Nicolas Fauvergue et les Messins traversent une mauvaise passe. Les hommes d’Albert Cartier devront vite réagir. PHOTO MAXPPP
Après un début d’année 2014 compliqué, Albert Cartier était impatient de connaître la capacité de réaction de ses hommes, hier à Niort. L’entraîneur messin n’a pas dû être spécialement rassuré par l’entame de match de son équipe, bousculée et privée de ballon par une séduisante formation niortaise. La suite lui a donné quelques raisons d’être un peu plus positif, mais au final, le FC Metz s’est à nouveau incliné en toute fin de match.
De notre envoyé spécial à Niort
Metz fait donc du surplace, n’avance plus. Sa place de leader est plus que jamais menacée car il ne parvient plus à gérer et maîtriser les événements dans leur intégralité. Certes, les Mosellans se sont présentés à René-Gaillard amoindris. Certes, ils ont réalisé une prestation bien meilleure qu’à Arles/Avignon. En vain… Il aura donc fallu une vingtaine de minutes avant que les Lorrains ne trouvent la bonne carburation et soient enfin présents dans le pressing. La suite ne fut pas forcément plus facile face à un adversaire capable de se projeter très rapidement vers l’avant, mais au moins les Messins sont-ils parvenus à équilibrer les débats voire même à prendre l’ascendant par instants.
Les premières occasions franches étaient donc à l’actif des Chamois qui obligeaient Johann Carrasso à effectuer une première parade dès la huitième minute sur une lourde frappe signée Martin, après une astucieuse déviation de l’intenable Sala (8e ). Dans la foulée, l’attaquant argentin, prêté par Bordeaux, sollicitait à nouveau le gardien messin, vigilant (9e ). Quant au coup de tête de Pallois, il flirtait avec le montant (11e ). La défense inédite du FC Metz souffrait mais parvenait, petit à petit, à trouver ses repères, à l’image d’un Guido Milan une nouvelle fois impeccable hier soir. Résultat, les hommes du président Serin sortaient enfin de leur torpeur et récitaient une partition bien plus conforme à leur statut de leader.
Plus présents sur le porteur du ballon, les Messins parvenaient à s’approcher du but de Delecroix. Nicolas Fauvergue sonnait la charge sans régler la mire (12e ), alors que Yeni Ngbakoto envoyait un missile de vingt-cinq mètres que le gardien niortais dégageait comme il pouvait (22e ).
Les occasions manquées
Pour confirmer cette bonne période messine, Nicolas Fauvergue, par deux fois, créait le danger de la tête, sans succès (35e , 37e ). Quelques instants plus tard, l’attaquant lorrain était un brin trop juste sur une déviation de Sylvain Marchal (41e ), alors que la belle reprise de Diafra Sakho était captée par Delecroix (42e ). Autant d’occasions manquées et une maîtrise retrouvée que les Messins allaient regretter.
Plus équilibrée, voire un peu folle par moments, la seconde période aurait pu basculer en faveur des Lorrains, mais actuellement la réussite les fuit, au contraire d’une équipe de Niort en pleine confiance. Les hommes de Pascal Gastien ont failli profiter d’un coup de pouce de Romain Rocchi, à deux doigts de tromper son gardien (49e ), mais ils prenaient finalement leur destin en main grâce à Glombart à la réception d’un centre parfait de Martin (1-0, 77e ). Et alors que Metz poussait, exerçait une grosse pression devant les buts de Delecroix avec l’apport offensif de Maxwell Cornet et la première apparition de Fadil Sido, Mayi enfonçait le clou en contre dans le temps additionnel (2-0, 90e +1). Un fait d’hiver que les Messins vont devoir vite effacer. Face à Caen dès vendredi. Pour que ce vilain coup de froid ne s’installe pas durablement.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Après un début d’année 2014 compliqué, Albert Cartier était impatient de connaître la capacité de réaction de ses hommes, hier à Niort. L’entraîneur messin n’a pas dû être spécialement rassuré par l’entame de match de son équipe, bousculée et privée de ballon par une séduisante formation niortaise. La suite lui a donné quelques raisons d’être un peu plus positif, mais au final, le FC Metz s’est à nouveau incliné en toute fin de match.
De notre envoyé spécial à Niort
Metz fait donc du surplace, n’avance plus. Sa place de leader est plus que jamais menacée car il ne parvient plus à gérer et maîtriser les événements dans leur intégralité. Certes, les Mosellans se sont présentés à René-Gaillard amoindris. Certes, ils ont réalisé une prestation bien meilleure qu’à Arles/Avignon. En vain… Il aura donc fallu une vingtaine de minutes avant que les Lorrains ne trouvent la bonne carburation et soient enfin présents dans le pressing. La suite ne fut pas forcément plus facile face à un adversaire capable de se projeter très rapidement vers l’avant, mais au moins les Messins sont-ils parvenus à équilibrer les débats voire même à prendre l’ascendant par instants.
Les premières occasions franches étaient donc à l’actif des Chamois qui obligeaient Johann Carrasso à effectuer une première parade dès la huitième minute sur une lourde frappe signée Martin, après une astucieuse déviation de l’intenable Sala (8e ). Dans la foulée, l’attaquant argentin, prêté par Bordeaux, sollicitait à nouveau le gardien messin, vigilant (9e ). Quant au coup de tête de Pallois, il flirtait avec le montant (11e ). La défense inédite du FC Metz souffrait mais parvenait, petit à petit, à trouver ses repères, à l’image d’un Guido Milan une nouvelle fois impeccable hier soir. Résultat, les hommes du président Serin sortaient enfin de leur torpeur et récitaient une partition bien plus conforme à leur statut de leader.
