Moi qui ne peut pas me déplacer au stade vendredi soir, il m'en coûtera donc 15€ par la voie légale pour regarder Metz Clermont à la télé ??
Où est passé le dispositif France 3 région ?
Tout cela devient vraiment triste. Il est temps que la mascarade s'arrête.
[Coupe de France]Saison 2023/2024,
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Re: [Coupe de France]Saison 2023/2024,
Comme tu peux le voir le dispositif est toujours là mais juste pas pour l'intégralité des matchs ( comme en championnat différents détenteurs des droits le souci est là).franz a écrit : Moi qui ne peut pas me déplacer au stade vendredi soir, il m'en coûtera donc 15€ par la voie légale pour regarder Metz Clermont à la télé ??
Où est passé le dispositif France 3 région ?
Tout cela devient vraiment triste. Il est temps que la mascarade s'arrête.
Par ailleurs 15 euros c'est effectivement plus cher que le billet au stade à 10 euros pas de chance sur le coup

- Cioran
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Re: [Coupe de France]Saison 2023/2024,
Pour 15 euros, vous pouvez voir le FC Metz et Sarreguemines-VA en prime !
- GaHn
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Re: [Coupe de France]Saison 2023/2024,
Au temps pour moi, il y en fait les rencontres du dimanche 07 à 14h30 qui seront également retransmises sur différents "France 3 région" :franz a écrit : (...)
Où est passé le dispositif France 3 région ?
Tout cela devient vraiment triste. Il est temps que la mascarade s'arrête.
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Re: [Coupe de France]Saison 2023/2024,
Effectivement, le match coûte moins cher au stade qu'à la télé.
Je ne comprendrais vraiment jamais qu'il existe des intellectuels qui pensent qu'une majorité va s'abonner à 2 diffuseurs pour suivre son équipe favorite en championnat, et maintenant un troisième pour voir un match de coupe.
Heureusement qu'on a arrêté avec la coupe de la ligue, je suis prêt à parier qu'ils en auraient encore trouvé un autre.
Allez je m'écarte du sujet, avec mon investissement de 15€, je pourrais me délecter devant un palpitant Fabregues-Trelissac ou encore un Romorantin-Le Moule ...
Je ne comprendrais vraiment jamais qu'il existe des intellectuels qui pensent qu'une majorité va s'abonner à 2 diffuseurs pour suivre son équipe favorite en championnat, et maintenant un troisième pour voir un match de coupe.
Heureusement qu'on a arrêté avec la coupe de la ligue, je suis prêt à parier qu'ils en auraient encore trouvé un autre.
Allez je m'écarte du sujet, avec mon investissement de 15€, je pourrais me délecter devant un palpitant Fabregues-Trelissac ou encore un Romorantin-Le Moule ...
- GaHn
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Re: [Coupe de France]Saison 2023/2024,
Non tu as raison franzfranz a écrit : (...)
Allez je m'écarte du sujet, avec mon investissement de 15€, je pourrais me délecter devant un palpitant Fabregues-Trelissac ou encore un Romorantin-Le Moule ...

Si tout le monde ne souscrirait pas à leurs multiples abonnements que tu denonces à juste titre pour ma part, ils changeraient vite leurs offres.
Comme disait Coluche "et dire qu'il faudrait que personne n'achète pour qu'ils ne vendent pas" ...
- GaHn
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Re: [Coupe de France]Saison 2023/2024,
On en oublierait presque la rencontre Sarreguemines - Valenciennes de demain.
Avec des nordistes bon dernier de L2 et les mosellans qui se bat pour la première place en R1 : trois divisions (N1/N2/N3) d'écart au vue de l'état de forme des troupes, un terrain détrempé et match de reprise... Et pour rappel Sarreguemines a déjà éliminé Valenciennes par deux fois il n'y a pas si longtemps, alors que VA se trouvait dans de meilleurs dispositions qu'actuellement : ca sent le traquenard à plein nez pour les pros.
Hâte de voir leur buteur Sahin face à une formation pro.
Avec des nordistes bon dernier de L2 et les mosellans qui se bat pour la première place en R1 : trois divisions (N1/N2/N3) d'écart au vue de l'état de forme des troupes, un terrain détrempé et match de reprise... Et pour rappel Sarreguemines a déjà éliminé Valenciennes par deux fois il n'y a pas si longtemps, alors que VA se trouvait dans de meilleurs dispositions qu'actuellement : ca sent le traquenard à plein nez pour les pros.
Hâte de voir leur buteur Sahin face à une formation pro.
