Robert Pirès était hier à Laquenexy
Robert Pirès était dans la région hier. Le footballeur qui a fait le bonheur du FC Metz à la fin des années 90 n’y avait plus mis les pieds depuis 1998 ! Après un passage à Sarreguemines, il a planté un arbre à Laquenexy.
Je suis vraiment très heureux de retrouver la Lorraine. Elle n’a pas changé. Le public est toujours aussi chaleureux. Il n’a pas oublié les belles années que nous avons passées ensemble. Ça me touche vraiment. » C’est donc avec un grand sourire que Robert Pirès a retrouvé les terres qui ont vu naître le grand footballeur qu’il est devenu. Après un passage à Sarreguemines, où il a été accueilli par des centaines de Lorrains, il a fait un détour par Laquenexy, pour planter un arbre en compagnie du journaliste de TF1 Denis Brogniart, son coéquipier pour le Mondial sur la chaîne privée.
Première information : Robert Pirès est toujours aussi disponible et sympathique. Deuxième information : il est plus doué pour marquer des buts que pour planter des arbres. « Non, il faut mettre de la terre au fond », « Vous devriez le tourner dans ce sens », « Et maintenant, il faut arroser » : le footballeur a suivi les précieux conseils de Pascal Garbe, le patron des Jardins fruitiers de Laquenexy. Son arbre, c’est un Nyssa Sylvatica qui fera un jour vingt mètres de haut. « Il sera encore là dans 200 ans », annonce Pascal Garbe.
Après l’effort, Robert Pirès s’est vu remettre une petite plaque commémorative, certifiant qu’il a participé à la plantation de ce magnifique jardin. « Je vais la donner à ma mère, sourit le champion. C’est elle qui collectionne tous mes trophées, les médailles et même les articles de journaux. Elle a tout ! »
S’il n’est pas mécontent de la qualité de sa plantation, Robert Pirès n’envisage pourtant pas de se reconvertir dans le jardinage. Sans contrat depuis que Villarreal a décidé de se séparer de lui, l’ancien Messin n’a pas l’intention de tirer un trait sur sa carrière pour le moment. Il vient de refuser une offre de Philadelphie. Il réfléchit aujourd’hui à une proposition en provenance du Japon. « A ce moment de ma carrière, ce sera plus un choix familial que sportif », explique-t-il.
Ambassadeur de Metz ?
Sa fin de carrière, il l’aurait pourtant bien vue à Metz. « J’ai toujours dit que je reviendrais à Metz… Mais en Ligue 2, c’est difficile. Si Metz était remonté en Ligue 1, j’y aurais sérieusement réfléchi… » De quoi faire naître encore plus de regrets chez les supporters des Grenats…
Mais Robert Pirès n’exclut pas de remettre un pied à Metz pour autant : « Si on fait appel à moi pour devenir une sorte d’ambassadeur, pour profiter de mon vécu et de mon expérience, pourquoi pas. Ça peut se faire, je suis disponible. »
En attendant, Robert Pirès va mobiliser toute son énergie sur son rôle de consultant pour le Mondial. « La langue de bois, je ne connais pas. Donc je ne ménagerai pas l’équipe de France, avertit celui qui s’est fait écarter par Raymond Domenech en 2004. Mais j’ai envie d’y croire. Je sais de quoi cette équipe est capable. »
Anthony VILLENEUVE.