ils ont vraiment pas de bol les supporters Strasbourgeois
Santini à Strasbourg ?
Alors que les noms de Jean-Pierre Papin et Elie Baup circulaient pour prendre les commandes du RC Strasbourg, c'est désormais Jacques Santini qui fait figure de favori pour entraîner le club alsacien. L'ancien coach de l'OL et de l'équipe de France n'a plus dirigé de club depuis son départ d'Auxerre il y a trois ans.
source foot1
[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
- jacado
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DNA du 08/12/2009 : Des têtes sortent du brouillard
Alors que l'équipe de Pascal Janin a entamé hier sa semaine de préparation pour le 8e tour de la Coupe de France - dimanche (16h) contre Thionville -, les tractations se poursuivent en coulisses. Un nouvel entraîneur, en l'occurrence Jacques Santini, pourrait être nommé aujourd'hui. Quant au futur actionnaire principal, Alain Fontenla, il est attendu à la Meinau en fin de semaine.

Depuis sa dernière expérience sur le banc auxerrois, en 2005-2006, Jacques Santini coule des jours paisibles dans le Forez. L'appel du Racing doit le sortir de sa retraite. (Photo AFP)
Les astronomes amateurs pourraient peut-être diriger leur lunette vers la Meinau. A la Tête de Cheval, à Orion ou au petit nuage de Magellan s'ajoute depuis quelques jours la nébuleuse Racing. Comme les autres objets célestes, celle-ci est d'aspect diffus mais dégage beaucoup de lumière, ce qui attire les regards.
Sans attendre de connaître clairement le rôle des différents actionnaires, si l'on considère que tous sont désormais connus, Julien Fournier est entré en action. Le nouveau PDG s'active pour trouver un successeur à Pascal Janin, dont le crédit semble être épuisé depuis la défaite nîmoise (1-2).
Histoire de clarifier une situation emberlificotée, une revue de détails des certitudes et des interrogations s'impose. Car en l'espace de quatre jours, beaucoup de choses ont changé. A la vitesse de la lumière...
Les dirigeants
sortent de l'ombre
LES CERTITUDES. - Depuis vendredi matin, Philippe Ginestet n'est plus le président du Racing. L'homme d'affaires alsacien a passé le témoin à Julien Fournier (35 ans), ex-secrétaire général de l'Olympique de Marseille, d'où il a été licencié en juin dernier.
Dans le sillage de Ginestet, Jean-Luc Herzog a démissionné de ses postes de président-délégué et de directeur général, tout en acceptant d'assurer la transition durant les trois mois de son préavis. Les deux hommes restent, tout au moins symboliquement et temporairement, administrateurs de la SASP Racing.
De fait, Julien Fournier a endossé le costume de PDG salarié, à la solde d'un groupe d'investisseurs spécialisés dans la finance et basés à Londres et à Genève. A ce jour, un seul d'entre eux s'est montré à la Meinau. Il s'agit de Christophe Cornelie (34 ans), nommé au Conseil d'administration de la SASP vendredi au côté de Fournier. L'homme est le représentant de Carousel Finance SA, société spécialisée dans le conseil et la gestion des actifs dont le siège est à Genève. Il devrait occuper le poste de président-délégué au sein du Racing
LES ZONES D'OMBRE. - Une troisième nouvelle tête est apparue vendredi à la Meinau, mais elle est restée dans l'ombre. Ralph Isenegger (42 ans), avocat suisse dont l'étude est située à Genève, semble pourtant être au coeur du dossier de reprise. Ses connexions dans le milieu du football professionnel lui ont permis de réunir les différents protagonistes - étrangers, eux, aux choses du ballon rond - autour d'un but commun : racheter le club.
Vendredi dernier, il a donc assisté au Conseil d'administration avant de se glisser discrètement dans l'assistance lors de la conférence de presse de Julien Fournier. Jouera-t-il un rôle dans le nouvel organigramme ? « Il connaît tous les acteurs du dossier, mais il reste un conseiller », croit savoir Philippe Ginestet, qui avait été sollicité par Isenegger dès juin dernier, au nom de... Roman Loban.
LES POINTS D'INTERROGATIONS. - Roman Loban (27 ans), financier estonien qui a créé le 5 novembre la société vouée à racheter le Racing, a initialement été présenté par Julien Fournier lui-même comme le principal actionnaire du club.
