R.L. Metz frappe avec sa tête

[christ74]

Globalement l'arbitrage n'as pas etait trop mauvais y as eu des erreur certes mais dans les deux sens ...........il oubli un penalty c sur mais bon pour avoir etait au stade je peux vous dire qui si nous on finit a 11 c presque un miracle car rocchi merite les dexieme jaune en debut de deuxieme mi temps....bon match du trio arbitrale en general......quelqu'un peux me dire si il y as vraiment hors jeux sur le but des nancéens car j'etait a l'oppose et j'ai rien vu...merci

[mecdu57]

Globalement l'arbitrage n'as pas etait trop mauvais y as eu des erreur certes mais dans les deux sens ...........il oubli un penalty c sur mais bon pour avoir etait au stade je peux vous dire qui si nous on finit a 11 c presque un miracle car rocchi merite les dexieme jaune en debut de deuxieme mi temps....bon match du trio arbitrale en general......quelqu'un peux me dire si il y as vraiment hors jeux sur le but des nancéens car j'etait a l'oppose et j'ai rien vu...merci

Il y a hors jeu a chaque fois il y a pas de soucis , et si Metz devait finir à 10 , Nancy devait finir à 8 alors.

[chrisperon]

Place à un 4-1-4-1 avec le retour aux affaires d’un certain Mayoro N’Doye chargé de la filature du perceur de coffre nancéien Jeff Louis.

Et dire qu'au coup d'envoi, j'ai osé avoir un doute sur ce schéma tactique, lui trouvant un manque d'ambition offensive...

Puni, au coin!

Tous punis et au coin , je pense !

Pour une fois j'apprécie le répu qui tacle l'ASNL et son public de m**** !

[Bel Jéthucine]

Globalement l'arbitrage n'as pas etait trop mauvais y as eu des erreur certes mais dans les deux sens ...........il oubli un penalty c sur mais bon pour avoir etait au stade je peux vous dire qui si nous on finit a 11 c presque un miracle car rocchi merite les dexieme jaune en debut de deuxieme mi temps....bon match du trio arbitrale en general......quelqu'un peux me dire si il y as vraiment hors jeux sur le but des nancéens car j'etait a l'oppose et j'ai rien vu...merci

Si l'arbitre avait sifflé le péno, Rocchi n'aurait même pas pris le 1er...
J'ai trouvé l'arbitrage solide - même si je m'explique difficilement l'absence de péno sur Rocchi.

[Taison*]

J'ai regardé la faute pour la énième fois... Il y a forcément pénalty pour la bonne raison que Rocchi se fait déséquilibrer dans la surface lors d'une action de jeu et à plus forte raison lorsqu'il arme sa frappe. Le tacle par derrière, donc dangereux, méritait le carton.

J'ai bondit de mon fauteuil sur le coup , mais on ne refera pas le match et on ne peut revenir en arrière.

[Bel Jéthucine]

Tweet d'Eduardo : "De plus en plus fier de faire partie de cette équipe ! Une équipe de potes ! C'est ce que je vois ! "

De Sarr : "Metz capitale <3"

De Carrass' : "Quel accueil au stade : le feu ! ! !" ; "Félicitations aux joueurs qui ont joué ou pas, staff, dirigeants du club, et aux supporters. Journée parfaite et fier de rendre les gens heureux."
Et de sa compagne : "C'était LE FEU l'ambiance à Saint-Symphorien ! Elle est au top cette Team FC Metz ! Vive les joueurs du FC Metz !"

[Juanito57]

Tweet d'Eduardo : "De plus en plus fier de faire partie de cette équipe ! Une équipe de potes ! C'est ce que je vois ! "

De Sarr : "Metz capitale <3"

De Carrass' : "Quel accueil au stade : le feu ! ! !" ; "Félicitations aux joueurs qui ont joué ou pas, staff, dirigeants du club, et aux supporters. Journée parfaite et fier de rendre les gens heureux."
Et de sa compagne : "C'était LE FEU l'ambiance à Saint-Symphorien ! Elle est au top cette Team FC Metz ! Vive les joueurs du FC Metz !"

