...par rapport aux deuxièmes divisions de ses voisins européens. Très intéressant, mais trop long à traduire..
http://www.tuttomercatoweb.com/serie-b/ ... nia-539566
On y parle de Metz :)
Débat sur l'attractivité de la série B en Italie...
- JFK
- Messages : 857
- Inscription : 27 août 2009, 07:08
- DeBommeler
- Messages : 4691
- Inscription : 03 juin 2011, 16:45
Re: Débat sur l'attractivité de la série B en Italie...
JFK a écrit :...par rapport aux deuxièmes divisions de ses voisins européens. Très intéressant, mais trop long à traduire..
http://www.tuttomercatoweb.com/serie-b/ ... nia-539566
On y parle de Metz :)
Ils disent juste que la série B est le moins suivi des championnats de 2 ème div comparé à la Liga 2., la League One (derrière la Premier League)... et même la Ligue 2 (ce qui semble beaucoup plus les embêter

Moi, je dis qu'il faut un pire sur les 4 pays... pas toujours nous

- Palinodie
- Messages : 3248
- Inscription : 27 août 2009, 11:51
- Localisation : Haute-Marne
Re: Débat sur l'attractivité de la série B en Italie...
Malko, wo bist du ?
- DerGänsWärter
- Messages : 3110
- Inscription : 17 févr. 2010, 20:09
- Localisation : Dernieft Diddenuewen
Re: Débat sur l'attractivité de la série B en Italie...
Was ?Palinodie a écrit :Malko, wo bist du ?
- Dark 5.7
- Messages : 9606
- Inscription : 18 août 2009, 13:43
- Contact :
Re: Débat sur l'attractivité de la série B en Italie...
Mimiche a écrit : et encore la moyenne très faible de Coventry s'explique et est trompeuse car due à un boycott des supporters pour toute la saison.