Dans ces mêmes colonnes (voir DNA du 6 décembre), Jafar Hilali (32 ans) - soit le deuxième nom à être évoqué par le PDG en conférence de presse - affirmait le lendemain qu'un dénommé Alain Fontenla, Français âgé de 35 ans, prendrait à court terme les rênes du club, MM. Hilali et Fontenla étant associés à la tête de Carousel Finance SA.
Une information confirmée hier par Julien Fournier, qui n'a pas encore rencontré son nouveau patron mais s'est entretenu avec lui au téléphone. « M. Fontenla viendra se présenter à la Meinau en fin de semaine, dit le PDG. Cela devient urgent et impératif. »
Reste à savoir quel rôle Roman Loban a joué dans toute l'affaire, lui qui s'est éclipsé après avoir pourtant racheté toutes les parts de Philippe Ginestet et être entré en contact avec Fournier. Cette volte-face a visiblement contrarié le PDG, gêné aux entournures l'autre vendredi en conférence de presse quand il s'est agi de clarifier une situation opaque. Et pour cause...
Ça va bouger
sur le terrain
JANIN. - Depuis la défaite à Nîmes - la septième en dix-sept journées -, vendredi soir, le sort de Pascal Janin semble scellé. Le successeur de Gilbert Gress, à la tête de l'équipe depuis le 12 août, ne se berce guère d'illusions. « Je ne suis pas naïf, disait-il hier à l'issue de la séance d'entraînement. Au regard de notre classement, de notre parcours et du contenu en termes de jeu, le nouveau président se pose certainement des questions. Je suis aussi pragmatique. J'attends donc d'en discuter avec lui. »
Le rendez-vous est programmé aujourd'hui, après l'entraînement du matin (10h). Même s'il s'en défend, Pascal Janin semble d'ores et déjà préparer sa sortie.
« Je ne sais pas si je dois parler au présent ou au passé, mais si j'avais disposé de l'un ou l'autre renfort en attaque, comme je le réclamais depuis quelques semaines, nous n'en serions peut-être pas là, ajoute le moustachu. Statistiquement, il y a d'ailleurs fort peu d'équipes qui s'en sortent en changeant juste l'entraîneur. Il faut aussi renforcer la qualité sur le terrain. »
Quoi qu'il en soit, Janin se dit prêt « à écouter » Julien Fournier, sans fermer la porte à une proposition de reclassement au sein du club, le cas échéant.
SANTINI. - Jacques Santini (57 ans) tient toujours la corde pour succéder à Pascal Janin sur le banc strasbourgeois. Selon nos informations, l'ancien sélectionneur des Bleus - d'août 2002 à juin 2004 - pourrait être nommé dès aujourd'hui, ou au plus tard demain.
Julien Fournier a en tout cas rencontré le Franc-Comtois, libre de tout contrat depuis sa dernière mission à Auxerre (2005-2006), hier après-midi à Lyon. « Je n'ai pas l'habitude de commenter les rumeurs concernant les transferts », s'est borné à répondre le PDG.
Dans la liste des successeurs potentiels, le nom de Santini figure en haut de page, devant celui de Jean-Pierre Papin. L'ex-entraîneur du Racing, lors de la saison de la remontée (2006-2007), a lui aussi eu la visite de Fournier, dimanche. Mais le Ballon d'Or est parti avec une longueur de retard sur l'expérimenté Santini, qu'il n'est a priori pas parvenu à combler. Les deux intéressés sont bien sûr restés injoignables, hier. Réponse dans les prochaines heures.
JOKER. - En attendant l'ouverture du mercato, en janvier, le Racing serait peut-être inspiré de recruter un joker offensif pour les deux derniers matches de Championnat, contre Guingamp (18 décembre à 20h30) et au Havre (22 décembre à 20h30).
Si Rodrigo purgera son match de suspension contre Thionville en coupe ce dimanche, Bellaïd et Fauvergue manqueront le rendez-vous contre l'équipe bretonne, pour une accumulation d'avertissements. Sans son pilier défensif ni son meilleur buteur (8), le Racing paraît fort dépourvu. « Que ce soit moi ou mon successeur, il s'agira de se creuser les méninges, conclut Janin. Recruter un joker serait une bonne idée. »
La piste qui mène à Mickaël Poté, le Clermontois qui se morfond sur le banc niçois, pourrait être réactivée.