Cette équipe...

[get_up_kids]

Globalement l'arbitrage n'as pas etait trop mauvais y as eu des erreur certes mais dans les deux sens ...........il oubli un penalty c sur mais bon pour avoir etait au stade je peux vous dire qui si nous on finit a 11 c presque un miracle car rocchi merite les dexieme jaune en debut de deuxieme mi temps....bon match du trio arbitrale en general......quelqu'un peux me dire si il y as vraiment hors jeux sur le but des nancéens car j'etait a l'oppose et j'ai rien vu...merci

Je vois pas comment Rocchi aurait pu mérite un deuxième jaune en début de seconde période, alors qu'à ce moment-là il n' avait pas encore reçu le premier....
Et quand on sait que le jaune pris par Rocchi résulte d'une erreur d'arbitrage (si l'arbitre n'oublie pas le penalty sur lui, jamais Rocchi prend son carton jaune), il faut une bonne dose d'imagination pour dire que Rocchi aurait dû avoir un rouge hier soir!!!

[sablonnais]

double page Spéciale derby dans le RL de ce jour :
avec des articles de Jean-Sébastien Gallois, Christian Jougleux et Maxime Rodhain
et des photos de Pascal Brocard, Anthony Picoré et Gilles Wirtz

Metz frappe avec sa tête
(voir 1er post de ce topic)


Diafra Sakho vient de surgir et d’inscrire le seul but de la rencontre. Metz mène 1-0 dans le derby, juste avant la pause. Et Nancy ne reviendra plus...


Le sacrifice de Mayoro N’Doye
Invité surprise au coup d’envoi et chargé du dossier Jeff Louis, le jeune milieu a provoqué l’expulsion du Nancéien avant de laisser ses partenaires finir le travail.


N’Doye cède sa place à Vion, mission accomplie.

L’HOMME CLÉ
Le pari du jour est aussi le coup gagnant de Metz. Dans un schéma en 4-1-4-1, Albert Cartier a choisi de positionner Mayoro N’Doye devant la défense pour s’occuper exclusivement de Jeff Louis, en marquage individuel. Le jeune Sénégalais s’est sacrifié pour l’équipe : il a agacé son vis-à-vis en jouant les sangsues et a provoqué deux fautes synonymes d’expulsion (19e , 29e ). Les jambes lacérées par les crampons du Nancéien, le petit milieu a ensuite cédé sa place à un Vion très volontaire (37e ) qui a lui-même été remplacé par Eduardo (73e ). Le coach a non seulement tenté un coup gagnant mais il a aussi ménagé ses troupes...


CARRASSO. Il aurait eu du travail si Nancy avait des arguments offensifs. Ce n’était pas le cas hier. Hormis une sortie sur un centre-tir de Walter (39e ), une intervention devant Bellugou (90e ) et un devoir de vigilance sur les coups de pied arrêtés, le gardien messin a vécu une partie très tranquille.

METANIRE. Beaucoup d’activité comme à son habitude, une pointe de vitesse bienvenue pour rattraper les attaquants nancéiens partis dans son couloir et quelques déchets dans les passes qui n’ont pas prêté à conséquence.

MARCHAL. Le stade Marcel-Picot s’est levé comme un seul homme pour exiger un pénalty sur une intervention dans la surface du capitaine sur Jeannot mais la vidéo a confirmé la propreté de la manœuvre. À l’image d’un match disputé au métier et défensivement propre.

CHOPLIN. Son sens du placement a permis d’invalider le but de Moukandjo, hors-jeu (36e ). Son sauvetage en fin de match, devant Muratori (88e ), a aussi empêché Nancy d’égaliser. Jérémy Choplin ne s’est pas contenté de pourrir l’existence de Jeannot hier, il a été sécurisant à tous les étages.

