Le monde du Western

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Palinodie
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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 21 févr. 2013, 14:37

Ce soir sur Ciné Classic "l'homme sauvage", indispensable...

cf viewtopic.php?p=198356#p198356

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 28 févr. 2013, 20:59

Ah encore une légende de l'Ouest qui est le personnage principal d'un western, c'est Tom Horn dont les derniers "exploits" sont contés dans "Tom Horn" (1980)
Ce western est officiellement dirigé par un inconnu William Wiard, en fait c'est quasiment un prête-nom pour Steve Mc Queen qui joue le rôle titre et qui a été obligé d'en passer par là pour ne pas s'attirer les foudres des tous puissants syndicats hollywoodiens.

Comme on est en 1980 et que la mode n'est plus à l'exaltation sans faille des figures de l'Ouest, donc ce film raconte ce qu'était l'occupation principale (et qui a fait en partie sa légende ) de Tom Horn, à savoir la chasse aux voleurs de bétail.
Ca ne mégote pas vraiment, Horne est engagé par un propriétaire, un gros, un de ceux qui a des milliers de tête de bétail, il observe, fait des rondes, repère les voleurs, puis s'embusque et avec un fusil pour tuer les bisons dégomme aussi bien dans le dos les voleurs pris sur le fait, puis signe son exploit en plaçant une pierre sous la tête des cadavres, et enfin va toucher sa récompense, quelques centaines de dollars par tête.

C'est donc ce qui est conté ici, mais nous sommes en 1903 dans le Wyoming, que l'époque n'est plus tout à fait la même qu'à l'époque de la guerre du comté de Johnson qui a lieu 10 ans plus tôt, (cf "les portes du Paradis viewtopic.php?p=265391#p265391), que le pays devient un peu plus civilisé et que quand les cadavres s'accumulent, ça commence à grogner un peu dans ce qu'on peut appeler l'opinion publique, du coup, les association de proprios, qui ont vu les vols quasiment disparaitre, décident de ne plus soutenir Tom Horn (qui a été engagé sans mandat officiel) et lorsqu'un jeune garçon de 13 ans, fils de bergers qui essayaient d'introduire l'élevage des moutons dans ce coin du Wyoming est abattu, Horne est accusé, se défend très mal, en étant notamment piégé par un shériff qui a des ambitions politiques et qui lui fait déclarer "If I did shoot that boy, it was the best shot I ever made.", est emprisonné, jugé et pendu à l'âge de 43 ans.

Ce western a eu un certain retentissement en 1980, parce qu'il sort alors que Steve Mc Queen est gravement malade, un cancer (probablement le tabac) qui le tuera 6 mois plus tard.
Mais ça n'a pas été pour autant un succès, les amerloques n'aimant pas en règle générale une remise en cause si noire de la légende de l'Ouest, les parodies, ça peut passer, mais pas ce genre de film, auquel par ailleurs il manque un vrai director, et puis qui décrit Tom Horn de cette façon : un type sans illusion sur l'épopée de l'Ouest ( If you really knew how dirty and raggedy-assed the Old West was, you wouldn't want any part of it) et qui est devenu un assassin "légal" parce que c'est la seule chose qu'il sait (très bien) faire.

Au début du film, Horn est décrit comme un mec plutôt rustre, qui ne crache pas sur la boutanche, fait preuve d'un certain courage et même qui arrive à séduire, par son naturel et son bon sens, l'instit du coin, c'est Linda Evans, la Krystle Carrington de la série Dynasty.
Mais lors d'un pique-nique avec elle, quelqu'un essaye de flinguer Tom qui réagit avec une sauvagerie incroyablement "naturelle" et là on sait vraiment à qui on a affaire.

Notons qu'il y a comme un parallèle entre Tom Horne et Steve McQ, qui lui aussi, a eu, un temps, une bonne image "publique", celle d'un mec sympa, humble, sorti de nulle part (il a été un délinquant juvénile) bref un acteur populaire dans tous les sens du terme, mais qui au fur et à mesure que son succès a été grandissant, est devenu, comme beaucoup d'autres, un narcissique invivable avec tous les excès possibles et imaginables (grosse tête en permanence, drogue, alcool et petites pépées), alors ce film a été vu comme un espèce de symbole qui préfigurait la fin de Mc Queen qui aurait accepté sa propre mort prochaine inéluctable comme Tom Horn accepte la sienne dans le film (Keep your nerve Sam, 'cause I'm gonna keep mine dit -il sur la potence à son ex-boss, un des seuls à lui rester fidèle).

La vache, mec, t'es bien sombre sur ce coup-là, c'est pas comme ça que tu vas t'attirer des lecteurs, nous on préfère quand il y a une vanne tous les 2/3 lignes !