« Sur des bases
saines et solides »
CONCLUSION. - Plutôt fâché de la tournure prise par les événements ces derniers jours, Julien Fournier espère partir sur « des bases saines et solides » pour sa première semaine complète à la tête du Racing. L'arrivée de Jacques Santini et d'un joker conféreraient donc un début de crédibilité à son discours. Cela prouverait en tout cas qu'un jeune patron - en l'occurrence Alain Fontenla - est en mesure de payer les traites, donc d'appuyer la politique sportive de son PDG.
Il est grand temps, désormais, de quitter les astres et les nébuleuses pour poser les deux pieds sur terre. Et repartir de l'avant, enfin.
Sébastien Keller

Depuis sa dernière expérience sur le banc auxerrois, en 2005-2006, Jacques Santini coule des jours paisibles dans le Forez. L'appel du Racing doit le sortir de sa retraite. (Photo AFP)
Les astronomes amateurs pourraient peut-être diriger leur lunette vers la Meinau. A la Tête de Cheval, à Orion ou au petit nuage de Magellan s'ajoute depuis quelques jours la nébuleuse Racing. Comme les autres objets célestes, celle-ci est d'aspect diffus mais dégage beaucoup de lumière, ce qui attire les regards.
Sans attendre de connaître clairement le rôle des différents actionnaires, si l'on considère que tous sont désormais connus, Julien Fournier est entré en action. Le nouveau PDG s'active pour trouver un successeur à Pascal Janin, dont le crédit semble être épuisé depuis la défaite nîmoise (1-2).
Histoire de clarifier une situation emberlificotée, une revue de détails des certitudes et des interrogations s'impose. Car en l'espace de quatre jours, beaucoup de choses ont changé. A la vitesse de la lumière...
Les dirigeants
sortent de l'ombre
LES CERTITUDES. - Depuis vendredi matin, Philippe Ginestet n'est plus le président du Racing. L'homme d'affaires alsacien a passé le témoin à Julien Fournier (35 ans), ex-secrétaire général de l'Olympique de Marseille, d'où il a été licencié en juin dernier.
Dans le sillage de Ginestet, Jean-Luc Herzog a démissionné de ses postes de président-délégué et de directeur général, tout en acceptant d'assurer la transition durant les trois mois de son préavis. Les deux hommes restent, tout au moins symboliquement et temporairement, administrateurs de la SASP Racing.
De fait, Julien Fournier a endossé le costume de PDG salarié, à la solde d'un groupe d'investisseurs spécialisés dans la finance et basés à Londres et à Genève. A ce jour, un seul d'entre eux s'est montré à la Meinau. Il s'agit de Christophe Cornelie (34 ans), nommé au Conseil d'administration de la SASP vendredi au côté de Fournier. L'homme est le représentant de Carousel Finance SA, société spécialisée dans le conseil et la gestion des actifs dont le siège est à Genève. Il devrait occuper le poste de président-délégué au sein du Racing
LES ZONES D'OMBRE. - Une troisième nouvelle tête est apparue vendredi à la Meinau, mais elle est restée dans l'ombre. Ralph Isenegger (42 ans), avocat suisse dont l'étude est située à Genève, semble pourtant être au coeur du dossier de reprise. Ses connexions dans le milieu du football professionnel lui ont permis de réunir les différents protagonistes - étrangers, eux, aux choses du ballon rond - autour d'un but commun : racheter le club.
Vendredi dernier, il a donc assisté au Conseil d'administration avant de se glisser discrètement dans l'assistance lors de la conférence de presse de Julien Fournier. Jouera-t-il un rôle dans le nouvel organigramme ? « Il connaît tous les acteurs du dossier, mais il reste un conseiller », croit savoir Philippe Ginestet, qui avait été sollicité par Isenegger dès juin dernier, au nom de... Roman Loban.
LES POINTS D'INTERROGATIONS. - Roman Loban (27 ans), financier estonien qui a créé le 5 novembre la société vouée à racheter le Racing, a initialement été présenté par Julien Fournier lui-même comme le principal actionnaire du club.
