[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
- olis57
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Aucun contrat supplémentaire validé. Avec les différentes blessures, Laurent Fournier dispose actuellement d'un effectif de... 13 professionnels.
- get_up_kids
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
C'est dingue, car il se sont quand même séparés de 2 joueurs hier.olis57 a écrit :Aucun contrat supplémentaire validé. Avec les différentes blessures, Laurent Fournier dispose actuellement d'un effectif de... 13 professionnels.
Cela signifierait-il que les dirigeants ont menti et qu'en fait la masse salariale était déja trop élevé sans même les nouveaux?!
Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Oh mon DIEU
Pauvre RCS ca ne me fait vraiment de la peine pour eux
http://www.lalsace.fr/fr/article/370509 ... lifie.html
Pauvre RCS ca ne me fait vraiment de la peine pour eux

http://www.lalsace.fr/fr/article/370509 ... lifie.html
- Scoubydoo
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Moi de même, on tombe très vite bien bas parfois... A eux de rapartir intelligement sur des bases saines mais ils ont ni notre centre de formation, ni le potentiel financier pour... Bon courageSéb a écrit :Oh mon DIEU
Pauvre RCS ca ne me fait vraiment de la peine pour eux![]()
http://www.lalsace.fr/fr/article/370509 ... lifie.html
- Oliiviier57
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Vraiment dommage pour Strasbourg avec une histoire en L1 tombé aussi bas j'imagine même pas leurs supporters ... J'espere que leurs lendemain sera mieux .
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Auf wiedersehen, auf wiedersehen, auf wiedersehen .........
P....n, c'est trop bon!
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- champ d'or
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Voilà ce qui arrive quand des clubs tombent dans les mains de fonds d'investissement étrangers, qui n'ont pour unique but que la réalisation de bénéfices immédiats.
Ca a commencé avec les recrues exotiques (Chilavert, Belloso, Garay, Haas,...), un petit tour en L2 comme avertissement, un train de vie trop élevée, le rachat par des crapules encore plus véreuses que les précédentes et une longue descente aux enfers sportive et administrative.
La chance du RCS : des hommes comme Fournier et Plessis qui ne lâcheront pas le morceau + une plus value à percevoir sur le futur transfert de Gameiro
Leur malheur : être dirigé par des pseudos business man forcément dans le collimateur de la DNCG
2010, ça passe ou ça casse, sans remontée immédiate le budget sera encore une fois raboté et là je ne sais pas du tout comment ils pourraient s'en sortir. On pourrait leur faire une offrande en achetant leur meilleur joueur 500 000€au mercato d'hiver !
Ca a commencé avec les recrues exotiques (Chilavert, Belloso, Garay, Haas,...), un petit tour en L2 comme avertissement, un train de vie trop élevée, le rachat par des crapules encore plus véreuses que les précédentes et une longue descente aux enfers sportive et administrative.
La chance du RCS : des hommes comme Fournier et Plessis qui ne lâcheront pas le morceau + une plus value à percevoir sur le futur transfert de Gameiro
Leur malheur : être dirigé par des pseudos business man forcément dans le collimateur de la DNCG
2010, ça passe ou ça casse, sans remontée immédiate le budget sera encore une fois raboté et là je ne sais pas du tout comment ils pourraient s'en sortir. On pourrait leur faire une offrande en achetant leur meilleur joueur 500 000€au mercato d'hiver !

Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
spartacus a écrit :Auf wiedersehen, auf wiedersehen, auf wiedersehen .........
P....n, c'est trop bon!
Et si c'était nous a leur place tu dirais cela
Franchement de lire ca, ca me fait GERBER


DNA du 02/04/2010 : Le pire des scénarios
Le pire des scénarios
Gros coup dur, hier, pour le Racing. La DNCG a refusé de qualifier les six recrues encore en attente d'homologation. Jusqu'en janvier, Laurent Fournier va devoir composer avec un groupe pro réduit à la portion congrue.

Jérémy Abadie - au premier plan - ne pourra pas jouer pour le Racing. Ainsi en a décidé la DNCG, qui n'a homologué aucun des contrats des joueurs en attente... (Photo DNA - Cédric Joubert)
La nouvelle a ressemblé à un véritable coup de massue, hier, sur le coup des 16h. Elle est arrivée via un communiqué, posté sur le site internet de la Fédération Française de Football.