OK, ben dans ce cas là, évoquons "Kings ot the sun" (1963) de Jack Lee Thompson dont le titre traduit en français donne, incroyable, "les Rois du Soleil".
Un western à ma connaissance quasi unique puisqu'il se passe dans une amérique précolombienne et qu'il oppose des Indiens d'une tribu indéterminée à des Mayas.

Donc une principauté maya est menacée par des envahisseurs dont on nous dit qu'ils ont découvert le fer et qui possèdent des armes en conséquence, autant dire que les assaillis ont du souci à se faire avec leurs espèces de glaives qui semblent à nous spectateurs en carton mais qui doivent être, si je me rappelle bien mes cours de fac, en obsidienne.

Les métallurgistes attaquent, tout le monde se réfugie au sommet de la pyramide, se planque dans une (grande) pièce secrète, pleure leur roi qui vient d'être occis, mais pas avant d'avoir refilé le pouvoir à son fils, Balam, qui refuse de mourir dans un combat sans espoir et préfère s’enfuir (par une porte dérobée) avec toute sa smala pour mieux préparer la revanche.

Les voilà arrivés sur la plage, oui, nous sommes au Yucatan, donc ça doit être le golfe du Mexique et tout le monde embarque sur des bateaux de pêcheurs, bateaux qu’ils ont réquisitionné, ou plutôt que le chef du village de pecheur a refilé contre la promesse que sa fille Ixchel, plutôt réticente à cette option, sera l’épouse de Balam.
C’est un petit village, mais ils ont des bateaux à grande contenance, puisque non seulement les fuyards embarquent, mais également tout le village de pêcheurs, sauf le vieux chef, donc le futur beau père de Balam qui est atteint par une lance (dont la pointe est en fer, je vous le rappelle).

Of course, le chef des envahisseurs, Hunac (à vos souhaits…) n’est pas jouasse et promet qu’il n’aura de cesse avant d’avoir tué Balam et réduit son peuple en esclavage, sans parler des sacrifices sur la pyramide popularisés par Mel Gibson en 2006 dans Apocalypto.
Là, rien d’équivalent, on a assisté au tout début du film à un sacrifice humain, c’était juste un type volontaire qui s’est dévoué pour la cause commune et qui y trouve son compte, puisqu’il sera désormais honoré à l’égal d’un dieu, pas d’arrachage de cœur encore palpitant, on aura juste entr’aperçu le couteau en pierre qui s’abattait.

Les bateaux arrivent à ce qui doit être aujourd’hui le Texas, tout le monde débarque et on construit illico une pyramide c'est évidemment le plus urgent, des fois que t'aurais un sacrifice à faire, puis un barrage pour irriguer les futurs champs.
Et là, on voit 2 yeux derrière des branchages, des yeux en dessous d’un crane chauve, c’est Aigle Noir, le grand chef d’une tribu indienne, qui vient de découvrir qu’il y a des envahisseurs sur son territoire.

On voit bien la problématique qui s’installe, les 2 peuples vont-ils cohabiter, Balam va-t-il séduire sa promise, les sacrifices humains servent-ils vraiment à quelque chose, ça pourrait être intéressant, oui, mais voilà c’est Yul Brinner, qui joue Black Eagle et en face de lui, Balam, c’est l’insignifiant Georges Chakiris, belle gueule, bon danseur dans West Side Story, ce qui ne lui sera d’aucune utilité ici, et puis les cactus alentours ont plus de charisme, affublé d’une inconnue, Shirley Anne Field, jolie certes (elle ressemble vraiment à Carla Bruni jeune) mais dont j’aurais déjà probablement oublié le visage si justement elle n’était pas un sosie de Madame Sarkozy.

Alors, Yul, faut pas lui en promettre, et que je te roule des yeux et que je te roule la caisse en permanence, c’est au-delà parfois du ridicule, par exemple, à un moment donné, Yul/Black Eagle fait du gringue à Ixchel et là quelqu’un crie hors champ « ouah, venez voir comme les plantes ont poussé », tout le monde se précipite, les fiers guerriers comme les Mayas, c’est vrai que des tiges qui émergent à peine de la terre, c’est fascinant en ces temps reculés, tout le monde sauf Yul B. qui se déplace d’un pas martial, mais mesuré, genre je contrôle tout ce que fais, bref c’est insupportable.

Ajoutons que le scénar’ fait l’impasse sur bien des choses, à commencer par le fait que tout le monde parle la même langue, que Hunac va tomber pile poil sur New Mayaville, et que là les épées en fer ne vont plus être l’arme absolue, c’est vrai qu’il y a Yul en face qui va par ailleurs décéder (enfin !), non sans avoir fait un dernier discours ponctué de mimiques très subtiles.
Le genre de film que si tu as plus de 11 ans et demi (en 1963, aujourd’hui, c’est si tu as plus de 7 ans) qu’il est inenvisageable d’y trouver une quelconque crédibilité et un quelconque intérêt.

