Ténéma N’Diaye. Photo Pascal BROCARD.
Ayant écopé d’un carton rouge dans les vestiaires lors du final houleux de la rencontre Tours-Metz (2-2), lundi soir au stade de la Vallée du Cher, l’attaquant messin Ténéma N’Diaye a été suspendu pour deux matches ferme plus un match avec sursis. Le Malien manquera donc les deux prochains matches des Grenats face à Dijon et à Grenoble.
Par ailleurs, la Commission de discipline a infligé deux matches de suspension ferme à René Girard, l’entraîneur de Montpellier, pour « contestations verbales et gestuelles répétées des décisions de l’arbitre » lors de la réception de Nancy (5e journée). René Girard avait été exclu à la 85e minute de la rencontre qui s’était soldée par une défaite des Héraultais (1-2).
Un autre entraîneur, de L2 cette fois, Yvon Pouliquen (Grenoble) a écopé pour sa part d’une suspension de deux matches avec sursis « pour avoir retardé la reprise du jeu » et pour une « attitude antisportive générant une situation conflictuelle » lors du match à Istres (6e journée de L2).
Publié le 08/10/2010
Bernard Desumer : « La recette est de 800 000 € environ »
Bernard Desumer a plaidé la cause lorraine à Paris. Photo Anthony PICORÉ
Choix du stade, aspect financier, engouement populaire... Arrêt dans les coulisses de France - Luxembourg, mardi à Metz, avec Bernard Desumer, trésorier de la Fédération française et président de la Ligue lorraine.
Pourquoi Metz et le stade Saint-Symphorien ont-ils raflé la mise ?
« D’autres Ligues souhaitaient organiser cette rencontre de l’équipe de France qualificative pour l’Euro 2012. J’ai personnellement plaidé la cause de la Lorraine. Et finalement, le match a été confié à Metz. Oui, Nancy était aussi sur les rangs mais là, c’est la pelouse synthétique du stade Marcel-Picot qui a posé problème. Le sélectionneur Laurent Blanc ne voulait pas jouer sur cette surface. Je ne sais pas, d’ailleurs, si elle est homologuée pour ce genre de rencontre. Et puis, il faut aussi le dire : le fait que le Luxembourg soit l’adversaire des Bleus a aussi pesé dans la balance au moment du choix final. Il y avait un intérêt qui dépassait le simple cadre de la région lorraine. »
Financièrement, la délocalisation est-elle moins rentable ?
« Oui. les chiffres sont incomparables, que ce soit en terme de recettes ou de dépenses. Lorsque les Bleus jouent au stade de France, les recettes sont de l’ordre de trois millions d’euros, parfois plus, en fonction de l’affiche proposée et donc du prix des places. Les dépenses avoisinent le million et demi d’euros, consacrés à la location du stade, à l’entretien, etc. Il faut que les installations soient impeccables lorsqu’on les quitte. En province, pour un stade de l’envergure de Metz, la recette est de 800 000 euros, environ, les frais de 200 000. »
Les déboires tricolores ont-ils fait naître des craintes au niveau de l’engouement ?
« Non. Je n’ai jamais douté de l’intérêt que susciterait cette affiche entre la France et le Luxembourg. Même si nous avons connu un épisode très malheureux en Afrique du sud, en juin dernier, les amateurs de foot restent tous très attachés à cette équipe de France. Nous avons pu le constater à plusieurs reprises depuis la Coupe du monde, tant au niveau des affluences que des audiences réalisées lorsque les Bleus jouaient. Et concernant ce match en particulier, j’étais sûr que Saint-Symphorien allait faire le plein. C’est la deuxième fois, seulement, que la France joue en Lorraine.
Quelle sera la composition du public à Saint-Symphorien ?
« La Ligue lorraine a obtenu de la Fédération 5 000 billets à destination des clubs. Nous avions enregistré un peu plus de 200 demandes… Nous n’avons pas pu répondre à l’intégralitéde certaines requêtes, mais au moins, tous les clubs qui souhaitaient des places en ont obtenu. A côté de cela, 5 000 billets ont été mis à disposition du FC Metz, pour ses abonnés et supporters, 2 000 autres ont été réservés pour les supporters luxembourgeois, 2 000 pour les invités et les partenaires de la Fédération française et enfin, 10 000 ont été mis en vente publique, pour toute la France. Tout est parti en quelques heures seulement ! »
Cédric BROUT.
Publié le 08/10/2010
Razurel : « L’intérêt financier n’est pas énorme »
Le prix de la location du stade Saint-Symphorien ? 40 000 euros, dont a dû s’acquitter la Fédération française de football pour permettre aux Bleus de Laurent Blanc de jouer une partie de leur avenir face au voisin luxembourgeois mardi soir à Metz.
La somme reviendra en totalité au FC Metz, propriétaire des lieux jusqu’à l’issue de son bail, en 2014. Le bénéfice ne sera pas net pour autant, comme l’indique Patrick Razurel, directeur général du club messin : « Nous percevons la somme correspondante à la location, mais nous devons parallèlement assumer les frais nécessaires à l’organisation du rendez-vous. Ces frais ne sont pas encore chiffrés avec exactitude, mais au final, l’intérêt financier du club ne sera pas énorme. »
C. B.
Publié le 08/10/2010