
Chris Malonga peut se mordre les doigts. L’attaquant monégasque et les siens n’y arrivent pas. Photo AFP
Relégué en L2 à l’issue de la saison passée, Monaco n’en finit pas de dégringoler : à l’heure de recevoir Metz, l’équipe de la Principauté, entraînée par Marco Simone, est bonne dernière du championnat.
Nous sommes dans une spirale négative et dans ce cas, le moindre grain de sable peut gripper la mécanique. C’est un cercle vicieux car nos adversaires le savent et dès qu’ils sentent qu’une petite brèche s’ouvre, ils s’y engouffrent. »
Les mots sont de Chris Malonga. Ils remontent au 28 novembre, soit trois jours après la défaite – la sixième de la saison – concédée par son équipe monégasque à Nantes. 3-0 à la Beaujoire, ça fait mal, forcément. D’autant plus pour un club que l’on avait plutôt l’habitude d’observer au sommet de l’élite française. Une époque révolue.
Aujourd’hui, il faut descendre bas, bien bas, sur l’échelle du football hexagonal pour retrouver la trace de Monaco : plus exactement au dernier rang du classement de Ligue 2. Monaco, vingtième, exactement. « Se retrouver aux portes du National c’est une catastrophe etc’est dur à vivre au quotidien », poursuit Malonga, l’ex-Nancéien arrivé sur le Rocher il y a deux ans, avec l’espoir d’y briller sous les conseils de Guy Lacombe.
Hélas pour lui, le technicien a été invité à quitter la maison prématurément, début janvier 2011. La nomination de Laurent Banide, dans la foulée, n’a rien changé au destin monégasque : en mai dernier, Monaco faisait partie du convoi de la relégation en Ligue 2.
Une seule victoire le 19 septembre…
L’été venu, le soleil n’est pas revenu. Le 12 septembre, Banide a alors laissé sa place à Marco Simone. L’ancien attaquant avait fait des miracles avec le maillot monégasque sur les épaules, mais la partie se révèle beaucoup difficile pour lui aujourd’hui, en costard : dernière défense et avant-dernière attaque de l’échiquier, l’ASM cumule les défauts et, surtout, n’affiche pas les signes ostensibles d’un possible sursaut.
A l’exception d’une victoire, la seule depuis le coup d’envoi du championnat, remportée au soir de la deuxième apparition du technicien italien sur le banc (le 19 septembre contre Arles-Avignon, 1-0), Monaco n’a plus rien gagné, si ce n’est le droit de poursuivre en Coupe de France grâce à un succès sur l’Olympique, d’Alès, précisons-le…
Dans ce contexte, à quatre journées de la trêve hivernale, la venue de Metz se présente comme un nouveau tournant. Reste à savoir si les hommes de Marco Simone ont les épaules pour réagir. Dans son intervention sur le site internet du club, Chris Malonga ne cache pas que sa formation « attaque les matches avec la peur au ventre. » La recette ? « Que chacun en fasse plus. » Après les mots, les actes ?
C. B.
Fc Metz express
Tableau de bord.Hier : une séance d’entraînement. Aujourd’hui : une séance (15 h). Demain : Monaco - Metz (16 e journée de Ligue 2).
D’un match à l’autre.Dernier match : Metz - Amiens (15 e journée de Ligue 2), vendredi 25 novembre : 1-0. Prochain match : Monaco - Metz (16 e journée de Ligue 2), vendredi 2 décembre à 20 h. A suivre : Amnéville - Metz (8 e tour de Coupe de France), samedi 10 décembre à 17 h.
A l’infirmerie. Victime d’une élongation aux ischio-jambiers contractée lors du dernier match face à Amiens, Mahamane Traoré doit faire l’impasse sur le déplacement, demain, à Monaco.
Buteurs. En L2 : Duhamel (6 buts), Fallou (2), Diaz, Guerriero, Pouye, Traoré (1).
L’info. Mathieu Duhamel va mieux. L’attaquant messin, qui avait reçu un coup à une hanche, vendredi dernier, contre Amiens, a participé normalement, hier, à la séance d’entraînement. Dominique Bijotat devrait donc pouvoir compter sur son meilleur buteur après avoir craint un forfait en début de semaine.