BUSSMANN. Une partie sobre, efficace, durant laquelle il a toujours étouffé les maigres tentatives d’un Moukandjo sur le retour et franchement peu en vue. Bussmann a été pris à défaut une seule fois face à l’attaquant nancéien mais celui-ci était hors-jeu…

LEJEUNE. Sa technique n’a pas servi à grand-chose dans le contexte d’un derby. Il s’est impliqué dans le projet collectif avec des retours défensifs bienvenus et s’est, tout de même fendu, de la tête, de sa dixième passe décisive de la saison (45e + 2). Remplacé par Sido (85e ).

KASHI. Un vrai patron dans l’entrejeu. Averti très tôt pour ses interventions viriles (2e ), il a modéré son agressivité ensuite mais n’a jamais atténué son engagement. Infatigable récupérateur, il a failli devenir passeur après un joli lancement dans la profondeur pour Vion, hélas resté sans suite (45e ).

ROCCHI. Avec Kashi en vis-à-vis et N’Doye en mission, le milieu de terrain était bien gardé hier. Romain Rocchi n’a pas dépareillé. Il a fait jouer son physique et son métier pour faire tourner le piston messin. Il aurait même pu obtenir un pénalty pourtant très net lorsque Cuvillier l’a fauché net sur un centre limpide de Sakho (77e ) mais le Messin n’a gagné qu’un avertissement dans l’affaire et une jambe passablement amochée.

NGBAKOTO. Très à l’aise pour bomber le torse et provoquer le kop nancéien en fin de match, Yéni Ngbakoto n’a pas livré une performance exceptionnelle hier. Il s’est lancé dans le combat mais a parfois disparu de la circulation. À son crédit toutefois : une belle frappe de 35 m déviée par Nardi (71e ) et surtout ce centre vers Lejeune qui amène le but messin (45e + 2).

SAKHO. Drôle de match pour le buteur grenat. Il s’est souvent énervé, faute de ballon négociable, en première mi-temps, mais il est à l’origine et à la conclusion du but. Il récupère le ballon, lance le contre, passe à Ngbakoto qui remise sur Lejeune et Sakho de marquer, de la tête, pour climatiser Picot avant la pause (45e + 2). Il avait déjà obligé Nardi à intervenir à la demi-heure (33e ). Ensuite, il s’est amusé tout en technique à dribbler les défenseurs adverses en deuxième mi-temps et aurait pu être gratifié d’une passe décisive si Cuvillier n’avait pas découpé Rocchi à l’arrivée de son centre (77e ).


Kevin Lejeune, passeur décisif une nouvelle fois. C’est lui qui a offert le but de la victoire à Diafra Sakho.


Jeannot comme un symbole
Le jeune attaquant nancéien avait été transparent au match aller. Hier, Benjamin Jeannot a livré une partie courageuse, frappé de loin (67e ) et multiplié les courses et les appels, sans jamais réussir à se défaire de la garde rapprochée de Choplin en particulier. L’illustration de la jeunesse des uns et du métier des autres en somme. L’emblème, aussi, de l’inefficacité locale.

Deux autres hommes ont pesé sur cette rencontre. Joël Sami s’est joliment comporté en défense et a rendu de fiers services à l’ASNL quand Vion ou Sakho tentaient de s’échapper. Jeff Louis a aussi eu son importance sur le scénario. Faute de pouvoir gérer son marquage individuel, il a commis deux fautes grossières sur N’Doye et abandonné les siens à leur triste sort (29e ).


le chiffre
10
Comme le nombre de points qui sépare le FC Metz de l’équipe classée quatrième au classement, autrement dit de la première équipe qui n’accédera pas à la Ligue 1 en fin de saison. C’est la première fois que cet écart est aussi grand. Les Messins ont compté déjà trois fois neuf points d’écart, à l’issue des 15e , 18e et 20e journées. Jamais dix.


ils l’ont dit
« Il faudra 25 000 supporters »

La joie d’Albert cartier...

