sup'demetz a écrit :
Moi je dis pas qu'il a tout bien fait, je dis que personne n'aurait fait mieux.
Avec les connaissances que nous avons aujourd'hui, c'est clair que tout le monde aurait fait mieux. Sauf qu'au tout début, cette épidémie naissante a été sous estimée.. Ce n'est pour le coup pas la faute des pays européens, mais bel et bien du pays d'où a émergé cette maladie qui est un parfait exemple de régime dictatorial. L'information filtrée à outrance, des chiffres maquillés et une sortie d'information plus que tardive nous ont conduit à cette situation.
Dès lors le pire était inévitable avec tout le tâtonnement qui s'en est suivi. Je revois encore les mêmes détracteurs, crier au complot, indiquer que le gouvernement ne fera rien pour protéger ses citoyens privilégiant l'économie avant tout.
Et aujourd'hui que nous sommes confinés, on peut voir les mêmes se plaindre de l'inutilité du confinement, du fait qu'il faudrait que tout le monde reparte travailler, que ce virus n'est pas plus méchant que la grippe.
Les réseaux sociaux dans toute leur splendeur ... je suis l'un des premiers concernés par la rhétorique sur les masques du gouvernement et je ne leur en veux pas de ne pas avoir de stocks mais plutôt de communiquer de manière "mensongère" à ce sujet. Mais quand je vois des soignants, se faire agresser, se faire casser leur bagnole pour quelques masques et gels hydroalcoolique, j'arrive finalement à comprendre l'intérêt de cette communication ...
Le confinement restera la MEILLEURE décision qui aura été prise par le gouvernement dans cette période. Il était trop tard pour commander 1 milliards de masques, il était trop tard pour équiper 15 000 chambres d’hôpital en respirateurs et nous ne pouvions pas relocaliser dans l'urgence toute la fabrication en France.
Il a fallu écoper une voie d'eau en commençant à le faire une fois la coque remplie à moitié. Alors qu'on dise aujourd'hui que diriger c'est prévoir, c'est clair, mais c'est tellement facile de prévoir une fois l’événement passé en disant "moi j'aurais fait ça" ...
Nous récoltons 20 années de mondialisation à outrance et c'est à compter de maintenant qu'il va falloir changer de ligne de conduite et réfléchir dans la manière de gérer l'après-crise.
La démagogie n'a jamais changé le monde, ce sont les actes qui le feront.
Je laisse les chiens aboyer avec la meute, le principal aujourd'hui c'est de sortir de cette crise en prenant les bonnes décisions et non pas en se demandant ce que nous aurions du faire ... Nous ne sommes pas les mieux lotis, mais nous sommes loin d'être les plus à plaindre.