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Re: [Coupe de France]Saison 2023/2024,
Un article (numérique) sur le renouveau de la Moselle en Coupe de France est publié dans l'Equipe ce jour, mais il est réservé aux abonnés. Si quelqu'un a la gentillesse de le partager... Merci !
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Re: [Coupe de France]Saison 2023/2024,
Coupe de France : le renouveau du foot mosellan avec trois clubs en 32es de finale
En difficulté ces dernières années, le football mosellan vient d'entamer un renouveau. Trois de ses clubs (Metz, Thionville Lusitanos, Sarreguemines) jouent les 32es de finale de la Coupe de France ce week-end.
Les corbeaux croassent sur le terrain inondé du stade Jeanne-d'Arc de Thionville, où il fait déjà nuit à 16 heures. L'eau dégouline sur le bois coloré de l'unique tribune. Des larmes de joie ? Dimanche, l'US Thionville Lusitanos (1er de son groupe de N3) va en effet accueillir l'OM à Saint-Symphorien, pour un 32e de finale de Coupe de France qui se jouera à guichets fermés.
Au-delà de la billetterie, l'engouement local est peu perceptible. Pas d'affiches dans la ville, pas d'écharpes dans les commerces. Elles seront seulement disponibles demain... Il faut se rendre dans la galerie d'un hypermarché pour trouver quelques drapeaux et des mugs avec les logos des deux équipes. « Pourtant, c'est une terre de foot. Il y a une quinzaine d'années, nous avions constamment des équipes en U17 et U19 nationaux », rappelle Cédric Léonard, ancien entraîneur d'Amnéville (2015-2019), élu meilleur club amateur de France en 2010.
Thionville et Sarreguemines, les faux jumeaux
Mais la mauvaise santé du football local a laissé des traces durables. « Nous avons touché le fond en 2022-2023, reconnaît le directeur général du district Emmanuel Saling. Après la relégation d'Amnéville, dernier de son groupe en N3, nous n'avions plus d'équipe en Championnat national amateur pour la première fois depuis très longtemps. C'était une vraie anomalie, car nous avions toujours trois ou quatre Mosellans à ce niveau. Les récents projets de Thionville ou de Sarreguemines, où il y a eu des changements de gouvernance, sont des signes encourageants. »
Situés dans l'ouest et dans l'est de la Moselle, Thionville et Sarreguemines (4e de sa poule en R1, opposé à Valenciennes, ce vendredi) présentent pourtant des similitudes étonnantes. Les deux clubs ont été récemment repris par des investisseurs déçus : l'ancien président d'Amnéville Francois Ventrici d'un côté et la famille Keller (ex-Sarre-Union) de l'autre. « Notre région a eu un creux parce qu'on a connu une situation économique très dure, explique le président du FC Metz Bernard Serin, dont l'équipe recevra Clermont ce vendredi. Mais la dynamique est meilleure, avec l'installation récente d'Ineos (à Hambach, non loin de Sarreguemines) ou de la plus grande usine de panneaux solaires d'Europe à Sarreguemines. »
« Le secteur privé est de retour dans le football, qui est une source d'attractivité pour le territoire, confirme le président du département de la Moselle Patrick Weiten. Thionville est le mix parfait entre une vision entrepreneuriale et une implication des collectivités territoriales autour d'un projet sportif. » Ce dernier, qui a permis au club de réussir deux montées consécutives, a été rendu possible par la fusion du Thionville FC avec l'ASPSF (AS Portugais Saint-François Thionville).
« Ce n'était pas gagné d'avance, assure l'entraîneur des moins de 16 ans de l'US Thionville Lusitanos Djamel Merdjet, qui écrit son mémoire de DES (diplôme d'État supérieur d'entraîneur) sur ce sujet. Les premières réunions n'ont pas été fructueuses. Mais le président Ventrici, qui n'était pas affilié à l'une des deux structures, a rendu cela possible avec l'aide du maire. » Au final, les Lusitanos ont parfaitement relevé le défi de se fondre dans un bastion historique qui a connu la D2 dans les années 1980.
À Sarreguemines aussi, un mariage « arrangé » s'est transformé en conte de fées. Dans le sillage de l'arrivée de Djamel Ferdjani sur le banc, plusieurs joueurs alsaciens ont réussi à s'intégrer chez les Faïenciers. Quatre fois par semaine, ils font l'aller-retour depuis Strasbourg dans le minibus du coach. Parfois, l'entraînement s'est même déroulé en Alsace pour plus de praticité.
