«Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

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Petrarque
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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar Petrarque » 26 mars 2021, 07:38

En fait, ceci est une tribune qui vise à se positionner vis-à-vis de Menés.
L'argument du "c'est le monde qui change" ne tient pas à mon sens. Même quand Thierry Rolland (que je n'ai jamais apprécié au contraire de Larqué) méprisait ouvertement Marianne Mako, je n'imagine pas une seconde (mais je peux me tromper) qu'il lui soulevait la jupe en réunion devant une assemblée avec ou sans caméra.
Même si les femmes n'avait pas le droit d'avoir de chéquier il y a 70 ans, je ne pense pas que dans les diners entre amis, monsieur embrassait allègrement de force la première convive qui passait.
Cet homme (Pierre Menes) est un porc (il y en a toujours eu et il y en aura toujours).
Vis-à-vis des femmes, vis-à-vis des hommes qu'il trouve efféminés, mais plus généralement, vis-à-vis des personnes qu'il n'apprécie pas ou qu'il considère comme un objet (et qu'il est si facile de decribiliser en une formule).
Comme par hasard, qui a-t-il comme avocat?
Un mec qui a fraudé, plagié pour avoir des diplômes (qui se ressemble s'assemble).

Et ce qui me choque le plus là dedans est le comportement de Canal, qui va probablement le mettre à l'ombre.
Ce n'est pas parce que Canal desapprouve ces gestes et ce comportement (dont ils ont des exemples en temps réel depuis bien longtemps); mais parce que le buzz négatif devient trop penalisant pour leur image de marque.

Lutin57.
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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar Lutin57. » 26 mars 2021, 08:11

Petrarque a écrit : En fait, ceci est une tribune qui vise à se positionner vis-à-vis de Menés.
L'argument du "c'est le monde qui change" ne tient pas à mon sens. Même quand Thierry Rolland (que je n'ai jamais apprécié au contraire de Larqué) méprisait ouvertement Marianne Mako, je n'imagine pas une seconde (mais je peux me tromper) qu'il lui soulevait la jupe en réunion devant une assemblée avec ou sans caméra.
Même si les femmes n'avait pas le droit d'avoir de chéquier il y a 70 ans, je ne pense pas que dans les diners entre amis, monsieur embrassait allègrement de force la première convive qui passait.
Cet homme (Pierre Menes) est un porc (il y en a toujours eu et il y en aura toujours).
Vis-à-vis des femmes, vis-à-vis des hommes qu'il trouve efféminés, mais plus généralement, vis-à-vis des personnes qu'il n'apprécie pas ou qu'il considère comme un objet (et qu'il est si facile de decribiliser en une formule).
Comme par hasard, qui a-t-il comme avocat?
Un mec qui a fraudé, plagié pour avoir des diplômes (qui se ressemble s'assemble).

Et ce qui me choque le plus là dedans est le comportement de Canal, qui va probablement le mettre à l'ombre.
Ce n'est pas parce que Canal desapprouve ces gestes et ce comportement (dont ils ont des exemples en temps réel depuis bien longtemps); mais parce que le buzz négatif devient trop penalisant pour leur image de marque.
Tu fais justement ce qu'il ne faut pas faire, ce n est ps le,point sur 1 personne mais le fond qui est débattu ici, Menés tout le,monde s'en tape, au contraire, le plus triste est q tout le monde tombe sur lui,au lieu de parler du fond du probleme

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Cactus
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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar Cactus » 26 mars 2021, 08:30

Lutin57. a écrit :
Tu fais justement ce qu'il ne faut pas faire, ce n est pas le point sur 1 personne mais le fond qui est débattu ici,
Menés tout le, monde s'en tape, au contraire, le plus triste est que tout le monde tombe sur lui ,au lieu de parler du fond du probleme
Non pas tout le monde Lutin, mais sur le fond, pas assez c' est vrai, tu as raison,
pourquoi ? je ne sais pas
certains ont peut être peur de donner leur opinion, d'autres ne sont peut être pas choqués
par ces comportements, ou s'en moquent, après tout nous sommes sur un forum de foot
et les problèmes de société ne les passionnent pas ( dommage pour une fois qu'il est permis d'en parler )
Bref effectivement le cas Ménès n'est pas un cas isolé, et si le ramdam fait autour de cette affaire , bien que je sois contre la pub faite publiquement,
sert au moins a éveiller les esprits sur la question , ma foi tant mieux.

