Modibo Maïga à la lutte avec Jonathan Rigo : un bon test pour les Grenats. Photo LE QUOTIDIEN
Les Messins se sont contentés d’un nul (1-1), hier à Niederkorn. Mais cette rencontre amicale a surtout permis à tous de s’exprimer. Une bonne séance de travail en somme.
L’équipe alignée
Après la large revue d’effectif opérée en milieu de semaine par le biais d’oppositions internes, Albert Cartier a donné du temps de jeu à l’ensemble de ses joueurs, hier, au Luxembourg. À l’exception, évidemment, des blessés et des cinq internationaux (Cornet, Falcon, Krivets, Mfa et Philipps), retenus en sélections. Histoire de garder le rythme durant la trêve internationale, de peaufiner les automatismes et, aussi, de voir à l’œuvre certains éléments peu en vue jusqu’ici ou arrivés en fin de mercato.
Metz s’est présenté dans une formule assez offensive avec un seul récupérateur (N’Daw en première période puis Ndoye après la pause) et une ligne de quatre au milieu dont Andrada, qui a souvent endossé la panoplie de neuf et demi. L’Argentin a montré des choses intéressantes, notamment en début de rencontre : déplacements, déviations, jeu en pivot. Il n’a, par ailleurs, jamais rechigné aux tâches défensives. Il lui aura seulement manqué l’efficacité. Auteur de trois frappes, une (superbe) sur la barre (30e ), deux autres détournées par le gardien (67e , 85e ), le joueur prêté par River Plate a surtout manqué un penalty en toute fin de match (88e ). Seul en pointe, Maïga, lui, est parvenu à trouver l’ouverture au terme d’un rush en solitaire au quart d’heure de jeu. Ce dernier a fait l’étalage de sa puissance, mais a souvent été pris au piège du hors-jeu.
À noter également les entrées en défense, après la pause, de Palomino, auteur d’une prestation sérieuse mais sans grand relief, et de Rivierez. L’ancien Havrais s’est montré solide et n’a pas hésité à prendre son couloir, à l’image de cette remise pour Andrada (67e ).
Le match
Dominateurs en première période, les Messins ont tout de même parfois joué à se faire peur face à une équipe de Niederkorn sérieuse, appliquée et joueuse. Les Luxembourgeois auraient d’ailleurs pu ouvrir très rapidement la marque sur une action initiée par l’ancien Messin Olivier Cassan et l’ex-Amnévillois Hakim Menaï. Mais Rougeaux, seul devant Carrasso, manquait totalement sa reprise (1re ). Après la logique ouverture du score signée Maïga (15e ), ce même Rougeaux perdait son duel avec le gardien lorrain (26e ). Malgré quelques positionnements approximatifs parfois, Metz s’est procuré l’essentiel des occasions par Andrada (30e ), Sarr (31e ) et Maïga (32e ).
À la reprise, les hommes d’Albert Cartier mettaient quelques minutes à trouver les bons réglages, ce dont profitaient les Luxembourgeois. Sur un corner de Cassan, Poinsignon coupait la trajectoire du ballon au premier poteau pour égaliser (59e ). Le Progrès Niederkorn osait un peu plus, à l’image de cette tentative de lob signée Poinsignon (62e ). Mais les Lorrains terminaient mieux la rencontre. Le score en restait pourtant là, malgré les tentatives de Sarr (71e ) et Andrada (85e ), qui manquait donc le penalty de la victoire (88e ).
Les Messins volés
Mauvaise surprise pour les partenaires de Sylvain Marchal à la fin de la rencontre. En regagnant les vestiaires, ces derniers se sont rapidement aperçus que leurs affaires avaient été fouillées. De nombreux téléphones, de l’argent liquide et des cartes bleues ont ainsi été dérobés au cours de la seconde période… Triste.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : match amical au Luxembourg, contre le Progrès Niederkorn. Demain et dimanche : repos. Lundi : deux séances à 9h30 et 17 h.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Lyon (4e journée de L1) 31 août : 2 - 1. Prochain match : Nice - Metz (5e journée de L1) samedi 13 septembre à 20 h. À suivre : Metz - Bastia (6e journée de L1) samedi 20 septembre à 20 h ; Guingamp - Metz (7e journée de L1), mercredi 24 septembre à 19 h ; Metz - Reims (8e journée de L1), samedi 27 septembre à 20 h.
À l’infirmerie. Touché à la cheville, Romain Rocchi ira consulter un chirurgien lundi afin de déterminer la suite des événements. S’il est encore un peu tôt pour Cheick Doukouré (cuisse), Ahmed Kashi (pubalgie), lui, reprendra progressivement l’entraînement avec le groupe dès la semaine prochaine. De leur côté, Habib Diallo (pied) et Kwame Nsor (genou) sont toujours à l’arrêt.
L’info. La LFP a communiqué, hier, la programmation de la 9e journée de Ligue 1. Le FC Metz ira à Annecy défier Évian TG le samedi 4 octobre. Coup d’envoi à 20 h.