Les deux clubs possèdent toutefois des spécificités liées à leur zone géographique. « Ici, il y a une culture de l'effort collectif, du travail. C'est lié à l'histoire, à l'importance de la mine dans les éducations. Ce sont des valeurs très locales », analyse Ferdjani. Léonard corrobore : « La Moselle Est, ça bosse. C'est la rigueur allemande, puisque la frontière est à quelques kilomètres seulement. Les clubs de l'Ouest ont souvent du mal à gagner là-bas ! C'est un foot rural. »
Situé de l'autre côté du département, dans le riche sillon mosellan où la sidérurgie a laissé place à l'influence économique du Luxembourg, Thionville voit s'épanouir des joueurs urbains, plus techniques. « Cette dualité est une vraie richesse pour le football local », se réjouit Francis de Taddeo, le directeur du centre de formation du FC Metz.
De retour en L1 l'été dernier, l'actuel 14e du Championnat voit la résurrection de ces deux clubs avec bienveillance. Les Grenats, qui affrontent Clermont vendredi, sont à l'origine du Club FC Metz-Moselle depuis 2011. Un projet qui regroupe huit entités fortes du département : APM Metz, RS Magny, FC Sarreguemines, FC Sarrebourg, US Forbach, FC Thionville, EN Saint-Avold et le CSO Amnéville.
« À l'origine, en 1998, nous avions appelé cela le "pôle préfo 57", se rappelle De Taddeo. L'idée était d'avoir un maillage intelligent de la région, notamment dans la détection des 11-15 ans. Il s'agissait aussi de former les éducateurs, de donner une culture foot locale aux jeunes. Mais le projet a eu du mal à se mettre en place. À l'été 2022, nous avons vraiment relancé les choses en parlant avec nos partenaires. On veut aller plus loin, notamment sur les 16-20 ans et pourquoi pas en accueillant d'autres clubs dans le FC Metz-Moselle. Tout le monde fait des efforts pour cela, notamment le département. »
Ce dernier débourse actuellement 80 000 € annuels dans ce projet. « Cette politique sportive porte ses fruits, on le voit avec nos trois clubs en Coupe de France, qui viennent de trois zones très différentes, remarque Weiten. Cela symbolise parfaitement notre envie d'un sport pour tous, partout. » Sur la route de Sarreguemines à Metz, la chape de nuages noirs gorgés d'eau est attaquée par un arc-en-ciel. C'est la Moselle qui perce de nouveau.
En difficulté ces dernières années, le football mosellan vient d'entamer un renouveau. Trois de ses clubs (Metz, Thionville Lusitanos, Sarreguemines) jouent les 32es de finale de la Coupe de France ce week-end.
Les corbeaux croassent sur le terrain inondé du stade Jeanne-d'Arc de Thionville, où il fait déjà nuit à 16 heures. L'eau dégouline sur le bois coloré de l'unique tribune. Des larmes de joie ? Dimanche, l'US Thionville Lusitanos (1er de son groupe de N3) va en effet accueillir l'OM à Saint-Symphorien, pour un 32e de finale de Coupe de France qui se jouera à guichets fermés.
Au-delà de la billetterie, l'engouement local est peu perceptible. Pas d'affiches dans la ville, pas d'écharpes dans les commerces. Elles seront seulement disponibles demain... Il faut se rendre dans la galerie d'un hypermarché pour trouver quelques drapeaux et des mugs avec les logos des deux équipes. « Pourtant, c'est une terre de foot. Il y a une quinzaine d'années, nous avions constamment des équipes en U17 et U19 nationaux », rappelle Cédric Léonard, ancien entraîneur d'Amnéville (2015-2019), élu meilleur club amateur de France en 2010.
Thionville et Sarreguemines, les faux jumeaux
Mais la mauvaise santé du football local a laissé des traces durables. « Nous avons touché le fond en 2022-2023, reconnaît le directeur général du district Emmanuel Saling. Après la relégation d'Amnéville, dernier de son groupe en N3, nous n'avions plus d'équipe en Championnat national amateur pour la première fois depuis très longtemps. C'était une vraie anomalie, car nous avions toujours trois ou quatre Mosellans à ce niveau. Les récents projets de Thionville ou de Sarreguemines, où il y a eu des changements de gouvernance, sont des signes encourageants. »
Situés dans l'ouest et dans l'est de la Moselle, Thionville et Sarreguemines (4e de sa poule en R1, opposé à Valenciennes, ce vendredi) présentent pourtant des similitudes étonnantes. Les deux clubs ont été récemment repris par des investisseurs déçus : l'ancien président d'Amnéville Francois Ventrici d'un côté et la famille Keller (ex-Sarre-Union) de l'autre. « Notre région a eu un creux parce qu'on a connu une situation économique très dure, explique le président du FC Metz Bernard Serin, dont l'équipe recevra Clermont ce vendredi. Mais la dynamique est meilleure, avec l'installation récente d'Ineos (à Hambach, non loin de Sarreguemines) ou de la plus grande usine de panneaux solaires d'Europe à Sarreguemines. »
« Le secteur privé est de retour dans le football, qui est une source d'attractivité pour le territoire, confirme le président du département de la Moselle Patrick Weiten. Thionville est le mix parfait entre une vision entrepreneuriale et une implication des collectivités territoriales autour d'un projet sportif. » Ce dernier, qui a permis au club de réussir deux montées consécutives, a été rendu possible par la fusion du Thionville FC avec l'ASPSF (AS Portugais Saint-François Thionville).