Albert Cartier (entraîneur du FC Metz) : « Ce sont trois points au compteur mais aussi six points dans le cœur pour tous. Ce match n’a pas été facile, il a même été compliqué jusqu’au bout. Nancy a poussé jusqu’au bout, n’a jamais refusé de jouer et il a fallu tenir compte de tout ça. On a subi les coups de pied arrêtés, la pression adverse et ça rend la performance plus belle. […] Il reste encore douze matches. Ne soyons pas naïfs et restons bien concentrés. J’ai dit en début de saison qu’on y verrait plus clair après Lens. Tant qu’on n’a pas 65 points, on va rester dans ce qu’on doit faire. […] J’avais dit qu’on y verrait plus clair après Lens. Pour ce match, on aura besoin de notre public. Pas 12 000 personnes. Il faudra 25 000 supporters et un stade acquis à notre cause. »

Bernard Serin (président du FC Metz) : « Un derby, ça se gagne. Et nous, nous sommes parvenus à remporter les deux ! Cela fait forcément plaisir, mais c’est surtout le fait de compter dix points d’avance sur le quatrième qui est important aujourd’hui. Il n’est pas question de céder à l’euphorie, mais la perspective de la Ligue 1 se précise. »

Pablo Correa (entraîneur de l’ASNL ) : « On a été battu au métier aujourd’hui. Ce n’est pas surprenant quand on joue avec une équipe à la moyenne d’âge aussi jeune. C’est aussi ce qu’on a vécu vendredi dernier (à Troyes). Il faut l’accepter. Après une première mi-temps coupée par les fautes, la deuxième a été correcte, avec beaucoup de cœur mais il faut y ajouter l’efficacité et c’est un domaine dans lequel on a été défaillant. »

Jacques Rousselot (président de l’ASNL) : « Il nous a déjà manqué un joueur. C’était bien joué de la part des Messins d’aller chercher la faute de Jeff (Louis) comme ça. Le garçon n’a pas encore assez d’expérience pour gérer ça. Il a été expulsé et il a fallu ensuite courir après le score. Notre équipe a eu la bonne attitude en deuxième mi-temps et je retiens qu’elle va de l’avant. Il va falloir essayer d’enclencher une série maintenant. Je n’étais plus habitué à la Ligue 2 depuis longtemps. C’est un championnat âpre, difficile, un combat de tous les instants. Je n’ai toujours pas parlé de montée mais Nancy n’est pas condamné. On va continuer à se défendre. »

Johann Carrasso (gardien du FC Metz) : « Avoir remporté ce derby est tout d’abord une immense fierté d’avoir pu donner du bonheur aux supporters messins, notamment ceux qui n’étaient pas présents au stade. On remporte beaucoup plus que trois points… Le tout grâce à une grande sérénité, beaucoup de calme et de maîtrise. Des paramètres que n’a pas maîtrisé Nancy. D’autant que notre option tactique a parfaitement fonctionné. »


Le coup parfait
Albert Cartier a gagné la bataille tactique en plaçant Mayoro N’Doye au marquage individuel de Jeff Louis, qui a fini par craquer.


Quand Jeff Louis était sur le ballon, Mayoro N’Doye n’était jamais très loin. Le Messin, titularisé avec la responsabilité de ne jamais lâcher le meilleur joueur nancéien actuel, a réussi sa mission. Peut-être encore plus vite qu’il ne l’espérait.

Pour sa quatrième titularisation de la saison, Mayoro N’Doye n’a passé que trente-cinq minutes sur la pelouse synthétique de Marcel-Picot, hier en début d’après-midi. C’était suffisant pour mettre sous l’éteignoir Jeff Louis, l’homme fort de l’AS Nancy-Lorraine depuis quelques semaines, qui a participé au derby cinq minutes de moins que le milieu de terrain sénégalais. Ce dernier a été l’ombre du milieu offensif, incapable de s’exprimer durant la demi-heure de jeu pendant laquelle il a joué, avant de rejoindre prématurément les vestiaires.

