«Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

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Petrarque
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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar Petrarque » 31 mars 2021, 07:57

Fantastique Saada et Bollore.
Ils profitent à fond de la ligue qui a joué avec le feu pour récupérer la Ligue 1 pour un prix dérisoire.
Ils voient que le buzz négatif concernant Menès peut porter atteinte à l’audimat (tu parles d’une enquête, tous les faits se sont produits sur leurs plateaux ou sur leur antennes : à croire qu’ils ne regardent surtout pas ce qu’il se passe sur leur chaîne) : ils retirent Menès de l’antenne.
Honte à Menes pour ses comportements.
Honte à eux Saada et Bolloré : les Ponce Pilate de l’audimat.

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WaGazamBouga
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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar WaGazamBouga » 31 mars 2021, 10:01

champ d'or a écrit : C'est magique, il accepte de témoigner pour alimenter le reportage d'une collègue qu'il a côtoyée pendant plusieurs années, son employeur décide de couper un passage avant diffusion, et le gars trinque jusqu'à perdre son job.
Fais le test, désape une collègue et agrippe lui les fesses devant tes collègues pour voir si tu gardes ton job.
Si quelqu'un fait ça à ta femme ou ta fille, tu lui payes une bière parce que ça a l'air d'être un bon gars bien marrant ?
champ d'or a écrit : J'imagine la satisfaction de ses détracteurs (à qui je souhaite de ne jamais vivre la même chose sous peine de mal finir en cas de fragilité émotionnelle).
Si tu sais te tenir y a pas de risque de vivre la même chose, si non, ben bien fait.
champ d'or a écrit :
Cette société qui se veut pure et parfaite, sans sexisme, sans pollution, sans racisme, sans pesticides, sans viande et sans violence est en fait bien plus puante que celle de nos parents.
Ok boomer, sauf que la société actuelle est sexiste, plus pollué que jamais, toujours autant raciste, avec toujours plus de pesticide, personne t'empèche de te bouffer ton steack et la violence est partout. Donc relax, ton monde enchanté existe toujours, la seule différence c'est ceux et celles qui en sont victimes se font un peu plus entendre (pour peu de résultats).

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champ d'or
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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar champ d'or » 31 mars 2021, 20:02

WaGazamBouga a écrit :
champ d'or a écrit : C'est magique, il accepte de témoigner pour alimenter le reportage d'une collègue qu'il a côtoyée pendant plusieurs années, son employeur décide de couper un passage avant diffusion, et le gars trinque jusqu'à perdre son job.
Fais le test, désape une collègue et agrippe lui les fesses devant tes collègues pour voir si tu gardes ton job.
Si quelqu'un fait ça à ta femme ou ta fille, tu lui payes une bière parce que ça a l'air d'être un bon gars bien marrant ?
champ d'or a écrit : J'imagine la satisfaction de ses détracteurs (à qui je souhaite de ne jamais vivre la même chose sous peine de mal finir en cas de fragilité émotionnelle).
Si tu sais te tenir y a pas de risque de vivre la même chose, si non, ben bien fait.
champ d'or a écrit :
Cette société qui se veut pure et parfaite, sans sexisme, sans pollution, sans racisme, sans pesticides, sans viande et sans violence est en fait bien plus puante que celle de nos parents.
Ok boomer, sauf que la société actuelle est sexiste, plus pollué que jamais, toujours autant raciste, avec toujours plus de pesticide, personne t'empèche de te bouffer ton steack et la violence est partout. Donc relax, ton monde enchanté existe toujours, la seule différence c'est ceux et celles qui en sont victimes se font un peu plus entendre (pour peu de résultats).
Les faits ont été commis devant collègues, témoins, caméras, parfois en direct,... et personne n'a bronché. Régler ses comptes 5 ans après ne sert à rien.
Ton lien avec un évènement intra familiale est nul, aucun rapport avec le sujet et si toutefois ça se produisait les personnes concernées agiraient de suite ou je les pousserai à le faire. Pas à se taire, à jeter l'éponge et à revenir des plombes après. C'est ma conception de la vie.

Et non je ne suis pas intolérant au point d'accepter que celui qui marge en dehors du chemin soit déglingué au point de tout perdre. Surtout quand Mmes Portolano, Moreau et Antoniotti ont continué leurs vies et leurs carrières professionnelles.

Ma dernière phrase signifiait simplement qu'à vouloir laver plus blanc que blanc on abîme le linge, on ne le bonifie pas.

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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar julmetz95 » 31 mars 2021, 23:09

champ d'or a écrit : Menes absent au moins 3 semaines du CFC (autant dire qu'il est out pour la saison, voire plus). Enquête interne de Canal + qui "recherche" des témoignages d'autres victimes
Et contrat résilié avec EA Sports.

C'est magique, il accepte de témoigner pour alimenter le reportage d'une collègue qu'il a côtoyée pendant plusieurs années, son employeur décide de couper un passage avant diffusion, et le gars trinque jusqu'à perdre son job.