Au fait Yul Brinner a joué avec Steve Mc Queen en 1960 dans « The magnificent Seven » (les 7 mercenaires), vérifions comment ça s’est passé entre eux :
Sans surprise, pas trop bien ! Faut dire que Steve, jeune acteur en face de la star confirmée qu’était Yul a multiplié dans de nombreuses scènes des gestes parasites (mettre son chapeau, l’enlever etc) pour se faire remarquer, ce qui a prodigieusement énervé le divin chauve qui lui a rétorqué : « il me suffit d'enlever mon chapeau et ainsi, plus personne ne te regardera".

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Re: Le monde du Western

Messagepar DCD » 04 mars 2013, 09:32

Monsieur ! Monsieur ! Monsieur ! Y'a "Nevada Smith" ce soir sur Arte ! C'est-y un bon western ?

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 04 mars 2013, 18:27

Ca se regarde, même si Steve Mc Queen est, je trouve, peu crédible quand il joue au début un jeune (métis indien en plus, lui qui n'a pas vraiment le morphotype idoine) inexpérimenté, qui devient un mec avec un sang-froid à toute épreuve (là, ça colle mieux...).
Karl Malden y joue un méchant dont on se rappelle, idem pour Martin Landau, un des membres de la série "Mission impossible" en as du couteau.

Message du film : la vengeance, c'est pas bien, le racisme, non plus ! Je l'ai vu quand j'étais teenager, à mon sens, c'était parfait pour l'âge que j'avais à ce moment là, même si il y a une ou deux prostituées dans l'intrigue.

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Re: Le monde du Western

Messagepar DCD » 04 mars 2013, 20:30

Bon... Comme tu ne m'a pas convaincu, je vais en discuter avec Madame, qui dira sans doute "nan" !

Du coup, je jouerai le grand seigneur en lui laissant le choix :mrgreen:

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 10 avr. 2013, 00:22

Allez, reprenons cette rubrique après plus d'un mois de vacance (sans s, ça veut dire que j'ai rien fait sur ce topic, avec un s, ça commence la semaine prochaine...), non pas que j'ai cessé de regarder des westerns, mon abo Canal me permet d'en voir, si je veux, minimum 2/3 par semaines, mais bon, disons que j'en avais un peu marre de cette routine.

Et là, hier, je m'installe devant un truc totalement inconnu, « The Naked Prey » (la Proie nue en vf) un film de 1966, dirigé et joué par Cornell Wilde, qui plus est n'est même pas un western, qui se passe en Afrique au 19ème siècle, l'Afrique de Tarzan, avec la faune habituelle, la savane, la brousse, 3 européens avec le casque colonial et le mouchoir sur la nuque, 59 porteurs blacks quasi à poil, bwana et cie, vous mordez l'ambiance.

OK, ouvre un nouveau topic dans ce cas, l’Espace Culturel n’est pas trop encombré en ce moment, nous, si on prend la peine de parcourir ce sujet, c'est qu'on sait en gros ce qui nous attend, on n'est pas contre un peu de nouveauté, voire d'originalité, mais pas n'imp', un peu comme si on évoquait la candidature de Pierre Ménès à l'élection de Mr Muscle.

Ouais, mais tu vas voir l’enchainement…
Donc je commence à mater le film, comme je vous l’ai dit, 1 mec friqué monte un safari, il a engagé 3 autres white men, charge à eux d’organiser la smala de porteurs qui ploient, tout en chantant à l’unisson, sous un fatras de trucs que tu te demandes bien que ça peut être.
Le big boss refuse d’entendre les arguments du guide professionnel (c’est Cornel Wilde himself) qui veut refiler un paquet de verroterie à des natives qui vivent sur le territoire où se dirigent les chasseurs, sous prétexte que quand tu commences à donner un doigt à ces gens là, ils auront vite faite de te prendre le bras « c’est une question de principe » conclut-il tout en insultant au passage les fiers guerriers.
Les dit fiers guerriers attendent le massacre des éléphants (15 à 11 en faveur du big boss, mais comme lui fait remarquer le guide, « yen a 5 qui comptent pas pour vous, ils n’avaient pas de défense »), le dépeçage des bestiaux (en gros prélever l’ivoire et les abats pour le barbecue du retour et laisser le reste pourrir sur place, tu te sens fier à ce moment d’appartenir à ce monde là) pour passer à l’attaque, massacre de l’expédition, seuls les 3 blancs et 2 coolies sont emmenés comme prisonnier.

Passionnant, mais j’espère que tu ne vas nous faire le coup du parallèle avec l’Ouest américain, les blacks prenant la place des amérindiens et les éléphants, celle des bisons ?

