ambroisepare a écrit :Ben tout à fait d'accord, envoyer deux tripoteurs tenter de faire la différence en individuel sur la meilleure défense du championnat, en sachant que t'auras au mieux une ou deux occasions, ça te fait fait pas une stratégie, tout au plus une velléité, et puis dès qu'on a montré le bout du nez en contre, et ce dès la première mi temps, on a senti qu'ils n'avaient pas de solution de rechange, pas cette plasticité qui font les grandes équipes. Je pense par exemple au replacement complet de la ligne d'attaque et du milieu ordonné par Laurent Blanc en fin de première mi-temps contre Lyon. A Metz tu sens que les joueurs sont capables de moduler leur organisation en fonction de l'adversaire, qu'ils savent gérer temps fort et temps faibles, qu'ils gagnent à chaque match en maturité et en patience, en discipline et en galopade.
Je suis pas fana de Gravelaine comme consultant, je le trouve un peu bêta quoique pas méchant dans ses interventions (pas comme un certain nombre de consultants qui faisaient et feraient mieux que ceux sur le terrain) mais il a très justement souligné la tactique mise en place pour contrer N'Tep, qui était présenté comme l'atout n°1 auxerrois, mais qui était systématiquement bloqué par Métanire sur le côté puis par Kashi ou Rocchi quand il repiquait dans l'axe.
Sa fin de match n'était qu'une suite de tentatives de faire la différence tout seul, où il a systématiquement buté sur la défense.
Et c'est sûr qu'à partir du moment où le danger adverse a été bloqué, tout le bloc a pu monter progressivement et mettre la pression sur la défense auxerroise.