Laconique, ce compte-rendu indiquait simplement que « l'avis défavorable sur les contrats et avenants était confirmé » pour le Racing Club de Strasbourg, Besançon et Le Mans.
« Je pensais qu'il y aurait un ou deux joueurs qualifiés »
En résumé, cela signifie qu'aucune des recrues encore en attente ne va pouvoir jouer pour le Racing, la masse salariale du club alsacien ne devant en aucun cas augmenter.
Cela signifie aussi que la vente de Mamadou Bah et le prêt de Quentin Othon n'auront, in fine, servi à rien, ou presque. Car les six joueurs encore en attente (*) ne pourront pas fouler la pelouse de la Meinau avant le mois de janvier.. au mieux.
« C'est très décevant, souligne Laurent Fournier, touché par cette énième mauvaise nouvelle. Décevant pour le club, pour notre objectif de remonter, mais surtout pour les gars qu'on prive de contrats ».
« Je pensais qu'il y aurait deux ou trois joueurs qualifiés. J'ai vu le budget du Racing, il y a eu des départs et franchement, la DNCG aurait pu faire un effort. Mais visiblement, à la FFF, ils sont bornés. Je me demande s'ils n'en veulent pas au club », ajoute encore l'entraîneur alsacien.
Même son de cloche - et ce n'est pas une surprise - du côté de Jérémy Abadie. Le défenseur formé au Racing, qui a disputé l'an passé quelques rencontres de Ligue 2 sous les couleurs Ciel et Blanc, avait d'ailleurs encore « du mal à réaliser » la portée de cette - très mauvaise - nouvelle.
« Je suis très déçu par cette décision. Il y avait un nouvel entraîneur, un nouveau groupe... Tout se passait bien, je m'entraînais depuis juin sans soucis. Franchement, j'y croyais. Je pensais que ça allait passer », souligne encore le jeune joueur.
Avant d'ajouter : « Et là je ne pense pas qu'à moi, je pense aussi aux autres, à Marcio, à Bill... On continuait à bosser ensemble et à s'entraîner quand les autres partaient au match ».
Las, Abadie, comme Marcio, Betsch, Tchato, Eyenga et Ahéyou, n'ont plus que leurs yeux pour pleurer. Car tous sont désormais officiellement libres... et chômeurs. Voire pire, puisque Yohan Betsch, blessé, se retrouve sans contrat avec un genou à soigner.
« J'espère que le club ne va pas lâcher les joueurs, espère toutefois Laurent Fournier, qui souhaiterait visiblement conserver ses recrues. Maintenant, il va falloir être solidaire jusqu'en janvier et se battre avec nos armes ».
Malheureusement, c'est bien là que le bât blesse. Et l'entraîneur alsacien, qui « bricole » depuis le début de championnat, ne le sait que trop bien.
« Si on n'a pas de pépins »
Avec 17 pros sous contrat (voir encadré), dont trois actuellement sur le flanc, ses « armes » semblent un peu tendres. « Si on n'a pas de pépins, ça ira jusqu'en décembre. Mais il va falloir faire attention aux jeunes comme Damour et Peuget, pour ne pas les cramer. Et il faudra aussi faire gaffe aux suspensions et aux blessures », précise encore Laurent Fournier.
Sacré challenge en perspective, puisque d'ici au mercato d'hiver, le Racing a quand même la bagatelle de... 17 rencontres à disputer.
Or avec quatre défenseurs et un seul milieu récupérateur, le coach n'a aucune marge de manoeuvre. Et devra, quoi qu'il arrive, faire appel à des joueurs de CFA 2 pour compléter son groupe jusqu'au déplacement à Bayonne, le 22 décembre prochain.
« Certains viendront au coup par coup, précise à ce sujet Laurent Fournier. De toutes façons, c'est la seule solution désormais : s'appuyer sur la formation et serrer les rangs. Il faut faire en sorte que d'ici décembre on soit encore dans la course ».
