Le monde du Western

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Re: Le monde du Western

Messagepar DCD » 08 févr. 2012, 15:27

Palinodie a écrit : Sinon, t'es le sosie de qui ? D'un bandit colombien du film ?
Un mixe de Paul Newman et de Robert Redford (entre autres) ; mais le résultat est un peu décevant :D

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 08 févr. 2012, 15:48

Je me demande qui va écrire le premier "je confirme"...

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 10 févr. 2012, 11:41

Décidemment, ça va par série les westerns à la télé. A près De Toth, c’est Burt Kennedy qui est à l’honneur, puisque sur Paris Première vient de passer « La caravane de feu » (titre ridicule en français…) avec devinez qui, John Wayne of course.

Du coup, c’est d’abord un film de JW, cad que ce mec joue, dès qu’il n’est pas sous la coupe d’ un grand metteur scène (Hawks, Ford etc..) toujours le même rôle, à savoir d’abord un good guy, toujours du côté de la veuve et de l’orphelin, avec quelques petits défauts, une bonne descente, qui ne répugne pas à jouer des poings, bref un macho vrai de vrai, 100% américain, mais au cœur tendre.

Il en est donc ainsi dans « « La caravane de feu « , alors même que JW a l’intention de braquer(et va le faire) un war wagon (titre original) qui est en fait l’équivalent d’un fourgon blindé, une diligence en fer avec une tourelle dans laquelle on a installé une mitrailleuse Gatling.
Il a donc fallu trouver un max’ de raisons qui expliquent pourquoi ce personnage si positif en est arrivé là : il ne fait que de rendre la monnaie de sa pièce à Bruce Cabot (on en dira un mot plus loin) qui interprète le méchant, qui a spolié JW de son ranch et de ses propriétés, l’a envoyé en prison et exploite les mines d’or situées sur l’ancien terrain de JW.
Ce n’est donc que justice si JW reprend ce qu’on lui a volé.

Pour se faire, il s’’est adjoint Kirk Douglas dans le rôle d’un tueur qui hésite entre abattre JW pour la prime ou participer au casse avec la promesse d’une part de butin encore plus grosse que la prime. KD s’en donne à cœur joie en surjouant le mec séducteur (une mexicaine, 2 china girls et une blonde qui l’appelle « précious »), habillé tout de noir.

Il y a également le complice spécialiste en nitro et qui picole, l’indien bourru qui doit s’assurer de la participation de ses frères Kiowas, et un dirty old man (qui a acheté sa très jeune femme) qui est la taupe infiltrée chez le propriétaire de la mine.

Toute l’intrigue est donc basée sur la préparation du coup, c’est gentillet, ça ronronne tranquillement, pas de quoi en faire un film mémorable, mais certainement une suffisamment bonne recette quand ce film est sorti en 1967, soit juste avant la déferlante du western spaghetti qui allait bouleverser le genre ("le bon, la brute etc" était sorti en 66, mais c’est vraiment "Il était une fois dans l’Ouest" qui allait révéler le phénoméne au monde entier en 68).

Recette, ce serait finalement le mot-clef, on emploie toujours les mêmes ingrédients, le héros positif, un duo de stars, une bonne baston dans un salonon, une poursuite, avec 2/3 séquences fortse qu'on peut mettre en valeur dans la bande annonce, un peu d'humour, on soupoudre d'indiens, plus les mêmes paysages dont là, on ne se lasse pas (toujours dans l’état de Durango et toujours aussi impressionnants) : dès les premières minutes, le fameux war wagon traverse un pont et tout de suite, on se dit, « tiens ça ferait une belle scène si ce truc sautait », en fait on devine quasiment tout, sauf le coup de théatre final qui est vraiment bien vu, à savoir que si le casse réussit, les ¾ de la poudre d’or sont récupérés par les Kiowas, parce qu’elle est mélangée à la farine et que les indiens meurent de faim.

Pas d’inquiétude excessive, tout est bien qui finit, dans la plus parfaite invraisemblance, puisque JW et ses acolytes s’en sortent tous, sauf (et la morale est sauve) pour le vieux dégueul*sse (occis par les Kiowas) dont la jeune femme partira avec le jeune soulard qu’on devine sur la voie de la rédemption, JW va récupérer ses biens et attendre 6 mois pour partager son butun avec KD, qui du coup, va être obligé d’assurer sa protection, s’il veut toucher sa part.