Un devoir à la maison (CFA)
Si Habib Diallo (à gauche) est toujours blessé, Metz pourra compter sur Gauthier Hein (à droite) pour signer sa première victoire à domicile. Photo Pascal BROCARD
Après deux défaites à domicile, les Messins veulent ouvrir leur compteur à la maison, cet après-midi (15 h) face à Raon-l’Étape.
Le match. FC Metz : 11e avec 6 points (1 victoire, 2 défaites) ; dernier match : défaite face à Moulins (0-1). Raon-l’Étape : 9e avec 7 points (1 victoire, 1 nul, 1 défaite) ; dernier match : victoire face à Troyes (1-0).
L’enjeu. Les joueurs messins s’apprêtent à aborder leur troisième rencontre à domicile. Les deux premières ne leur ont pas franchement porté chance, puisqu’ils se sont inclinés sur le plus petit des scores à chaque fois. Pour leur deuxième match consécutif à la maison, les hommes de José Pinot voudront débloquer leur compteur et obtenir leur deuxième victoire de la saison face à un adversaire de Raon qui vient lui de décrocher son premier succès contre Troyes (1-0).
L’avis de l’entraîneur messin, José Pinot. « C’est notre troisième match à domicile. Comme les deux premiers se sont soldés par des matches serrés et des défaites 1-0, il faudra corriger ça. »
L’effectif. Trois joueurs manqueront à l’appel pour cette rencontre face à Raon. Joubert et Diallo sont toujours blessés, tandis que Toussaint est parti en sélection avec l’équipe de France U19 pour un tournoi en Serbie.
FC Metz (2) - Raon-l’Étape stade des Hauts de Blémont (15 h)
Quand Wendie retrouve Simone…
Simone Jatoba. Photo RL
Néo-Mosellane, Simona Jatoba a évolué durant quatre saisons avec Wendie Renard à Lyon. A la veille de leurs retrouvailles, séquence souvenirs.
L’une était déjà internationale brésilienne quand l’autre découvrait à peine le groupe professionnel lyonnais. « Quand je suis arrivée, Wendie était toute nouvelle, elle ne connaissait personne, était très réservée » , se rappelle Simone Jatoba, l’aînée, de neuf ans, de la nouvelle capitaine de l’équipe de France (24 ans). « Elle aussi était discrète, réagit cette dernière. Elle venait au foot puis préparait ses affaires et repartait. Elle était très gentille mais c’était assez difficile d’échanger car elle ne parlait pas très bien français. »
Sur le terrain, en revanche, la communication ne posait pas de problème. « Avoir devant soi la paire Jatoba - Cruz (partie, elle au PSG) quand on est défenseur e, c’était super-rassurant !, poursuit la Lyonnaise. On dit que le milieu de terrain donne le tempo d’un match, c’était vraiment le cas avec elles. Simone, pour moi, elle avait au moins trois poumons. C’est dommage qu’elle soit partie en 2010 car je pense qu’elle a vraiment beaucoup apporté à l’OL, Elle a fait évoluer le club. »
Les deux l’avouent sans peine, elles n’ont pas trop échangé depuis cette séparation. Sans pour autant se perdre totalement de vue. « Je sais qu’elle est devenue une excellence joueuse et elle est encore jeune ! Elle va encore faire beaucoup pour Lyon et son pays » , lance Jatoba. « Après nous avoir quittés, elle était retournée au Brésil puis avait eu une expérience en Russie, c’est bien ça ? » , complète Renard, bien renseignée. Et à la mémoire intacte lorsqu’il s’agit de citer l’ancien lieu de résidence de la Brésilienne. « Elle habitait Garibaldi, je m’en souviens, j’étais allée à une soirée chez elle. »
L’inverse s’était également produit. « Wendie nous avait invitées dans son appartement, pour sa crémaillère je crois » , détaille la Messine dans un français presque parfait désormais. « Je me souviens de son petit accent, il était magnifique » , ajoute à ce sujet la défenseure, bien évidemment « très contente » de revoir son ancienne partenaire ce dimanche, comme ce sera également le cas pour ses coéquipières Louisa Necib ou Lara Dickenmann.
« Boire un verre après »
« Vu qu’elle est milieu défensif, on ne devrait pas trop se retrouver face-à-face, sauf si elle décide d‘apporter un plus offensif. Alors, je serai là, il n’y aura pas d’amies sur le terrain. Par contre, si elle veut boire un verre après, il n’y a pas de souci ! »
La Messine, elle, espère surtout prendre part au match avant une éventuelle troisième mi-temps. Souffrant d’une entorse à la cheville, elle n’est pas encore sûre de pouvoir jouer. « Ça va aller, je serai là », assure-t-elle dans un sourire aux accents de méthode Coué. Ce serait dommage de rater les retrouvailles.
Metz-Algrange - Lyon demain (15 h) à Saint-Symphorien
T. G.