Pas simple, pour ne pas dire impossible. Reste, toutefois, un dernier espoir nommé CNOSF (**). Cette instance d'appel suprême a été saisie par le Racing dès hier pour tenter d'inverser la vapeur. Mais la bataille s'annonce longue et les chances que le CNOSF invalide la décision de la DNCG sont plutôt minces.
« J'espère que le CNOSF sera plus humain, souligne à ce propos Laurent Fournier, parce que quand on voit le nombre de chômeurs dans le foot, laisser encore six mecs sur le carreau, franchement... »
En attendant, le Racing va devoir se résigner : la montée en Ligue 2, malgré les promesses et les belles intentions affichées en juin, risque fort d'être désormais une mission impossible en cette saison 2010/2011.
« Se battre contre les instances »
Même si Laurent Fournier souligne qu'il aime « la difficulté » tout comme il aime « se battre contre les instances », on voit mal, en effet, comment le Racing pourrait se relever d'une telle déconvenue.
Jean-Claude Plessis, muet hier, doit tenir ce matin une conférence de presse pour donner son point de vue sur la situation du club. Pas sûr que cela suffise à régler le problème. Pas sûr du tout, même...
Barbara Schuster
(*) Jérémie Abadie, Marcio, Bill Tchato, Anicet Eyenga, Jocelyn Ahéyou, Yohan Betsch. Eric Nyatchou Ndema, peut, pour sa part, éventuellement signer comme stagiaire (**) Comité national olympique et sportif français
Gros coup dur, hier, pour le Racing. La DNCG a refusé de qualifier les six recrues encore en attente d'homologation. Jusqu'en janvier, Laurent Fournier va devoir composer avec un groupe pro réduit à la portion congrue.

Jérémy Abadie - au premier plan - ne pourra pas jouer pour le Racing. Ainsi en a décidé la DNCG, qui n'a homologué aucun des contrats des joueurs en attente... (Photo DNA - Cédric Joubert)
La nouvelle a ressemblé à un véritable coup de massue, hier, sur le coup des 16h. Elle est arrivée via un communiqué, posté sur le site internet de la Fédération Française de Football.
Laconique, ce compte-rendu indiquait simplement que « l'avis défavorable sur les contrats et avenants était confirmé » pour le Racing Club de Strasbourg, Besançon et Le Mans.
« Je pensais qu'il y aurait un ou deux joueurs qualifiés »
En résumé, cela signifie qu'aucune des recrues encore en attente ne va pouvoir jouer pour le Racing, la masse salariale du club alsacien ne devant en aucun cas augmenter.
Cela signifie aussi que la vente de Mamadou Bah et le prêt de Quentin Othon n'auront, in fine, servi à rien, ou presque. Car les six joueurs encore en attente (*) ne pourront pas fouler la pelouse de la Meinau avant le mois de janvier.. au mieux.
« C'est très décevant, souligne Laurent Fournier, touché par cette énième mauvaise nouvelle. Décevant pour le club, pour notre objectif de remonter, mais surtout pour les gars qu'on prive de contrats ».
« Je pensais qu'il y aurait deux ou trois joueurs qualifiés. J'ai vu le budget du Racing, il y a eu des départs et franchement, la DNCG aurait pu faire un effort. Mais visiblement, à la FFF, ils sont bornés. Je me demande s'ils n'en veulent pas au club », ajoute encore l'entraîneur alsacien.
Même son de cloche - et ce n'est pas une surprise - du côté de Jérémy Abadie. Le défenseur formé au Racing, qui a disputé l'an passé quelques rencontres de Ligue 2 sous les couleurs Ciel et Blanc, avait d'ailleurs encore « du mal à réaliser » la portée de cette - très mauvaise - nouvelle.
« Je suis très déçu par cette décision. Il y avait un nouvel entraîneur, un nouveau groupe... Tout se passait bien, je m'entraînais depuis juin sans soucis. Franchement, j'y croyais. Je pensais que ça allait passer », souligne encore le jeune joueur.
Avant d'ajouter : « Et là je ne pense pas qu'à moi, je pense aussi aux autres, à Marcio, à Bill... On continuait à bosser ensemble et à s'entraîner quand les autres partaient au match ».
Las, Abadie, comme Marcio, Betsch, Tchato, Eyenga et Ahéyou, n'ont plus que leurs yeux pour pleurer. Car tous sont désormais officiellement libres... et chômeurs. Voire pire, puisque Yohan Betsch, blessé, se retrouve sans contrat avec un genou à soigner.
