tonyfc a écrit :
Mon ami,
Je suis actuellement à Naples en weekend. Hier soir, je ne voulais pas gâcher ma soirée. Du coup, j'ai regardé le score seulement ce matin.
La pillule passe franchement mieux....
Pas surpris du la défaite, mais juste des circonstances....
Dans ces moments-là, c'est mieux d'être loin, de mater juste le score.
De toute façon, Marc Aurèle avait, comme si souvent, raison : "
Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse de distinguer les premières des secondes."
Sega a écrit :
Pourquoi le mercato hivernal en L2? Tu voulais parler de celui de cet été ? Là oui, c'était le pire mercato jamais vécu au club avec le départ programmé mais trop tardif de Mikau.
Parce que dire publiquement que l'objectif est de remonter et de se séparer de Kouyate (qui même s'il arrivait à se foirer, était quand même d'un niveau certain) pour ne prendre qu'un Skuka (dont je vais éviter tout commentaire) et pas pour 11,99€, m'a fait - enfin - saisir que non, derrière les mots, il y a les actes et que j'étais bien (bien) c** de croire que le sportif était la visée première de cette direction.
Tu sais, c'est comme avec les gosses. Tu peux leur raconter ce que tu veux, eux, ils épongent tes actions.
Livingstone a écrit :
C'est dur, très dur. Mon jeune fils a du mal à comprendre ce qui se passe, il est plus que sonné. Mon grand fils est muet, le sifflet coupé par le terrible scénario.
"Pourquoi papa, on gagne jamais les matchs importants, pourquoi on perd toujours ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi"
Ses "pourquoi" sont une sorte de détresse.
Je ne sais que répondre, je suis moi-même tellement abasourdi, dépité que j'en reste coi.
Avant de se coucher, je leur explique que nous avons été par le passé un excellent club, qu'on espère tous que cela reviendra..."
Je le raccorche à rien, comment apaiser cette frustration pour ces jeunes qui ne connaissent le club que dans la difficulté chronique.
J'éteins ma lampe de chevet en repensant ce que je viens de leur dire : "Nous avons été". Oui, nous avons été.
Ce matin, la première chose que m'a demandé ma petite fille, c'était le score.
Alors je le lui ai dit.
Je lui ai raconté ce qu'il s'est passé. Parce qu'elle sait où l'on est, que papa lui explique les conséquences, les risques, son visage s'est fermée.
Tu vois, c'est ça qui me rend le plus dingue. C'est pas tant de perdre. Quand tu sais où en sont les banlieusards du sud, tu te dis que que ton propre sort n'est pas si grave que ça. Non, c'est la lassitude. Le fait d'être blasé. Pire, le fait d'être retombé dans mes travers. Parce que j'y ai cru. Franchement, là, pour une fois, j'y ai cru. Quand tu mènes au score juste avant les arrêts de jeu, que t'as une double fenêtre avec OM-Lorient, que tu vois que les merlus ne parviendront pas à revenir, je suis retombé. J'y ai cru. Je me suis dit que c'était pas possible qu'on s'en prenne deux dans les dents. Un, ok, je le voyais venir. Pas deux.
Comme tant d'autres, je ne serai pas triste de redescendre. C'est pas une posture, c'est réel.
Par contre, j'espère juste qu'on arrêtera, en hauts lieux, de nous sortir leurs éléments de langage à la c** en mode remontée, c'est insupportable.
Les mêmes maux produisent les mêmes puta*** d'effets et tant que l’organigramme n'aura pas été purifié, que la République des copains sera morte et enterrée, ça ne sert strictement à rien, à part d'avoir mal au coeur, de voir ses enfants impactés, de se toucher le nombril en disant qu'on est en L1 juste pour y être.