Après, pour être honnête, l'étude semble mettre en avant une possible réduction de la charge virale par ce traitement.TrAxX a écrit :Je me dis exactement la même chose , bon j'y connais absolument rien mais " brut " comme ça on dirait les mêmes chiffres que sans traitement .. si on leur avait donner une cuillère de Nutella a la place avec les mêmes chiffres , est-ce que le nutellla serai le traitement miracle ? Bon je caricature il y a tellement de paramètres mais j'arrive pas a être convaincu par Raoult ( du moin pour le moment )Karl a écrit :
Du moment que l'on sait que la maladie a des conséquences très variables en fonction de la catégorie d'âge à laquelle appartient le patient, on peut très bien réaliser une étude sur une partie ciblée de la population (par exemple, les plus de 60 ans).
Le taux de mortalité du coronavirus étant très faible sur l'ensemble de la population, ce type d'étude sur un nombre limité de patient n'a pas beaucoup de sens. Il aurait mieux valu cibler (mais ce n'était probablement pas possible).
Dans l'étude, on est sur un taux de mortalité de 1,25 %. Si le patient encore en réanimation venait malheureusement à décéder, on serait à 2,5 % de mortalité. Ca reste très proche des chiffres actuels (sans ce traitement).
Pour moi, les questions à se poser sont :
-est-ce suffisant pour guérir des malades en stade avancé ?
-si le traitement peut faire disparaître le virus chez les patients en début d'infection, quel est le bénéfice/risque pour une maladie dont le taux de mortalité reste très faible ?
Peut-être pour des patients issus de populations à risque, en début d'infection ?