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champ d'or
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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar champ d'or » 26 mars 2021, 08:34

Petrarque a écrit : En fait, ceci est une tribune qui vise à se positionner vis-à-vis de Menés.
L'argument du "c'est le monde qui change" ne tient pas à mon sens.

Cet homme (Pierre Menes) est un porc (il y en a toujours eu et il y en aura toujours).
Vis-à-vis des femmes, vis-à-vis des hommes qu'il trouve efféminés, mais plus généralement, vis-à-vis des personnes qu'il n'apprécie pas ou qu'il considère comme un objet (et qu'il est si facile de decribiliser en une formule).
Comme par hasard, qui a-t-il comme avocat?
Un mec qui a fraudé, plagié pour avoir des diplômes (qui se ressemble s'assemble).

Et ce qui me choque le plus là dedans est le comportement de Canal, qui va probablement le mettre à l'ombre.
Ce n'est pas parce que Canal desapprouve ces gestes et ce comportement (dont ils ont des exemples en temps réel depuis bien longtemps); mais parce que le buzz négatif devient trop penalisant pour leur image de marque.
Pour parler de Menes il faut également avoir écouté son explication chez Hanouna en entier. Il dit que le monde a changé mais il exprime aussi de profonds regrets. Francesca Antonioti a la bonne réaction. Elle lui en veut mais n'utilise pas cela pour jeter la personne en patûre.

Si les faits étaient sanctionnables à l'époque, la journaliste et les témoins savaient à qui s'adresser. Ils ne l'ont pas fait. Donc pas la peine de ressortir les dossiers. Idem pour le CSA, les baisers sur plateaux TV n'ont fait l'objet d'aucun signalement, cet organe préférant fliquer des intellectuels ou des philosophes qui sortiraient de la bien pensance.
C'est insupportable de retourner le passé à la recherche de témoignages à charge, sortis du contexte.

Dernier point où Menes a raison, un homme peut vanner un homme (et encore, faudrait pas qu'il soit homo ou trans), une femme peut vanner un homme, mais un homme ne peut plus vanner une femme. Toute blague avec un lien même étroit avec le sexe, une caractéristique physique, un sous entendu 2nd degré est à proscrire sous peine d'être vendu sur les réseaux.

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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar Cactus » 26 mars 2021, 08:55

champ d'or a écrit :
Pour parler de Menes il faut également avoir écouté son explication chez Hanouna en entier. Il dit que le monde a changé mais il exprime aussi de profonds regrets. Francesca Antonioti a la bonne réaction. Elle lui en veut mais n'utilise pas cela pour jeter la personne en patûre.

Si les faits étaient sanctionnables à l'époque, la journaliste et les témoins savaient à qui s'adresser. Ils ne l'ont pas fait. Donc pas la peine de ressortir les dossiers. Idem pour le CSA, les baisers sur plateaux TV n'ont fait l'objet d'aucun signalement, cet organe préférant fliquer des intellectuels ou des philosophes qui sortiraient de la bien pensance.
C'est insupportable de retourner le passé à la recherche de témoignages à charge, sortis du contexte.

Dernier point où Menes a raison, un homme peut vanner un homme (et encore, faudrait pas qu'il soit homo ou trans), une femme peut vanner un homme, mais un homme ne peut plus vanner une femme. Toute blague avec un lien même étroit avec le sexe, une caractéristique physique, un sous entendu 2nd degré est à proscrire sous peine d'être vendu sur les réseaux.
Ton plaidoyer et arguments en faveur du personnage ne sont pas recevables.
Ce n'est pas parce qu"au moment des faits, personne n'a bougé, ( pour diverses raisons exposées partout et ici ) qu'il faut passer l"éponge dessus et faire comme si rien ne s'"était passé !
Ton " pas la peine de ressortir les dossiers" est plus que condamnable : va dire ça aux victimes de toutes les agressions qui ont pu exister !

