquipiers aussi. Quand un match commence, nous sommes onze sur la pelouse. Nous n’allons pas nous cacher derrière les soubresauts des coulisses. À Arles aussi, il y a eu des problèmes et ça ne nous a pas empêchés de monter la saison passée en Ligue 1. »
En attendant que sa prolongation soit réexaminée, Mathlouthi est donc de nouveau en fin de bail en juin 2011. Il pourra alors quitter le RCS sans indemnité de transfert. Il est même libre de s’engager ailleurs dès janvier pour 2011-2012. « Les clubs qui me suivaient cet été me suivent toujours. Je sais que je peux signer dans un autre club dès début 2011 pour la saison suivante. On va bien voir ce qui se passera le 15 novembre. Je n’ai pour l’instant qu’une préoccupation : continuer à faire de bons matches. »
Cet épisode n’en confirme pas moins que le club bas-rhinois reste plus que jamais sous l’étroite surveillance de la DNCG. À un mois de son prochain rendez-vous avec elle, ce n’est guère rassurant.
Stéphane Godin
(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue
(2) Union nationale des footballeurs professionnels.