Mais comme tout finit bien, forcément, le méchant meurt, mais pas tué par John Wayne, mais par un de ses complices. Le méchant c’est comme annoncé plus haut, Bruce Cabot.
Ce mec est devenu dans les années 30 une star avec King Kong (eh, pas dans le rôle du singe hein…), ensuite sa carrière a quelque peu stagné, mais coup de bol, il est devenu pote dans la fin des 40's avec le Duke.
Aussi quand au début des sixties, les roles se sont extrèmement raréfies pour Bruce, qui est né au début du siècle, JW l’a fait engager dans « ses » films, enfin ceux qu’il maitrisait, à commencer par ceux qu’il a tournés avec Burt Kennedy et Victor Mc Lagen, soit 10 films entre 61 et 71, par exemple dans « the Big MC Lintock » chroniqué plus haut.

Accessoire n°1 du film mais qu’on ne verra jamais, un tabouret, voire un mini-trampoline qui permet à JW et à KD de sauter directos sur leur bourrin, pour JW, c’est quasiment certain, si vous voyez le film, repérez bien la position du canasson par rapport au Duke, qui n’est plus un jeune homme !

Dernier détail, à signaler un sous titrage nullissime sur Paris Première, décalé de 7/8 secondes par rapport aux paroles, incomplet, manque quelquefois 3 répliques de suite, vaut mieux avoir quelques connaissances en anglais pour suivre, très mal traduit, entre autre, Gatling (une marque de mitrailleuse) est traduit par fusil à répétition, le nom du chef Wild Horse devient Etalon Noir et un comparse de JW passe de Walking Bear à Ours furieux, mais là, ce n’est pas uniquement ans ce western, c’est la même chose dans la série « Lie to me » sur la même chaine.

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 15 févr. 2012, 12:21

Samedi sur RTL9 est passé "l'homme de l'ouest" ("Man of the west"), précisons que je n'e l'ai pas regardé ce jour là, mais que j'en garde un souvenir assez vivace, en tout cas suffisant pour en parler ici.
En fait, je suis tombé par hasard sur les 10 dernières minutes, mais vu la qualité du doublage en français, je n'ai pas regretté de l'avoir loupé, Gary Cooper étant quasiment affublé d'une voix de fausset.

Par rapport aux derniers westerns chroniqués, celui ci possède une "vision" de l'Ouest américain très particulière au lieu simplement de raconter une histoire plus ou moins crédible avec des acteurs plus ou moins prestigieux, dans le but évident de fournir un produit de série à l'industrie cinématographique.
Le héros, c'est Gary Cooper et dans ce film qui date de 1958, soit 3 ans avant la mort de GC emporté par un cancer, celui qui fut le héros du "Train sifflera 3 fois" est un homme déjà marqué par la maladie et ça colle pile poil avec le personnage de Link, un type plus tout jeune qui est effrayé par le train qui entre en gare.
Dès le départ, c'est clair, Link est un homme du passé, voire dépassé, mais qui a essayé de refaire sa vie.
Mais son passé va le rattraper lors d'un voyage en train, quand il part à la recherche d'une instit' pour son trou paumé.

En effet le train est attaqué et Link se retrouve seul sur la voie avec un espèce d'escroc qui a essayé (en vain) de lui refiler comme instit' une chanteuse de saloon et la chanteuse en question.

Le trio erre dans un paysage désert, car l'Ouest, c'est encore de vastes espaces vides et finit par échouer dans un hameau que Link semble reconnaitre, et pour cause, car c'est le repaire de ceux qui constituaient son ex-bande, car Link est un ancien outlaw.

Le chef, c'est Dock Tobin, joué magnifiquement par Lee J. Cobb, un espèce de psychopathe qui dirige à la fois d'une main de fer et en les manipulant à l'occasion ses comparses dont certains n'ont pas inventé la poudre (mais l'utilisent à l'occasion).
Et il faudra qu'il ait la main-mise sur eux pour empêcher le viol immédiat de la chanteuse qui n'échappera pas à une séance de strip tease imposé, séquence très forte et tout sauf sexy.

En fait Dock épargne (provisoirement) la chanteuse, parce qu'il croit que Link est son compagnon et qu'il veut avoir barre sur celui qui était son "élève" préféré et en qui il avait mis tous ses espoirs, espoirs cruellement décus lors de la fuite de Link.