Appelle-moi Simplet tant que tu y es ! Je continue : arrivés au village, le chef, un gros qui rigole tout ce qu’il sait (en Afrique aussi, les dirigeants se sucrent tant qu’il peuvent…), fait exécuter les porteurs survivants en premier, puis c’est au tour des blancs, un va être mis à mort par les femmes, le big boss piqué par un serpent et enfin pour le guide, ce sont les guerriers de la tribu qui doivent s’en occuper.
Ils s‘alignent, l’un tire une flèche et là on dit au blanc « tu vas jusqu’à la flèche et ensuite tu cours ».
Ah là, j’en vois qui dresse l’oreille, ça leur dit quelque chose, mais quoi, attends je l’ai sur le bout de la langue, c’est………….. c’est……………………………………………………………………. « The run of the Arrow », en vf le jugement des flèches, un western de Samuel Fuller de 1956.

Mais pas du tout, mais pas du tout, non, moi je pense à…

Let me finish, après tu nous feras part de tes pronos ! Tiens je vais innover encore, je vais évoquer un western que je n’ai pas regardé depuis, facile, 1800 semaines, soit l’époque du Ciné-Club de la 2 ou de la 3, mais qui m’a apparemment laissé quelques souvenirs.
Car au début de ce film, un ex soldat sudiste part, à la fin de la guerre de Sécession dans l’Ouest et rencontre des Sioux…

Mais c’est quasi le début de Danse avec les Loups que tu nous contes là !

Pas tout à fait mais presque, car le héros est prisonnier des Sioux qui lui font passer l’épreuve du Jugement des flèches, soit exactement ce que je vous ai raconté plus haut.
Et puis toi, c’était quoi ton idée ?

Ben, le film de Mel Gibson, « Apocalypto » (2006) qui se passe dans le monde maya.

Et bien, je peux t’affirmer que le bon Mel a vu (lui ou un de ses scénaristes) « The naked prey » et qu’il s’en est méchamment inspiré, car le héros, Cornell Wilde va dézinguer 1 par 1 les mecs lancés à sa poursuite, simplement étant un blanc de chez blanc et donc pas vraiment en osmose avec son environnement il va faillir crever de faim (il s’en tire en avalant ce qui m’a semblé être un gros escargot et également un serpent, ainsi qu’à une fillette qu’il tire des griffes d’esclavagistes manifestement arabes).
Bien sûr, il y a des variations (Cornell Wilde n’a pas le bon sens de s’emparer de la 1ère flèche au passage, le jaguar est remplacé par un lion etc.), mais le gros de l’histoire y est.

Ah là là, ces scénaristes, c’est quand même de drôle de copieurs…

Ouais, mais bon, si le film est bon, pas de problème, perso, j’ai bien aimé Apocalypto, le problème c’est quand tu regardes un film et que tu n’y vois plus que des références, ça, ce n’est pas vraiment ton problème, quoique si tu continues à lire ce topic…
De toute façon, toutes ces variations proviennent d’une seule et même source qui nous ramène à l’Ouest américain, l’histoire «authentique » (je mets les guillemets, on n’a que la version d’une seule personne…) de John Colter qui vers 1800 et des poussières a fait partie de nombreuses expéditions (dont 1 ou 2 avec Lewis et Clark – qui n’ont rien à voir, ni l’un ni l’autre avec une marque de pantalon ou de pompes-) et lors de l’une d’elles, il a été fait prisonnier par les Crows qui lui ont fait passer le jugement des flèches.

Un petit mot sur Cornell Wilde, il a un peu le physique de Tony Curtis, mais légèrement mixé avec celui de Victor Mature (cf plus avant, viewtopic.php?p=299071#p299071), donc plutôt un beau gosse athlétique, il a été un authentique champion d’escrime (il a participé aux JO de 1936), du coup, même à plus de 50 ans, il a pu être crédible dans le rôle de la proie).
En plus, c’était une tête, il parlait plusieurs langues, je veux dire il les maitrisait vraiment, un peu mieux que ces footeux qui s’expriment soi disant en français et en allemand (par exemple hein…) mais quasiment uniquement pour commander une bière.

Coté vie privée, 3 épouses, donc légèrement en dessous de la moyenne, mais il a réussi une Charles Bronson, entendez que sa seconde femme, il l’a piquée à un de ses potes avec qui il avait tourné un paquet de films ( voir viewtopic.php?p=290426#p290426).

Donc un film qui mérite d’être vu, tout en gardant à l’esprit qu’il date de bientôt 5 décennies et que ça aura nettement moins de rythme qu’Apocalypto par exemple.

Sinon, vivement la rediffusion de « Run of the arrow » !

