Le prisonnier...
Publié : 15 févr. 2010, 22:55
mais pas la série originelle et originale de la fin des sixties, mais son remake de 2010.
Disons de suite que je suis de parti pris, j'étais ado lorsque "Le prisonnier" est apparu sur la 2ème chaine (il n'y en avait que 3...) le dimanche en fin d'après midi, je rentrais dare dare du troquet pour ne pas louper le début de l'épisode, je crois même que j'ai du inventer des excuses vaseuses pour quitter ma copine du moment "j'ai mes devoirs à faire, faut que je file, là, bonsoir chez toi ".
La Bible (le supplément télé du Nouvel Obs) avait bien déclaré que cette nouvelle version n'était pas si mal que çà, moi, j'étais méfiant ! Faut se mettre à ma place, ce truc a fait l'effet d'une bombe dans de ce qu'on n'appelait pas encore le paysage audiovisuel, les séries qui cartonnaient à l'époque, c'était Rocambole, Thierry la Fronde, Ivanhoë etc., des séries qui se déroulaient dans un passé lointain, seul Belphégor avait fait montre d'un peu d'imagination.
Mais le Prisonnier, c'était un OVNI, un Village futuriste (en fait un vrai village de la côte galloise), une utilisation originale de la couleur (en 68, les télés étaient très souvent en noir et blanc), des dialogues (même en vf -bonjour chez vous-) peu banals, et puis surtout une situation de départ du feu de Dieu, un Village où tous les espions qui démissionnent sont envoyés e dans lequel les méchants ne sont ps forcément russes, introduite par un générique d'anthologie (un bruit d'orage puis cette musique...), une bagnole bizarre, Londres, un gaz somnifère et le Village.
Alors aujourd'hui, le générique, tu peux repasser, un mec qui envoie un ballon de basket dans un panier dans son appart', puis le même mec la tronche dans le sable.
Le mec se relève, tronche de premier de la classe, tout mignon, limite gamin, vous avez compris que je suis (déjà) sceptique sur le choix de l'acteur, qui fait surment un malheur auprès des meufs dans l'obscurité d'une boite, mais dans le désert, excuse-moi, il manque un peu de personnalité, cf le "vrai" n°6 Patrick MacGoohan, une tronche, mais une vraie, tu sens que c'est pas une grosse bulle de plastique qui va le perturber !
1er épisode, c'est simple, plutôt c'est compliqué, on n'y comprend que dalle, c'est surement fait exprès (faut dire qu'un pote m'a téléphoné à ce moment là et on a un peu parlé vélo), mais bon va se dégager la problématique suivante : il ya un Village quasiment en carton et habité par des gens (tout le monde a un N°, même les enfants...) qui sont persuadés qu'il n'y a pas d'autre endroits sur Terre. Mais certain(e)s font des rêves et les dessinent (la Statue de la Liberté -idée surgie du subconscient d'un scénariste qui a vu la Planète des Singes-), heureusement le n°2 veille et remet les dissidents dans le droit de chemin, avec force manipulation, voire à coup de bombes, s'il le faut.
Le tout entrecoupé de flashbacks de la vie de 6 à NY, on a pu admirer le magnifique decolleté d'une nana mystérieuse qui dans l'épisode 2 va se révèler être (maybe) une espionne de la boite dans lequel 6 travaillait.
6 n'est donc plus un espion, mais un quelconque cadre qui fait des stats, s'il se met à chicorer dans les prochains épisodes, on va avoir du mal à accrocher !
Dans l'épisode 2, les scénaristes ont transposé une idée de la 1ère série, en 1968, on fait croire à 6 qu'il n'est qu'un sosie de 6 (vous suivez là ?), en le conditionnant pour qu'il soit gaucher au lieu de droitier par exemple, en 2010, on invente à 6 un frère alors que le sien est mort depuis longtemps.
Mouais, je ne sais pas si je vais continuer l'expérience, je pense que je vais en rester là, vous me raconterez !
