J’imagine que ça reste donc relativement superficiel et n’aborde pas ou peu les mécaniques responsables de cet intérêt pour le complotisme ? À savoir l’intérêt et le sens pour les gens de se réfugier sous ces thèses et quelle dimension psychique cela vient conforter ?Amsalem a écrit : C'est plus une étude de cas (en 3-4 pages chacun) qu'une analyse de la rhétorique complotiste (ce sujet me passionnant depuis plus de 20 ans, j'adore faire comprendre aux gens qu'ils n'ont aucune possibilité de me prouver qu'ils ne sont pas Reptiliens).
Un peu léger donc, mais ça a l'avantage de se lire facilement.
Je conseille davantage "Au coeur des théories du complot" de Christian Doumergue, étant entendu que, à l'heure où le "complotisme" devient l'anathème ultime, de vraies "complots" (le terme me dérange) ont traversé les âges, et notamment le 20e siècle.
Pour moi je pense que cela peut se rapprocher du racisme ou d’autres phénomènes dans la mécanique (pas le fond) et que le sujet et la véracité n’est que secondaire, ce qui prime (de manière inconsciente) c’est que cela va forcément atténuer certaines peurs en lien avec des besoins (amour, sécurité, valorisation, etc) non assouvis.
Mais j’imagine que ce bouquin est bien plus factuel ?