La faute à son garde du corps du jour. Au marquage individuel sur le danger numéro 1 de l’ASNL, Mayoro N’Doye a pesé de tout son poids dans cette rencontre entre les voisins lorrains. Il n’a pas lâché d’une semelle son adversaire direct. Un marquage strict comme on en voit rarement aujourd’hui au plus haut niveau. Le milieu défensif messin a appliqué à la lettre les consignes d’Albert Cartier, qui avait revu son système de jeu pour l’occasion, remplaçant son traditionnel 4-4-2 pour un 4-1-4-1 de circonstances. L’entraîneur grenat a gagné la bataille tactique.

Après un premier tacle appuyé de Jeff Louis sur la cheville droite de Mayoro N’Doye (18e ), le milieu nancéien a écopé d’un premier avertissement. Puis il a été à nouveau coupable d’un geste maladroit sur son vis-à-vis, une dizaine de minutes plus tard, obligeant l’arbitre à sortir le carton rouge pour une exclusion logique. Avec une heure encore à disputer en supériorité numérique, le FC Metz n’en demandait pas tant…

Cartier veut le prolonger
Les Grenats avaient minutieusement préparé leur plan, cette semaine à l’entraînement, à l’abri des regards. « Le coach m’a dit : c’est toi qui vas marquer Jeff Louis. J’ai répondu : OK. Comment faut-il le marquer ? OK, je vais le faire. Et on a regardé des vidéos », explique simplement Mayoro N’Doye, satisfait d’avoir gagné son duel et répondu aux attentes placées en lui. « C’est normal qu’il se soit énervé : quand tu es tout le temps suivi par quelqu’un, tu finis par craquer. Ça me fait plaisir d’avoir provoqué les cartons », confie le joueur de 22 ans, remplacé avant la pause par Thibaut Vion pour un retour au si efficace 4-4-2. « Je n’étais pas déçu de sortir, j’avais fait ma part de travail. »

A l’issue de cette deuxième manche du derby, ses coéquipiers étaient unanimes pour tresser des louanges à Mayoro N’Doye, à qui incombait cette tâche ingrate. « C’était l’homme idéal pour ça. C’est un homme de sacrifices. Il se bat discrètement. On lui doit beaucoup dans cette victoire », estime Romain Métanire. Diafra Sakho y est également allé de son compliment envers son compatriote et protégé : « Et encore, il n’a montré qu’une partie de son savoir-faire », glisse le buteur.

Pleinement convaincu de la prestation de sa trouvaille, Albert Cartier, lui, a immédiatement milité, après la rencontre, pour la prolongation du contrat de Sénégalais, libre en juin : « Président, on vous remercie ! »


« Le plan a marché au-delà de nos espérances »
Romain Rocchi détaille le plan anti-Jeff Louis, préparé à huis clos, cette semaine, à l’entraînement. « On a adhéré à la stratégie de l’entraîneur et ça a payé », se félicite le milieu de terrain messin.


Le métier de Romain Rocchi a été très précieux, une nouvelle fois, dans l’entrejeu messin.

• Le doublé dans le derby cette saison : mission accomplie pour Metz…
« C’est beaucoup de fierté à tous les niveaux, autant sur le plan comptable que pour nos supporters, c’est vraiment tout bénéfice. On s’est battu, on n’a rien lâché. C’est une victoire qui fait beaucoup de bien. »

• Est-ce, avant tout, une victoire tactique de la part d’Albert Cartier, votre entraîneur, qui avait décidé d’aligner un milieu défensif supplémentaire ?
« Oui, ç’a été un argument qui nous a permis de gagner. Ça s’est passé mieux que prévu parce qu’on ne pensait pas qu’il (Jeff Louis) allait perdre ses moyens. Ç’a été une astuce de la part du coach d’avoir trouvé cette tactique-là. Il faut avouer que ça a payé et c’est en grande partie pour cette raison. »

