Ah San-A, que j'ai découvert à l'internat ! A cette époque, Fleuve noir régnait en maitre, on se passait les Coplan, les OSS 117 (le bouquin s'ouvrait tout seul aux pages "interessantes" -ouais, la scène de c**, c'est page 34...-)Amsalem a écrit :
Mais mon favori, ça a été San-Antonio, à partir du moment où j'ai réussi à en chpoer 1.
Je pense que ça a grandement influencé mon style (si toutefois, j'en ai un...) de forumiste.
Maintenant, lire San-Antonio aujourd'hui qui contient plein d'allusions à ce qui était contemporain (la vie politique, la culture de l'époqueetc.), bien sûr tu saisis les allusions évidentes (Khol om Bey les deux mosquées, célèbre pour son élevage de girafes par exemple -pas beaucoup de gens ont écrit des trucs pareils, à part peut-être dans Hara-Kiri au début des sixties-), mais tu dois passer à côté de plein d'autres plus subtiles ou plus ésotériques.
C'est pas grave, il y a un tel souffle la-dedans que peu importe, surtout justement à partir de 1960 et jusqu'au début des années 70, Dard va être au summum (enfin, c'est mon avis !) de son art et donc à mon sens on peut éviter (mais je les ai tous !) les premiers San-A très anti-allemands puisqu'écrits après 45, mais quand San-A commence à voyager (en Ecosse -Chez les Macs-, au Japon -Fleur de nave vinaigrette- en Chine -Tango chinetoque- etc) ou quand Beru explore certains métiers (instit' -San A chez les gones-, toubib -Bravo dr Beru-, manager de cyclisme - Vas y Béru- etc.), ca devient quasiment irrésistible (vous disez, baron, le bruit de la mer empêche les poissons de dormir ?) et ça correspond au développement du personnage de Bérurier.
A mon sens, c'est quand San-A va vouloir du chiadé dans l'intrigue en restant dans une certaine vraisemblance qu'il va être moins bon et puis je ne suis pas fan du personnage de Marie-Marie, la nièce de Béru, adorable quand elle est une gamine, mais trop envahissante quand ça devient une super nenette.