Messagepar Amsalem » 18 mai 2013, 07:07
Comme il vaut parfois mieux éviter les réactions à chaud, voilà un rapide ressenti après une courte nuit.
Comme d'autres, j'ai un sentiment immense de gâchis. Colère du soir, bonsoir, amertume du matin, chagrin.
Quand tout est réuni pour clore enfin cette saison surréaliste en division 2, lorsque que joueurs/dirigeants/supporters/spectateurs ont l'occasion de programmer justement un temps de joie simple, un moment uniquement orienté vers le plaisir de l'instant et les promesses du lendemain, on arrive à se ***** à ce point dessus et faire d'une fête annoncée, une sacrée soupe à la grimace.
Put*** ce que j'enrage !
Quand on met ses habits justement de..."fête", la coupe notamment passée à la bombe, on y va vraiment : en somme, on se défonce et on se lâche 90 minutes pour qu'ensuite, oui, la célébration soit totale. On ne joue pas seulement une mi-temps, puis on arrête de façon incompréhensible, on sort les tongs, jusqu'à se réveiller une fois que l'on est dos au mur et que l'on sent que la soirée risque de tourner en eau de vinaigre.
Là, en cette heure matinale, j'en reste encore véritablement dégoûté, bien davantage que j'ai peu l'être après telle ou telle contreperformance car, contrairement à la légende, les rendez-vous manqués ne se rattrapent plus.
Au sortir du stade avec mes camarades de tribune, il y avait encore cette vision décalée d'une foule nombreuse venue au stade et qui repartait groggy, d'une fin de match que l'on nous annonçait joyeuse et pleine de surprise dixit le speaker et qui s'est cantonnée à un tour de terrain des joueurs en marchant...et une boutique officielle hallucinement fermée (et elle l'était à 18h15 lorsque je suis arrivé ; rien que cela mériterait un sujet) devant laquelle une dizaine de CRS faisaient le pied de grue.
Sinistre.