


il y a une compatriote jarnysienne que je connais

Pour ce qui est "musique de petits blancs", la plus grosse vendeuse de disques (Top3 dira-t-on)est issue du monde de la country, multi primée à ce niveau (Taylor Swift)Palinodie a écrit : Jusque fin octobre, sur le replay d'Arte, "country music une histoire populaire des États-Unis ", une série documentaire en 9 épisodes de Ken Burns une sommité chez les documentaristes amerloques.
Si pour vous, la country, c'est juste une danse un peu relou que, ouf, on n'a pas eu à exécuter ( dans tous les sens du terme) avec un chapeau de cowboy pour la fête de fin d'année, vous risquez d'être surpris.
De même, pour ceux qui pensent que c'est une musique de et pour des petits blancs plus ou moins arriérés, en tout cas des conservateurs racistes qui détestent le blues la soul, le rythm'n'blues etc, bref qui sont persuadés que c'est l'antithèse de la musique black, le visionnage de ce doc va être une bonne mise au point...
De plus la country music, c'est un univers, pas uniquement un truc un peu gnangnan, avec du violon (on dit plutôt fiddle) et du banjo.
Une fois de plus je je ne peux qu'adhérer à tes bons mots mon cher David. Tu as vraiment synthétisé mon sentiment qui frôle le mal-être. Je suis revenu de certains Gallo, Lars von Trier ou Gaspard Noé et le (les) re-visionnage(s) m'a permis d'opter pour une certaine pondération et une ressenti plus profond. Ceci dit ce film que je nommerai plus me laisse un gout abjecte. Un dégoût profond. Tout bonnement de la manipulation intellectuelle et je pèse mes mots.belobog a écrit : [
J'ignore par ailleurs quel message le jury des oscars a souhaité envoyer en plébiscitant ce film. Et à l'inverse en snobant royalement le magnifique Les Banshees d'Inisherin qui est reparti brocouille comme on dit dans le Bouchonois. Peut-être celui que pour être récompensé aujourd'hui, il vaut mieux faire du grand n'importe quoi, clinquant, ultra référencé et en définitive assez bien pensant derrière la provoc' formelle. Plutôt qu'un vrai film d'auteur, fin, exigeant et abouti
Content de voir qu'on est sur la même longueur d'onde mon cher Jérôme même si pour le coup tu es encore plus dur que moigolden years a écrit :
Une fois de plus je je ne peux qu'adhérer à tes bons mots mon cher David. Tu as vraiment synthétisé mon sentiment qui frôle le mal-être. Je suis revenu de certains Gallo, Lars von Trier ou Gaspard Noé et le (les) re-visionnage(s) m'a permis d'opter pour une certaine pondération et une ressenti plus profond. Ceci dit ce film que je nommerai plus me laisse un gout abjecte. Un dégoût profond. Tout bonnement de la manipulation intellectuelle et je pèse mes mots.
C'est avec une immense déception que je te lis... Quelle injustice, je pensais voir les Banshees rafler à minima les nominations, un réalisateur qui arrive à renouveler son propos après le sublissime 3 Billboards, des acteurs formidables ( mention spéciale à la trop rare Kerry Condon ) une photographie magnifique. Un thème qui nous parle à tous, doit on être exigeant lorsque l'on parle d’amitié ?
Bref, je ne suis pas le plus objectif...Je ne suis pas un grand fan du cinéma asiatique et inversement j'attendais un film qui magnifierait la beauté et authenticité des iles d'Aran irlandaises que je connais bien après mon Erasmus glorieux dans l'ouest de l'Irlande. Ma compagne pourrait confirmer après toutes les larmes que j'ai pu verser !
Ta critique est fabuleuse et néanmoins nécessaire. Et si on pouvait jeter un discrédit ultime sur les oscars, j'implore un oscar d'honneur pour Roland Emmerich. Là on pourra dire qu'on aura fait le tour
belobog a écrit :Content de voir qu'on est sur la même longueur d'onde mon cher Jérôme même si pour le coup tu es encore plus dur que moigolden years a écrit :
Une fois de plus je je ne peux qu'adhérer à tes bons mots mon cher David. Tu as vraiment synthétisé mon sentiment qui frôle le mal-être. Je suis revenu de certains Gallo, Lars von Trier ou Gaspard Noé et le (les) re-visionnage(s) m'a permis d'opter pour une certaine pondération et une ressenti plus profond. Ceci dit ce film que je nommerai plus me laisse un gout abjecte. Un dégoût profond. Tout bonnement de la manipulation intellectuelle et je pèse mes mots.
C'est avec une immense déception que je te lis... Quelle injustice, je pensais voir les Banshees rafler à minima les nominations, un réalisateur qui arrive à renouveler son propos après le sublissime 3 Billboards, des acteurs formidables ( mention spéciale à la trop rare Kerry Condon ) une photographie magnifique. Un thème qui nous parle à tous, doit on être exigeant lorsque l'on parle d’amitié ?
Bref, je ne suis pas le plus objectif...Je ne suis pas un grand fan du cinéma asiatique et inversement j'attendais un film qui magnifierait la beauté et authenticité des iles d'Aran irlandaises que je connais bien après mon Erasmus glorieux dans l'ouest de l'Irlande. Ma compagne pourrait confirmer après toutes les larmes que j'ai pu verser !
Ta critique est fabuleuse et néanmoins nécessaire. Et si on pouvait jeter un discrédit ultime sur les oscars, j'implore un oscar d'honneur pour Roland Emmerich. Là on pourra dire qu'on aura fait le tour. Ce que je peux au demeurant comprendre car je me suis moi même un peu retenu en me disant, que vue l'unanimité des critiques et la pluie d'oscars, j'étais sans doute passé à coté de quelque chose
J'aurai pu ajouter que même l'originalité d'Everything tellement mise en avant n'est pas si évidente que cela. D'un coté, il y a toutes les références assumées (2001, Matrix, In the Mood for Love, Kill Bill) qui ont tant plus aux critiques qui se sentent intelligents de les avoir détectées. Mais d'un autre il y a selon moi pas mal "d'emprunts" pas du tout assumés (je pense par exemple à la série Futur Man). Si on enlève tout ça, il ne reste plus grand chose de personnel
Quoiqu'il en soit et à l'inverse des Daniels, Martin McDonagh est effectivement un très grand réalisateur et comme tu le soulignes, il se renouvelle constamment dans des styles très différents (même dans 7 psychopathes, il y avait quelque chose).
Quant aux acteurs des Banshee, on peut les aimer ou pas par ailleurs, mais dans ce film ils sont vraiment en état de grâce. Je dis ça d'autant plus aisément que d'habitude je n'aime pas spécialement Colin Farrell alors que là il m'a totalement bluffé. Ceux d'Everything servent le délire des réalisateurs mais ça ne va pas beaucoup plus loin de mon point de vue
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