Le rêve de Dock, c'est le coup ultime qui le mettra à l'abri pour ses vieux jours et c'est donc de cambrioler une banque (repérée il ya longtemps déjà), grâce au savoir-faire de Link, dans une ville minière.

La ville se révèlera une ghost town, Link abattra un à un ses anciens complices (pas d'héroïsme la dedans, pas de duel à un contre un à la loyale, on se planque comme on peut et si on peut abattre l'autre dans le dos, on n'hésite pas !)), reviendra vers Doc pour découvrir la chanteuse battue et violée et exécutera son ex-boss.
Pas de happy end non plus entre Link et la chanteuse, Link retournera chez lui à Good Hope (tout un symbole...) où il a femme et enfant et elle reprendra son métier dans les saloons.

Vous vous doutez bien que ce film n'a pas fait un carton à sa sortie aux States, mais voilà un film qui vous marque, c'est quasiment l'univers d'un film noir transposé dans le cadre du western, mais avec une justesse de ton bluffante.
Bien sûr, c'est l'oeuvre d'un grand metteur en scène, Anthony Mann, qui a abordé pas mal de genres, le western avec notamment "l'appât" (chroniqué plus haut, encore un western avec très peu d'acteurs et qui se déroule en pleine nature), le film noir, mais aussi les films à grands spectacles, "le Cid" et "la chute de l'empire romain" et rappelons qu'il avait été pressenti pour diriger "Spartacus" qu'il a commencé avant d'être viré par Kirk Douglas au profit de Kubrick.


La chanteuse, c'est Julie London, qui a été au milieu des années 50 une chanteuse reconnue aux States (Cry me a river, c'est elle qui l'a enregistré en premier), ce film, c'est son rôle le plus célèbre, mais elle a continué de chanter jusque vers 1970.

Une curiosité, Gary Cooper a 10 ans de plus que Lee J. Cobb censé l’avoir élevé dans le film, puisque il est appelé Oncle Dock.

Je ne résiste pas à vous copier/coller quelques lignes de dialogues trouvées ici : http://www.imdb.com/title/tt0051899/quotes

Link : [effrayé par la locomotive] That's the ugliest thing I ever saw in my life!
Sam (l’escroc) : You never met my ex-wife.

Billie (la chanteuse) : What are you lookin' at ?
Link : Your shoes.
Billie : [My shoes ? Oh, that makes this trip worthwhile. You're the first man who's looked at that part of me since I was 14 years old.

Plus tragique et qui est très symptomatique du “message” du film :

Link à Doc (dans la scène finale) : Lassoo's a ghost town, and that's what you are, Dock! You've outlived your kind and outlived your time, and I'm comin' to get you !

Bref, à ne pas rater si ça repasse un soir, mais de preference en VOst…

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 17 févr. 2012, 17:05

Pour commencer, signalons que samedi soir sur RTL9, donc en vf, passe Vera Cruz, un western de 1954 avec Gary Cooper (7 ans de moins que dans "Man of the West", mais ça se voit !) et Burt Lancaster, un vrai film d'aventures, mais comme c'est Robert Aldrich qui dirige, les 2 heros auraient tendance à ne penser qu'à eux mêmes et pas forcément à la veuve (enfin si, mais pour d'autres raisons...) et l'orphelin.
Si vous avez l'oeil, vous apercevrez dans les seconds rôles Ernest Borgnine et Charles Bronson qui vont devenir des acteurs importants dans la décennie suivante et puis Jack Elam.

Jack qui ? Jack Elam, une des plus vilaines trognes (avec un œil de verre) visibles dans pas mal de westerns et notamment dans la scène d'ouverture de "Once upon a time in the West", le mec avec la mouche, c'est lui, voir ci dessous :

Image


Sinon, j'ai vu dimanche dernier "Fort Apache" (le massacre de Fort Apache en vf) sur TCM (ça va repasser plusieurs fois, profitez en !), un classique de John Ford de 1948, avec, vous l'avez deviné, John Wayne, qui n'est pas par ailleurs et pour une fois LE personnage central du film qui est plutôt Henry Fonda dans le rôle d'un lieutenant colonel qui vient prendre le commandement de Fort Apache, tout en considérant que cette nomination est indigne de lui et qui n'aspire qu'à une chose, à peine arrivé, c'est en partir et pour se faire, il n'y a pas 50 solutions, la seule c'est de se faire remarquer par une action d'éclat qui serait de mettre fin aux incursions des Apaches commandés par Cochise.