Désolée, mais Mr Ménès a une défense pitoyable ( visiblement il regrette l'époque ou selon lui on pouvait tout faire et dire ) et n'a raison sur rien.
Si "vanner" signifie avoir des paroles ou gestes déplacés envers quelqu'un qui n'a rien demandé, que tu le veuilles ou non, c' est injustifiable et condamnable, point final !

Encore faut il avoir suffisamment d"éducation et de tact et des respect des autres pour savoir jusqu"où ne pas aller trop loin, ce qu'un certains nombre de gens ignorent !

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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar DCD » 26 mars 2021, 10:08

champ d'or a écrit :
Petrarque a écrit : En fait, ceci est une tribune qui vise à se positionner vis-à-vis de Menés.
L'argument du "c'est le monde qui change" ne tient pas à mon sens.

Cet homme (Pierre Menes) est un porc (il y en a toujours eu et il y en aura toujours).
Vis-à-vis des femmes, vis-à-vis des hommes qu'il trouve efféminés, mais plus généralement, vis-à-vis des personnes qu'il n'apprécie pas ou qu'il considère comme un objet (et qu'il est si facile de decribiliser en une formule).
Comme par hasard, qui a-t-il comme avocat?
Un mec qui a fraudé, plagié pour avoir des diplômes (qui se ressemble s'assemble).

Et ce qui me choque le plus là dedans est le comportement de Canal, qui va probablement le mettre à l'ombre.
Ce n'est pas parce que Canal desapprouve ces gestes et ce comportement (dont ils ont des exemples en temps réel depuis bien longtemps); mais parce que le buzz négatif devient trop penalisant pour leur image de marque.
Pour parler de Menes il faut également avoir écouté son explication chez Hanouna en entier. Il dit que le monde a changé mais il exprime aussi de profonds regrets. Francesca Antonioti a la bonne réaction. Elle lui en veut mais n'utilise pas cela pour jeter la personne en patûre.

Si les faits étaient sanctionnables à l'époque, la journaliste et les témoins savaient à qui s'adresser. Ils ne l'ont pas fait. Donc pas la peine de ressortir les dossiers. Idem pour le CSA, les baisers sur plateaux TV n'ont fait l'objet d'aucun signalement, cet organe préférant fliquer des intellectuels ou des philosophes qui sortiraient de la bien pensance.
C'est insupportable de retourner le passé à la recherche de témoignages à charge, sortis du contexte.

Dernier point où Menes a raison, un homme peut vanner un homme (et encore, faudrait pas qu'il soit homo ou trans), une femme peut vanner un homme, mais un homme ne peut plus vanner une femme. Toute blague avec un lien même étroit avec le sexe, une caractéristique physique, un sous entendu 2nd degré est à proscrire sous peine d'être vendu sur les réseaux.
Pour ton premier point, les profonds regrets de Ménès sont étonnant quand on sait que Hanouna n'a pas non plus entièrement diffusé les parties du reportage coupées par Canal, dans lesquelles, Ménès dit n'exprimer aucun regret.

Pour ton second point, si le squelette ressort du placard, c'est parce que les femmes sont enfin écoutées.

Pour ton troisième point, il ne s'agit pas ici de blague graveleuse, mais d'embrasser de force deux femmes et de soulever la jupe d'une en lui pinçant les fesses.

La victime n'est pas Ménès pour rappel.

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WaGazamBouga
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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar WaGazamBouga » 26 mars 2021, 11:05

champ d'or a écrit :
Pour parler de Menes il faut également avoir écouté son explication chez Hanouna en entier. Il dit que le monde a changé mais il exprime aussi de profonds regrets. Francesca Antonioti a la bonne réaction. Elle lui en veut mais n'utilise pas cela pour jeter la personne en patûre.

