Le topic des exploits de l'AC Arles-Avignon en L1

[get_up_kids]

On apprend des choses sur notre club dans cet article de So Foot, sur ce faux club d'Arles-Avignon!
Je vous les mets en gras pour aller à l'essentiel!


[So Foot]Ce qui se passe vraiment à Arles-Avignon

Démission de Robert Duverne, coup de gueule du président, putsch organisé par les joueurs et finalement licenciement de Michel Estevan… Ça part dans tous les sens à Arles-Avignon. Pourtant, il y a un fil conducteur.
Cela aurait dû être une grande fête, le match que toute une région attendait. Pour une fois, les Vauclusiens n’ont pas à se taper 90 bornes et les embouteillages aux alentours du stade Vélodrome pour voir un match de l’OM. Pourtant, samedi, la venue de Didier Deschamps et ses hommes passeront au second plan. Depuis la défaite au Parc des Princes, plus rien ne tourne vraiment rond à Arles-Avignon…

Jusqu’à présent, le promu avait sauvé les apparences. 4 matchs et 4 défaites, oui, mais à chaque fois, la différence n’était que d’un but. Comme au tennis, les adversaires n’avaient peut-être pas à forcer leur niveau de jeu pour l’emporter alors ils en ont gardé sous la semelle, masquant par la même le réel niveau de cette équipe. Mais le Paris-Saint Germain avait besoin de (se) rassurer, ils ont donc lâché les chevaux. Résultat, les provençaux en ont pris 4 dans la musette. A la fin du match, le président Salerno était furieux. Un journaliste d’Orange Sport, qui suit plusieurs entraîneurs de Ligue 1 pour un documentaire, se fait copieusement insulter par le patron. C’est tout juste s’il ne s’en prend pas une. Quelques heures après, Salerno ne décolère pas. Dans L’Equipe, il fait du Nicollin, parle de danseuses, voire plus : « Je me demande même si mes joueurs n’ont pas été drogués. J’espère que Kombouaré ne va pas utiliser ce match comme une référence car il a joué contre des quilles. En fin de saison, face à un PSG qui joue le titre, ça nous aurait valu une enquête pour match vendu ! »

Robert Duverne démissionne le lundi suivant. Le matin, l’ancien adjoint de Domenech s’est vu reprocher par son entraîneur en chef une préparation physique moyenne. Estevan lui aurait déclaré que l’état de fraîcheur de l’équipe ne tenait pas la comparaison avec la troupe de l’an dernier. C’en est trop pour le numéro 2, qui avait déjà quitté Lyon lorsqu’on l’avait mis en cause dans l’épidémie des adducteurs des Gones il y a quelques années. Si Duverne précise qu’il ne veut être ni numéro 1, ni nouvel adjoint, son président se sert de son départ pour discréditer un peu plus un entraîneur dont il veut la peau depuis sa prise de fonction. « C’est terrible. Il s’agissait à mes yeux de la meilleure recrue du club. Mais il n’était plus en phase avec les entraîneurs. Il voyait les choses en professionnel ».

Dans la foulée, on annonce même que les joueurs seraient allés trouver la présidence pour la convaincre de se séparer de l’entraîneur aux multiples montées. Peu crédible. Car dans l’effectif, il n’y a pas de clans, pas de pro et anti-Estevan. C’est pire. Chacun est dans son coin, se teste, reste scotché à son téléphone dans le vestiaire. La mayonnaise ne prend pas car l’ambiance n’incite guère à la solidarité. D’ailleurs, concernant l’effectif, on le compare souvent à une sélection de l’UNFP. Exemple peu judicieux car les 18 recrues ne sont jamais venues alors qu’elles étaient en fin de contrat. C’est bien connu, avec transfert ou un prêt, il y a plus d’intermédiaires, donc plus d’occasions de s’en mettre plein les poches. Mais ce n’est peut-être qu’une simple coïncidence.

Et Estevan dans tout ça ? Humilié l’été dernier, lorsqu’il fut mis à pied puis rappelé avec un salaire divisé par deux, il savait qu’une longue guerre psychologique allait l’opposer tout au long de la saison à Salerno et sa bande. Pourtant, lundi dernier, il a craqué, ayant des mots à l’encontre de son supérieur. Jusqu’au licenciement effectif, l’entraîneur s’efforcera de manier du mieux qu’il peut son meilleur atout, celui qui agace au plus haut point ses opposants : sa proximité avec les médias. Histoire de ne pas sortir trop éclaboussé de ce fiasco, et de pouvoir rebondir dans des clubs comme Metz ou Nîmes, qui l’avaient contacté au début de l’été. A l’époque, il pensait qu’il avait une carte à jouer en Ligue 1. A l’époque, on ne savait pas encore vraiment ce qu’était Arles-Avignon.

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Et ça continue à Dallas!