Dans ces mêmes colonnes (voir DNA du 6 décembre), Jafar Hilali (32 ans) - soit le deuxième nom à être évoqué par le PDG en conférence de presse - affirmait le lendemain qu'un dénommé Alain Fontenla, Français âgé de 35 ans, prendrait à court terme les rênes du club, MM. Hilali et Fontenla étant associés à la tête de Carousel Finance SA.
Une information confirmée hier par Julien Fournier, qui n'a pas encore rencontré son nouveau patron mais s'est entretenu avec lui au téléphone. « M. Fontenla viendra se présenter à la Meinau en fin de semaine, dit le PDG. Cela devient urgent et impératif. »
Reste à savoir quel rôle Roman Loban a joué dans toute l'affaire, lui qui s'est éclipsé après avoir pourtant racheté toutes les parts de Philippe Ginestet et être entré en contact avec Fournier. Cette volte-face a visiblement contrarié le PDG, gêné aux entournures l'autre vendredi en conférence de presse quand il s'est agi de clarifier une situation opaque. Et pour cause...
Ça va bouger
sur le terrain
JANIN. - Depuis la défaite à Nîmes - la septième en dix-sept journées -, vendredi soir, le sort de Pascal Janin semble scellé. Le successeur de Gilbert Gress, à la tête de l'équipe depuis le 12 août, ne se berce guère d'illusions. « Je ne suis pas naïf, disait-il hier à l'issue de la séance d'entraînement. Au regard de notre classement, de notre parcours et du contenu en termes de jeu, le nouveau président se pose certainement des questions. Je suis aussi pragmatique. J'attends donc d'en discuter avec lui. »
Le rendez-vous est programmé aujourd'hui, après l'entraînement du matin (10h). Même s'il s'en défend, Pascal Janin semble d'ores et déjà préparer sa sortie.
« Je ne sais pas si je dois parler au présent ou au passé, mais si j'avais disposé de l'un ou l'autre renfort en attaque, comme je le réclamais depuis quelques semaines, nous n'en serions peut-être pas là, ajoute le moustachu. Statistiquement, il y a d'ailleurs fort peu d'équipes qui s'en sortent en changeant juste l'entraîneur. Il faut aussi renforcer la qualité sur le terrain. »
Quoi qu'il en soit, Janin se dit prêt « à écouter » Julien Fournier, sans fermer la porte à une proposition de reclassement au sein du club, le cas échéant.
SANTINI. - Jacques Santini (57 ans) tient toujours la corde pour succéder à Pascal Janin sur le banc strasbourgeois. Selon nos informations, l'ancien sélectionneur des Bleus - d'août 2002 à juin 2004 - pourrait être nommé dès aujourd'hui, ou au plus tard demain.
Julien Fournier a en tout cas rencontré le Franc-Comtois, libre de tout contrat depuis sa dernière mission à Auxerre (2005-2006), hier après-midi à Lyon. « Je n'ai pas l'habitude de commenter les rumeurs concernant les transferts », s'est borné à répondre le PDG.
Dans la liste des successeurs potentiels, le nom de Santini figure en haut de page, devant celui de Jean-Pierre Papin. L'ex-entraîneur du Racing, lors de la saison de la remontée (2006-2007), a lui aussi eu la visite de Fournier, dimanche. Mais le Ballon d'Or est parti avec une longueur de retard sur l'expérimenté Santini, qu'il n'est a priori pas parvenu à combler. Les deux intéressés sont bien sûr restés injoignables, hier. Réponse dans les prochaines heures.
JOKER. - En attendant l'ouverture du mercato, en janvier, le Racing serait peut-être inspiré de recruter un joker offensif pour les deux derniers matches de Championnat, contre Guingamp (18 décembre à 20h30) et au Havre (22 décembre à 20h30).
Si Rodrigo purgera son match de suspension contre Thionville en coupe ce dimanche, Bellaïd et Fauvergue manqueront le rendez-vous contre l'équipe bretonne, pour une accumulation d'avertissements. Sans son pilier défensif ni son meilleur buteur (8), le Racing paraît fort dépourvu. « Que ce soit moi ou mon successeur, il s'agira de se creuser les méninges, conclut Janin. Recruter un joker serait une bonne idée. »
La piste qui mène à Mickaël Poté, le Clermontois qui se morfond sur le banc niçois, pourrait être réactivée.