Le scénario s'inspire de plusieurs choses, l'attitude de Henry Fonda est calquée sur celle de Custer, devenu général pendant la guerre de Secession et rétrogradé ensuite et qui va se servir des guerres indiennes pour redorer ses galons, ce qui va aboutir dans la réalité à la bataille de Little Big Horn (le 7ème de cavalerie totalement anéanti par les Sioux de Sitting Bull)) et dans le film au massacre des soldats signalé dans le titre français, ensuite « en vrai », Cochise a été incité par 1 officier(lui, de bonne foi) à revenir parlementer avec l’armée US et un lieutenant de cavalerie nommé Bascom a tenté de l’enlever à ce moment là (dans le film, c’est simplement l’occasion de se battre contre les indiens), ce qui a déclenché 25 ans de guerres indiennes dans le Sud Ouest.

Je viens de lire dans une critique de film à propos de « John Mc Cabe » qui va passer sur Ciné classic mardi prochain que ce film est plus réaliste que tous ceux de John Ford réunis.
Sans doute, mais si on veut quelque chose de vraiment réaliste sur l’Ouest américain, mieux vaut dans ce cas se procurer la série de docs « l’Ouest, le vrai » qui détaille tous les aspects de cette épopée. En tout cas, si vous regardez Fort Apache, vous aurez une vision sans doute assez proche de la réalité d’une petite garnison perdue au fin fond de nulle part (le Nouveau Mexique, près de la frontière mexicaine) et puis vous pourrez vous rendre compte du bonheur qu’ont de tourner ensemble des gens comme Ward Bond et Victor Mc Lagen dans son rôle fétiche de sergent d’origine irlandaise prêt à tout pour picoler, ce qui donne des séquences très comiques.

Ce film est aussi l’occasion de voir que Shirley Temple, l’ex enfant prodige du cinoche amerloque, a bien grandi, elle a maintenant 20 ans, soit l’âge du rôle de la fille de Henry Fonda qui tombe amoureuse du beau lieutenant nouvellement nommé, lui interprété par son mari, John Agar (elle l’a rencontré quand il était instructeur à l’armée), qu’on ne verra quasiment plus sur les écrans dès qu’il aura divorcé de Shirley Temple, du moins dans des rôles importants, puisqu’à part « she wore a yellow ruban » (La charge héroique, 1949, John Ford) dans lequel il joue encore un jeune lieutenant, il va écumer pendant des décennies les film de séries B, voire C ou Z .

Ceci dit, on ne verra plus guère non plus son ex- ensuite, puisque en 1950, elle prend sa retraite et épouse un autre militaire, un ancien héros de guerre, elle aimait vraiment les soldats, ce n’était donc pas un rôle de composition.

Et JW dans tout ça ? Ben, là, il joue son rôle, sans plus, c'est John Ford qui dirige, du coup, il est étonnament sobre, dans tous les sens du terme...

A siganler que dans ce film et sans doute, c'est une des premières fois, les indiens sont présenté comme des victimes de la voracité et l'avidité des blancs, ce qui est assez paradoxal, puisqu'il met en scène la plus cuisante défaite militaire concédés contre les native.

Un dernier détail pour les vieux qui suivaient la série Rintintin il y a quelques décennies, les décors de Fort Apache sont les mêmes que ceux de cette série.

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Re: Le monde du Western

Messagepar DCD » 20 févr. 2012, 10:29

Es-tu uniquement passionné par les westerns (donc les films) ou plus généralement de l'histoire de la conquête de l'Ouest (et donc, d'autres supports) ?

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Re: Le monde du Western

Messagepar Cactus » 20 févr. 2012, 11:25

DCD a écrit :Es-tu uniquement passionné par les westerns (donc les films) ou plus généralement de l'histoire de la conquête de l'Ouest (et donc, d'autres supports) ?
Je crois que Pali est surtout passionné par le désir d'écrire, de raconter, de faire partager ce qu'll vit:
que ce soit les films, la télé, les matches, les courses cyclistes, ou plus simplement les courses de Madame Pali à Metz que les potins du forum ^^ et il faut bien reconnaître qu'il possède un talent certain pour ça.

