
C’est encore mieux l’après-midi ? Sans aucun doute ! En tout cas, à chaque fois que le FC Metz a occupé la case du samedi cette saison, il a soigné ses statistiques : victoires face à Dijon (2-0) et Troyes (1-0). Programmée aujourd’hui à 14h, la réception de Clermont doit ainsi permettre aux Messins de confirmer cette tendance. Mais surtout de confirmer le redressement qui semble s’amorcer après un début d’année en demi-teinte.
D’autant, faut-il le rappeler, que l’invincibilité à Saint-Symphorien a été dressée comme un postulat inaliénable dans l’optique de la montée. Le tout à une semaine de la très attendue deuxième manche du derby – également un samedi après-midi – à Marcel-Picot. « Je ne peux pas empêcher mes joueurs d’y penser , admet Albert Cartier à propos du déplacement à Nancy. Mais tous, savent aujourd’hui que ce n’est pas la priorité. La priorité, c’est Clermont ! D’autant que ce match déterminera sans aucun doute la suite des événements. »
Derrière ces mots, pointe l’idée de série évoquée cette semaine par Romain Rocchi qui rappelait également qu’un succès, aujourd’hui, permettrait de bonifier le point acquis à Nîmes (0-0) la semaine dernière. « C’est avant tout un rendez-vous que l’on doit maîtriser , souligne son entraîneur. Le tout face à une équipe joueuse et très agressive à la perte du ballon. »
Une formation clermontoise à la recherche d’une première victoire en 2014 (3 nuls, 3 défaites) et qui pourrait présenter un visage très compact (en 3-4-1-2) plutôt que son traditionnel 4-2-3-1. « Si on joue de façon trop classique à Metz, on va se faire exploser », explique Régis Brouard qui pourrait donc modifier son schéma pour « avoir plus de poids dans les deux surfaces ».
« Autodétermination »
Info ou intox, toujours est-il que la solution pour vaincre l’ancien Messin Yohan Betsch et ses partenaires réside, selon Albert Cartier, dans « une concentration sans faille », « beaucoup d’autodétermination » et le fameux principe – un brin éculé mais tellement important dans la philosophie maison – de « jouer avec nos qualités ».
Des aptitudes de premier de la classe que le leader lorrain a longtemps trimballé sur les pelouses de Ligue 2, avant de connaître un retour de vacances d’hiver un brin plus compliqué (ce qui ne l’a pas empêché de rester tout en haut du tableau d’honneur). Ses compétences et son travail ne sont pas en cause. Seuls de petits détails, avec l’efficacité devant le but et de légères déconcentrations en tête de liste, ont manqué à Sylvain Marchal et ses camarades pour continuer à accumuler les bons points.
La trilogie du samedi après-midi qui se profile (Clermont, Nancy et Lens) pourrait donc sonner la fin de la récréation. Plus qu’une simple rampe de lancement pour les deux affiches à suivre, la réception des Auvergnats doit permettre aux Messins d’endosser à nouveau la panoplie de Massif central du championnat de Ligue 2.
Il sera ensuite grand temps de préparer la courte excursion prévue la semaine prochaine du côté de Marcel-Picot. Mais, ça, c’est une autre histoire.
Jean-Sébastien GALLOIS.