Le FC Metz devra montrer davantage de caractère ce soir en Mayenne. Au risque d’affronter Troyes, lundi soir, la besace désespérément vide.
L e contexte. Lorgner sur le classement au soir d’une première journée n’a pas grande signification. Mais il n’empêche, c’est en bon dernier de la Ligue 2 que les Messins se rendent à Laval, ce soir. Et ça la fiche un peu mal ! D’autant qu’une défaite chez soi face à un promu n’a rien de très glorieux. Metz a perdu en Coupe de la Ligue, Metz a donc perdu aussi en championnat, face à Evian, et Metz est toujours à la recherche de son premier succès en match officiel.
Les hommes de Bijotat ne sont pas pour autant au trente-sixième dessous. Face à Evian, les satisfactions n’ont pas manqué et c’est surtout l’efficacité qui a fait défaut.
Dans ce contexte-là, les arrivées de deux joueurs d’attaque ne peut que faire du bien. Les bonnes nouvelles, avec le transfert du Nantais N’Diaye et le prêt du Monégasque Diaz, qualifié depuis mercredi, se sont en effet succédé en milieu de semaine. Le potentiel offensif s’est ainsi renforcé clairement. Et dans les têtes, ça peut compter.
Face à une équipe lavalloise réputée pour sa générosité, pour son expérience aussi de la Ligue 2, il s’agira cependant de se montrer un peu plus opportuniste.
L’enjeu. « J’attends une révolte ». En trois mots, Dominique Bijotat a résumé sa pensée. Depuis son arrivée, l’entraîneur messin a fait le constat d’un groupe qui manque encore de caractère, d’esprit de compétition exacerbé. Avec trois matches en huit jours, il sait bien qu’il n’y a plus beaucoup de temps à perdre. Qu’il faut hausser le ton… « Il nous faut être plus efficaces dans les deux zones de vérité, en attaque et en défense. Il faut que nous fassions davantage peur à l’adversaire. », poursuit le coach.
Un point, ne serait-ce qu’un point, c’est évident, ferait le plus grand bien. Avant Troyes…
Les acteurs. Dominique Bijotat n’a pas été très content d’apprendre que Mario Mutsch avait disputé près de quatre-vingt minutes au Pays-de-Galles mercredi soir avec le Luxembourg, au lieu de la mi-temps programmée. Le néo-milieu messin ne disposera peut-être pas de toutes ses armes. Les deux faits marquants sont par ailleurs l’absence de Borbiconi, que Frechaut, rétabli, relayera en défense et l’arrivée, probablement dès le coup d’envoi, de Kevin Diaz. « Un joueur qui tente beaucoup, qui a un vrai pouvoir de création », annonce Bijotat.
Côté lavallois, l’ancien Monégasque Zola, qualifié tout récemment lui aussi, devrait être sur le banc. Et Philippe Hinschberger devra se passer de De Marcolino (rupture des ligaments croisés du genou gauche) et Frédéric Mendy, blessés.
P. DEL.
Publié le 13/08/2010