J'imagine la satisfaction de ses détracteurs (à qui je souhaite de ne jamais vivre la même chose sous peine de mal finir en cas de fragilité émotionnelle).

Cette société qui se veut pure et parfaite, sans sexisme, sans pollution, sans racisme, sans pesticides, sans viande et sans violence est en fait bien plus puante que celle de nos parents.
c'etait ineluctable ....
c'est impossible de faire l'Autruche sur ces sujets de nos jours ,
est ce que c'est justifié ? je ne sais pas
on peut en debattre et chacun aura son avis
je suis comme beaucoup a dire que c'est etrange de lui tomber dessus sur des videos qui sont accesibles sur youtube depuis 10 ans
mais bon je pense que ces sanctions sont provisoires histoire que le temps passe , il reviendra au CFC
ce qui est sur , c'est qu'il ne devrait pas recommancer de sitot a embrasser de force ou tripoter n'importe qui et c'est pas une mauvaise chose ;-)

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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar WaGazamBouga » 31 mars 2021, 23:59

Le mec est accusé de harcèlement moral, d'agressions sexuelles, d'homophobie ou encore de racisme par diverses personnes avec qui il a travaillé.
On apprend qu'il en est presque venu aux mains avec Habib Beye à cause de ses comportements deviants.
On apprend qu'il a été viré de l'Equipe à cause de son comportement envers ses collègues femmes.
On apprend qu'il a été l'objet d'une plainte pour agression sexuelle de la part d'une vendeuse d'un magasin Nike et pour harcèlement morale, insultes racistes et homophobes par un ancien collègue.
Il assume ses actes et dit que si c'était à refaire il le referait.
Mais il y en a encore qui pensent que le traitement qui lui est réservé est injuste.

Contrairement à ce que vous pensez, le problème majeur c'est les agresseurs, pas les victimes, pas la libération de la parole.
Mais si vous n'arrivez pas à voir ça, vous faites aussi, à votre échelle, partie du problème.

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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar Toni Truand » 01 avr. 2021, 01:14

Oui c’est malheureux. Mais pas étonnant. Il est en quelques sorte le gros arbre qui cache la forêt ... après tout des mecs comme lui y en a des millions. Certains n’oseront pas passer à l’acte ou auront plus peur de prendre de risque, se sentiront moins protégé, sauront qu’ils ne pourront pas agir en toute impunité.
Mais s’ils avaient un peu de pouvoir...
Tous ceux qui le défendent et qui défendent ce genre de type, tous ceux qui minimisent les mains aux fesses sous prétexte que ça fait partie de notre culture grivoise, qui sortent des remarquent déplacées à une copine, une collègue, et ça fait une bonne partie de la population masculine... je sais plus comment finir mon intervention désolé :oops: enfin bref ils doivent être traqués et payer pour leur comportement, leurs crimes. Et on entend ici ou là que c’est la vieille école, que ça ne se passe plus comme ça au 21e siècle. Ah bon? J’en doute.,

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Toni Truand
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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar Toni Truand » 01 avr. 2021, 01:23

champ d'or a écrit :

Et non je ne suis pas intolérant au point d'accepter que celui qui marge en dehors du chemin soit déglingué au point de tout perdre. Surtout quand Mmes Portolano, Moreau et Antoniotti ont continué leurs vies et leurs carrières professionnelles.

Ma dernière phrase signifiait simplement qu'à vouloir laver plus blanc que blanc on abîme le linge, on ne le bonifie pas.
Il va tout perdre Mr Ménès? Tu vas nous faire pleurer.
Ce qui lui arrive le fera peut-être réfléchir un peu, et servira d’exemple peut-être pour certains de ses copains .
Ses collègues ont continué leurs vies, mouais, mais dans quelles conditions? T’étais dans leurs têtes pour savoir que tout allait bien pour elles? Il aurait fallu qu’elles se pendent pour qu’on accorde du crédit à ce qu’elles ont enduré?
Ménès paye pour tous les autres? Tant pis pour lui. Il l’a bien cherché en se mettant en scène et en agissant devant tout le monde en toute impunité.

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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar champ d'or » 01 avr. 2021, 07:31

Toni Truand a écrit :
champ d'or a écrit :

Et non je ne suis pas intolérant au point d'accepter que celui qui marge en dehors du chemin soit déglingué au point de tout perdre. Surtout quand Mmes Portolano, Moreau et Antoniotti ont continué leurs vies et leurs carrières professionnelles.

Ma dernière phrase signifiait simplement qu'à vouloir laver plus blanc que blanc on abîme le linge, on ne le bonifie pas.
Il va tout perdre Mr Ménès? Tu vas nous faire pleurer.
Ce qui lui arrive le fera peut-être réfléchir un peu, et servira d’exemple peut-être pour certains de ses copains .
Ses collègues ont continué leurs vies, mouais, mais dans quelles conditions? T’étais dans leurs têtes pour savoir que tout allait bien pour elles? Il aurait fallu qu’elles se pendent pour qu’on accorde du crédit à ce qu’elles ont enduré?
Ménès paye pour tous les autres? Tant pis pour lui. Il l’a bien cherché en se mettant en scène et en agissant devant tout le monde en toute impunité.
Vous ramenez tous le débat sur la morale. Ce n'est pas ce qui compte. Quelle est la sanction judiciaire encourue pour ces faits ?
Car oui, il faut rester proportionnel dans ses réactions. Le tribunal doit être judiciaire, pas médiatico-populaire.