ACA : Estevan « va saigner » Salerno
17 septembre 2010
Rien ne va plus à Arles. Mis à pied 5 jours hier par la direction du club, Michel Estevan ne compte pas en rester là. Il ne fait d’ailleurs aucun doute que cette mise à pied n’est qu’un tremplin vers un départ définitif de l’entraîneur.

Mais ce dernier ne compte pas en rester là et entend mener la vie dure à Marcel Salerno, président de l’ACA. Au final le club ne se sera jamais remis des péripéties de cet été où Estevan avait failli quitter définitivement le club. « J’aurais dû partir à ce moment-là, Salerno a tout fait depuis pour me savonner la planche. Je voulais le défenseur central Souleymane Bamba, le Parisien Sankharé, ou Ljuboja en attaque. Je souhaitais un milieu défensif grand et costaud, j’ai eu Basinas, qui est carbonisé. On a quand même réussi à ne pas être honteux en août, et il n’a pas pu me virer. La déroute à Paris a été le prétexte parfait. En seconde mi-temps, il est resté dans les vestiaires, c’est dire s’il est solidaire. Je le soupçonne d’avoir monté la tête à un ou deux joueurs pour qu’ils travaillent contre moi. Je vais le saigner financièrement, il a tout intérêt à acheter mon silence. En juin, il m’a fait renoncer à ma clause de départ sous la contrainte » a déclaré Estevan au Parisien.

Un brin parano ou totalement lucide ?

Source: So Foot (17/09/10)

[Dark 5.7]

:siffle:

http://www.lequipe.fr/Football/20100917 ... menti.html

Salerno : «Duverne a menti»

Au lendemain de la mise à pied de Michel Estevan, Marcel Salerno s'est montré très dur envers Robert Duverne, l'éphémère entraîneur adjoint du club qui a démissionné de son poste quelques semaines après son arrivée. D'après le président de l'ACA, le départ précipité de l'ancien préparateur physique des Bleus serait la principale cause de tous les maux de promu en Ligue 1.

«Il a menti à Michel Estevan en lui disant que je lui avais proposé de devenir coach à sa place, et il a menti à certains d'entre vous (les journalistes) en invoquant une incompatibilité d'humeur avec Michel Estevan, a regretté le dirigeant, vendredi, des propos relayés par La Provence. La seule et unique raison pour laquelle il est parti est qu'on lui proposait un contrat fabuleux en Angleterre (au côté de Gérard Houllier à Aston Villa).»

[Dark 5.7]

et paf, 3-0 dans la musette...

[Toni Truand]

Merci l'ACAA

[geo alambic]

Arles n'a pas fait un mauvais match hier. Manque de réalisme et pas de réussite (Marseille sauve trois fois sur sa ligne).

[taser]

Le problème d'Arles Avignon, c'est que ce n'est pas un club, point barre. A partir de là, ils peuvent faire n'importe quoi, ce ne sera que de la poudre aux yeux. D'ailleurs, les masques sont vite tombés.

[ouragan]

Ils attendent quoi pour recruter des renforts ??????

[Séb]

Arles/Avignon : les maires s’en mêlent

Les maires d’Arles et d’Avignon ont prié, hier, les dirigeants d’Arles/Avignon, de faire preuve de plus de dignité.


Marie-José Roig (à gauche) et Hervé Schiavetti (à droite) ont perdu le sourire qu’ils affichaient en mai dernier lors de la montée en L1 d’Arles/Avignon. Photo AFP

Les maires d’Arles, Hervé Schiavetti (PCF), et d’Avignon, Marie-José Roig (UMP) ont demandé, hier, à l’équipe dirigeante d’Arles/Avignon, de se montrer « digne de l’espérance des milliers de spectateurs » qui suivent le club promu qui accumule les mauvais résultats.

« Partout en France, un club professionnel de football constitue l’étendard médiatisé des valeurs sportives des villes qui le soutiennent », font remarquer les deux élus dans un communiqué commun. « Si les municipalités d’Arles et d’Avignon ne s’attendaient pas à une saison sportive facile, nous souhaitons rappeler aux dirigeants actuels les obligations qui sont les leurs, notamment vis-à-vis des supporters et des villes qu’ils représentent », ajoutent-ils.


"Place aujourd’hui aux seules joies du sport."

L’ACA, promu en Ligue 1 cette saison, n’a toujours pas engrangé le moindre point en six journées de championnat et vient de se séparer de son entraîneur, Michel Estevan. « Place aujourd’hui aux seules joies du sport. Il est temps que l’équipe dirigeante de l’ACA soit digne de l’espérance des milliers de spectateurs qui remplissent à chaque match le parc des sports », affirment les deux maires qui ajoutent : « Oui ! il est grand temps de se montrer à la hauteur du rêve des supporters. »

[Capitaine Fracasse]

Marie-José Roig (à gauche) et Hervé Schiavetti (à droite)

(plus loin...)

Les maires d’Arles, Hervé Schiavetti (PCF), et d’Avignon, Marie-José Roig (UMP)

Et moi qui croyais que le PCF était à gauche et l'UMP à droite...

Just for fun !