En juin dernier, au terme d’une troisième saison messine, Vincent Bessat a quitté l’Est pour le Nord. A Boulogne-sur-Mer, le milieu de terrain a trouvé ce qu’il cherchait : du temps de jeu, le plaisir en prime.
Vincent Bessat, ici en Coupe de la Ligue, espère retrouver le Toulousain Braaten... en Ligue 1, la saison prochaine. Photo AFP.
Comme convenu, il a décroché le combiné mardi matin, quelques heures seulement après être revenu de Tours où, avec ses coéquipiers, il avait connu sa première défaite de la saison. Pas d’abattement, pourtant, dans la voix de Vincent Bessat. Si cet accroc (2-0) n’est pas fait pour favoriser l’ambition boulonnaise de retrouver la Ligue 1 en mai prochain, il n’a pas atteint l’enthousiasme de l’ancien milieu de terrain grenat. A Wimereux, il a trouvé un toit. A Boulogne-sur-Mer, un « club familial ». Le joueur nous l’explique à quelques jours de ses retrouvailles avec Metz, sur la pelouse du stade de la Libération.
• Vincent Bessat, que s’est-il passé, lundi soir, à Tours ?
« Ils ont tout simplement été meilleurs que nous… Nous sommes passés à côté. »
• Première défaite pour votre équipe, qui reste pourtant dans le milieu de tableau en raison de ses nombreux matches nuls. Que vous manque-t-il pour décoller ?
« Nous savons que nous avons un gros potentiel, mais il nous manque encore quelque chose, le petit déclic qui pourrait nous permettre de réaliser une série positive. »
• Ce "quelque chose", c’est quoi ?
« Un peu de chance, et du réalisme. j’ai parfois l’impression de revivre ce que nous avons connu lorsque j’étais à Metz. Nous avions les occasions, mais pas la réussite. Et puis après, on s’était mis à marquer. Espérons que les choses se passent de la même façon ici. »
« Ça n’est pas Las Vegas »
• Vous parlez de Metz. Pas de regret d’en être parti ?
« Aucun. »
• Heureux, dans le Nord ?
« Oui. J’ai été super bien accueilli. J’ai un entraîneur qui me fait confiance. Et même si je ne suis pas encore à mon meilleur niveau, je prends beaucoup de plaisir. Je suis arrivé dans un club familial, un vrai club familial. »
• Et la vie extra-sportive ?
« Ça n’est pas Las Vegas ( rires), mais je m’y sens très bien ! Les gens sont très chaleureux, et il y a de très beaux coins. »
• Revenons au terrain : dans quel genre d’équipe évoluez-vous ?
« On défend beaucoup, c’est clair. C’est pour ça qu’on ne prend pas énormément de buts ( les Boulonnais possèdent la meilleure défense du championnat, avec six buts encaissés, ndlr). Pour le reste, il y a de la qualité mais il faut que nous marquions davantage. Parce qu’autrement, ça risque de vite se compliquer pour nous, sachant que l’objectif reste la montée… »
• Votre prochain adversaire, Metz, est dix-neuvième au classement. Etonné ?
« Non, je ne peux dire ça. Je me doutais que cela allait être difficile pour eux cette saison. Ça m’ennuie pour certains des joueurs que je connais, tout simplement. »
• Vos retrouvailles avec votre ancien club, vendredi ?
« (Il coupe) Je les attends avec impatience. »
• Un dernier mot sur le championnat de Ligue 2 dans son ensemble. Qu’en pensez-vous ?
« J’ai l’impression, comme la saison passée, que tout le monde peut battre tout le monde. Même si Tours et Sedan semblent au-dessus du lot. »
Cédric BROUT.
fc metz express
Tableau de bord. Hier : une séance. Aujourd’hui : une séance (9h30). Demain : Boulogne - Metz.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Le Mans (14e journée de Ligue 2), vendredi 5 novembre : 0-1. Prochain match : Boulogne-sur-Metz (15 e journée), vendredi 12 novembre à 20h. A suivre : Le-Méé-sur-Mer - Metz (7 e tour de Coupe de France), samedi 20 ou dimanche 21 novembre ; Metz - Sedan (16 e journée), vendredi 26 novembre à 20h.
A l’infirmerie. Nuno Fréchaut connaît la nature de sa blessure : un décollement aponévrotique qui l’exemptera, vraisemblablement, du déplacement à Boulogne. Rudy Gestede (adducteurs) s’entraîne à l’écart tandis que Mahamane Traoré est totalement remis de son entorse du genou.
Suspendu. Aucun.