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 10 mai 2013, 14:51

Si vous lisez cette chronique depuis un moment, vous savez que j’ai quelques lubies, par exemple j’ai du mal avec ces acteurs qui jouent les séducteurs auprès de jeunes tendrons alors qu’eux même ont allégrement attaqué la cinquantaine et également que je suis volontiers caustique envers les clichés en tout genre dont le western, genre assez, voire très codifié, n’est pas avare, le médecin alcoolique, le duel final dans la main street avec comme conséquence la mort du méchant, le héros blessé, mais pas trop etc.

Et bien le film d’aujourd’hui réunit toutes ces caractéristiques et pourtant c’est un chef d’œuvre, pas uniquement donc un très bon western, mais un excellent film, un de ceux qui vous marquent au fer rouge, et que même, même les personnes réfractaires au genre sont susceptibles d’apprécier.

Dis donc, tu ne nous as pas habitués à être aussi dithyrambique, quoi t’est ce dont il s’agit ?

De « The man who shot Liberty Valance » (l’homme qui tua Liberty Valance) de John Ford (1962), avec John Wayne, James Stewart, Lee Marvin et Vera Miles.

Alors les quinqua, ce sont évidemment John Wayne (55 ans)et James Stewart (54 ans) qui sont « concurrents » par rapport à Vera Miles (32 ans).
Paradoxalement c’est JS qui est le plus en décalage, puisqu’il est censé joué un jeune avocat qui vient juste de terminer ses études alors que JW joue un rancher qui doit avoir plutôt 35/40 ans.

Sans doute pour s’éviter bien des problèmes, John Ford a choisi de tourner en noir et blanc, du coup, ça atténue nettement plus les marques du temps que la couleur, alors, ça passe plutôt bien, d’autant mieux que la séquence d’ouverture se situe vers 1910, soit 30 ans après, et évidemment quand il y a le flash back qui constitue les ¾ du film, JS apparaît bien plus jeune qu’il n’est réellement.

Autre particularité (et ça n’a pas du souvent arrivé à JW, une des big stars de l’époque, qui plus est dans un western), il ne fait sa première apparition que 15 mn après le début du film, puisque dans les premières séquences de 1910, il est entre 4 planches, dans un cercueil, mort et là c’est quasi une première, car s‘il est arrivé aux characters joués par JW de trépasser, c’était vraiment peu de temps avant l’apparition du panneau « the end », par exemple dans « Alamo » où il jouait Davy Crockett.

Pour ceuss qui s’emmèleraient les pinceaux, reprenons les choses dans l’ordre :
Au début du film, un train arrive « right in time » (1ère réplique du film) en gare de Shinbone, petite ville de l’Ouest située dans un état indéterminé, peut-être l'Arizona, selon des spécialistes des fleurs de cactus (explication à venir plus tard), en descendent JS, le sénateur Ransom Stoddard et sa femme, VM, Hollie. Emoi de la presse locale, pas au courant, et très perplexe quand elle apprend que le sénateur est venu à l’enterrement de Tom Doniphon (JW), un inconnu.
Du coup le directeur du journal, le Shinbone Star, exige quasiment des explications du sénateur, qui va raconter ce qu’il s’est passé 30 ans plus tôt, lorsque lui-même jeune avocat est venu dans l’Ouest.
Sa diligence a été attaquée et lui-même sévèrement battu par le bandit local, Liberty Valance, extraordinaire Lee Marvin dont vous n’êtes pas prêt d’oublier la sauvagerie et le petit fouet attaché à son poignet.
C’est JW qui ramène le jeune avocat (qu’il va appeler « Pilgrim » soit pèlerin pendant tout le film) en ville et le confie à Véra Miles, Hollie, la serveuse du restau local tenu par 2 immigrants suédois, Hollie qu’il considère comme sa petite amie, elle-même étant incontestablement sous le charme de ce type qui se considère comme « the toughest man south of the Picketwire », le dit Picketwire étant une adaptation fantaisiste de la Purgatoire River située en Arkansas.

A partir de là, comme on dit à la mi-temps, le drame va se nouer, l’avocat voulant que soit respectée la loi, JW lui répliquant qu’ici, c’est le Colt qui fait office de Code Civil, lui et Liberty Valance, même si dans 2 camps opposés, en étant la preuve vivante.

Je ne vais pas dévoiler plus avant l’intrigue, l’âge moyen des forumistes faisant qu’un grand nombre d’entre eux n’ont jamais vu ce film et je m’en voudrais de leur fournir une raison de ne pas le regarder.
Je peux quand même révèler que c’est un film profond, avec une véritable réflexion sur un monde en transition (là, je viens de perdre la moitié des lecteurs de ce topic..), le moment où l’Ouest va passer d’un monde sauvage, livré à lui-même et analphabète à celui de la civilisation, mais sachez que lorsque j’ai vu ce film quand j’étais teenager, tout cet aspect m’est passé largement au dessus de la tête et probablement tout en percevant la singularité de ce western, j’ai été tenu en haleine par l’intrigue jusqu’au flash back dans le flash back.