« J'espère que le club ne va pas lâcher les joueurs, espère toutefois Laurent Fournier, qui souhaiterait visiblement conserver ses recrues. Maintenant, il va falloir être solidaire jusqu'en janvier et se battre avec nos armes ».
Malheureusement, c'est bien là que le bât blesse. Et l'entraîneur alsacien, qui « bricole » depuis le début de championnat, ne le sait que trop bien.
« Si on n'a pas de pépins »
Avec 17 pros sous contrat (voir encadré), dont trois actuellement sur le flanc, ses « armes » semblent un peu tendres. « Si on n'a pas de pépins, ça ira jusqu'en décembre. Mais il va falloir faire attention aux jeunes comme Damour et Peuget, pour ne pas les cramer. Et il faudra aussi faire gaffe aux suspensions et aux blessures », précise encore Laurent Fournier.
Sacré challenge en perspective, puisque d'ici au mercato d'hiver, le Racing a quand même la bagatelle de... 17 rencontres à disputer.
Or avec quatre défenseurs et un seul milieu récupérateur, le coach n'a aucune marge de manoeuvre. Et devra, quoi qu'il arrive, faire appel à des joueurs de CFA 2 pour compléter son groupe jusqu'au déplacement à Bayonne, le 22 décembre prochain.
« Certains viendront au coup par coup, précise à ce sujet Laurent Fournier. De toutes façons, c'est la seule solution désormais : s'appuyer sur la formation et serrer les rangs. Il faut faire en sorte que d'ici décembre on soit encore dans la course ».
Pas simple, pour ne pas dire impossible. Reste, toutefois, un dernier espoir nommé CNOSF (**). Cette instance d'appel suprême a été saisie par le Racing dès hier pour tenter d'inverser la vapeur. Mais la bataille s'annonce longue et les chances que le CNOSF invalide la décision de la DNCG sont plutôt minces.
« J'espère que le CNOSF sera plus humain, souligne à ce propos Laurent Fournier, parce que quand on voit le nombre de chômeurs dans le foot, laisser encore six mecs sur le carreau, franchement... »
En attendant, le Racing va devoir se résigner : la montée en Ligue 2, malgré les promesses et les belles intentions affichées en juin, risque fort d'être désormais une mission impossible en cette saison 2010/2011.
« Se battre contre les instances »
Même si Laurent Fournier souligne qu'il aime « la difficulté » tout comme il aime « se battre contre les instances », on voit mal, en effet, comment le Racing pourrait se relever d'une telle déconvenue.
Jean-Claude Plessis, muet hier, doit tenir ce matin une conférence de presse pour donner son point de vue sur la situation du club. Pas sûr que cela suffise à régler le problème. Pas sûr du tout, même...
Barbara Schuster
(*) Jérémie Abadie, Marcio, Bill Tchato, Anicet Eyenga, Jocelyn Ahéyou, Yohan Betsch. Eric Nyatchou Ndema, peut, pour sa part, éventuellement signer comme stagiaire (**) Comité national olympique et sportif français
L'Alsace du 02/09/2010 : Inqualifiable !
Inqualifiable !
La DNCG (1) d’appel de la Fédération a refusé hier de qualifier les cinq joueurs dont les contrats n’avaient pas été validés par son homologue de la Ligue de Football Professionnel. Le RCS saisira le CNOSF (2) dès aujourd’hui pour tenter d’inverser ce jugement.

Jérémy Abadie et quatre de ses coéquipiers sont, comme Bill Tchato, chômeurs ce matin. Photo Jean-Marc Loos
C’était hier midi après l’entraînement. Alors que le Racing attendait encore le verdict de la DNCG d’appel de la Fédération, Laurent Fournier lâchait ce commentaire prémonitoire : « Il ne faut pas mentir aux gens. Si le groupe reste aussi restreint, je ne vois pas comment nous pourrions continuer à annoncer que nous jouons la montée. »
Deux bonnes heures plus tard, ses propos ont pris une tout autre résonance. La DNCG a confirmé la décision prise un mois plus tôt par son homologue de la Ligue de Football Professionnel : aucun nouveau contrat du RCS n’a été validé, malgré les départs en dernière minute, mardi, de Mamadou Bah (transféré pour 600000 euros à Stuttgart) et Quentin Othon (prêté sans option d’achat à Châteauroux). En clair, les cinq joueurs dans l’attente de leur qualification (Jérémy Abadie, Marcio, Anicet Eyanga, Jocelin Ahoueya et Yohan Betsch) sont désormais chômeurs. Le Mans et Besançon, eux aussi reçus avant-hier par le gendarme financier de la FFF, ont été pareillement sanctionnés.
