Pas d'accord sur ton analyse. Aujourd'hui, si les clubs veulent nous battre, il leur suffit de nous laisser le ballon. Pas de nous presser haut.Glouglou a écrit :Transfert qui était bouclé bien avant, il y a un an. Richardson a été acheté par Reims, puis prêté une saison à son club précédent, Le Havre. Ce qui a eu pour effet que les Normands ont eu tout le loisir de lui trouver un remplaçant. C'est tout de même alarmant que notre cellule recrutement ne parvienne pas à combler les manques de nos effectifs. L'histoire se répète, quasi chaque saison. J'ai l'impression qu'on ne se donne pas les moyens, qu'on a une vision court-termiste, qu'on empile des profils avec une qualité pour au minimum le double de lacunes.pirate57 a écrit :
La réponse est simple c'est le résultat de la gestion du mercato estival en vendant GM à la dernière minute. Il était trop tard pour recruter à mon avis les premiers choix des recruteurs qui sont allés ailleurs.
On a fait un peu du panic buy quoi. Les nouveaux ne déméritent pas mais est ce que ce sera suffisant sur la durée pour se maintenir à flot jusqu'à la trève ?
Tu fais la comparaison avec d'autres clubs , Le Havre s'est clairement renforcé alors qu'ils ont perdu Richardson.
Et, en résultante, les staffs doivent travailler avec des groupes déséquilibrés. Metz, lors de sa dernière relégation, était la seule équipe du championnat à refuser le jeu. Non parce que le staff s'entêtait dans cette stratégie, mais parce qu'il n'avait tout simplement pas le choix de faire autrement.
Aujourd'hui, on recommence. Avec, pour l'instant, une bonne dose de réussite. On ne doit jamais prendre un point face à l'OM, encore moins face à Lens. Dimanche dernier, on a reçu une équipe d'une faiblesse inquiétante. Et on perd. La faute à un schéma unique, stérile et très lisible. Pour les équipes adverses, la recette pour nous battre est assez simple : tu presses haut et tu nous empêches de sortir. Facile, la faute à notre technique médiocre. Conséquence, on rend vite le ballon. Pire, si on ne met pas l'intensité, comme dimanche, on ne se préoccupe même plus des seconds ballons. Le ballon récupéré par l'adversaire, il suffit pour ce dernier de pousser. A force de vagues, la défense aussi vaillante qu'elle soit, finit par céder. Défensivement, c'est tout aussi simple pour nos adversaires. Tu presses haut et si par malheur Metz passe la ligne médiane sans jouer direct tout de suite, tu colles deux lignes devant tes dix-huit mètres et t'es tranquille. Metz fera tourner sans jamais être en capacité d'inquiéter la cage opposée.
C'est, à mes yeux, très inquiétant. Mais le staff peut-il réellement proposer autre chose avec ce qu'on lui met à disposition ? J'émets de gros doutes.
Lens a voulu nous presser haut, Reims aussi tout comme Marseille. Résultat : on les contre et on marque.
Notre équipe joue un peu comme Berlin en bundes (même s'ils ont des joueurs de meilleurs qualité) : on pose le bus et on se projette en nombre. Or quand on a le ballon, notre faiblesse technique nous permet pas de créer des décalages quand l'équipe adverse est placée.
Je suis + rassuré aujourd'hui de jouer Toulouse a l'extérieur ou même Nice a domicile que de recevoir une pauvre équipe de Strasbourg. Car a Toulouse, on aura des possibilités de contrer, tout comme face a Nice.