Autre raison de ne pas le louper, la distribution, outre les 3 stars masculines citées plus avant, il y a Vera Miles, déjà aperçue dans « The Searchers » (1956) autre western et œuvre majeure de Ford et qui venait d’éclater littéralement dans « Psychose » d’Hitchcock (1960), à chaque fois, elle excelle dans ces rôles de jeune femme à la fois énergique et fragile.

Et comme Ford aime travailler avec les mêmes, on retrouve pas mal d’habitués, ainsi il reprend plusieurs acteurs avec lesquels il venait juste de tourner « Two rode together » (les 2 cavaliers, 1961, dont JS était également la co-star), dans l’ordre, Jeannette Nolan et John Qualen, impeccables dans ce rôle d’immigrants suédois, travailleurs acharnés et très fiers d’accéder à la nationalité américaine, Andy Devine, le gros shériff couard, d’habitude cantonné aux rôles de sergent de l’US Cavalry .
Signalons que Jeanette enchainera avec un rôle récurrent dans une série western ultra-célèbre à l’époque aux States « Le Virginien », série qui a également fait les beaux jours de la télé française des sixties.

Autre acteur très connu de JF, John Carradine, un des acteurs de « The grape of wrath (les raisins de la colère, 1940) et de « The stagecoach » (La Chevauchée fantastique,1939), sans qui les film de kung-fu n’auraient pas été ce qu’ils furent (parmi sa très nombreuse progéniture, produit de 4 mariages, il y a eu David Carradine…), dont faut entendre le discours déclamé par l’honorable major Cassius Starbuckle, le porte-parole des grands propriétaires.

A ceux-ci, viennent se greffer les « 2 myrmidons « de Liberty Valance, Stother Martin, et qui là rode son rôle de dégénéré qui sera inoubliable dans « The wild bunch » et Lee Van Cleef dans un de ses premiers rôles importants, plus 2 acteurs étonnants, Ken Murray, le doc alcoolique, et surtout, surtout Edmund O’Brien, qui joue Dutton Peabody founder, owner, publisher and editor of the Shinbone Star, but also who sweeps out the place, qui apporte une dimension comique bienvenue avec ses discours dont l’alcool démultiplie le caractère emphatique :
Dutton Peabody : Good people of Shinbone; I, I'm your conscience, I'm the small voice that thunders in the night, I'm your watchdog who howls against the wolves, I, I'm your father confessor! I - I'm... what else am I ?
Tom Doniphon: Town drunk?

Encore une particularité, JF a abandonné son cher Monument Valley pour tourner en studio, c’est comme le NB, ce n’est pas forcément une raison budgétaire comme évoqué officiellement, mais sans doute un parti-pris, tout est recentré sur l’action et les sentiments des personnages.

Eh oui, les sentiments et il y a gros à parier, qu’à moins d’être un monstre d’insensibilté et à partir du moment où vous avez acquis la conscience du temps qui passe (et qui ne se rattrape guère…), certaines scènes vous feront venir les larmes aux yeux, ainsi la vision de ce cactus en fleurs (ce type de cactus ne pousseraient qu’en Arizona…) sur un cercueil et le dialogue ainsi que le silence final qui s’en suit dans le train.

Ah je m’aperçois que je n’ai pas encore parlé du duel dans la rue principale, eh bien, encore une fois, JF se démarque totalement, foin de ces gunmans qui s’avancent l’un vers l’autre, en attendant que l’un dégaine, le mec qui meurt ne reste pas étendu sur le sol, mais est ramassé sans tralala superflu par une charrette, bref le film fourmille de scènes originales, inattendues ou totalement « détournées » de leur usage habituel.

C’est d’ailleurs dans un de ses scènes devenues quasi mythiques que j’ai appris un de mes premiers phrasals verbs :
Tom Doniphon/JW: [Valance/LM fait trébucher Ransom/JS qui servait à table] That's *my* steak, Valance.
Liberty Valance/LM: [lsouriant] You heard him, Dude. Pick it up.
Ransom Stoddard/JS: No!
Tom Doniphon: Pilgrim, hold it. I said you, Valance; *you* pick it up.

Non, j’arrête là, je pourrais en rajouter encore et encore…
Dernière modification par Palinodie le 11 mai 2013, 00:26, modifié 1 fois.

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D0menech
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Re: Le monde du Western

Messagepar D0menech » 10 mai 2013, 15:42

Palinodie a écrit :Si vous lisez cette chronique depuis un moment, vous savez que j’ai quelques lubies, par exemple j’ai du mal avec ces acteurs qui jouent les séducteurs auprès de jeunes tendrons alors qu’eux même ont allégrement attaqué la cinquantaine et également que je suis volontiers caustique envers les clichés en tout genre dont le western, genre assez, voire très codifié, n’est pas avare, le médecin alcoolique, le duel final dans la main street avec comme conséquence la mort du méchant, le héros blessé, mais pas trop etc.