Si les faits étaient sanctionnables à l'époque, la journaliste et les témoins savaient à qui s'adresser. Ils ne l'ont pas fait. Donc pas la peine de ressortir les dossiers. Idem pour le CSA, les baisers sur plateaux TV n'ont fait l'objet d'aucun signalement, cet organe préférant fliquer des intellectuels ou des philosophes qui sortiraient de la bien pensance.
C'est insupportable de retourner le passé à la recherche de témoignages à charge, sortis du contexte.

Dernier point où Menes a raison, un homme peut vanner un homme (et encore, faudrait pas qu'il soit homo ou trans), une femme peut vanner un homme, mais un homme ne peut plus vanner une femme. Toute blague avec un lien même étroit avec le sexe, une caractéristique physique, un sous entendu 2nd degré est à proscrire sous peine d'être vendu sur les réseaux.
Si Francesca Antonietti ne semble pas trop vindicative envers Ménès c'est peut-être parce qu'elle est sous contrat avec le groupe Canal et qu'elle ne veut pas perdre son poste? Vu le sort réservé à ceux qui ont exprimé leur soutient à Thoen ça me semble très probable.

Cette hypothèse répond aussi à ton deuxième paragraphe, si à l'époque personne ne s'est plaint, c'est à cause de la peur de se faire virer. C'est un mécanisme courant et légitime, si tu es victime des agissements de quelqu'un de plus puissant que toi, tu as tout intérêt à la fermer et faire profil bas. D'où les accusations à posteriori.

Pour le dernier point, si une vanne tendancieuse est plus répréhensible quand elle cible une personne homo, trans ou une femme, c'est parce que ces derniers sont trop souvent victimes des violences des premiers. C'est un aspect qui est trop souvent négligé par ceux qui s'indignent de la "bien-pensance".

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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar françoiscalderaro » 26 mars 2021, 11:34

DCD a écrit :Pour ton troisième point, il ne s'agit pas ici de blague graveleuse, mais d'embrasser de force deux femmes et de soulever la jupe d'une en lui pinçant les fesses.
C'est quand même important de le rappeler... on est loin de la blague sexiste, qui elle aussi devient répréhensible et c'est tant mieux

Il ne reste plus que les asiatiques qui peuvent être allègrement moqués, je me souviens que tout le monde riait autour de moi lorsque Thierry Rolland et Larqué commentaient le match de la Corée du Sud...peut-être que cela finira par changer un jour

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tihoti
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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar tihoti » 26 mars 2021, 11:39

Cactus a écrit :
champ d'or a écrit :
Pour parler de Menes il faut également avoir écouté son explication chez Hanouna en entier. Il dit que le monde a changé mais il exprime aussi de profonds regrets. Francesca Antonioti a la bonne réaction. Elle lui en veut mais n'utilise pas cela pour jeter la personne en patûre.

Si les faits étaient sanctionnables à l'époque, la journaliste et les témoins savaient à qui s'adresser. Ils ne l'ont pas fait. Donc pas la peine de ressortir les dossiers. Idem pour le CSA, les baisers sur plateaux TV n'ont fait l'objet d'aucun signalement, cet organe préférant fliquer des intellectuels ou des philosophes qui sortiraient de la bien pensance.
C'est insupportable de retourner le passé à la recherche de témoignages à charge, sortis du contexte.

Dernier point où Menes a raison, un homme peut vanner un homme (et encore, faudrait pas qu'il soit homo ou trans), une femme peut vanner un homme, mais un homme ne peut plus vanner une femme. Toute blague avec un lien même étroit avec le sexe, une caractéristique physique, un sous entendu 2nd degré est à proscrire sous peine d'être vendu sur les réseaux.
Ton plaidoyer et arguments en faveur du personnage ne sont pas recevables.
Ce n'est pas parce qu"au moment des faits, personne n'a bougé, ( pour diverses raisons exposées partout et ici ) qu'il faut passer l"éponge dessus et faire comme si rien ne s'"était passé !
Ton " pas la peine de ressortir les dossiers" est plus que condamnable : va dire ça aux victimes de toutes les agressions qui ont pu exister !