« Sur des bases
saines et solides »
CONCLUSION. - Plutôt fâché de la tournure prise par les événements ces derniers jours, Julien Fournier espère partir sur « des bases saines et solides » pour sa première semaine complète à la tête du Racing. L'arrivée de Jacques Santini et d'un joker conféreraient donc un début de crédibilité à son discours. Cela prouverait en tout cas qu'un jeune patron - en l'occurrence Alain Fontenla - est en mesure de payer les traites, donc d'appuyer la politique sportive de son PDG.
Il est grand temps, désormais, de quitter les astres et les nébuleuses pour poser les deux pieds sur terre. Et repartir de l'avant, enfin.
Sébastien Keller
Pignatelli précise
Mis en cause par Philippe Ginestet dans l'interview parue ce lundi, Dominique Pignatelli tient à réagir. L'actionnaire minoritaire est remonté contre le président sortant. Extraits.
« Quand je lis dans vos colonnes que Philippe Ginestet m'accuse de divulguer sur la place publique la moindre information interne, je tombe des nues. Ce sont des propos mensongers. Car pour parler d'une chose, encore faudrait-il être au courant. L'ex-président ne m'a jamais mis dans la confidence. Je le mets au défi de me donner un seul exemple où j'aurais "lâché" une information. Ce n'est pas la peine de chercher, il n'y en a pas.
Depuis 2006 et mon arrivée dans le capital d'EuroRacing, j'ai toujours été loyal avec lui, tant moralement que financièrement. A chaque fois qu'il a fallu mettre la main au porte-monnaie, je l'ai suivi. Pourtant, les divergences d'opinion n'ont pas manqué. Mais je me suis toujours rangé à son avis, parce que c'est moi qui suis allé le voir pour devenir son associé. Je le regrette amèrement aujourd'hui, je me suis lourdement trompé à son sujet.
Enfin, je suis assez étonné de voir avec quelle déférence il parle aujourd'hui de Papin. A l'époque, pourtant, il n'était même pas bon à entraîner des amateurs, selon lui. Je m'étais battu pour qu'il ne s'en sépare pas. En vain. »
« Quand je lis dans vos colonnes que Philippe Ginestet m'accuse de divulguer sur la place publique la moindre information interne, je tombe des nues. Ce sont des propos mensongers. Car pour parler d'une chose, encore faudrait-il être au courant. L'ex-président ne m'a jamais mis dans la confidence. Je le mets au défi de me donner un seul exemple où j'aurais "lâché" une information. Ce n'est pas la peine de chercher, il n'y en a pas.
Depuis 2006 et mon arrivée dans le capital d'EuroRacing, j'ai toujours été loyal avec lui, tant moralement que financièrement. A chaque fois qu'il a fallu mettre la main au porte-monnaie, je l'ai suivi. Pourtant, les divergences d'opinion n'ont pas manqué. Mais je me suis toujours rangé à son avis, parce que c'est moi qui suis allé le voir pour devenir son associé. Je le regrette amèrement aujourd'hui, je me suis lourdement trompé à son sujet.
Enfin, je suis assez étonné de voir avec quelle déférence il parle aujourd'hui de Papin. A l'époque, pourtant, il n'était même pas bon à entraîner des amateurs, selon lui. Je m'étais battu pour qu'il ne s'en sépare pas. En vain. »
-
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Oulala Santini sur le banc... ça va swinguer à Strasbourg :roll:
- Fredfred57
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
c est pas de santini ou papin dont ils ont besoin pour leurs *******...c'est de Mr Seguin
Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Originale, celle là ...Fredfred57 a écrit :c est pas de santini ou papin dont ils ont besoin pour leurs *******...c'est de Mr Seguin
DNA du 10/12/2009 : La tête à la Coupe ?
Alors que les joueurs du Racing préparent leur 8e tour de Coupe de France, dimanche (16 h) devant Thionville, en tentant d'oublier les remous au sein du club, les supporteurs, de leur côté, oscillent entre pessimisme et optimisme après l'arrivée des nouveaux dirigeants.

Quelles que soient les décisions en hauts-lieux, David Ledy (qui devance ici Nicolas Fauvergue) ne voit pas d'autre issue que la victoire, dimanche, face à Thionville. (Photo DNA - Michel Frison)
Accessoirement, le Racing a un match à préparer. Vu le contexte troublé dans lequel le club est plongé, certains l'ont peut-être oublié, mais Thionville (CFA 2) se présente à la Meinau dimanche.