Et bien le film d’aujourd’hui réunit toutes ces caractéristiques et pourtant c’est un chef d’œuvre, pas uniquement donc un très bon western, mais un excellent film, un de ceux qui vous marquent au fer rouge, et que même, même les personnes réfractaires au genre sont susceptibles d’apprécier.

Dis donc, tu ne nous as pas habitués à être aussi dithyrambique, quoi t’est ce dont il s’agit ?

De « The man who shot Liberty Valance » (l’homme qui tua Liberty Valance) de John Ford (1962), avec John Wayne, James Stewart, Lee Marvin et Vera Miles.

Alors les quinqua, ce sont évidemment John Wayne (55 ans)et James Stewart (54 ans) qui sont « concurrents » par rapport à Vera Miles (32 ans).
Paradoxalement c’est JS qui est le plus en décalage, puisqu’il est censé joué un jeune avocat qui vient juste de terminer ses études alors que JW joue un rancher qui doit avoir plutôt 35/40 ans.

Sans doute pour s’éviter bien des problèmes, John Ford a choisi de tourner en noir et blanc, du coup, ça atténue nettement plus les marques du temps que la couleur, alors, ça passe plutôt bien, d’autant mieux que la séquence d’ouverture se situe vers 1910, soit 30 ans après, et évidemment quand il y a le flash back qui constitue les ¾ du film, JS apparaît bien plus jeune qu’il n’est réellement.

Autre particularité (et ça n’a pas du souvent arrivé à JW, une des big stars de l’époque, qui plus est dans un western), il ne fait sa première apparition que 15 mn après le début du film, puisque dans les premières séquences de 1910, il est entre 4 planches, dans un cercueil, mort et là c’est quasi une première, car s‘il est arrivé aux characters joués par JW de trépasser, c’était vraiment peu de temps avant l’apparition du panneau « the end », par exemple dans « Alamo » où il jouait Davy Crockett.

Pour ceuss qui s’emmèleraient les pinceaux, reprenons les choses dans l’ordre :
Au début du film, un train arrive « right in time » (1ère réplique du film) en gare de Shinbone, petite ville de l’Ouest située dans un état indéterminé, peut-être le Colorado, selon des spécialistes des fleurs de cactus (explication à venir plus tard), en descendent JS, le sénateur Ransom Stoddard et sa femme, VM, Hollie. Emoi de la presse locale, pas au courant, et très perplexe quand elle apprend que le sénateur est venu à l’enterrement de Tom Doniphon (JW), un inconnu.
Du coup le directeur du journal, le Shinbone Star, exige quasiment des explications du sénateur, qui va raconter ce qu’il s’est passé 30 ans plus tôt, lorsque lui-même jeune avocat est venu dans l’Ouest.
Sa diligence a été attaquée et lui-même sévèrement battu par le bandit local, Liberty Valance, extraordinaire Lee Marvin dont vous n’êtes pas prêt d’oublier la sauvagerie et le petit fouet attaché à son poignet.
C’est JW qui ramène le jeune avocat (qu’il va appeler « Pilgrim » soit pèlerin pendant tout le film) en ville et le confie à Véra Miles, Hollie, la serveuse du restau local tenu par 2 immigrants suédois, Hollie qu’il considère comme sa petite amie, elle-même étant incontestablement sous le charme de ce type qui se considère comme « the toughest man south of the Picketwire », le dit Picketwire étant une adaptation fantaisiste de la Purgatoire River située en Arkansas.

A partir de là, comme on dit à la mi-temps, le drame va se nouer, l’avocat voulant que soit respectée la loi, JW lui répliquant qu’ici, c’est le Colt qui fait office de Code Civil, lui et Liberty Valance, même si dans 2 camps opposés, en étant la preuve vivante.

Je ne vais pas dévoiler plus avant l’intrigue, l’âge moyen des forumistes faisant qu’un grand nombre d’entre eux n’ont jamais vu ce film et je m’en voudrais de leur fournir une raison de ne pas le regarder.
Je peux quand même révèler que c’est un film profond, avec une véritable réflexion sur un monde en transition (là, je viens de perdre la moitié des lecteurs de ce topic..), le moment où l’Ouest va passer d’un monde sauvage, livré à lui-même et analphabète à celui de la civilisation, mais sachez que lorsque j’ai vu ce film quand j’étais teenager, tout cet aspect m’est passé largement au dessus de la tête et probablement tout en percevant la singularité de ce western, j’ai été tenu en haleine par l’intrigue jusqu’au flash back dans le flash back.