• D’où les deux séances d’entraînement à huis clos cette semaine…
« Exactement ! »

• Comment s’est dessiné ce plan anti-Jeff Louis ?
« On l’a su petit à petit, deux jours avant le match, par rapport à l’équipe qui était mise en place. Et la veille du match, l’entraîneur nous a confirmé qu’on allait jouer comme ça. On en a discuté. Avec quelques joueurs, il nous a pris à part pour voir ce qu’on en pensait. Ça s’est fait, bien sûr, à son initiative. On a adhéré et ça a payé. »

• Comment avez-vous vécu l’expulsion du milieu offensif nancéien ?
« Le plan a marché au-delà de nos espérances. On a vu dès le début du match qu’ils étaient en difficulté, que le plan marchait. Petit à petit, on a pris confiance et on a pu ouvrir le score juste avant la mi-temps. Tout s’est bien goupillé ! »

• Après un mois de janvier délicat, le FC Metz est dans une série de quatre matches sans défaite. Etes-vous complètement relancés ?
« Oui, c’est reparti. Par rapport aux résultats, on a enclenché la machine. Le mois de janvier est oublié. On s’est remis au boulot. Mais, en aucun cas, je n’ai douté de notre réaction. Car on est un groupe qui travaille. Il y a de la qualité, de la motivation, il n’y avait donc pas de raison qu’on n’arrive pas à inverser la tendance. »

« Ne pas oublier d’où l’on vient »
• Encore un gros match vous attend samedi prochain, à Saint-Symphorien, avec la réception de Lens…
« Encore, oui. Mais ce sont des matches superbes à vivre pour nous : il y aura du monde, de l’enjeu, on rencontre une belle équipe. Ce n’est que du plaisir, surtout quand on gagne ces matches-là. »

• Qu’est ce qui peut empêcher, aujourd’hui, le FC Metz d’atteindre son objectif, l’accession en Ligue 1 ?
« Qu’on oublie, tout simplement, d’où l’on vient, nos valeurs, se relâcher… Mais il n’y a pas de raison qu’on lâche. Tout le monde est content de ce qui arrive au FC Metz, joueurs, dirigeants, supporters. Il faut continuer et même redoubler d’effort et d’humilité. »

La fête se prolonge à Saint-Symphorien
Les supporters messins ont eu droit à leur communion : hier soir, aux alentours de 18 h, ils étaient un peu plus d’une centaine postés aux abord du stade Saint-Symphorien pour fêter le retour des joueurs.


Le bus des Messins a été accueilli dans une belle ambiance de fête à saint-Symphorien

Rendez-vous 18 h au stade Saint-Symphorien. L’information de l’arrivée du bus des joueurs messins, hier, s’est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. A tel point qu’ils étaient plus d’une centaine à venir accueillir, en héros, les vainqueurs du derby contre l’ASNL au stade Marcel-Picot.

Des chants, « une ambiance incroyable » même selon un supporter éclairé : tous les ingrédients pour faire la fête étaient réunis. Surtout que les Grenats n’étaient pas en reste, distribuant photos et autographes à tour de bras ; se mélangeant, aussi, Diafra Sakho et Yéni Ngbakoto en tête, aux supporters pour chanter avec eux et finir par se faire porter en triomphe au milieu d’une foule conquise. Forcément.


le chiffre
19 028
Aussi curieux que cela puisse paraître, le stade Marcel-Picot n’était pas totalement rempli hier avec ses 19 028 spectateurs. Il manquait, certes, des Messins, mais certains sièges nancéiens étaient vides eux aussi. Sans parler de l’ambiance, gentillette au départ et sérieusement climatisée à l’arrivée...


coulisses
Supporters
Ils n’étaient pas à Marcel-Picot. Mais ils ont tenu à exprimer leur soutien aux joueurs d’Albert Cartier. Plus de 500 supporters du FC Metz, dont l’immense majorité issue des rangs de Génération Grenat, Horda Frénétik et Gruppa Metz, ont ainsi assisté au départ de Sylvain Marchal et de ses partenaires vers Nancy. Ces derniers ont également pu apercevoir une banderole de la GG accrochée sur l’un des ponts surplombant l’A31. Avec le message suivant : « Gagner pour nous ». Sur place, un peu plus de 250 fidèles ont clamé leur passion pour leur couleurs. Et sont repartis vers Metz avec un large sourire !