Je me souviens en avoir discuté avec lui lors d'une mémorable " interview" que j'avais faite de lui sur un autre forum que celui-ci, il y a déjà un certain temps... tu te rappelles de ça Pali ?

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 20 févr. 2012, 13:31

Il se trouve que par négligence je me suis retrouvé abonné pour 1 an à pas mal de chaines cinoche de Canal (j'ai du raconter ça quelque part..) et que du coup j'ai eu l'occasion de voir un max de westerns, en particulier sur TCM et Ciné Classic (ce à quoi s'ajoute le western hebdomadaire de Paris Première).
J'ai chroniqué un peu par hasard "L'Aigle solitaire" (cf premier message de ce topic) en insistant sur le côté manichéen et quelquefois ridicule du genre et puis finalement j'ai continué, ce qui fait que chaque semaine je regarde au moins un western et que je fais ma petite tambouille sur ce topic, en regardant qui joue quoi, qui a fait quoi etc. et là il est clair que sans Internet, ce ne serait pas possible, avec un minimum de recherches, tu trouves un tas de sites formidables qui vont jusqu'à t'indiquer où s'est tournée telle scène et avec qui l'acteur principal a passé la nuit précédente !
Mais évidemment un jour, j'en aurai fait le tour !

Ensuite, il se trouve que j'ai été formaté, en ce qui concerne l'Ouest américain par ce qu'on appelait à l'époque (entendez il y a plusieurs décennies) les "petits bouquins", des magazines de BD petits formats qui ont disparus, il me semble, dans les années 80, avec comme titre, par exemple Hopalong Cassidy, Kit Carson, Buck John, dans lesquels le héros est blanc, et les indiens forcément mauvais, sauf éventuellement un avec qui il est pote, si on ajoute les westerns essentiellement de la série B ou de John Wayne que diffusait le cinéma local le dimanche après midi, j'ai eu une vision légèrement orientée de la "conquête de l'Ouest".

Je ne vous dis pas le choc quand sont sortis, tout début seventies, des films comme "Soldat bleu" (pas vraiment terrible, mais qui décrit comme nulle part ailleurs le massacre de Sands Creek) ou "Un homme nommé cheval" (pas formidable non plus, mais une vision de l'intérieur d'une tribu indienne) ou "Little Big Man" ( de lon, le meilleur de ces 3 films), du coup je me suis sérieusement intéressé à la question, d'autant plus que lors de mon cursus universitaire j'ai étudié "l'impact" de la découverte du continent américain par les européens.

Bien sur étaient déjà sortis bien avant ça des westerns "humanistes", mais ils n'étaient guère diffusés, il a fallu attendre la période post 68 pour les voir à la télé (le vendredi et le dimanche vers minuit, et à l'époque les week-end étaient chargés, dans tous les sens du terme...) ou dans les ciné-clubs.

Ensuite l'émission d'Eddy Mitchell "la dernière séance" (1982/98) a amélioré ma culture dans ce domaine, puisque il y avait un gros pourcentage de westerns diffusés.

En ce qui concerne "l'Ouest le vrai", j'ai vu l'excellente série de docs éponyme sur Planète (ou Histoire ?) il y a quelques années, qui démythifie pas mal de choses et là aussi on apprend plein de trucs qui sont légendaires aux States et inconnus ici, par exemple, la Donner Party, un convoi d'immigrants bloqués dans les Rocheuses et qui ont pratiqué le cannibalisme pour s'en sortir, mais bon, je ne m'intéresse pas qu'à ça, j'ai des tas d'autres sujets qui m'intéressent, comme le fait remarquer Cactus

Oui, Cactus, je me rappelle de ce forum, où là je m'étais plutôt spécialisé dans la littérature jeunesse.

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Re: Le monde du Western

Messagepar DCD » 21 févr. 2012, 11:51

OK Pali ! Dans ce cas, je te conseille de jeter un oeil sur la BD "Le Bouncer" de Jodorowsky et Boucq, qui raconte la vie d'un videur de Saloon manchot, dans un ble pommé de l'ouest américain.

Je la trouve intéressante bien que je ne soit pas un fan de Jodo.

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 21 févr. 2012, 12:33

PPR a écrit : Un peu comme les skyblogueurs en fait!
Pali, c'est un adolescent dans un corps de petit vieux!

Soit les skyblogs ont bien changé, soit ça fait longtemps que tu n'en as pas lu un..

Et je te prends en vélo quand tu veux ! ;-)


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