Autre raison de ne pas le louper, la distribution, outre les 3 stars masculines citées plus avant, il y a Vera Miles, déjà aperçue dans « The Searchers » (1956) autre western et œuvre majeure de Ford et qui venait d’éclater littéralement dans « Psychose » d’Hitchcock (1960), à chaque fois, elle excelle dans ces rôles de jeune femme à la fois énergique et fragile.

Et comme Ford aime travailler avec les mêmes, on retrouve pas mal d’habitués, ainsi il reprend plusieurs acteurs avec lesquels il venait juste de tourner « Two rode together » (les 2 cavaliers, 1961, dont JS était également la co-star), dans l’ordre, Jeannette Nolan et John Qualen, impeccables dans ce rôle d’immigrants suédois, travailleurs acharnés et très fiers d’accéder à la nationalité américaine, Andy Devine, le gros shériff couard, d’habitude cantonné aux rôles de sergent de l’US Cavalry .
Signalons que Jeanette enchainera avec un rôle récurrent dans une série western ultra-célèbre à l’époque aux States « Le Virginien », série qui a également fait les beaux jours de la télé française des sixties.

Autre acteur très connu de JF, John Carradine, un des acteurs de « The grape of wrath (les raisins de la colère, 1940) et de « The stagecoach » (La Chevauchée fantastique,1939), sans qui les film de kung-fu n’auraient pas été ce qu’ils furent (parmi sa très nombreuse progéniture, produit de 4 mariages, il y a eu David Carradine…), dont faut entendre le discours déclamé par l’honorable major Cassius Starbuckle, le porte-parole des grands propriétaires.

A ceux-ci, viennent se greffer les « 2 myrmidons « de Liberty Valance, Stother Martin, et qui là rode son rôle de dégénéré qui sera inoubliable dans « The wild bunch » et Lee Van Cleef dans un de ses premiers rôles importants, plus 2 acteurs étonnants, Ken Murray, le doc alcoolique, et surtout, surtout Edmund O’Brien, qui joue Dutton Peabody founder, owner, publisher and editor of the Shinbone Star, but also who sweeps out the place, qui apporte une dimension comique bienvenue avec ses discours dont l’alcool démultiplie le caractère emphatique :
Dutton Peabody : Good people of Shinbone; I, I'm your conscience, I'm the small voice that thunders in the night, I'm your watchdog who howls against the wolves, I, I'm your father confessor! I - I'm... what else am I ?
Tom Doniphon: Town drunk?

Encore une particularité, JF a abandonné son cher Monument Valley pour tourner en studio, c’est comme le NB, ce n’est pas forcément une raison budgétaire comme évoqué officiellement, mais sans doute un parti-pris, tout est recentré sur l’action et les sentiments des personnages.

Eh oui, les sentiments et il y a gros à parier, qu’à moins d’être un monstre d’insensibilté et à partir du moment où vous avez acquis la conscience du temps qui passe (et qui ne se rattrape guère…), certaines scènes vous feront venir les larmes aux yeux, ainsi la vision de ce cactus en fleurs (ce type de cactus ne pousseraient qu’en Arizona…) sur un cercueil et le dialogue ainsi que le silence final qui s’en suit dans le train.

Ah je m’aperçois que je n’ai pas encore parlé du duel dans la rue principale, eh bien, encore une fois, JF se démarque totalement, foin de ces gunmans qui s’avancent l’un vers l’autre, en attendant que l’un dégaine, le mec qui meurt ne reste pas étendu sur le sol, mais est ramassé sans tralala superflu par une charrette, bref le film fourmille de scènes originales, inattendues ou totalement « détournées » de leur usage habituel.

C’est d’ailleurs dans un de ses scènes devenues quasi mythiques que j’ai appris un de mes premiers phrasals verbs :
Tom Doniphon/JW: [Valance/LM fait trébucher Ransom/JS qui servait à table] That's *my* steak, Valance.
Liberty Valance/LM: [lsouriant] You heard him, Dude. Pick it up.
Ransom Stoddard/JS: No!
Tom Doniphon: Pilgrim, hold it. I said you, Valance; *you* pick it up.

Non, j’arrête là, je pourrais en rajouter encore et encore…
perso je me suis arrête a "Si vous lisez..."

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Re: Le monde du Western

Messagepar DCD » 10 mai 2013, 15:47

Moi j'ai tout lu et c'était bien :yes:

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 10 mai 2013, 16:45

D0menech a écrit :
perso je me suis arrête a "Si vous lisez..."
Donc la condition introduite par "si" n'étant pas effective...

En tout cas, bel effort qui eût été quasi-parfait si tu avais évité de quoter l'équivalent de 3/4 pages A4, tu aurais de cette façon encore mieux mis en valeur ta contribution à forte valeur ajoutée.


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