« Ce n'était pas gagné d'avance, assure l'entraîneur des moins de 16 ans de l'US Thionville Lusitanos Djamel Merdjet, qui écrit son mémoire de DES (diplôme d'État supérieur d'entraîneur) sur ce sujet. Les premières réunions n'ont pas été fructueuses. Mais le président Ventrici, qui n'était pas affilié à l'une des deux structures, a rendu cela possible avec l'aide du maire. » Au final, les Lusitanos ont parfaitement relevé le défi de se fondre dans un bastion historique qui a connu la D2 dans les années 1980.
À Sarreguemines aussi, un mariage « arrangé » s'est transformé en conte de fées. Dans le sillage de l'arrivée de Djamel Ferdjani sur le banc, plusieurs joueurs alsaciens ont réussi à s'intégrer chez les Faïenciers. Quatre fois par semaine, ils font l'aller-retour depuis Strasbourg dans le minibus du coach. Parfois, l'entraînement s'est même déroulé en Alsace pour plus de praticité.
Les deux clubs possèdent toutefois des spécificités liées à leur zone géographique. « Ici, il y a une culture de l'effort collectif, du travail. C'est lié à l'histoire, à l'importance de la mine dans les éducations. Ce sont des valeurs très locales », analyse Ferdjani. Léonard corrobore : « La Moselle Est, ça bosse. C'est la rigueur allemande, puisque la frontière est à quelques kilomètres seulement. Les clubs de l'Ouest ont souvent du mal à gagner là-bas ! C'est un foot rural. »
Situé de l'autre côté du département, dans le riche sillon mosellan où la sidérurgie a laissé place à l'influence économique du Luxembourg, Thionville voit s'épanouir des joueurs urbains, plus techniques. « Cette dualité est une vraie richesse pour le football local », se réjouit Francis de Taddeo, le directeur du centre de formation du FC Metz.
De retour en L1 l'été dernier, l'actuel 14e du Championnat voit la résurrection de ces deux clubs avec bienveillance. Les Grenats, qui affrontent Clermont vendredi, sont à l'origine du Club FC Metz-Moselle depuis 2011. Un projet qui regroupe huit entités fortes du département : APM Metz, RS Magny, FC Sarreguemines, FC Sarrebourg, US Forbach, FC Thionville, EN Saint-Avold et le CSO Amnéville.
« À l'origine, en 1998, nous avions appelé cela le "pôle préfo 57", se rappelle De Taddeo. L'idée était d'avoir un maillage intelligent de la région, notamment dans la détection des 11-15 ans. Il s'agissait aussi de former les éducateurs, de donner une culture foot locale aux jeunes. Mais le projet a eu du mal à se mettre en place. À l'été 2022, nous avons vraiment relancé les choses en parlant avec nos partenaires. On veut aller plus loin, notamment sur les 16-20 ans et pourquoi pas en accueillant d'autres clubs dans le FC Metz-Moselle. Tout le monde fait des efforts pour cela, notamment le département. »
Ce dernier débourse actuellement 80 000 € annuels dans ce projet. « Cette politique sportive porte ses fruits, on le voit avec nos trois clubs en Coupe de France, qui viennent de trois zones très différentes, remarque Weiten. Cela symbolise parfaitement notre envie d'un sport pour tous, partout. » Sur la route de Sarreguemines à Metz, la chape de nuages noirs gorgés d'eau est attaquée par un arc-en-ciel. C'est la Moselle qui perce de nouveau.
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Re: [Coupe de France]Saison 2023/2024,
Merci pour l'article.
A Sarreguemines, les KELLER cités dans l'article ont un lien parenté avec Marc KELLER ?

A Sarreguemines, les KELLER cités dans l'article ont un lien parenté avec Marc KELLER ?
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