Et ce 8e tour de Coupe de France est tout sauf anecdotique pour les joueurs d'un RCS dont les problèmes extra-sportifs tiennent la vedette depuis quelques semaines.
« Il ne faut pas prendre
ce match à la légère »
« On reste sur une défaite en championnat, expose Jean-Alain Fanchone. On n'a pas le choix : on ne peut pas prendre ce match à la légère ».
Et ce d'autant plus que l'infirmerie strasbourgeoise est toujours bien garnie. Hier matin, Rodrigo, Marcos, Khiter, Bah, Bellaïd, et dans une moindre mesure, Kébé, Correia et N'Djama manquaient à l'appel. Tout comme Gueye, qui est en phase de reprise.
Quant à Jean-Alain Fanchone, il a quitté ses coéquipiers après la première demi-heure. « Je souffre toujours de la hanche », lance le latéral en grimaçant.
Interrogé sur les changements récents à la tête du club, le défenseur préfère « ne pas y penser ». « Je ne me prends pas la tête avec cela, souligne « Jaf ». Pour l'instant Pascal (Janin, ndlr) est notre coach. Qu'il reste encore une semaine à la tête de l'équipe ou qu'il reste jusqu'à la fin de saison, nous, on travaille avec lui comme avant. »
Même son de cloche du côté de l'attaquant David Ledy. « Il faut faire abstraction du contexte et rester concentrés sur notre objectif, souligne l'Alsacien. On est des professionnels et même s'il se passe des choses au niveau du club, notre domaine, c'est le terrain. Et il faut gagner dimanche. »
Les deux joueurs, prudents, gardent en tête la médiocre prestation du Racing à Biesheim, lors du tour précédent. Un match où un RCS plus que poussif s'était finalement imposé aux forceps, après avoir encaissé un but d'entrée de jeu.
Gare à Thionville, donc. « Lors d'un match comme celui-ci, tout peut arriver, on le sait », énonce encore Fanchone. Idem pour Ledy, qui veut toutefois se montrer optimiste.
« Il y a actuellement beaucoup de chamboulements au sein du club, mais si on reste sérieux et appliqués, ça va passer », assène l'attaquant. Avant ajouter : « Je travaille pour moi, pour l'équipe et je ne regarde pas autour ».
Du côté des quelques supporteurs présents hier le long de la main courante, les conversations ont plus tourné autour des repreneurs que du match à venir.
« Entre optimisme et pessimisme », Gilbert « attend de voir ». « Il fallait que ça change et mettre du sang neuf c'est bien, souligne cet habitué des terrains d'entraînement de la Meinau. Maintenant, j'attends de voir ce qu'ils ont dans le ventre ».
« Des renforts » plutôt
qu'un nouvel entraîneur
Un autre habitué renchérit : « Ça ne peut pas être pire qu'avant. Cette saison est à oublier, mais quand tout sera en place, d'ici l'an prochain, pourquoi pas ? Julien Fournier, c'est un nom qui me parle, il s'y connaît en foot. Et franchement, je m'en fous de savoir d'où vient l'argent s'il est vraiment là ».
A choisir, ceux présents hier matin préféreraient d'ailleurs que cet argent frais soit dépensé « pour des renforts » plutôt que pour un nouvel entraîneur.
Dans ce contexte agité, le match de Coupe passe forcément à l'arrière-plan. En tous cas, celui disputé à la Meinau. Car comme le dit un habitué, sous le regard approbateur de ses comparses : « Je crois que je vais plutôt aller à Colmar* dimanche »...
Barbara Schuster
(*) Les SR Colmar (CFA) affrontent Metz (L 2), lire aussi en page Sports 4.

Quelles que soient les décisions en hauts-lieux, David Ledy (qui devance ici Nicolas Fauvergue) ne voit pas d'autre issue que la victoire, dimanche, face à Thionville. (Photo DNA - Michel Frison)
Accessoirement, le Racing a un match à préparer. Vu le contexte troublé dans lequel le club est plongé, certains l'ont peut-être oublié, mais Thionville (CFA 2) se présente à la Meinau dimanche.
Et ce 8e tour de Coupe de France est tout sauf anecdotique pour les joueurs d'un RCS dont les problèmes extra-sportifs tiennent la vedette depuis quelques semaines.