-
- Messages : 867
- Inscription : 17 août 2010, 20:06
- Localisation : Metz/ Saint-Dié-des-Vosges
Re: Débat sur l'attractivité de la série B en Italie...
Pour ceux que ca intéresse, traduction maison de l'article, c'est cadeau :
Spectateurs : Une comparaison avec l’Angleterre et l’Allemagne qui humilie la Serie B
Tuttob.com, le site dédié à la Série B italienne, s’est penché sur le manque de spectateurs qui caractérise ce championnat. Le résultat ? Une comparaison avec les autres pays européens et un jugement implacable.
Le concept est en lui-même extrêmement simple, et constitue un des principes de base du libre marché. L’utilisateur moyen accepte de payer un prix « x » pour assister à un évènement donné, à partir du moment où cet évènement lui plait. En d’autres termes, je n’accepte de payer une place de théâtre uniquement si je sais que le spectacle me plaira, ou pourrait me plaire. Mais si, à l’intérieur du théâtre, rien n’est fait pour permettre une bonne vision du spectacle et que les acteurs ne sont pas forcément d’un très bon niveau ? Voilà tout le problème de la seconde division italienne.
La Série B ne plaît à personne, et rares sont ceux disposés à payer pour la voir. Elle ne plait pas aux présidents, qui doivent souvent faire face à des retards de paiements importants de la part de la Ligue. Elle ne plait pas à la Ligue elle-même, qui par la voix de son « présidentissime » Andrea Abodi, promet régulièrement des réformes plus ou moins sensées. Elle ne plait pas aux exploitants, qui signalent son glissement progressif vers un niveau proche de celui de la troisième division. Et surtout, et c’est ce qui est le plus douloureux : elle ne plait pas aux supporters, public principal des manifestations footballistiques.
On ne parle pas ici des fidèles parmi les fidèles, des « je supporte mon équipe quoi qu’il arrive ». Que le Dieu du foot les bénisse : sans eux, la Série B serait morte depuis un bon moment. Eux mis à part, il n’y a pas grand monde pour s’en approcher résolument. Il y a matière à s’indigner ? Sans doute, mais les absents ont raison. Essayons de dresser la liste des stades dans lesquels assister à un match est vraiment un plaisir. Il n’y en a pas beaucoup. Modène, Cesena, Novara. Le reste ? La même rengaine : des structures vieilles, délabrées, aptes à tout sauf à accueillir des supporters.
Examinons donc les statistiques, pour donner matière à ce qui est un signal d’alarme pour le système. La comparaison des chiffres de l’affluence dans les stades des principales deuxièmes divisions européennes est sans appel. Notre Série B est surclassée, pour ne pas dire humiliée, par leChampionship, la Bundesliga 2 et la Ligue 2. La moyenne y est d’environ 5000 spectateurs (5189) par match. On trouve la moyenne la plus élevée à Cesena (et, ce n’est pas un hasard, plus de 10 000 spectateurs), alors que Palerme détient le pic de plus grande affluence : environ 18 000.
18 000, soit quasiment la moyenne du Championship anglais, où 16 000 personnes en moyenne vont voir un match. Notre maximum de spectateurs n’est donc que la règle habituelle en Angleterre. Et ce n’est pas un problème de taille des villes ou de nombre d’équipes trop important. La deuxième division anglaise compte 24 formations, la plupart d’entre elles issues de petites villes. Confrontés à notre réalité, les chiffres de Brighton (27 000 spectateurs), de Leeds (25 000, au moins là-bas Cellino [voir note] aura des supporters…), de Derby County, de Nottingham Forest, de Leicester (tous autour des 20 000), sont ahurissants. Des moyennes exaltantes, défiant toute logique à nos yeux. Un peu comme en Allemagne. La comparaison avec la seconde division allemande fait même pâlir. 45 000 personnes en moyenne à Cologne : impressionnant, même pour la Serie A. La moyenne de spectateurs dans les stades de la Bundesliga 2. s’élève à 17 000, des années-lumière devant nous. Nous sommes même derrière la Ligue 2 qui, exception faite de quelques stades d’importance (Lens, Metz, [
] Nancy), n’attire en moyenne que 7000 supporters.
Abodi, prends des notes. Il y en a assez d’être la lanterne rouge aussi dans ce secteur. Le projet B Futura prévoit la création de cent mille places assises dans les trois prochaines années. Mais en l’état actuel des choses, elles ne seront que des tâches vides dans nos stades. C’est sur cela qu’il faut travailler, et tout de suite : rendre la Serie B à ses seuls et légitimes propriétaires, les spectateurs, et augmenter le niveau d’un spectacle qui n’en est plus un.
Cellino : homme d’affaires italien à la tête de Leeds depuis février [N.d.T]
Spectateurs : Une comparaison avec l’Angleterre et l’Allemagne qui humilie la Serie B
Tuttob.com, le site dédié à la Série B italienne, s’est penché sur le manque de spectateurs qui caractérise ce championnat. Le résultat ? Une comparaison avec les autres pays européens et un jugement implacable.
Le concept est en lui-même extrêmement simple, et constitue un des principes de base du libre marché. L’utilisateur moyen accepte de payer un prix « x » pour assister à un évènement donné, à partir du moment où cet évènement lui plait. En d’autres termes, je n’accepte de payer une place de théâtre uniquement si je sais que le spectacle me plaira, ou pourrait me plaire. Mais si, à l’intérieur du théâtre, rien n’est fait pour permettre une bonne vision du spectacle et que les acteurs ne sont pas forcément d’un très bon niveau ? Voilà tout le problème de la seconde division italienne.
La Série B ne plaît à personne, et rares sont ceux disposés à payer pour la voir. Elle ne plait pas aux présidents, qui doivent souvent faire face à des retards de paiements importants de la part de la Ligue. Elle ne plait pas à la Ligue elle-même, qui par la voix de son « présidentissime » Andrea Abodi, promet régulièrement des réformes plus ou moins sensées. Elle ne plait pas aux exploitants, qui signalent son glissement progressif vers un niveau proche de celui de la troisième division. Et surtout, et c’est ce qui est le plus douloureux : elle ne plait pas aux supporters, public principal des manifestations footballistiques.
On ne parle pas ici des fidèles parmi les fidèles, des « je supporte mon équipe quoi qu’il arrive ». Que le Dieu du foot les bénisse : sans eux, la Série B serait morte depuis un bon moment. Eux mis à part, il n’y a pas grand monde pour s’en approcher résolument. Il y a matière à s’indigner ? Sans doute, mais les absents ont raison. Essayons de dresser la liste des stades dans lesquels assister à un match est vraiment un plaisir. Il n’y en a pas beaucoup. Modène, Cesena, Novara. Le reste ? La même rengaine : des structures vieilles, délabrées, aptes à tout sauf à accueillir des supporters.
Examinons donc les statistiques, pour donner matière à ce qui est un signal d’alarme pour le système. La comparaison des chiffres de l’affluence dans les stades des principales deuxièmes divisions européennes est sans appel. Notre Série B est surclassée, pour ne pas dire humiliée, par leChampionship, la Bundesliga 2 et la Ligue 2. La moyenne y est d’environ 5000 spectateurs (5189) par match. On trouve la moyenne la plus élevée à Cesena (et, ce n’est pas un hasard, plus de 10 000 spectateurs), alors que Palerme détient le pic de plus grande affluence : environ 18 000.
18 000, soit quasiment la moyenne du Championship anglais, où 16 000 personnes en moyenne vont voir un match. Notre maximum de spectateurs n’est donc que la règle habituelle en Angleterre. Et ce n’est pas un problème de taille des villes ou de nombre d’équipes trop important. La deuxième division anglaise compte 24 formations, la plupart d’entre elles issues de petites villes. Confrontés à notre réalité, les chiffres de Brighton (27 000 spectateurs), de Leeds (25 000, au moins là-bas Cellino [voir note] aura des supporters…), de Derby County, de Nottingham Forest, de Leicester (tous autour des 20 000), sont ahurissants. Des moyennes exaltantes, défiant toute logique à nos yeux. Un peu comme en Allemagne. La comparaison avec la seconde division allemande fait même pâlir. 45 000 personnes en moyenne à Cologne : impressionnant, même pour la Serie A. La moyenne de spectateurs dans les stades de la Bundesliga 2. s’élève à 17 000, des années-lumière devant nous. Nous sommes même derrière la Ligue 2 qui, exception faite de quelques stades d’importance (Lens, Metz, [

Abodi, prends des notes. Il y en a assez d’être la lanterne rouge aussi dans ce secteur. Le projet B Futura prévoit la création de cent mille places assises dans les trois prochaines années. Mais en l’état actuel des choses, elles ne seront que des tâches vides dans nos stades. C’est sur cela qu’il faut travailler, et tout de suite : rendre la Serie B à ses seuls et légitimes propriétaires, les spectateurs, et augmenter le niveau d’un spectacle qui n’en est plus un.
Cellino : homme d’affaires italien à la tête de Leeds depuis février [N.d.T]
- Jupiter
- Messages : 2435
- Inscription : 05 nov. 2012, 17:28
Re: Débat sur l'attractivité de la série B en Italie...
Un petit Bari - Cittadella bien agréable à regarder hier.
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : belobog, Carrass', El Pop, gg67, sang_grenat, sebastien57950 et 156 invités