Désolée, mais Mr Ménès a une défense pitoyable ( visiblement il regrette l'époque ou selon lui on pouvait tout faire et dire ) et n'a raison sur rien.
Si "vanner" signifie avoir des paroles ou gestes déplacés envers quelqu'un qui n'a rien demandé, que tu le veuilles ou non, c' est injustifiable et condamnable, point final !

Encore faut il avoir suffisamment d"éducation et de tact et des respect des autres pour savoir jusqu"où ne pas aller trop loin, ce qu'un certains nombre de gens ignorent !
Madame Cactus a tout juste,
Trop facile de s'excuser aujourd'hui, c'est trop tard et surtout il n'y aurai jamais eu d'excuses sans ce reportage.
Je vanne souvent et beaucoup mes 2 collégues feminines de travail, mais je ne pense même pas a leur toucher le derrière, ou a leur voler un baiser. On plaisante et on vanne dans les 2 sens, je ramasse aussi parfois mais on reste dans des proportions acceptables, ce donc on parle n'est pas acceptable.
Maintenant, j'attends de voir ce que va faire Canal, car il y a beaucoup de bruit autour du sujet, ils ont accepter de diffuser le reportage est c'est déjà bien.

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Re: «Je ne suis pas une s*****, je suis une journaliste»

Messagepar champ d'or » 26 mars 2021, 11:40

Vos arguments sont tout entendables et je reste d'accord sur le fond, mais on mélange quand même pas mal de paramètres.

Pour conclure me concernant, je trouve cela regrettable que l'on (les réseaux, les médias) salisse le nom de certains parce qu'ils ne rentrent pas dans les cases où on aimerait les mettre. Et encore une fois, des agressions caractérisées si elles passent à la TV doivent susciter l'indignation tout de suite, pas 10 ans après. ça ne se passe pas dans une arrière cour ou une ruelle au milieu de la nuit, c'était devant témoins et parfois téléspectateurs. En 2011 et 2016 il y avait déjà la TV et Facebook.

En prenant 2 cas extrêmes, on a laissé DSK agir tranquillement pendant des années mais comme c'était le bon candidat du bon parti à l'époque alors c'est d'un sombre guet apens qu'on a obtenu le scalp du bonhomme. Lui était un vrai prédateur et a dû en agresser des victimes. A part le procès Nafissatou Diallo (et aux USA où une caution peut être versée ainsi qu'un arrangement financier à l'amiable), quel procédure judiciaire a été engagée ?
Deuxième exemple, Georges Tron, le mec qui caressait les pieds et les épaules de toute femme qui passait plus de 3 minutes avec lui. Son procès est presque anonyme, on en a parlé un peu mais une fois de plus le "client" n'étant pas la cible des médias publiques ou de confrères en mal de vengeance alors ça passe. Même en première instance les victimes n'ont pas eu gain de cause.

Enfin, pour les personnes condamnées à des atteintes de type caresses ou baiser, quelle est la peine ? 6 mois avec sursis ? 1 an max ?

Dans cette affaire, d'une part le bonhomme ne risque pas grand chose. D'autre part Marie Portolano va traîner son "reportage" toute sa vie et sera clivante pendant de longues années à cause de cette histoire... sa méthode ne va pas la servir, au contraire. Et enfin Ménès perd tous ses contrats et n'aura peut être plus de travail puisqu'il ne sera plus fréquentable. Après la grave maladie qu'il a subi, mérite-t-il cela ?

Vraiment cette histoire ne méritait pas tout ce tapage tant les victimes d'agressions sexuelles caractérisées (attouchements, viols, rapports sous la contrainte,...) sont nombreuses dans l'ombre.


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