« Il ne faut pas prendre
ce match à la légère »
« On reste sur une défaite en championnat, expose Jean-Alain Fanchone. On n'a pas le choix : on ne peut pas prendre ce match à la légère ».
Et ce d'autant plus que l'infirmerie strasbourgeoise est toujours bien garnie. Hier matin, Rodrigo, Marcos, Khiter, Bah, Bellaïd, et dans une moindre mesure, Kébé, Correia et N'Djama manquaient à l'appel. Tout comme Gueye, qui est en phase de reprise.
Quant à Jean-Alain Fanchone, il a quitté ses coéquipiers après la première demi-heure. « Je souffre toujours de la hanche », lance le latéral en grimaçant.
Interrogé sur les changements récents à la tête du club, le défenseur préfère « ne pas y penser ». « Je ne me prends pas la tête avec cela, souligne « Jaf ». Pour l'instant Pascal (Janin, ndlr) est notre coach. Qu'il reste encore une semaine à la tête de l'équipe ou qu'il reste jusqu'à la fin de saison, nous, on travaille avec lui comme avant. »
Même son de cloche du côté de l'attaquant David Ledy. « Il faut faire abstraction du contexte et rester concentrés sur notre objectif, souligne l'Alsacien. On est des professionnels et même s'il se passe des choses au niveau du club, notre domaine, c'est le terrain. Et il faut gagner dimanche. »
Les deux joueurs, prudents, gardent en tête la médiocre prestation du Racing à Biesheim, lors du tour précédent. Un match où un RCS plus que poussif s'était finalement imposé aux forceps, après avoir encaissé un but d'entrée de jeu.
Gare à Thionville, donc. « Lors d'un match comme celui-ci, tout peut arriver, on le sait », énonce encore Fanchone. Idem pour Ledy, qui veut toutefois se montrer optimiste.
« Il y a actuellement beaucoup de chamboulements au sein du club, mais si on reste sérieux et appliqués, ça va passer », assène l'attaquant. Avant ajouter : « Je travaille pour moi, pour l'équipe et je ne regarde pas autour ».
Du côté des quelques supporteurs présents hier le long de la main courante, les conversations ont plus tourné autour des repreneurs que du match à venir.
« Entre optimisme et pessimisme », Gilbert « attend de voir ». « Il fallait que ça change et mettre du sang neuf c'est bien, souligne cet habitué des terrains d'entraînement de la Meinau. Maintenant, j'attends de voir ce qu'ils ont dans le ventre ».
« Des renforts » plutôt
qu'un nouvel entraîneur
Un autre habitué renchérit : « Ça ne peut pas être pire qu'avant. Cette saison est à oublier, mais quand tout sera en place, d'ici l'an prochain, pourquoi pas ? Julien Fournier, c'est un nom qui me parle, il s'y connaît en foot. Et franchement, je m'en fous de savoir d'où vient l'argent s'il est vraiment là ».
A choisir, ceux présents hier matin préféreraient d'ailleurs que cet argent frais soit dépensé « pour des renforts » plutôt que pour un nouvel entraîneur.
Dans ce contexte agité, le match de Coupe passe forcément à l'arrière-plan. En tous cas, celui disputé à la Meinau. Car comme le dit un habitué, sous le regard approbateur de ses comparses : « Je crois que je vais plutôt aller à Colmar* dimanche »...
Barbara Schuster
(*) Les SR Colmar (CFA) affrontent Metz (L 2), lire aussi en page Sports 4.
Premier contact
Julien Fournier a tenu à prendre contact avec les groupes de supporters et une première réunion a eu lieu mardi soir, dans les bureaux de la Meinau. Une entrevue qui a duré une heure et qui s'est plutôt bien déroulée, si l'on en croit les organisations de supporters présentes (KCB, Hansi, UB 90, CCS...), plutôt satisfaites par ce premier contact avec le nouvel homme fort du Racing.
- DCD
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- Inscription : 27 août 2009, 08:51
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Certains veulent déjà oublier cette saison alors qu'elle est loin d'être finie. Cela signifie que d'un côté ils ne croient plus à une remontée de leur club au classement et d'un autre, ils ne pensent pas à la relégation...
- Gipsy
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Europe 1 vient d'annoncer le retour de JP PAPIN, pour demain, comme entraîneur du Racing. 

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