Cactus a écrit :
belobog a écrit :
[…]
Même chose, lorsqu'un étudiant me pose une question à laquelle je n'ai pas de réponse assurée, je préfère avouer que je ne sais pas (et lui dire que je vérifierai pour la prochaine fois) plutôt que d'essayer de masquer mon ignorance en l'embrouillant (ce qu'avec l'expérience des années, je suis aujourd'hui tout à fait capable de faire)
Désolé, je m'éloigne un peu du sujet même si je constate tout de même que confronté à des faits objectifs contraires à leurs certitudes, de plus en plus de personne sont incapables de changer d'avis
Mais bien sur ! Il n’y a aucune honte à admettre qu on n’a pas la science infuse et que l’on n’est pas certain de connaître toutes réponses !
Tout le monde n’est pas obligé de savoir situer précisément où se trouve le Jourdain
Et je répète : changer d’avis n’est pas répréhensible. On ne sait pas tout .
Que sais je ? (Montaigne )
J'avoue que depuis son départ de Nancy, je ne sais pas où il joue le Jourdain.
Si ça se trouve, il se la coule douce... (Combien de celles et ceux qui en rit connaissaient l'existence même du Jourdain?)
Il est sympa ce topic. Il devient si rare d'avoir des endroits où le recul de la pensée a ses entrées et le droit de cité.
Tellement d'accord avec Couleurdhiver quant au vrai courage de dire "je ne sais pas" face à l'injonction d'avoir une opinion. Tout est opinion : quand on va au restaurant, il faut le noter. Quand on regarde un film, un match, il faut le noter. Limite il faut noter chacun de nos rapports intimes. Bref. Et de ces opinions, on en tire des vérités en vantant la sacro-sainte objectivité...
Pour en revenir au terrain, chacun y va de sa prophétie sur le maintien ou la descente. La prophétie n'engage que sa propre parole et ne repose sur aucune analyse matérielle. Si bien que chacun la construit en lui donnant une apparence fragile de vérité.
Je n'exclus absolument pas du processus en ayant - au nom de mes connaissances footballistiques - affirmé que Brest serait dans la charette cette année (dans les trois derniers). Allez, je prophétise qu'ils descendent dans les trois ans.