Au fait, je vous avais prévenu que j'étais de parti-pris ? Oui ?
Disons de suite que je suis de parti pris, j'étais ado lorsque "Le prisonnier" est apparu sur la 2ème chaine (il n'y en avait que 3...) le dimanche en fin d'après midi, je rentrais dare dare du troquet pour ne pas louper le début de l'épisode, je crois même que j'ai du inventer des excuses vaseuses pour quitter ma copine du moment "j'ai mes devoirs à faire, faut que je file, là, bonsoir chez toi ".
La Bible (le supplément télé du Nouvel Obs) avait bien déclaré que cette nouvelle version n'était pas si mal que çà, moi, j'étais méfiant ! Faut se mettre à ma place, ce truc a fait l'effet d'une bombe dans de ce qu'on n'appelait pas encore le paysage audiovisuel, les séries qui cartonnaient à l'époque, c'était Rocambole, Thierry la Fronde, Ivanhoë etc., des séries qui se déroulaient dans un passé lointain, seul Belphégor avait fait montre d'un peu d'imagination.
Mais le Prisonnier, c'était un OVNI, un Village futuriste (en fait un vrai village de la côte galloise), une utilisation originale de la couleur (en 68, les télés étaient très souvent en noir et blanc), des dialogues (même en vf -bonjour chez vous-) peu banals, et puis surtout une situation de départ du feu de Dieu, un Village où tous les espions qui démissionnent sont envoyés e dans lequel les méchants ne sont ps forcément russes, introduite par un générique d'anthologie (un bruit d'orage puis cette musique...), une bagnole bizarre, Londres, un gaz somnifère et le Village.
Alors aujourd'hui, le générique, tu peux repasser, un mec qui envoie un ballon de basket dans un panier dans son appart', puis le même mec la tronche dans le sable.
Le mec se relève, tronche de premier de la classe, tout mignon, limite gamin, vous avez compris que je suis (déjà) sceptique sur le choix de l'acteur, qui fait surment un malheur auprès des meufs dans l'obscurité d'une boite, mais dans le désert, excuse-moi, il manque un peu de personnalité, cf le "vrai" n°6 Patrick MacGoohan, une tronche, mais une vraie, tu sens que c'est pas une grosse bulle de plastique qui va le perturber !
1er épisode, c'est simple, plutôt c'est compliqué, on n'y comprend que dalle, c'est surement fait exprès (faut dire qu'un pote m'a téléphoné à ce moment là et on a un peu parlé vélo), mais bon va se dégager la problématique suivante : il ya un Village quasiment en carton et habité par des gens (tout le monde a un N°, même les enfants...) qui sont persuadés qu'il n'y a pas d'autre endroits sur Terre. Mais certain(e)s font des rêves et les dessinent (la Statue de la Liberté -idée surgie du subconscient d'un scénariste qui a vu la Planète des Singes-), heureusement le n°2 veille et remet les dissidents dans le droit de chemin, avec force manipulation, voire à coup de bombes, s'il le faut.
Le tout entrecoupé de flashbacks de la vie de 6 à NY, on a pu admirer le magnifique decolleté d'une nana mystérieuse qui dans l'épisode 2 va se révèler être (maybe) une espionne de la boite dans lequel 6 travaillait.
6 n'est donc plus un espion, mais un quelconque cadre qui fait des stats, s'il se met à chicorer dans les prochains épisodes, on va avoir du mal à accrocher !
Dans l'épisode 2, les scénaristes ont transposé une idée de la 1ère série, en 1968, on fait croire à 6 qu'il n'est qu'un sosie de 6 (vous suivez là ?), en le conditionnant pour qu'il soit gaucher au lieu de droitier par exemple, en 2010, on invente à 6 un frère alors que le sien est mort depuis longtemps.
Mouais, je ne sais pas si je vais continuer l'expérience, je pense que je vais en rester là, vous me raconterez !
Au fait, je vous avais prévenu que j'étais de parti-pris ? Oui ?