RL 07/11 Un point à Niort pour le FC Metz : c’est déjà ça

[Przemysl.]

Tenus en échec à Niort (1-1) après avoir mené au score grâce à un superbe coup franc signé Ngbakoto, les Messins restent néanmoins invaincus à l’extérieur. Mais leur prestation d’ensemble est tout de même sujette à caution…
C’est l’éternel débat du verre à moitié vide ou à moitié plein. Hier, à Niort, les hommes de José Riga, bien que menant 1-0 à la pause, n’ont pas réussi à enchaîner un troisième succès d’affilée. Mais, ce résultat, somme toute assez logique bien que frustrant, permet aux Messins de rester invaincus à l’extérieur et de s’installer, au moins provisoirement, sur la plus haute marche du podium.
De notre envoyé spécial à Niort

Pourtant, longtemps ce FC Metz, à défaut d’être brillant (loin s’en faut), a su cultiver ce côté obscur de la force parfois nécessaire dans ce championnat face à de besogneuses formations telles que Niort. Mais au magnifique coup franc enroulé signé Ngbakoto juste avant la pause (0-1, 42e ), Sans, avec l’aide involontaire de Gomes, a répondu d’un violent coup de tête (1-1, 70e ). Une égalisation rageante car les Lorrains avaient alors repris les commandes de la rencontre.

Une rencontre qui a eu bien du mal à démarrer. Car lorsque le Chamois dort et que son adversaire éprouve toutes les peines du monde à s’en payer une tranche, cela donne vingt premières minutes d’une grande tristesse. D’ailleurs, le seul événement marquant fut le claquage de l’un des arbitres assistant… C’est dire. Plutôt séduisants à Saint-Symphorien face au Paris FC, Kévin Lejeune et ses partenaires se sont heurtés, ce vendredi, à des Niortais agressifs et déterminés à ne laisser aucun espace à leurs vis-à-vis. Résultat, Metz ne parvenait pas à sortir proprement le ballon, ce qui est censé être l’une de leur marque de fabrique.

C’était d’ailleurs sur une relance mal assurée que les hommes de Régis Brouard se procuraient la première occasion digne de ce nom. Mais Oberhauser, d’un superbe réflexe du pied, écartait la volée de Rocheteau (23e ). La réaction messine était toutefois immédiate. Candeias se heurtait d’abord à Delecroix (24e ) avant de manquer le cadre sur une lumineuse ouverture de Lejeune (28e ). Quelques instants plus tard, le capitaine messin était moins inspiré et sa perte de balle profitait à Koné, qui était repris in extremis par Reis (35e ). Finalement, les Messins avaient le dernier mot au terme de cette terne première période. Impatient, sans doute, Yeni Ngbakoto n’attendait pas la fin du match pour offrir la première salve du feu d’artifice promis au public du stade René-Gaillard. Son coup franc, excentré à gauche, terminait sa course dans la lucarne de Delecroix (0-1, 42e ).
Oberhauser inspiré

Sans doute rassurés par cette ouverture du score, les Mosellans se lâchaient un peu plus à la reprise. À l’image de cette tentative de Sassi (49e ) mais surtout de ce déboulé signé Candeias. Le Portugais repiquait dans l’axe et Delecroix, du pied, repoussait la frappe en catastrophe (57e ). De quoi donner des idées au FC Metz qui faisait alors le siège devant la surface niortaise. En vain, incapable, une fois encore, de tuer le match.

Les Messins n’étaient donc pas à l’abri d’un contre adverse. Ils s’en remettaient alors aux inspirations d’Oberhauser qui intervenait hors de sa surface face à Rocheteau (59e ) avant de plonger dans les pieds de l’attaquant des Chamois (60e ) puis de se détendre sur une frappe puissante de Roye (63e ). Par contre, il ne pouvait rien sur la tête de Sans, déviée par Gomes (1-1, 70e ). La seule véritable faute de goût de la défense messine… Mais avec de grosses conséquences.

Les quelques accélérations lorraines en fin de rencontre ne changeaient pas la donne. Et c’était avec soulagement que le clan grenat voyait l’ultime coup de tête signée Koné passer au-dessus de la transversale.

Jean-Sébastien GALLOIS.

[Przemysl.]

Face à une coriace équipe niortaise, Metz n’a pas été capable de prendre la maîtrise du jeu.
La compo. Absent depuis sa blessure fin août face à Evian, Nuno Reis n’était plus apparu sur une feuille de match. Hier, non seulement le Portugais a fait son apparition, mais José Riga avait également décidé de le faire débuter en défense centrale aux côtés de José Luis Palomino, de retour de suspension. L’ex-Niortais Jonathan Rivieriez a donc pris place sur le banc. Il s’agissait des seuls changements opérés par le staff messin par rapport à la réception du Paris FC. Enfin, c’est Janis Ikaunieks qui a suivi la rencontre des tribunes.