Plus présents sur le porteur du ballon, les Messins parvenaient à s’approcher du but de Delecroix. Nicolas Fauvergue sonnait la charge sans régler la mire (12e ), alors que Yeni Ngbakoto envoyait un missile de vingt-cinq mètres que le gardien niortais dégageait comme il pouvait (22e ).
Les occasions manquées
Pour confirmer cette bonne période messine, Nicolas Fauvergue, par deux fois, créait le danger de la tête, sans succès (35e , 37e ). Quelques instants plus tard, l’attaquant lorrain était un brin trop juste sur une déviation de Sylvain Marchal (41e ), alors que la belle reprise de Diafra Sakho était captée par Delecroix (42e ). Autant d’occasions manquées et une maîtrise retrouvée que les Messins allaient regretter.
Plus équilibrée, voire un peu folle par moments, la seconde période aurait pu basculer en faveur des Lorrains, mais actuellement la réussite les fuit, au contraire d’une équipe de Niort en pleine confiance. Les hommes de Pascal Gastien ont failli profiter d’un coup de pouce de Romain Rocchi, à deux doigts de tromper son gardien (49e ), mais ils prenaient finalement leur destin en main grâce à Glombart à la réception d’un centre parfait de Martin (1-0, 77e ). Et alors que Metz poussait, exerçait une grosse pression devant les buts de Delecroix avec l’apport offensif de Maxwell Cornet et la première apparition de Fadil Sido, Mayi enfonçait le clou en contre dans le temps additionnel (2-0, 90e +1). Un fait d’hiver que les Messins vont devoir vite effacer. Face à Caen dès vendredi. Pour que ce vilain coup de froid ne s’installe pas durablement.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Carrasso a retardé l’échéance
Derrière une défense inédite, le gardien messin s’est déployé. Mais il n’a pas pu éviter cette nouvelle défaite.
L’ HOMME CLÉ. Sollicité au bout d’à peine huit minutes sur une lourde frappe de Martin, Johann Carrasso a, d’entrée de jeu, rassuré sa défense. Auteur de plusieurs parades face à Sala et… Romain Rocchi, notamment, le gardien du FC Metz a longtemps permis à son équipe d’entrevoir (au moins) le partage des points. Las, abandonné à son triste sort sur le premier but niortais et seul face à Mayi sur le dernier contre meurtrier des Chamois, il a dû s’incliner. Frustrant.
LE RENFORT. Il a rejoint la Lorraine, hier, afin de passer la traditionnelle visite médicale et, dans la foulée, parapher un contrat de quatre ans et demi en faveur du FC Metz, son club formateur. Thibaut Vion (20 ans) a donc quitté le FC Porto qu’il avait rejoint en 2011 et vient ainsi officiellement renforcer un secteur offensif qui avait, quelques heures plus tôt, enregistré l’arrivée du Brésilien Eduardo en provenance de l’AC Ajaccio (Ligue 1). « Je suis très content de revenir ici. La Lorraine et le FC Metz m’avaient manqué, j’ai hâte de débuter l’entraînement, de découvrir le staff et le groupe, a déclaré Thibaut Vion sur le site du FC Metz. Ce sera d’ailleurs l’occasion de retrouver d’anciens pensionnaires du centre de formation. »
LA SANCTION. Exclu à Arles/Avignon pour un tacle jugé dangereux, Romain Métanire s’en sort plutôt bien. Le défenseur messin a, en effet, écopé de deux matches de suspension plus un avec sursis. Après avoir passé son tour hier soir à Niort, il sera donc à nouveau absent pour la réception de Caen vendredi prochain et effectuera son retour à l’occasion du déplacement à Nîmes le 14 février.
PAROLES, PAROLES. Sylvain Marchal (défenseur et capitaine de Metz). « C’est une période difficile que nous traversons actuellement. Il faut que nous restions soudés et solidaires. Il s’agit de faire le dos rond et de bosser, bosser et encore bosser. Face à Niort, nous avons manqué de réalisme. À nous de retrouver très vite les clés. Malgré cette nouvelle défaite, difficile à avaler, je pense qu’il existe tout de même des points positifs sur lesquels nous devons nous appuyer. Ça va forcément tourner en notre faveur à nouveau. Cette réponse, nous devons la trouver tous ensemble : les joueurs en premier lieu, mais également toutes les composantes du club dont les supporters. Nous allons avoir besoin de leur soutien vendredi prochain face à Caen. »
Pascal Gastien (entraîneur de Niort). « Je retiens la victoire et l’état d’esprit des joueurs car Metz réalise un bon match. Cette équipe messine possède tous les atouts pour monter. Je suis donc évidemment heureux de cette cinquième victoire d’affilée. On se rapproche fortement du maintien. »
Feuille de match :
Niort-Metz : 2-0 (0-0)
Stade René Gaillard.5046 spectateurs.Temps frais et humide, pelouse en bon état.
COMPO CHAMOIS : Delecroix – Bernard, Pallois, Bong, Lahaye – Koukou, Diaw, Fleurival – Martin (Mayi 87′), Glombard – Sala.
Remplaçants non entrés en jeu : Roche, Malcuit, Lafourcade.
COMPO METZ : Carrasso – Choplin, Marchal, Milan, Inez – Rocchi (Sido 84′), Kashi – Sarr, Ngbakoto – Sakho, Fauvergue (Cornet 80′).
Remplaçants non entrés en jeu : Mfa, Teixeira, Ndoye.
BUTS : Glombard (78′) et Mayi (90′) pour les Chamois.
Avertissements : Lahaye (75′) côté Chamois, Inez (24′) côté Metz.
Arbitre : Alexandre Castro