A la Meinau, l’incompréhension est totale. D’abord chez Laurent Fournier, remonté comme une pendule. L’entraîneur se retrouve à la tête d’un groupe de 16 pros, dont seulement 13 valides (2) avant le périlleux déplacement de samedi (20h) à Bastia. « J’ai les boules pour ceux qui ne sont pas qualifiés. Je suis solidaire du club. Le budget présenté tenait la route. Le léger dépassement de masse salariale était rattrapable sur la saison. La DNCG se fout de la gueule du monde. C’est un scandale de mettre ainsi des joueurs au chômage. Une aberration. Le Mans (Ndlr : qui, selon le directeur sportif Jean-Luc Witzel, « possède 9 millions de fonds propres ») et Besançon ont eux aussi été sanctionnés. Je vais tout faire pour que le Racing remonte en L2. Même si l’effectif est juste en quantité, je vais me battre pour qu’il ne soit pas lâché à Noël, qu’il soit même dans les cinq premiers à la trêve et que grâce à un nouveau budget, nous puissions recruter au mercato d’hiver. Nous allons nous accrocher et ne pas lâcher. »
Dès aujourd’hui, l’avocat du RCS va saisir le CNOSF, chargé de missions de conciliation, mais dont les Fédérations ne sont pas tenues de suivre les recommandations. A 11h30, Jean-Claude Plessis, Jean-Luc Witzel et Laurent Fournier détailleront leur stratégie, chiffres à l’appui, en conférence de presse à la Meinau. Passablement abattu, le président accuse le coup (voir ci-contre). Pour lui, le verdict de la DNCG est inique. « Nous avons baissé la masse salariale de plus de 5 millions à 1,7 million. Désolé, je n’ai pas pu faire mieux. A quoi bon avoir fait partir Bah et Othon si c’était pour ne qualifier aucun joueur à leur place ? En intégrant leurs salaires de juillet et août et les quatre joueurs en attente de qualification, Betsch, Abadie, Marcio et Ahoueya (Ndlr : à l’évidence, le RCS ne compte pas sur Anicet Eyanga), nous dépassons la masse salariale autorisée de 7 %. Ça représente 150000 euros sur l’année. La masse salariale annuelle brute des quatre représente 165000 euros et le départ de Bah et Othon, une économie de 216000. Si nous ne sauvons aucun des quatre, nous serons même en dessous du plafond autorisé. Je ne comprends vraiment pas pourquoi la DNCG a été aussi sévère. »
Difficile de ne pas lier cette sévérité au comportement des nouveaux propriétaires londoniens lors de leurs précédents passages devant la DNCG de la Ligue de Football Professionnel. Pour les institutions du foot, l’arrogance semble avoir un prix. Malheureusement, ce sont les joueurs qui le paient.
Stéphane Godin
(1) Direction nationale du contrôle de gestion.
(2) Comité national olympique et sportif français.
(3) Gurtner, Donzelot, Outrebon, Sikimic, Pichot, Damour, Peuget, Genghini, Mbongo, Ketkeophomphone, Correia, Mathlouthi, Hadji. Brahmia, Ledy et Kébé sont blessés.
La DNCG (1) d’appel de la Fédération a refusé hier de qualifier les cinq joueurs dont les contrats n’avaient pas été validés par son homologue de la Ligue de Football Professionnel. Le RCS saisira le CNOSF (2) dès aujourd’hui pour tenter d’inverser ce jugement.