Coincé
Si, en raison notamment de l’absence de nombreux supporters messins, l’ambiance aux alentours de Marcel-Picot était plutôt calme quelques heures avant le coup d’envoi du derby, les forces de l’ordre avait tout de même pris grand soin de contrôler l’accès au stade. Résultats, un peu d’attente, des voitures bloquées… dont celle de Nicolas Rainville. L’arbitre de la rencontre a été contraint de contacter les responsables de l’ASNL afin que ces derniers puissent le « libérer » et lui permettre de rejoindre l’enceinte nancéienne.

Main
Jeff Louis est réputé taquin. L’ancien Manceau l’a confirmé hier, au moment de regagner le vestiaire avant le coup d’envoi. En croisant son ex-coéquipier Fadil Sido, aujourd’hui Messin, le milieu de l’ASNL l’a gratifié d’un geste que les initiés connaissent sous le nom fleuri de… « chat b*** ». En termes moins triviaux : un toucher pubien potache. La classe ! Les deux garçons se sont quittés hilares après ce moment d’intimité virile.

Sélection
Jeff Louis devait rejoindre sa sélection haïtienne pour un match amical au Kosovo mercredi mais il ne s’y rendra pas finalement. Il a prévenu son sélectionneur Marc Collat.

VIP
A l’occasion de ce derby, l’ASNL a battu son record de VIP accueillis au stade Marcel-Picot. La nouvelle prestation « Chardon lorrain » installée sous un chapiteau à proximité du virage 4, plus une salle supplémentaire aménagée en Jacquet, ont permis au club nancéien d’attirer un total de 1 700 VIP hier.

Tifo
Deux superbes tifos ont été déployés par les supporters de l’ASNL dans les tribunes situées derrière les buts. Le plus gros tifo se situait en Piantoni, du côté des Saturday FC, où l’on a pu notamment lire ce slogan déployé sur une immense banderole : « Pour toujours et à jamais la cité ducale capitale de la Lorraine ».

Écharpe
La boutique du stade Marcel-Picot proposait hier une banderole spéciale derby « Fier d’être lorrain » avec les logos et couleurs de l’ASNL ainsi que du FC Metz. Son prix 17,90€.


L’IMAGE


Regardez bien, les forces de l’ordre sont désœuvrées et ont le sourire ! Rien à voir avec le derby aller, aucun incident n’ayant été à déplorer cette fois…

[get_up_kids]

Supporters
Ils n’étaient pas à Marcel-Picot. Mais ils ont tenu à exprimer leur soutien aux joueurs d’Albert Cartier. Plus de 500 supporters du FC Metz, dont l’immense majorité issue des rangs de Génération Grenat, Horda Frénétik et Gruppa Metz, ont ainsi assisté au départ de Sylvain Marchal et de ses partenaires vers Nancy. Ces derniers ont également pu apercevoir une banderole de la GG accrochée sur l’un des ponts surplombant l’A31. Avec le message suivant : « Gagner pour nous ». Sur place, un peu plus de 250 fidèles ont clamé leur passion pour leur couleurs. Et sont repartis vers Metz avec un large sourire !

Euh 250 c'était uniquement ceux dans le premier parcage, c'est-à-dire ceux venus en bus avec le déplacement organisé par le club, mais le second parcage messin à côté était presque 2 fois plus garni....
Donc en tout il devait bien y avoir au moins 600-700 messins en parcage.
Sans compter les nombreux autres disséminés aux quatre coins du stade.

Bref on était bien plus que 250 à repartir heureux de Nancy...