Les violeurs et pédophiles prennent de la prison ferme sur 15 ou 20 ans, est ce que ça empêche les autres de le faire ? Alors à quoi bon hurler avec les loups et prendre le cas Ménès pour expier tout le mal que ferait les hommes sur leurs collègues féminines.

Et comme d'habitude, quand on nuance, quand on indique que la forme de l'affaire n'est pas la bonne (sans nier le fond), quand on parle de circonstancier les faits pour avoir une vision apaisée de la situation, on t'accuse de complicité morale (voire plus) et on souhaite aux membres de ta famille de subir les mêmes actes. C'est très sympathique.
J'ai eu des amis qui se comportaient outrancièrement avec des femmes dès qu'ils avaient bu, on a mis les choses au point entre nous, et ces personnes ne font plus partie de mes contacts. Certaines de mes collègues ont eu des problèmes de violence conjugale dans leur foyer, on en a parlé et je les ai soutenues comme je pouvais dans leurs plaintes et leur gestion émotionnelle. Mais il ne me viendrait pas à l'idée de balancer ces histoires sur la place publique.

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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar Cactus » 01 avr. 2021, 09:51

J avais dit que je ne reviendrais plus ici mais à la lecture de certaines affirmations et phrases toutes faites ,
Je me sens obligée de rectifier
«champ d’or » a écrit : Les faits ont été commis devant collègues, témoins, caméras, parfois en direct,... et personne n'a bronché. Régler ses comptes 5 ans après ne sert à rien.
.
Si monsieur , régler ses comptes dans ces cas d agressions sexuelles, même 5/10 ans après,
ça sert à RÉPARER les victimes.
Tu sais ce que veut dire réparer ? Je ne crois pas, sinon demande a un psy.
Et sans cette réparation les victimes ne peuvent pas « classer » l affaire .
.

Ton lien avec un évènement intra familiale est nul, aucun rapport avec le sujet et si toutefois ça se produisait les personnes concernées agiraient de suite ou je les pousserai à le faire. Pas à se taire, à jeter l'éponge et à revenir des plombes après. C'est ma conception de la vie.
.
Encore ici tu as faux.
Le lien est parfaitement valable .
Et ce que tu affirmes comme étant TA conception de la vie n’est pas celle de tout le monde et en l occurrence pas celle des victimes . Les choses ne se passent pas comme ça.

Primo, tu ne serais peut être même pas au courant de l’agression car les victimes n’en parlent pas systématiquement , c’est même très rare.

Secundo TU ne pousseras jamais les victimes d’aller porter plainte si elles n y sont pas décidées.
Ça ne veut en aucun cas dire qu elles passent l éponge ( quelle méconnaissance de ces choses ) mais juste qu elles ne sont pas prêtes .
Et toute ton autorité a vouloir être directif et prendre les choses en main n y changerait rien.

Le cas Menés est particulier en ce sens que les faits se sont déroulés sur la place publique justement. Et il y a donc un écho public.
Vouloir à tout prix défendre le gars en disant que ça ne sert à rien, que c'est injuste pour lui s'il perd son job, est non seulement malvenu , mais constitue à mon sens une double peine pour les victimes dont tu nies le besoin de parler, pire, tu les exhortes à se taire :
«  si quelqu’un a quelque chose à dire, c'est maintenant ou jamais. »
Voila ce que tu leurs dis et c' est grave .
WaGazamBouga a écrit :
Mais il y en a encore qui pensent que le traitement qui lui est réservé est injuste.

Contrairement à ce que vous pensez, le problème majeur c'est les agresseurs, pas les victimes, pas la libération de la parole.
Mais si vous n'arrivez pas à voir ça, vous faites aussi, à votre échelle, partie du problème.
Tout à fait . Je partage totalement ceci.

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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar Cactus » 01 avr. 2021, 13:41

bulbisback a écrit : Au cas où, je n'ai lu personne ici qui ne condamnait pas Ménès. Au cas où, quoi.
On le condamne sur le fond oui...MAIS :
- c est injuste qu il perde son boulot le pauvre
- pourvu qu il ne soit pas fragile émotionnellement
- les filles n ont qu’à réagir tout de suite sinon il ne faut plus en parler car ça ne sert à rien
- les filles ELLES ont conservé leur job ( manquerait plus que ça)

C’est pas une condamnation franche et massive du coupable si ?
il y a toujours derrière une petite restriction inacceptable qui me gêne .

un petit reste de solidarité masculine qui subsiste....?

.


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