Jérémy Abadie et quatre de ses coéquipiers sont, comme Bill Tchato, chômeurs ce matin. Photo Jean-Marc Loos
C’était hier midi après l’entraînement. Alors que le Racing attendait encore le verdict de la DNCG d’appel de la Fédération, Laurent Fournier lâchait ce commentaire prémonitoire : « Il ne faut pas mentir aux gens. Si le groupe reste aussi restreint, je ne vois pas comment nous pourrions continuer à annoncer que nous jouons la montée. »
Deux bonnes heures plus tard, ses propos ont pris une tout autre résonance. La DNCG a confirmé la décision prise un mois plus tôt par son homologue de la Ligue de Football Professionnel : aucun nouveau contrat du RCS n’a été validé, malgré les départs en dernière minute, mardi, de Mamadou Bah (transféré pour 600000 euros à Stuttgart) et Quentin Othon (prêté sans option d’achat à Châteauroux). En clair, les cinq joueurs dans l’attente de leur qualification (Jérémy Abadie, Marcio, Anicet Eyanga, Jocelin Ahoueya et Yohan Betsch) sont désormais chômeurs. Le Mans et Besançon, eux aussi reçus avant-hier par le gendarme financier de la FFF, ont été pareillement sanctionnés.
A la Meinau, l’incompréhension est totale. D’abord chez Laurent Fournier, remonté comme une pendule. L’entraîneur se retrouve à la tête d’un groupe de 16 pros, dont seulement 13 valides (2) avant le périlleux déplacement de samedi (20h) à Bastia. « J’ai les boules pour ceux qui ne sont pas qualifiés. Je suis solidaire du club. Le budget présenté tenait la route. Le léger dépassement de masse salariale était rattrapable sur la saison. La DNCG se fout de la gueule du monde. C’est un scandale de mettre ainsi des joueurs au chômage. Une aberration. Le Mans (Ndlr : qui, selon le directeur sportif Jean-Luc Witzel, « possède 9 millions de fonds propres ») et Besançon ont eux aussi été sanctionnés. Je vais tout faire pour que le Racing remonte en L2. Même si l’effectif est juste en quantité, je vais me battre pour qu’il ne soit pas lâché à Noël, qu’il soit même dans les cinq premiers à la trêve et que grâce à un nouveau budget, nous puissions recruter au mercato d’hiver. Nous allons nous accrocher et ne pas lâcher. »
Dès aujourd’hui, l’avocat du RCS va saisir le CNOSF, chargé de missions de conciliation, mais dont les Fédérations ne sont pas tenues de suivre les recommandations. A 11h30, Jean-Claude Plessis, Jean-Luc Witzel et Laurent Fournier détailleront leur stratégie, chiffres à l’appui, en conférence de presse à la Meinau. Passablement abattu, le président accuse le coup (voir ci-contre). Pour lui, le verdict de la DNCG est inique. « Nous avons baissé la masse salariale de plus de 5 millions à 1,7 million. Désolé, je n’ai pas pu faire mieux. A quoi bon avoir fait partir Bah et Othon si c’était pour ne qualifier aucun joueur à leur place ? En intégrant leurs salaires de juillet et août et les quatre joueurs en attente de qualification, Betsch, Abadie, Marcio et Ahoueya (Ndlr : à l’évidence, le RCS ne compte pas sur Anicet Eyanga), nous dépassons la masse salariale autorisée de 7 %. Ça représente 150000 euros sur l’année. La masse salariale annuelle brute des quatre représente 165000 euros et le départ de Bah et Othon, une économie de 216000. Si nous ne sauvons aucun des quatre, nous serons même en dessous du plafond autorisé. Je ne comprends vraiment pas pourquoi la DNCG a été aussi sévère. »
Difficile de ne pas lier cette sévérité au comportement des nouveaux propriétaires londoniens lors de leurs précédents passages devant la DNCG de la Ligue de Football Professionnel. Pour les institutions du foot, l’arrogance semble avoir un prix. Malheureusement, ce sont les joueurs qui le paient.
Stéphane Godin
(1) Direction nationale du contrôle de gestion.
(2) Comité national olympique et sportif français.
(3) Gurtner, Donzelot, Outrebon, Sikimic, Pichot, Damour, Peuget, Genghini, Mbongo, Ketkeophomphone, Correia, Mathlouthi, Hadji. Brahmia, Ledy et Kébé sont blessés.
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