Le gardien. En première période, David Oberhauser n’a eu qu’une intervention à faire face à Rocheteau. Son réflexe est un modèle du genre. Peu sollicité, il a ensuite fait preuve d’une grande vigilance en dehors de sa surface, fait échec à ce même Rocheteau avant d’être abandonné par sa défense sur l’égalisation niortaise. Une partie solide.

La défense. Elle a souffert tout au long de la première période sur les longs ballons dans son dos. Sans que cela ne prête à conséquence. De retour dans l’axe, Nuno Reis a rendu une copie propre avec quelques retours tranchants. Même constat pour José Luis Palomino. Ce fut un brin plus compliqué pour les latéraux. Ivan Balliu n’a jamais vraiment été dans le bon tempo alors que côté gauche, Tiago Gomes a vécu un début de rencontre compliqué, notamment face à Selemani, avant d’être un brin plus consistant.

Le milieu. Si Metz n’est pas parvenu à développer son jeu, c’est que ses milieux n’ont pas été particulièrement inspirés hier. À l’image de Kévin Lejeune, coupable d’un déchet assez inhabituel et qui a réservé ses fameuses accélérations qu’à la fin de la rencontre. André Santos s’est battu mais sans parvenir à mettre le pied sur le ballon, pas plus que Ferjani Sassi. Yeni Ngbakoto, lui aussi, n’a pas ménagé ses efforts, mais outre son magnifique coup franc, il n’a pas eu le même rendement que la semaine dernière. Enfin, Candeias a montré des choses intéressantes dans son couloir. À confirmer.

L’attaque. Le scénario de la rencontre n’a pas aidé Juan Falcon, qui s’est tout de même montré combatif. Ses nombreuses déviations de la tête et son utile jeu en pivot n’ont malheureusement pas comblé la stérilité de ses occasions.

La réaction. José Riga : « Je ne suis pas content ! On a la chance de revenir au vestiaire avec un but d’avance alors qu’on a été moyen dans le jeu. En seconde période, on ne parvient pas à tuer le match et on se fait punir sur le point fort de Niort : les coups de pied arrêtés. »

J.-S. G.

[nerolf55]

J'ai vu exactement le même match que le RL,je valide l'article et la réaction de riga est rassurante en un sens,tout n'est pas tout beau tout rose,il le sait,même si le classement est là

[Palinodie]

J'ai regardé des bouts de match sur BEin Sport qui avait fait de ce Niort-Metz, leur "match-directeur". J'aimerais d'ailleurs savoir ce que cette expression signifie pour la chaîne, car on pourrait supposer que c'est sur ce match que l'on s'attarde le plus. Ben... pas flagrant !

Niort/Metz était "officiellement" (sur le site de la LFP) annoncé comme match directeur, mais dès le début du multiplex, les commentateurs de Bein en plateau ont annoncé que c'était Auxerre/Lens...

[Palinodie]

"Cela ne me satisfait pas du tout. C'est une de nos plus mauvaises prestations. Etre solide et consistant ne suffit pas. On doit se poser la question pourquoi on ne fait pas mieux après un tel contenu.".

Cette déclaration n'est pas d'un forumiste frustré ou pessimiste mais de José Riga himself, déclaration qui ne figure pas dans l'article du RL, mais dans celui de l'Equipe.

Mais qui est ce on ?

[phil57]

Tout a fait, c'était Auxerre-Lens.
En ce qui concerne le match, on va retenir le pt précieux pris a l'extérieur. Il faut maintenant arriver a enchaîner a domicile car on va recevoir 2 fois de suite.

[Przemysl.]

"Cela ne me satisfait pas du tout. C'est une de nos plus mauvaises prestations. Etre solide et consistant ne suffit pas. On doit se poser la question pourquoi on ne fait pas mieux après un tel contenu.".

Cette déclaration n'est pas d'un forumiste frustré ou pessimiste mais de José Riga himself, déclaration oubliée (ainsi que celle de Brouard) par Ostro qui a mis en ligne l'article du RL.

Mais qui est ce on ?

Désolé mais ce n'était pas sur le site du RL, ni même dans le RL d'aujourd'hui. Ce sont les réactions publiées dans L'Equipe.

[Palinodie]

Désolé mais ce n'était pas sur le site du RL, ni même dans le RL d'aujourd'hui. Ce sont les réactions publiées dans L'Equipe.

Sorry, effectivement j'ai lu ça sur un site qui a mixé les articles du RL et de l'Equipe, je rectifie de suite...

[Palinodie]

Désolé mais ce n'était pas sur le site du RL, ni même dans le RL d'aujourd'hui. Ce sont les réactions publiées dans L'Equipe.

Et merci pour mettre en ligne le RL...

[Przemysl.]

De rien. Pour le ON j'espère qu'ils vont prendre conscience des insuffisances offensives et défensives (surtout sur les ballons hauts et en profondeurs) de l'équipe actuelle. L'absence de Kaprof, surtout par son envie et sa détermination, est incompréhensible pour moi.